RĂSIDENCEPARK AND SUITES CONFORT. 4, rue AbbĂ© Billaud - 85000 La Roche sur Yon. TĂ©l : 0820 001 555. LA ROCHE SUR YON.
InitiĂ© en 1843 avec le concours de Poissy - consacrĂ© aux animaux de boucherie - avant d'ĂȘtre créé en 1870 pour sĂ©lectionner et primer les meilleurs produits du terroir français et animaux reproducteurs, le Concours GĂ©nĂ©ral Agricole, constitue un Ă©vĂ©nement ancestral dont la mission demeure pourtant d'une imparable modernitĂ© ĂȘtre LA vitrine de l'exceptionnelle biodiversitĂ© de la gĂ©nĂ©tique et de la gastronomie françaises. Le Prix d'Excellence, créé en 2000, a pour objectif, pour chaque grande catĂ©gorie de produits et de vins, de distinguer des producteurs pour l'excellence des rĂ©sultats qu'ils ont obtenus lors des trois derniĂšres sessions du concours. Contrairement Ă la mĂ©daille, ce prix ne rĂ©compense pas un produit mais un producteur. Le palmarĂšs des jeunes professionnels s'articule autour du concours de jugement d'animaux par les jeunes CJAJ, le concours des jeunes professionnels du vin et le trophĂ©e national des lycĂ©es agricoles. Pour retrouver les participants et les laurĂ©ats, cliquez ici. Une ferme d'aquaculture de l'Ăźle de Vancouver est sur le point de fermer boutique, car elle a perdu dix millions de pĂ©toncles en raison d'un changement du pH de l'eau de mer prĂšs de Qualicum Beach. Source Radio Canada d'aprĂšs les informations recueillies par Julie Landry. Cliquer Ici pour voir le reportage VidĂ©o Cette perte, dont la valeur est Ă©valuĂ©e Ă dix millions de dollars, reprĂ©sente trois ans de production. Les pĂ©toncles sont morts aprĂšs avoir Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s des Ă©closeries aux bassins situĂ©s en mer. L'infortune de la compagnie Island Scallops créée beaucoup d'inquiĂ©tude dans l'industrie de la production des pĂ©toncles au pays. On suit attentivement la situation qui se dĂ©roule dans le Pacifique, puisqu'[elle est] principalement dĂ»e aux changements climatiques, par l'accumulation du CO2 dans les ocĂ©ans, la modification de pH », explique Jean-Philippe HĂ©bert, un technicien en aquaculture et prĂ©sident de Fermes Marines du QuĂ©bec. Puisque toutes les masses d'eau sont interconnectĂ©es, un impact Ă un endroit va Ă©ventuellement amener des impacts ailleurs, dont ici sur la cĂŽte est », ajoute-t-il. Lorsque l'aciditĂ© de l'eau de mer est trop Ă©levĂ©e, les pĂ©toncles n'arrivent pas Ă construire une coquille adĂ©quate et ceux-ci finissent par en mourir. La ferme de pĂ©toncles Island Scallops farm de l'Ăźle de Vancouver. La ferme de pĂ©toncles Island Scallops farm de l'Ăźle de Vancouver. Salon de l'agriculture "Si je ne viens pas, qui va venir reprĂ©senter la filiĂšre ?" MalgrĂ© les frais, Laurent Chiron, ostrĂ©iculteur en Charente-Maritime, revient chaque annĂ©e depuis six ans... Pendant toute la durĂ©e du Salon de l'agriculture qui se tient jusqu'au dimanche 2 mars, Sud Ouest va Ă la rencontre des producteurs rĂ©gionaux et leur demande ce que reprĂ©sente le Salon de l'agriculture pour eux. Pour ce cinquiĂšme jour, direction la Charente-Maritime et le stand de Laurent Chiron, ostrĂ©iculteur Ă Marennes. Laurent Chiron vient sur le salon depuis six ans. Sa prĂ©sence sur le salon lui coĂ»te cher, trĂšs cher. Entre le personnel, la location du stand 12000 euros et les charges inhĂ©rentes eau, Ă©lectricitĂ©âŠ, le transport, l'hĂ©bergement, l'ostrĂ©iculteur dĂ©bourse prĂšs de 30 000 euros. En six ans, une seule annĂ©e a Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fique. Pourtant il revient, pour les clients». Il y a ceux qui connaissent dĂ©jĂ les huĂźtres et qui partagent leur expĂ©rience et ceux Ă qui ont doit tout expliquer. C'est ce que je prĂ©fĂšre sur le salon. Je suis frustrĂ© quand c'est le coup de bourre de ne pas avoir le temps de longuement discuter. », s'interroge le vice-prĂ©sident du Groupement QualitĂ© de Marennes-OlĂ©ron qui ne touche aucune aide pour reprĂ©senter la filiĂšre. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Faire la promotion de l'huĂźtre de Locmariaquer Ă Paris La commune du Golfe du Morbihan est un site majeur de production. Ronan Lorgeoux, ostrĂ©iculteur, est au salon de l'Agriculture. Vous participez au salon de l'agriculture qui dĂ©bute ce week-end Ă Paris... Oui, c'est ma cinquiĂšme participation. En 2010, j'ai dĂ©crochĂ© une mĂ©daille de bronze au concours gĂ©nĂ©ral agricole. C'est le premier salon agricole europĂ©en et le deuxiĂšme plus grand salon de France, aprĂšs celui de l'automobile. Ce salon, c'est un peu la campagne Ă Paris. J'y tiens un bar Ă huĂźtres qui s'appelle Les huĂźtres de Locmariaquer ». Quel est l'intĂ©rĂȘt d'aller dans ce salon ? C'est un dĂ©bouchĂ© Ă la vente. La Bretagne est une rĂ©gion trĂšs attractive. Elle a une belle image. Ăa attire des gens dans le hall. Il y a aussi le cĂŽtĂ© valorisation. Je fais la promotion de l'huĂźtre de Locmariaquer. La commune est un site majeur de production dans le golfe du Morbihan. On sera deux ostrĂ©iculteurs bretons. Il y aura aussi des ostrĂ©iculteurs de toute la façade Atlantique. Je viens dĂ©fendre mon terroir. L'identitĂ© du produit est trĂšs importante. C'est un peu un marathon ce salon... Depuis quand ĂȘtes-vous installĂ© Ă Locmariaquer ? Depuis 1996. Ă la base, j'ai une maĂźtrise de chimie. Si j'avais travaillĂ© dans la chimie, j'aurai dĂ» aller Ă Paris ou dans la rĂ©gion RhĂŽne-Alpes. Mais je voulais rester en Bretagne. Je voulais entreprendre, gĂ©rer mon truc. J'ai passĂ© un BEP de conchyliculteur. Je suis issu d'une famille d'ostrĂ©iculteurs mais j'ai créé cette exploitation. Je suis parti de rien. Les dĂ©buts ont Ă©tĂ© difficiles... ... Comment avez-vous remontĂ© la pente ? La rĂ©ponse Ă ce phĂ©nomĂšne de surmortalitĂ©, ça a Ă©tĂ© d'amplifier les volumes de captage naturel. J'ai aussi restructurĂ© mon systĂšme de production. J'ai surĂ©levĂ© ma production Ă cause de la pollution et des daurades qui sont des prĂ©dateurs pour les huĂźtres creuses. Aujourd'hui, j'ai une situation de stock favorable pour les deux annĂ©es Ă venir. Ensuite, ça va poser problĂšme car les conditions de captage ont Ă©tĂ© difficiles en 2013. L'ostrĂ©iculture reste une entreprise Ă risque. L'Ă©crĂ©mage n'est pas terminĂ© chez les ostrĂ©iculteurs, Ă mon sens. Vous ne faites que de l'huĂźtre naturelle ? ... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ L'Aquitaine fait salon L'Aquitaine est prĂ©sente en force sur le 51eme salon de l'agriculture de Paris. L' Aquitaine est reprĂ©sentĂ©e Ă Paris par ses meilleurs ambassadeurs Ă©leveurs, animaux, viticulteurs, artisans, producteurs et plus de 300 produits du patrimoine gastronomique aquitain. Ecoutez Anne Palczewski, de l'AAPRA agence aquitaine pour la promotion agroalimentaire en direct du salon La filiĂšre Ă©levage Dans le Pavillon 3, elle assure la promotion de la filiĂšre Ă©levage dâAquitaine... 300 produits Ă dĂ©couvrir Au Pavillon c'est plus de 300 produits qui sont Ă dĂ©couvrir en compagnie des producteurs de lâinventaire du patrimoine gastronomique de la rĂ©gion aquitaine. Lâinventaire regroupe les produits de la rĂ©gion sous signe dâidentification de la qualitĂ© et de lâorigine Poulet des Landes, BĆuf blond dâAquitaine label rouge, Fromage ossau-iraty, AOP... mais aussi les productions plus sucrĂ©es pastis landais, chocolat de Bayonne..., du terroir grenier mĂ©docain, crĂ©pinette... ou de lâeau merlu de ligne de saint-Jean-de-luz, caviar dâaquitaine.... 52 exposants prĂ©sentent Ă la vente le meilleur de leurs produits Foie gras du Sud-Ouest, Jambon de Bayonne, Piment dâEspelette, Pruneaux dâAgen, HuĂźtres Arcachon-Cap Ferret, Noix du PĂ©rigord, Vins de Bordeaux et dâAquitaineâŠsont aussi des ambassadeurs de choix pour notre rĂ©gion. ... L'aquitaine en chiffres 5Ăšme rĂ©gion française pour les exportations agricoles 1Ăšre rĂ©gion française pour la production sous signes de qualitĂ© et/ou dâorigine Budget 2013 du Conseil rĂ©gional dâAquitaine 33,1 millions ⏠agriculture / agroalimentaire / forĂȘt / mer Soutien rĂ©gional aux nouveaux agriculteurs, Ă lâagriculture durable et biologique, aux territoires de montagne, Ă la compĂ©titivitĂ© des entreprises agroalimentaires, Ă une politique forestiĂšre verte », Ă la pĂȘche et Ă lâaquaculture. Economie agricole 45 000 exploitations agricoles 75 000 emplois 4,8 milliards ⏠de chiffre dâaffaires 1Ăšre rĂ©gion française pour les exportations agricoles et les productions de qualitĂ© 1Ăšre rĂ©gion française pour les exploitations labellisĂ©es 1Ăšre forĂȘt cultivĂ©e dâEurope 1Ăšre rĂ©gion mondiale en vins dâappellation Agroalimentaire 1er employeur industriel rĂ©gional 5,8 milliards ⏠de chiffre dâaffaires ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Salon de l'Agriculture la Manche en force Pour la 3e annĂ©e, conseil gĂ©nĂ©ral et chambre d'agriculture de la Manche iront ensemble Ă Paris. Dix jours parisiens Hall allĂ©e G, stand 44 du 22 fĂ©vrier au 2 mars, ce sera l'adresse de la Manche Ă Paris, au 51e Salon international de l'agriculture. Pour la 3e fois, le conseil gĂ©nĂ©ral et la chambre d'agriculture feront stand commun, pour assurer la promotion du dĂ©partement, ses productions et son tourisme, le tout devant visiteurs », rĂ©sument Pascal Ferey, prĂ©sident de la chambre, et Philippe Ripouteau, conseiller gĂ©nĂ©ral. De plus, le dĂ©partement animera la ferme pĂ©dagogique du pavillon 4, le hall officiel du salon. Et la Manche sera rĂ©compensĂ©e durant le salon par Bernard Hinault et le patron du Tour de France, pour l'accueil de la 100e Grande Boucle en juillet dernier, par les agriculteurs du dĂ©partement. Quatre images fortes La dĂ©co du stand a Ă©tĂ© renouvelĂ©e cette annĂ©e. Le Saint-Lois Arnaud Digard agence DG communication, dĂ©jĂ primĂ© pour la prĂ©cĂ©dente campagne, a imaginĂ© quatre clichĂ©s sur le thĂšme Dans la Manche, notre diffĂ©rence, on la cultive ». Ils mettent en scĂšne produits et paysages les moutons de la Hague sur le thĂšme des Highlands Ă©cossais ; la vache laitiĂšre des marais genre bayous du Mississipi ; les carottes comme rĂ©coltĂ©es dans les steppes ; et les huĂźtres de l'archipel de Chausey version lagon polynĂ©sien. C'est une invitation au voyage, explique Philippe Ripouteau, pour montrer qu'il est possible de voyager dans le monde entier sans sortir de la Manche. » Trois lycĂ©ens avec le PrĂ©sident ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Morbihan. Les producteurs avec la vache UshuaĂŻa au salon de l'agriculture C'est l'originalitĂ© de l'annĂ©e ! Les producteurs de la Presqu'Ăźle, rĂ©unis au sein de l'association Produit en Rhuys, participent au Salon de l'agriculture de Paris jusqu'au 2 mars avec une vache bretonne. Source Ouest France par Lionel Cabioch La ferme fromagĂšre de Suscinio, la Biscuiterie des VĂ©nĂštes, les Viviers de BanastĂšre et la Maison du cidre emmĂšnent avec eux UshuaĂŻa, une vache bretonne pie noir, grĂące Ă laquelle Gurvan Bourvellec produit la fameuse Tome de Rhuys. Il n'y en aura que quatre de la rĂ©gion Ă Paris », prĂ©cise-t-il. Elle ne concourra pas. Elle sera la vitrine de la presqu'Ăźle de Rhuys. Les Parisiens vont ainsi dĂ©couvrir qu'une vache comme celle-lĂ qui pĂšse 250 Ă 300 kg et produit chaque annĂ©e 3 000 litres de lait permet de produire 150 tomes. » Cette initiative devrait Ă nouveau faire parler d'eux et de leur territoire sur le salon. Car c'est bien pour ça que les producteurs s'y rendent ensemble. Ătre regroupĂ©s, ça nous permet d'avoir une meilleure visibilitĂ© et une plus forte dynamique », expliquent-ils. C'est aussi un moyen de simplifier les dĂ©marches administratives et de partager les frais. Ăa coĂ»te un peu moins cher que si chacun avait son stand. A 350 ⏠le mĂštre carrĂ©, seul, ça n'est pas Ă©vident de rentabiliser », ajoute Gurvan Bourvellec, de la Ferme de Suscinio qui occupera avec ses collĂšgues un stand d'une trentaine de mĂštres carrĂ©s. L'opĂ©ration coĂ»tera aux quatre exposants plus de 20 000 ⏠pour neuf jours, en comptant le logement, la nourriture, le trajet, l'eau, l'Ă©lectricitĂ©, les places de parking... C'est une vitrine coĂ»teuse mais qui reste intĂ©ressante », estiment les producteurs de Rhuys. L'office de tourisme au salon... Les couleurs "Sud de France" rayonnent sur la capitale Un bar Ă huĂźtres fait partie de l'espace du Languedoc-Roussillon. Un bar Ă huĂźtres fait partie de l'espace du Languedoc-Roussillon. Salon de l'Agriculture. Le prĂ©sident de RĂ©gion Christian Bourquin a inaugurĂ© hier l'ambassade du Languedoc-Roussillon, qui regroupe une trentaine d'exposants. "Oui il y a du monde. Et en plus, on est bien placĂ©s", glissait hier tout sourire Fernande Esquines de la conserverie audoise de Douzens, 31 ans de prĂ©sence au Salon international de l'Agriculture. Pour cette 51e Ă©dition, qui se tient jusqu'Ă dimanche Porte de Versailles Ă Paris, la rĂ©gion est venue en force avec une trentaine d'entreprises sous la banniĂšre "Sud de France". InstallĂ© sur 400 m2, le pĂŽle rĂ©gional est incontournable. Comme le soulignait hier le prĂ©sident du conseil rĂ©gional Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, lors de l'inauguration de cette ambassade temporaire. Des produits d'excellence AccompagnĂ© notamment du prĂ©sident de la Chambre rĂ©gionale de l'agriculture Denis Carretier et de JĂ©rĂŽme Despey, prĂ©sident du Conseil spĂ©cialisĂ© Vins de FranceAgriMer, le sĂ©nateur catalan n'a pas manquĂ© de souligner l'impact de la filiĂšre agroalimentaire dans l'Ă©conomie rĂ©gionale 3 milliards d'euros par an. Et il est bien dĂ©cidĂ© Ă le faire savoir aux Parisiens, mais aussi aux diffĂ©rents acteurs de la filiĂšre. "Oui, on est engagĂ© derriĂšre "Sud de France". Et ce n'est pas qu'un logo. C'est une construction de plusieurs annĂ©es, avec une stratĂ©gie bien prĂ©cise. Car pour aller loin, il faut aller dans l'excellence", a indiquĂ© l'Ă©lu entre une dĂ©gustation de liqueur de cĂšpe sur le stand du LozĂ©rien, Alain Lesage et des huĂźtres proposĂ©es par le conchyliculteur hĂ©raultais, Laurent Arcella sur son bar parisien Ă©phĂ©mĂšre. Comme on peut le dĂ©couvrir dans les allĂ©es du Salon, l'Ă©vĂ©nement est une magnifique vitrine pour les richesses rĂ©gionales. C'est aussi un lieu incontournable pour dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de la rĂ©gion. Comme le rappelait justement JĂ©rĂŽme Despey, qui multiplie les rĂ©unions avec les institutionnels prĂ©sents sur le Salon, pour dĂ©fendre l'adoption de l'amendement Courteau sur l'inscription du vin dans la future loi sur le patrimoine culturel, texte qui devrait ĂȘtre dĂ©battu avant la fin avril par le Parlement. Cette nouvelle Ă©dition qui se dĂ©roule pendant les vacances scolaires parisiennes devrait battre selon les organisateurs, un record d'affluence. L'an dernier, la plus grande ferme de France avait accueilli 693 752 visiteurs. Je vais trĂšs bien», assure Christian Bourquin Allez-vous les attaquer en diffamation ? ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 26 fĂ©vrier 2014 Nutrition animale InVivo parie sur l'aquaculture Un poisson sur deux consommĂ©s dans le monde est issu d'un Ă©levage. Une manne pour l'industrie de l'alimentation animale. Source Les Echos par Marie-JosĂ©e Cougard La plus grosse croissance de l'alimentation animale viendra du dĂ©veloppement de l'aquaculture au cours des prochaines annĂ©es », dit Hubert de Roquefeuil, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint d'InVivo NSA, la division nutrition et santĂ© animale de la plus grosse union de coopĂ©ratives en France. DĂ©sormais, l'Ă©levage fournit en effet 50 % des poissons consommĂ©s dans le monde, selon la FAO, l'organisation des Nations unies pour l'agriculture et alimentation. Des chiffres de nature Ă stimuler quelques ambitions. DĂ©jĂ actif dans ce domaine, InVivo NSA y voit nĂ©anmoins un axe privilĂ©giĂ© pour contribuer au doublement du chiffre d'affaires qu'il s'est fixĂ© Ă l'horizon 2025. A cette Ă©chĂ©ance, il prĂ©voit que son activitĂ© totalisera 3 milliards d'euros, contre 1,4 milliard sur l'exercice 2012-2013 clos le 30 juin. Une annĂ©e difficile pour l'industrie mondiale en raison des crises sanitaires en Asie, de la flambĂ©e des matiĂšres premiĂšres auxquelles se sont ajoutĂ©es les difficultĂ©s de l'Europe et une croissance nĂ©gative de l'agriculture au BrĂ©sil. InVivo NSA pense s'appuyer particuliĂšrement sur le dĂ©veloppement des Ă©levages de crevettes, de pangas une espĂšce importante au Vietnam et de tilapias, un poisson blanc, bon marchĂ©, Ă©levĂ© en Asie, dont les filets sont vendus dans le monde entier. Parier sur l'innovation Le groupe pense ĂȘtre en mesure de proposer des formules alimentaires plus concentrĂ©es, garantissant la mĂȘme croissance au poisson tout en diminuant les rejets. L'alimentation animale est pour nous un produit d'appel pour vendre nos services et nos conseils, source de forte valeur ajoutĂ©e », explique encore Hubert de Roquefeuil. Une Ă©volution indispensable pour s'adapter aux marchĂ©s matures, oĂč les ventes d'alimentation animale rĂ©gressent. Tous ces projets passent par une forte capacitĂ© Ă l'innovation, l'autre pilier sur lequel InVivo NSA veut faire reposer son dĂ©veloppement. Nous voulons casser les freins Ă l'innovation en la plaçant dans les mains des acteurs de la crĂ©ation de valeur », dit encore Hubert de Roquefeuil. C'est dans ce but que le groupe prĂ©pare pour la fin 2015 la construction d'un incubateur de l'innovation » Ă Saint-Nolff, dans le Morbihan. ConfiĂ© Ă Jean-Pierre Maignan, l'Ă©difice, Ă nul autre pareil, a l'ambition de dĂ©cloisonner » les Ă©changes entre tous les occupants. L'idĂ©e est d'y accueillir des starts-up, des chercheurs, des universitaires, des porteurs de nouvelles technologies et des spĂ©cialistes du marketing, afin de faire naĂźtre des solutions trĂšs innovantes. Et de dĂ©boucher sur de nouveaux partenariats. Si affinitĂ©s. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Pour Capital M6, le Tilapia est un produit low cost ! Comprendre que le Tilapia est un poisson Ă prix faible du fait qu'il est omnivore contrairement au saumon, bar et autre dorade qui exigent une ration Ă base de farine et d'huile de poisson trĂšs coĂ»teuse... C'est plutĂŽt M6 qui produit des Ă©missions Low Cost, vu comment l'Ă©mission Capital aborde le sujet... Une vraie arnaque que cette Ă©mission qui met dans le mĂȘme panier smartphone, chaussure, piĂšces auto avec Tilapia l'africain ! Nouveaux produits low cost arnaques ou bonnes affaires ? Source M6 Jusqu'oĂč ira le low cost ? Aujourd'hui, il semble qu'aucun secteur de la consommation ne soit Ă©pargnĂ© par cette tendance qui vise Ă toujours Ă©craser davantage les prix. Ăvidemment, cette offre de produits bon marchĂ© est la bienvenue alors que notre pouvoir d'achat ne cesse de baisser. Mais comment s'y prennent les industriels pour produire moins cher ? Quels sont les nouveaux pays transformĂ©s en usines Ă bas prix ? Et surtout faites-vous toujours une bonne affaire en achetant ces nouveaux produits Ă petit prix ? Du high tech Ă l'habillement en passant par l'alimentation, Capital vous rĂ©vĂšle les secrets de quelques-uns de ces nouveaux produits low cost. Les chaussures premier prix » sont-elles dangereuses ? Que valent les smartphones Ă moins de 200 euros ? Le nouveau poisson miracle DurĂ©e du reportage 24 minutes... Cliquer Ici pour le visualiser Il a un drĂŽle de nom mais son prix est presque imbattable entre 6 et 8 euros le kilo au rayon surgelĂ© des grandes surfaces. Ce poisson au goĂ»t neutre et quasiment sans arrĂȘtes est adorĂ© par les enfants. Mais d'oĂč vient le tilapia ? Au dĂ©part, on le pĂȘchait dans les fleuves d'Afrique mais aujourd'hui, il est Ă©levĂ© de maniĂšre industrielle en Chine. Herbivore, il a le gros avantage d'ĂȘtre nourri au maĂŻs et au soja et non pas avec des farines de poissons comme le saumon. Cependant, pour en produire toujours plus, des Ă©leveurs abusent des antibiotiques et des hormones. Parfois mĂȘme, ils fertilisent les bassins avec des excrĂ©ments de cochon ou de poulet. Alors avec le tilapia, le poisson reste-t-il toujours un bienfait pour la santĂ© ? GĂ©raldine Doussier PiĂšces auto l'homme qui fait baisser la facture Fan li doit se retourner dans sa tombe ! Il y a 2500 ans, le chinois Fan li dĂ©crivait dans un traitĂ© consacrĂ© Ă la pisciculture de son Ă©poque, la technique de lâagro-pisciculture. Cette mĂ©thode ancestrale associe un Ă©levage terrestre porc, volaille avec son caca et un Ă©levage de poisson dans des Ă©tangs dâeau douce... 2500 ans plus tard, cette technique traditionnelle serait suspecte ! Parfois mĂȘme, ils fertilisent les bassins avec des excrĂ©ments de cochon ou de poulet. Alors avec le tilapia, le poisson reste-t-il toujours un bienfait pour la santĂ© ? IntĂ©gration agriculture-aquaculture Principes de base et exemples FAO Document technique sur les pĂȘches. No. 407. Rome FAO. 2003. 161p. Institut International pour la reconstruction rurale Worldfish Center FAO Rome, 2003 RĂ©sumĂ© Ce document est une version corrigĂ©e et lĂ©gĂšrement rĂ©visĂ©e d'un dossier d'information technologique prĂ©cĂ©demment publiĂ© sur l'intĂ©gration agriculture-aquaculture IAA ou agro-pisciculture. Il contient 38 chapitres en sept sections, exposant les points fondamentaux et les caractĂ©ristiques des systĂšmes IAA avec une utilisation gĂ©nĂ©reuse de dessins et d'images. Les quatre premiers articles prĂ©sentent des considĂ©rations socioculturelles, Ă©conomiques et environnementales relatives Ă l'introduction des techniques IAA. Cette section est suivie par une vue d'ensemble des systĂšmes agricoles intĂ©grĂ©s, accompagnĂ©e par six exemples, allant des systĂšmes intĂ©grĂ©s herbacĂ©es-poissons et digues-poissons pratiquĂ©s en RĂ©publique populaire de Chine aux mĂ©thodes de cycles courts en Ă©tangs saisonniers et fossĂ©s au Bangladesh, en passant par le systĂšme VAC du nord du Viet Nam. La section suivante contient quatre documents qui concernent les systĂšmes d'Ă©levage animal-poisson avec intĂ©gration de poules, canards et porcs. Deux sections avec un total de 16 prĂ©sentations abordent ensuite diffĂ©rents aspects des systĂšmes riz-poissons, commençant par huit exemples techniques de cinq pays, y compris les systĂšmes d'irrigation concernant les crevettes marines en rĂ©gions cĂŽtiĂšres et les crevettes d'eau douce en rĂ©gions continentales. Huit autres prĂ©sentations donnent des recommandations sur le choix du site, la prĂ©paration de la riziĂšre, l'empoissonnement, l'alimentation, la gestion du riz et les questions relatives Ă la gestion intĂ©grĂ©e des dĂ©prĂ©dateurs dans les systĂšmes riz-poisson. Une autre section de quatre documents concerne les aspects relatifs Ă l'alimentation et la gestion des poissons en IAA, tels que l'utilisation dans les Ă©tangs du fumier animal, des eaux usĂ©es domestiques et du lisier de bio-gaz, ainsi que les sources vĂ©gĂ©tales d'aliments pour poissons. La derniĂšre section contient quatre articles sur la propagation et l'alevinage des poissons se concentrant sur la production de petits et grands alevins et sur les carpes. Y est incluse une description de la propagation de la carpe en champs de blĂ© et de l'alevinage en riziĂšre comme activitĂ©s de saison morte, et de la production en riziĂšre irriguĂ©e de grands alevins. Le but de cette publication est de donner aux dĂ©cisionnaires des organisations gouvernementales et non gouvernementales ainsi que d'autres organisations impliquĂ©es dans l'agriculture et le dĂ©veloppement rural, une vue d'ensemble et une base pour comprendre les principes du systĂšme IAA et les aider ainsi Ă dĂ©cider s'ils souhaitent s'engager dans de telles activitĂ©s et les inclure dans leurs programmes. Pour ceux qui travaillent directement avec les agriculteurs, cette publication vise Ă fournir de bons exemples du systĂšme IAA, mais elle n'est pas conçue comme une compilation de procĂ©dures Ă suivre Ă la lettre. Elle devrait plutĂŽt contribuer Ă convaincre les lecteurs/usagers que les agriculteurs peuvent effectivement amĂ©liorer leurs conditions de vie soit en introduisant des systĂšmes IAA, soit en les dĂ©veloppant davantage et en amĂ©liorant les nombreuses possibilitĂ©s dâIAA sur leurs fermes actuelles au sein de leurs communautĂ©s. Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger le document "IntĂ©gration agriculture-aquaculture Principes de base et exemples" ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ CitĂ© des mĂ©tiers. Les dĂ©bouchĂ©s de la pĂȘche et les cultures marines Demain, 27 fĂ©vrier 2014, une journĂ©e de dĂ©couverte Ă Lannion, LoudĂ©ac et Ploufragan. Source Ouest France La CitĂ© des mĂ©tiers des CĂŽtes-dâArmor invite Ă une dĂ©couverte des mĂ©tiers de la pĂȘche et des cultures marines. Une journĂ©e organisĂ©e en partenariat avec la Maison de lâemploi et de la formation professionnelle du TrĂ©gor GoĂ«lo et lâassociation Cap Avenir. Le matin, prĂ©sentation du secteur, des mĂ©tiers et des formations initiale et continue. LâaprĂšs midi, pour ceux qui le souhaitent, visite dâun bateau de pĂȘche et dâune entreprise de mytiliculture nombre de places limitĂ©es. Jeudi 27 fĂ©vrier, Ă 10 h, au choix, soit Ă Lannion Maison de lâemploi, 1, rue du Muguet, LoudĂ©ac Mison de lâemploi, 1, rue de la Chesnaie, Ploufragan CitĂ© des mĂ©tiers, 6, rue Camille-GuĂ©rin. EntrĂ©e gratuite et ouverte Ă tous. Inscriptions au 02 96 76 51 51 ou sur Programme Matin - PrĂ©sentation des mĂ©tiers et des formations par l'association Cap Avenir un formateur du LycĂ©e Maritime de Paimpol formation initiale et continue AprĂšs midi - Visites dâentreprises places limitĂ©es ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 25 fĂ©vrier 2014 Le Concours GĂ©nĂ©ral Agricole 2014 InitiĂ© en 1843 avec le concours de Poissy - consacrĂ© aux animaux de boucherie - avant d'ĂȘtre créé en 1870 pour sĂ©lectionner et primer les meilleurs produits du terroir français et animaux reproducteurs, le Concours GĂ©nĂ©ral Agricole, constitue un Ă©vĂ©nement ancestral dont la mission demeure pourtant d'une imparable modernitĂ© ĂȘtre LA vitrine de l'exceptionnelle biodiversitĂ© de la gĂ©nĂ©tique et de la gastronomie françaises. Il constitue un tremplin unique pour les produits du terroir, les produits laitiers, les vins, et une dĂ©monstration de l'excellence de la gĂ©nĂ©tique française. Pour les candidats, participer au Concours GĂ©nĂ©ral Agricole, c'est bĂ©nĂ©ficier d'une lĂ©gitimitĂ© supplĂ©mentaire auprĂšs de leur profession et du grand public. Il permet Ă©galement de sensibiliser et de distinguer les futurs jeunes professionnels qui s'investissent dans l'agriculture. Des concours rĂ©compensent, parmi les Ă©lĂšves des lycĂ©es agricoles, les meilleurs dĂ©gustateurs de vins et les meilleurs pointeurs d'animaux. Source Tout savoir sur le Concours GĂ©nĂ©ral Agricole CGA Deux produits aquatiques participent au Concours GĂ©nĂ©ral Agricole Truite et HuĂźtre Cliquer Ici dans PalmarĂšs produits divers pour connaitre les rĂ©sultats 2014 HuĂźtres Truites fumĂ©es Ă froid Les HuĂźtres Marennes OlĂ©ron rĂ©compensĂ©es au Salon International de lâAgriculture 9 mĂ©dailles dont 6 mĂ©dailles dâor au Concours GĂ©nĂ©ral Agricole et 1 entreprise bretonne mĂ©daillĂ©e d'argent dans "HuĂźtre Marennes-OlĂ©ron SpĂ©ciales de claires" ndlr AprĂšs dĂ©gustation par un jury de professionnels et dâamateurs avertis, lâexcellence des HuĂźtres Marennes OlĂ©ron a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e au Concours GĂ©nĂ©ral Agricole. Ces mĂ©dailles, marques de qualitĂ©, de confiance et de respect des savoir-faire rĂ©compensent et valorisent le fruit du travail dâhommes passionnĂ©s, fiers de leurs produits, protĂ©geant un savoir-faire ancestral et des exigences de qualitĂ© hors norme. Les HuĂźtres Marennes OlĂ©ron sont les seules huĂźtres reconnues et protĂ©gĂ©es par 2 signes officiels de qualitĂ© et dâorigine une Indication GĂ©ographique ProtĂ©gĂ©e IGP et deux Labels Rouges. CatĂ©gorie Fine de Claire HuĂźtres Viaud Le ChĂąteau-dâOlĂ©ron CatĂ©gorie Fine de Claire Verte Label Rouge EARL Fonteneau Dolus-dâOlĂ©ron CatĂ©gorie SpĂ©ciale de Claire EARL Les Claires de Bonsonge Marennes EARL OlĂ©ron HuĂźtres Normandin Dolus-dâOlĂ©ron CatĂ©gorie Pousse en claire Label Rouge EARL Les Claires de Bonsonge Marennes EARL OlĂ©ron HuĂźtres Normandin Dolus-dâOlĂ©ron CatĂ©gorie Fine de Claire EARL Les Claires de Bonsonge Marennes CatĂ©gorie Fine de Claire Verte Label Rouge ETS Roland Lambert Bourcefranc-le-Chapus Le "Groupement QualitĂ© HuĂźtres Marennes OlĂ©ron", GQHMO est un organisme de dĂ©fense et de gestion. Il contribue Ă la prĂ©servation, Ă la mise en valeur des terroirs, des traditions locales et des savoirs faire ainsi que des caractĂ©ristiques produits qui en sont issues. Il regroupe environ 300 entreprises qui emploient prĂšs de 3 000 personnes engagĂ©es dans une dĂ©marche de qualitĂ©. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ HuĂźtre du Danemark. Pas de CGA mais le Guiness des records La plus grande huĂźtre du monde rĂ©pertoriĂ©e mesure dĂ©sormais 35,5 centimĂštres. LâhuĂźtre la plus grande du monde a Ă©tĂ© repĂ©rĂ©e au large du Danemark. Un exploit validĂ© par le Guiness des records Validation du Guiness des records. 35,5 centimĂštres. Câest la taille de la plus grande huĂźtre jamais rĂ©pertoriĂ©e, un exploit validĂ© mardi 18 fĂ©vrier par le Guiness des records. LâĂąge du mollusque, trouvĂ© dans les eaux danoises, est estimĂ© Ă une vingtaine dâannĂ©es. LâhuĂźtre, toujours vivante, devrait passer le restant de ses jours dans un aquarium de Ribe, au centre du Danemark, assure le Copenhagen Post, qui relaye l'information. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 24 fĂ©vrier 2014 Pluie, productivitĂ© primaire, naissain et autres soucis ostrĂ©icoles Jean-François Le Bitoux En remontant du Roussillon vers ma Bretagne natale, jâai fait une halte chez Jean Pierre, un ami de Monique ostrĂ©iculteur en Marennes OlĂ©ron. Le long de la route des CĂŽtes de Bourg et des CĂŽtes de Blaye, les terres agricoles sont drainĂ©es des pluies de lâhiver. Une fois arrivĂ© en territoire ostrĂ©icole Jean Pierre me fait remarquer que les modifications du paysage urbain et agricole des derniĂšres dĂ©cennies ont affectĂ© son travail. Drainer les terres gorgĂ©es dâeau pour les remettre rapidement en exploitation a aussi un effet sur son travail dont on mesure mal lâimpact dâune annĂ©e sur lâautre. Les riviĂšres locales et les estuaires marins sont enrichis dâeaux douces transportant aussi des rĂ©sidus agricoles quâil est tentant de dĂ©signer comme autant de pesticides. Y-a-t-il quelque part un suivi de ces pesticides ? Et quand bien mĂȘme, quel est lâimpact de ces cocktails inconnus sur le plancton et nos animaux en Ă©levage ? Je nâai pas la moindre idĂ©e de la rĂ©alitĂ© de cette accusation mais il y a dans cet afflux dâeau douce dâautres piĂšges tout aussi pernicieux. Quelques jours de dessalure peuvent ĂȘtre vĂ©cus comme un avantage mais de longues semaines peuvent avoir des effets contraires. En biologie et en thĂ©rapeutique, câest la dose qui fait le poison. Et on peut passer de lâun Ă lâautre sans mĂȘme sâen rendre compte. Une dessalure progressive sur un Ă©cosystĂšme sain relance la production planctonique. Une eau douce de qualité» est un Ă©lĂ©ment indispensable Ă stimuler la production primaire et il existe quantitĂ©s de documents qui en soulignent les bienfaits sur la biodiversitĂ©. En Italie aux alentours de Venise, câest lâeau douce des Alpes voisines qui au printemps contribue Ă entretenir plancton et populations de coques. Un phĂ©nomĂšne similaire a Ă©tĂ© constatĂ© au Venezuela dans des fermes de crevettes sous influence dâune eau de montagne apparemment excellente. Bref la qualitĂ© des eaux douces est aussi un paramĂštre essentiel de la productivitĂ© primaire quâil faut prendre en compte. En 2008, la tempĂȘte Xynthia a induit en pleine mer une prolifĂ©ration dâalgues diatomĂ©es toxiques elle est liĂ©e aux grandes quantitĂ©s dâeau douces enrichies de limon terrestre dans les eaux cĂŽtiĂšres et qui se sont dispersĂ©es lentement malgrĂ© des battements des marĂ©es de plusieurs mĂštres. On a lâimpression que les allers-retours des marĂ©es assurent un renouvellement complet de lâeau dans une baie mais il nâen est rien câest la mĂȘme masse dâeau qui reste en place et les apports terrigĂšnes sont Ă©purĂ©s sur place. Et les productions planctoniques reflĂštent ce mĂ©tabolisme quâils sâagissent dâalgues vertes, rouges ou bleues. Chacun sait - ou croyait savoir, moi le premier - que les prolifĂ©rations dâalgues bleues cyanophytes = bactĂ©ries photosynthĂ©tiques se dĂ©veloppent essentiellement en eau douce ou fortement dessalĂ©es. Une fois que vous avez vĂ©cu une prolifĂ©ration sournoise car peu visible, dâalgues bleues dans un bassin Ă une salinitĂ© de 32 pour mille, vous devez revoir des conclusions acceptĂ©es trop vite ! Ces algues donnent un goĂ»t de vase et il faut donc les Ă©liminer pour redonner une valeur commerciale aux productions. Les prĂ©occupations de Jean Pierre sur lâimpact des modifications du paysage terrestre sur les capacitĂ©s trophiques de lâĂ©cosystĂšme nourricier sont donc trĂšs lĂ©gitimes. Lâautre prĂ©occupation est lâimpact des dessalures sur le captage et le naissain captĂ©. Quel sera lâeffet de plusieurs journĂ©es de dessalure sur un captage rĂ©cent ? Suite... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Dix-huit tonnes dâhuĂźtres ont dĂ©barquĂ© du Portugal La Tremblade. Les premiĂšres tonnes dâhuĂźtres produites Ă Faro par lâĂ©tablissement Papin-Poget viennent dâarriver. Une piste pour contourner les mortalitĂ©s juvĂ©niles... Source Sud Ouest par Philippe Baroux Dix-huit tonnes d'huĂźtres creuses en provenance du sud du Portugal ont Ă©tĂ© dĂ©chargĂ©es vendredi dernier Ă la cabane d'Ă©levage de l'Ă©tablissement Papin-Poget, route Neuve Ă La Tremblade. Des huĂźtres de souche japonaise, du naissain d'Ă©closerie mis Ă l'eau il y a deux ans, et qui a atteint le stade du demi-Ă©levage. Ces gigas sont donc arrivĂ©es au milieu de leur croissance. Dix millions de naissains AprĂšs tri, les plus grosses seront remises Ă l'eau en Charente-Maritime et/ou sur les parcs paimpolais de l'entreprise. Elles auront la taille marchande Ă la fin de l'annĂ©e. Les plus petites de ces creuses, quant Ă elles, ne seront pas mises sur le marchĂ© avant la campagne 2015-2016. C'est la premiĂšre fois que la sociĂ©tĂ© fort connue de la presqu'Ăźle d'Arvert teste la croissance des huĂźtres dans les lagunes proches de Faro. Elle dĂ©veloppe dĂ©jĂ le demi-Ă©levage d'une partie de ses futures spĂ©ciales en Irlande, et leur offre la derniĂšre pousse optimale Ă Utah Beach, en Normandie. Cette fois, Emmanuelle Papin et Thierry Poget ont tentĂ© l'aventure portugaise, incitĂ©s par des producteurs normands. Ils leur proposaient d'Ă©lever des huĂźtres dans une premiĂšre sĂ©quence dans bassins piscicoles, puis de les transfĂ©rer vers des parcs en mer. La sociĂ©tĂ© Lusostrea a ainsi Ă©tĂ© créée pour piloter cette production lancĂ©e avec dix millions d'unitĂ©s de naissain et que suivent quatre salariĂ©s portugais. Cinq millions seront pĂȘchĂ©es cette annĂ©e, les cinq autres poursuivront leur cycle de croissance dans ces mĂȘmes eaux, une saison encore. Pourquoi tenter cette aventure lusitanienne, Ă 1 500 kilomĂštres de La Tremblade ? La mortalitĂ© qui s'abat depuis 2008 sur les huĂźtres juvĂ©niles d'un an jusqu'Ă des taux qui ont approchĂ© 80 % Ă leur paroxysme est le dĂ©clencheur de la dĂ©marche. D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les ostrĂ©iculteurs, quels qu'ils soient, expĂ©rimentent de nouvelles pistes d'Ă©levage, de nouvelles techniques de production.... Suite dans Sud Ouest ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ La truite de Charente reprend des couleurs La polĂ©mique sur le saumon a redonnĂ© un peu de vigueur Ă la truite. Les Ă©levages de Charente profitent de lâeffet qualitĂ© et proximitĂ©. Un label qui rassure le consommateur. Source Charente Libre par Jean-François BarrĂ© Les piscicultures de Charente, comme celle de Yann Lafond Ă Gensac-La-Pallue, misent sur la qualitĂ© dâun produit labellisĂ© local pour sĂ©duire. Les piscicultures de Charente, comme celle de Yann Lafond Ă Gensac-La-Pallue, misent sur la qualitĂ© dâun produit labellisĂ© local pour sĂ©duire... Il nâa jamais mis de saumon Ă sa carte parce quâil prĂ©fĂšre le sauvage Ă lâĂ©levage. Mais Thierry Verrat, le seul restaurateur Ă©toilĂ© du dĂ©partement, Ă Bourg-Charente, y a inscrit la truite de Gensac. SalmonidĂ© dâĂ©levage certes, mais câest un produit exceptionnel». Et aujourdâhui, notre clientĂšle adhĂšre Ă 100%.» Qui plus est avec la mauvaise image de marque du saumon.» Des mĂ©taux lourds dans les saumons dâĂ©levage de NorvĂšge, un reportage choc avant les fĂȘtes sur les Ă©levages industriels, ont plombĂ© lâenthousiasme des consommateurs. Jâai eu quelques clients qui sont venus se renseigner, qui ont choisi la truite pour leur rĂ©veillon», confirme Ăvelyne Ravenel Ă Touvre. Elle y a rĂ©cupĂ©rĂ© de nouveaux clients». Des gens que je ne connaissais pas, qui en avaient entendu parler.» Des gens qui ont voulu savoir comment Ă©taient Ă©levĂ©s les poissons et qui sont partis rassurĂ©s. Un petit coup de pouce Ă la filiĂšre. Je ne sais pas si câest dĂ» Ă un rejet du saumon», sâinterroge Yann Lafond qui, depuis six ans Ă Gensac-La-Pallue, voit son affaire prospĂ©rer dâannĂ©e en au bouche Ă oreille il est lâun des rares Ă vendre aux particuliers, grĂące aux restaurants aussi. Jâen sers pas mal dans la rĂ©gion qui prĂ©fĂšrent travailler en local. Si certains mâachĂštent plus de truite, câest sans doute quâils font moins de saumon. MĂȘme, tempĂšre-t-il, sâil y a des Ă©leveurs de saumon qui font des choses bien.» Pour Yann Lafond, câest soigner le produit, lâamener lentement Ă maturitĂ©, nourri aux farines de poisson, Ă lâĂ©cart des antibiotiques. ProximitĂ©, traçabilitĂ©, explications, câest ce qui rassure le client», assure le patron de la pisciculture du Moulin. Le consommateur veut des produits locaux De pus en plus de consommateurs cherchent des produits locaux», et Yann Bellet, lâun des plus gros producteurs, installĂ© aux sources de la Touvre, trouve ça trĂšs bien. Les restaurants sont obligĂ©s de suivre la tendance et câest tant mieux.» Ă AngoulĂȘme, le restaurateur Jean-Paul Decroix prĂ©cise sur sa carte que sa truite est issue des sources de la Touvre. Ce nâest pas un hasard. La Touvre a une rĂ©putation, souligne Yann Bellet. Et les restaurateurs ne sont pas insensibles au fait que le consommateur veuille des produits locaux. Câest une bonne chose.»... ... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Orne. Une affaire de truites sur un long fleuve tranquille Marc Jardin, 28 ans, a repris la pisciculture de JouĂ©-du-Plain dans l'Orne, en place depuis 1985. Il a rĂ©alisĂ© quelques rĂ©novations. Il Ă©lĂšve neuf tonnes de truites et propose de la pĂȘche loisir. On s'imagine bien assis dans un fauteuil confortable, au bord d'un des trois Ă©tangs de Marc Jardin, une canne Ă pĂȘche en main, entourĂ© de ses amis et de sa famille. Le tout Ă©clairĂ© par un joli rayon de soleil. On s'y croit dĂ©jĂ , mĂȘme en ce jour maussade de fĂ©vrier. Ă JouĂ©-du-Plain, le jeune homme, originaire de CourmĂ©nil, Ă cĂŽtĂ© de GacĂ©, a repris la pisciculture de Michel Namont, qui l'avait exploitĂ© pendant une trentaine d'annĂ©es. Sur un peu plus d'un hectare de terrain, 500 m2 sont consacrĂ©s Ă l'Ă©levage de poisson et le reste Ă la pĂȘche loisir. Cinq grands bassins sont remplis de truites arc-en-ciel, fario, jaune et de saumons de fontaine. L'Ă©leveur les choie ses petits et gros ! poissons et il les connaĂźt par coeur leurs couleurs, leurs croissances, leurs habitudes, mais aussi leurs caractĂšres. La truite arc-en-ciel reconnaĂźt quand je vais lui donner Ă manger, elle est plus domestiquĂ©e que la fario, qui elle, est plus sauvage... », explique le jeune entrepreneur avec passion. Marc Jardin a repris la pisciculture de JouĂ©-du-Plain en novembre. Avant, j'ai travaillĂ© trois ans en Bretagne, puis trois ans dans l'Eure, raconte l'Ornais. Mais cela faisait longtemps que je voulais me lancer. Quand j'ai su que Michel Namont prenait sa retraite, j'ai souhaitĂ© prendre sa suite. » Avec son Ă©pouse, le jeune homme s'est installĂ© dans la grande maison verte, en amont des bassins piscicoles. Et il passe ses journĂ©es sur son terrain. Je n'ai pas pris un seul jour de congĂ©, je ne peux pas ! », assure-t-il.... ... Samedi 1er et dimanche 2 mars, ouverture de la pĂȘche loisir Ă la pisciculture de JouĂ©-du-Plain. Pour l'occasion, la demi-journĂ©e est Ă 15 ⏠pour 2,7 kg de truites, au lieu de 2,3 kg. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Lancement du 9e appel Ă projets "Avenir Bio" L'Agence Bio lance le 9Ăšme appel Ă projets du Fonds de structuration des filiĂšres biologiques, le Fonds Avenir Bio. Source Bio MarchĂ© Les aides du Fonds Avenir Bio sont complĂ©mentaires des dispositifs existants et doivent permettre de donner plus dâimpact et dâamplitude Ă des projets dâenvergure nationale ou supra rĂ©gionale et/ou prĂ©sentant un caractĂšre pilote et trĂšs innovant pour le dĂ©veloppement de l'AB. Depuis 2008, le Fonds Avenir Bio a apportĂ© un soutien financier direct Ă 131 structures impliquĂ©es dans 53 programmes d'actions de structuration de filiĂšre bio, soit plus de 15,8 millions d'euros d'aide sur prĂšs de 63 millions d'euros investis. Date limite de candidature 10 avril 2014 Ă 14h. Le Fonds Avenir Bio pour la structuration des filiĂšres issues de lâagriculture biologique L'Agence BIO a lancĂ© son 9Ăšme appel Ă projets destinĂ© Ă soutenir des initiatives de dĂ©veloppement des filiĂšres biologiques. Les aides du Fonds Avenir Bio sont complĂ©mentaires des dispositifs existants et doivent permettre de donner plus dâimpact et dâamplitude Ă des projets dâenvergure nationale ou supra rĂ©gionale et/ou prĂ©sentant un caractĂšre pilote et trĂšs innovant pour le dĂ©veloppement lâagriculture biologique. Appel Ă Projet Avenir Bio 2014 Date de lancement 18 fĂ©vrier 2014 Date de clĂŽture 10 avril 2014 Pour information, le texte de l'appel Ă projet est tĂ©lĂ©chargeable ci-contre, ainsi que toutes les piĂšces jointes Ă remplir par le porteur de projet et ses partenaires. Qu'est ce que le Fonds Avenir Bio ? Le Fonds Avenir Bio vise Ă soutenir des entreprises et des producteurs sâengageant pour un dĂ©veloppement harmonieux de lâoffre et de la demande de produits issus de lâagriculture biologique en France. Mis en place en 2008 dans le cadre du Plan de DĂ©veloppement Agriculture Biologique Horizon 2012 », et renforcĂ© dĂšs 2014 dans le cadre du Programme Ambition Bio 2017 », le Fonds Avenir Bio est dĂ©sormais dotĂ© de 4 millions dâeuros par an, pour soutenir des programmes de structuration de filiĂšre biologique en France. Huit appels Ă projets ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© lancĂ©s depuis 2008. Aujourdâhui, ce sont plus de 130 opĂ©rateurs qui ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun soutien financier, rassemblĂ©s dans 53 programmes dâactions cohĂ©rents. A ce jour, prĂšs de 20% des agriculteurs biologiques de France sont engagĂ©s dans une dĂ©marche structurante avec leurs partenaires. Objectifs dĂ©clencher et soutenir les initiatives de dĂ©veloppement des filiĂšres biologiques Le Fonds Avenir Bio a pour principaux objectifs de dĂ©velopper les conversions et la diversification des produits pour satisfaire les demandes des consommateurs exprimĂ©es dans tous les circuits de distribution ainsi que dans la restauration collective crĂ©er des Ă©conomies dâĂ©chelle et optimiser les circuits de collecte ou de transformation pour permettre une maĂźtrise de prix favorable aux consommateurs et aux diffĂ©rents responsables des achats, ainsi quâune juste rĂ©munĂ©ration des producteurs concrĂ©tiser un dĂ©veloppement le plus harmonieux possible de l'offre et de la demande de produits biologiques en France. Des engagements rĂ©ciproques des opĂ©rateurs, sur plusieurs annĂ©es, permettent ainsi sĂ©curiser Ă la fois les dĂ©bouchĂ©s pour les producteurs et les approvisionnements pour les transformateurs et les distributeurs, dans lâintĂ©rĂȘt des consommateurs Lâambition de ce fonds est de complĂ©ter les dispositifs existants et de soutenir des projets dâenvergure nationale ou supra-rĂ©gionale, portĂ©s par des entreprises et des producteurs sâengageant contractuellement sur plusieurs annĂ©es pour un dĂ©veloppement harmonieux de lâagriculture biologique. Source Agence Bio ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ RĂ©vision de la rĂ©glementation europĂ©enne, des avantages mais aussi de possibles problĂšmes Auteur Kai Kreuzer Depuis six mois, on n'arrĂȘte pas de dĂ©battre sur la rĂ©organisation du cadre juridique de la rĂ©glementation sur le mode de production biologique. La DG Agri de la Commission EuropĂ©enne se voit obligĂ©e sous la pression d'un rapport de la Cour des Comptes europĂ©enne de 2012 et un sondage en ligne rĂ©alisĂ© au printemps 2013, de modifier les rĂšgles existantes de production et de transformation des produits. En Mars on devrait officiellement savoir dans quelle direction on va. L'avant projet divulguĂ© fin janvier n'a pas manquĂ© de susciter des commentaires et des critiques de la part des acteurs de la filiĂšre. Le porte-parole du Groupe des Verts, l'eurodĂ©putĂ© Martin HĂ€usling photo a rĂ©sumĂ© les principaux points du document complet qui fait 45 pages. Au cours des derniĂšres annĂ©es, plusieurs cas de fraude ou de scandales dans le secteur biologique ont non seulement semĂ© le trouble au sein de la filiĂšre et parmi les consommateurs, mais aussi dans les rangs des politiques et de l'administration. Pas Ă©tonnant donc que le commissaire europĂ©en Ă l'Agriculture Dacian Ciolos photo, ait voulu redresser la barre et faire en sorte que les lignes directrices concernant la production biologique soient repensĂ©es. D'un cĂŽtĂ©, il s'agit non seulement d'Ă©liminer les zones Ă problĂšmes» bien connues telles que la possibilitĂ© de conversion partielle pour les exploitations agricoles; de l'autre aussi de corriger ce que l'on considĂšre comme Ă©tant des erreurs du passĂ©. Selon la Commission europĂ©enne, trop d'exemptions ont Ă©tĂ© accordĂ©es et les objectifs rĂ©els de l'agriculture biologique se sont diluĂ©s sur le terrain. Dans un rapport spĂ©cial sur le systĂšme de contrĂŽle des produits biologiques, la Cour europĂ©enne des Comptes a tirĂ© des conclusions plutĂŽt positives. Les amĂ©liorations qu'elle propose portent sur les domaines suivants Renforcement de la surveillance des autoritĂ©s de contrĂŽle dans certains Ătats membres AmĂ©lioration de l'Ă©change d'informations en cas d'infraction ou d'irrĂ©gularitĂ© Augmentation du nombre des contrĂŽles, en particulier pour les marchandises importĂ©es En outre, la Commission doit intensifier sa surveillance des systĂšmes de contrĂŽle dans les Ătats membres par des visites de contrĂŽle sur le terrain et instaurer des contrĂŽles appropriĂ©s Ă l'entrĂ©e de produits biologiques en provenance des pays tiers qui bĂ©nĂ©ficient d'Ă©quivalence avec le rĂšglement bio. Ces Ă©lĂ©ments Ă eux seuls ne justifiaient cependant pas une reformulation complĂšte du rĂšglement biologique europĂ©en. Il y a eu au prĂ©alable un nouveau rĂšglement 392/2013, des discussions d'experts avec des reprĂ©sentants de la filiĂšre et une consultation en ligne, Ă laquelle citoyens de l'Union EuropĂ©enne ont pris part. L'une des conclusions de l'enquĂȘte en ligne a Ă©tĂ©, que 70% des personnes ayant rĂ©pondu, ont prĂ©conisĂ© une intensification du rĂšglement. Le type d'enquĂȘte a Ă©tĂ© fortement critiquĂ© par les organisations professionnelles et les associations de protection de l'environnement, dans la mesure oĂč la sĂ©lection des participants n'Ă©tait pas reprĂ©sentative - par exemple, 56% des rĂ©ponses Ă©manaient de France, rĂ©ponses provenaient de consommateurs et seulement de professionnels de la filiĂšre. MĂȘme sur le choix des questions, les associations ne se sont guĂšre montrĂ©es satisfaites. Plus d'info. sur l'enquĂȘte en ligne. Une Ă©valuation du cadre lĂ©gislatif actuel de la production biologique a Ă©tĂ© demandĂ©e par la Commission europĂ©enne Ă l'Institut allemand ThĂŒnen. Les conclusions sont disponibles sur Internet. Selon Martin HĂ€usling, la rĂ©vision de la rĂ©glementation europĂ©enne sur le mode de production biologique se fait en concertation entre les DG Agri, Environnement, SantĂ© et Commerce. Ce que l'euro-dĂ©putĂ© des Verts considĂšre comme positif, c'est l'abrogation des exemptions nationales du rĂšglement europĂ©en. Au sein de l'UE, les pĂ©riodes de conversion seront unifiĂ©es. A l'avenir, il ne devrait plus y avoir de sĂ©paration entre unitĂ©s d'exploitation biologique et conventionnelle, car la fraude touche plus facilement les exploitations en conversion partielle. Mais, selon Martin HĂ€usling, ces mesures ne devraient pas s'appliquer aux Ă©tablissements de recherche. Comme le coĂ»t de contrĂŽle pour les petites entreprises est souvent anormalement Ă©levĂ©, il pourrait y avoir des certifications de groupe pour les entreprises jusqu'Ă cinq hectares, ce qui soulagerait grandement par exemple les exploitations de vergers. Les aliments biologiques transformĂ©s doivent comprendre 95 % d'ingrĂ©dients biologiques, mais Ă son avis, il devrait y avoir des exceptions pour les marchĂ©s en situation de tension extrĂȘme. TrĂšs critique Ă maints Ă©gards sur le texte, il ajoute que certains amendements ne peuvent qu'ĂȘtre fortement critiquĂ©s car ils sont tout Ă fait irrĂ©alistes et ne tiennent pas compte de l'Ă©tat de dĂ©veloppement de l'agriculture biologique en Europe. Ils ne feront qu'empirer la situation au lieu de l'amĂ©liorer». Les suggestions dĂ©posĂ©es par les organisations professionnelles, n'auraient pas Ă©tĂ© prises en compte. Voici les autres points critiques qu'il soulĂšve Des rĂšgles nationales supplĂ©mentaires applicables Ă des espĂšces animales spĂ©cifiques n'existeront plus... .... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le label europĂ©en Bee Friendly est lancĂ© aujourd'hui au Salon de l'agriculture Le nouveau label europĂ©en Bee Friendly, dĂ©voilĂ© par l'Union national de l'apiculture française Unaf il y a quelques semaines, est officiellement lancĂ© en France ce lundi 24 fĂ©vrier au Salon de l'Agriculture Ă Paris. Source via Bio MarchĂ© ElaborĂ© par des experts de l'abeille, de l'agriculture biologique et de l'agroalimentaire, ce label valorise les fruits, lĂ©gumes et produits laitiers respectueux de l'abeille. Sa gestion a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă l'Association Bee Friendly créée en 2011 par trois organismes apicoles l'Unaf pour la France, Unione nazionale associazioni apicoltori italiani l'Unaapi pour l'Italie, European professional beekeepers association l'EPBA pour l'Europe. Le cahier des charges comprend 27 critĂšres qui seront contrĂŽlĂ©s par un organisme de certification indĂ©pendant encadrement de l'utilisation des pesticides, interdiction de l'utilisation des OGM, mise en place de zone de prĂ©servation de la biodiversité⊠L'objectif de cette dĂ©marche est de sensibiliser les producteurs, les transformateurs et les distributeurs de ces produits Ă l'enjeu majeur que reprĂ©sente la survie des abeilles. Les premiers produits labellisĂ©es BeeFriendly briques de lait et beurre sont dĂ©jĂ en vente en BaviĂšre. En France, un certains nombre de produits de consommation courante pourraient bien ĂȘtre estampillĂ©s Bee friendly » d'ici fin 2014. Le rendez-vous au SIA est Ă 16h30 dans le Pavillon 4, allĂ©e E, stand 102, en prĂ©sence du ministre StĂ©phane Le Foll et Olivier Belval, prĂ©sident de l'UNAF. Association Bee Friendly 26, rue des tournelles, 75004 Paris contact ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 21 fĂ©vrier 2014 Le ministre et les conchyliculteurs renouent le dialogue Les reprĂ©sentants des conchyliculteurs, arrivĂ©s plutĂŽt remontĂ©s, ont pu longuement expliquer leurs difficultĂ©s au ministre chargĂ© de la pĂȘche FrĂ©dĂ©ric Cuvillier, le jeudi 20 fĂ©vrier. On a exposĂ© nos revendications, dans une ambiance conviviale, mais on espĂšre avoir Ă©tĂ© bien entendus ! " souligne GĂ©rald Viaud, le prĂ©sident du ComitĂ© national de la conchyliculture. Source et communiquĂ© de presse du CNC dans Le Marin Face aux mortalitĂ©s rĂ©currentes sur les parcs ostrĂ©icoles, le ministre a annoncĂ© la poursuite des exonĂ©rations de redevance domaniale ; et la rĂ©vision des modalitĂ©s du fonds dâallĂšgement des charges. Les services de lâĂtat vont aussi Ă©tudier une baisse du taux de cotisation au Fonds national de garantie des risques agricoles FNGRA. Ce sont des confirmations de choses dĂ©jĂ convenues, il nây a pas eu d'annonce supplĂ©mentaire », tempĂšre GĂ©rald Viaud. Quant aux solutions Ă long terme, les conchyliculteurs ayant exposĂ© leur insatisfaction face au programme Score, le ministre abordera le problĂšme avec le prĂ©sident de lâIfremer dans les prochaines semaines. FrĂ©dĂ©ric Cuvillier invite aussi la profession Ă sâimpliquer dans un plan stratĂ©gique pour lâaquaculture, dans le cadre de lâĂ©laboration du programme opĂ©rationnel de la France sur lâutilisation du nouveau fonds dâaide europĂ©en Feamp. On sent un dĂ©sengagement des services et une responsabilisation de l'interprofession », commente le responsable professionnel. Avec toujours ce sentiment que les conchyliculteurs sont les laissĂ©s pour compte. Je ne sais pas si lâĂtat prend vraiment la mesure de nos difficultĂ©s. Il ne s'agit pas de difficultĂ©s Ă©conomiques ou commerciales passagĂšres, mais de problĂšmes de production, câest la base. Sây ajoutent sans cesse des complications administratives, des barriĂšres au dĂ©veloppement des entreprises ». CommuniquĂ© du CNC ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Des mangroves pour amĂ©liorer les moyens de subsistance en milieu cĂŽtier Les forĂȘts tropicales de mangroves, qui poussent dans les estuaires et les zones intertidales entre terre et mer, contribuent Ă protĂ©ger les zones cĂŽtiĂšres contre lâĂ©rosion et lâarriĂšre-pays contre les hautes vagues. Source Cifor par Julie Mollins BOGOR, IndonĂ©sie 17 fĂ©vrier 2014 â Lâimpact global des projets actuels, qui visent Ă convertir 2,24 millions dâhectares ha de forĂȘts de mangroves indonĂ©siennes en Ă©tangs pour lâĂ©levage de crevettes, est inconnu et pourrait mettre en pĂ©ril les stratĂ©gies de gestion durable des terres, selon les hĂŽtes de la confĂ©rence qui se tiendra au siĂšge du Centre de Recherche ForestiĂšre Internationale CIFOR. Bien que le MinistĂšre des ForĂȘts indonĂ©sien ait mis en place une stratĂ©gie durable pour la protection et lâutilisation des mangroves, les plans actuels du MinistĂšre des PĂȘches incluent lâexpansion de lâaquaculture des 660 000 ha actuels Ă plus de 2,9 millions ha, selon le Mangrove Action Project MAP. Lors dâune confĂ©rence de trois jours, intitulĂ©e Restoring Coastal Livelihoods» RĂ©tablir les moyens de subsistance en milieu cĂŽtier et organisĂ©e par le MAP du 17 au 20 fĂ©vrier, plus de 100 dĂ©lĂ©guĂ©s dĂ©battront des sujets tels que les impacts de la conversion des mangroves, le potentiel de restauration des mangroves et les solutions alternatives pour assurer des moyens de subsistance durables dans les zones dĂ©gradĂ©es. Ils prĂ©voient ensuite de dĂ©velopper des modĂšles et scĂ©narios adaptatifs et de fournir des recommandations Ă la StratĂ©gie nationale de lâIndonĂ©sie pour les mangroves. Les forĂȘts tropicales de mangroves, qui poussent dans les estuaires et les zones intertidales entre terre et mer, contribuent Ă protĂ©ger les zones cĂŽtiĂšres contre lâĂ©rosion et lâarriĂšre-pays contre les hautes vagues. Leurs racines et feuilles, filtrant le sel, leurs permettent de survivre dans les zones humides salines. Les mangroves sĂ©questrent Ă©galement de grandes quantitĂ©s de carbone Lâensemble du stock de carbone dans les Ă©cosystĂšmes de mangroves est exceptionnellement Ă©levĂ© par rapport Ă la plupart des autres types de forĂȘts», Ă©crivent les auteurs dâun article du CIFOR de 2009, intitulĂ© Carbon storage in mangrove and peatland ecosystems» Stockage de carbone dans les Ă©cosystĂšmes de mangroves et de tourbiĂšres. Par consĂ©quent, le dĂ©frichement des forĂȘts de mangrove libĂšre des quantitĂ©s relativement importantes de carbone, un des principaux facteurs du changement climatique. Risques environnementaux Depuis 1980, lâIndonĂ©sie a perdu plus de 26% de ses mangroves, celles-ci ayant diminuĂ© en surface de 4,2 millions ha Ă 3,1 millions ha. Cette diminution est en grande partie due Ă lâexpansion des Ă©tangs aquacoles créés dans le cadre de la rĂ©volution bleue» Ă la fin du 20Ăšme siĂšcle. Fermes de crevettes en Equateur 1 bassin = 10 ha en moyenne La rĂ©volution bleue a Ă©tĂ© initiĂ©e pour fournir des emplois et accroĂźtre lâaccĂšs aux protĂ©ines pour les communautĂ©s cĂŽtiĂšres de lâIndonĂ©sie. NĂ©anmoins, lâaccent mis sur la production industrielle de crevettes afin dâaccroĂźtre lâentrĂ©e de devises Ă©trangĂšres, couplĂ© Ă des constructions, un entretien et une gestion de mauvaise qualitĂ© des Ă©tangs de poissons ont rĂ©duit la santĂ© Ă©cologique des systĂšmes cĂŽtiers et les moyens de subsistance des communautĂ©s cĂŽtiĂšres, selon le MAP. Environ 60% de la perte des mangroves a Ă©tĂ© attribuĂ©e Ă leur conversion en Ă©tangs aquacoles en eaux saumĂątres. Entre 2000 et 2009, le taux annuel de dĂ©forestation des mangroves en IndonĂ©sie Ă©tait de 22 000 ha par an, selon le MAP. Un tel taux engendrerait des Ă©missions annuelles de carbone de 23 millions de tonnes. La recherche montre que la dĂ©forestation gĂ©nĂšre environ 10% des Ă©missions de carbone issues de la dĂ©forestation mondiale, mĂȘme si elle ne reprĂ©sente que 0,7% du couvert forestier tropical du monde. La dĂ©forestation conduit Ă©galement Ă lâaffaissement des systĂšmes Ă proximitĂ© des cĂŽtes, aggravant ainsi les effets de lâĂ©lĂ©vation du niveau de la mer. - OĂč sont passĂ©s les crabes de palĂ©tuvier de Nouvelle-CalĂ©donie ? C'Ă©tait la question que se posaient les clients au marchĂ© de Moindou qui inaugure la pĂ©riode de pĂȘche de crabes de palĂ©tuviers. Elle est ouverte jusqu'en novembre mais les crabes se font rares. Retour sur la rĂ©glementation en vigueur. Source Nouvelle CalĂ©donie la 1e par Karine Bopp du Pont Sheima Riahi et Christian Sfalli sont allĂ©s Ă la rencontre des vendeuses de crabes sur le marchĂ© de Moindou La pĂȘche au crabe de palĂ©tuvier ou Scylla serrata Ă©tait fermĂ©e du 1er dĂ©cembre au 31 janvier. Il Ă©tait donc interdit de le pĂȘcher, le consommer, lâacheter ou le vendre durant cette pĂ©riode. On lit aussi dans la rĂ©glementation en vigueur que la pĂȘche du "crabe mou" le crabe durant sa mue est, quant Ă elle, interdite toute lâannĂ©e, tout comme la vente de chair de crabe. Si la quantitĂ© de crabes pĂȘchĂ©e pendant la pĂ©riode dâouverture nâest pas rĂ©glementĂ©e, par contre leur taille doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă 14 cm. A noter qu'en cas dâinfraction, le pĂȘcheur est passible dâune amende de F CFP, prĂ©vue par le code de lâenvironnement. En cas dâabsence dâindication sur une nasse, celle-ci peut ĂȘtre saisie par les agents habilitĂ©s. Car pour les pĂȘcheurs utilisant des nasses Ă crabes, le maximum de nasses utilisĂ©es est limitĂ© Ă deux par pĂȘcheur, pour les non professionnels. Et les nasses doivent ĂȘtre munies dâun flotteur, sur lequel sera indiquĂ© le numĂ©ro de la nasse, ainsi que le numĂ©ro du bateau ou le nom de la personne pour les pĂȘcheurs Ă pied. C'est une pĂȘche traditionnelle dans certaines rĂ©gions du Nord du territoire. A Arama, des lĂ©gendes racontent que le crabe reprĂ©sente la femme, arrivĂ©e sur une petite pirogue faite avec un fruit de palĂ©tuvier. Ainsi il ne faudrait jamais lui casser les pattes en l'attrapant car ce serait dĂ©truire la femme qu'il symbolise. Par ailleurs, la pleine lune et la lune montante seraient bĂ©nĂ©fiques Ă la pĂȘche au crabe. Mais au marchĂ© de Moindou qui a eu lieu le premier week-end de l'ouverture de la pĂȘche, les amateurs de crabes ont Ă©tĂ© déçus. Ils n'ont trouvĂ© que trĂšs peu de crabes sur les Ă©tals. Quelle est la taille de la population de crabes de palĂ©tuviers ? Faudrait-il revoir la rĂ©glementation et augmenter la pĂ©riode de fermeture ? Globalement, les rĂ©sultats d'une Ă©tude l'IRD datant dĂ©jĂ de 2010 sur la zone VKP laissaient apparaĂźtre certains Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse. PremiĂšrement, ils indiquaient que la pression de pĂȘche estimĂ©e en 2006 ne semblait pas avoir dâimpact significatif sur lâabondance de la ressource et la taille des crabes, qui apparaissent surtout liĂ©es Ă lâhabitat. ConsĂ©quence de l'industrialisation de la zone VKP, le nombre d'individus nâest pas distribuĂ© de maniĂšre homogĂšne. Mais surtout ces rĂ©sultats confirment la nĂ©cessitĂ© dâune gestion spatialisĂ©e de la pĂȘche au crabe. Par ailleurs, lâabondance de crabes varie fortement au cours du temps, dâune semaine Ă lâautre ou dâune annĂ©e Ă lâautre. Une augmentation significative de la densitĂ© moyenne de crabes dans la zone avait ainsi Ă©tĂ© enregistrĂ©e en 2009 dans les suivis des deux pĂȘcheurs Ă©quipĂ©s dâun GPS. Pas d'affolement donc, vous pourrez jusqu'au 30 novembre arpenter les mangroves Ă pĂȘche au crabe en respectant bien sĂ»r la rĂ©glementation en vigueur ou plus simplement vous dĂ©lecter d'un dĂ©licieux plat de crabes au curry ! - Huitre de mangrove. Mission SĂ©nĂ©gal, le retour Une semaine Ă Toubacouta, loin des tempĂȘtes bretonnes, pour retrouver les groupements dâostrĂ©iculteurs que nous avions rencontrĂ©s lâan dernier, un peu plus tard dans la saison. Jean NoĂ«l avait Ă©tĂ© missionnĂ© en 2013 pour faire une sorte dâexpertise et dâĂ©tat des lieux de lâostrĂ©iculture dans le Sine Saloum. Source Les huĂźtres naturelles par Jean-NoĂ«l et Tifenn Beaucoup de gens connaissent lâhuĂźtre de Casamance, peu celle des mangroves du Sine Saloum, et pourtant. Nous avions visitĂ© 7 villages, rencontrĂ©s tous les pĂȘcheurs, enfin surtout pĂȘcheuses car sur les 7 villages, un seul fait travailler des hommes dans la mangrove. Cette femme dĂ©cortique des huĂźtres aprĂšs un passage sur le feu... Il sâagissait alors plus de cueillette sur les palĂ©tuviers, dont la ressource allait en diminuant. Les sĂ©nĂ©galais connaissent le problĂšme de la Casamance et la disparition de la mangrove, et conscients de ce fait, voulaient passer Ă lâĂ©levage. Au dĂ©part, pare quâils sont obligĂ©s dâaller de plus en plus loin pour pĂȘcher, et aujourdâhui par une prise de conscience profonde de la nĂ©cessitĂ© de protĂ©ger la ressource. Ces femmes sur la photo nous attendaient en Ă©cossant des arachides avant de nous emmener dans les bolongs voir le travail effectuĂ© depuis lâan dernier. Câest un groupe pour lequel nous avions une affection particuliĂšre car elles avaient dĂ©jĂ pressenti le travail ostrĂ©icole, et avaient, par leur dynamisme et leur courage, une production qui promettait dâĂȘtre intĂ©ressante. Nous avons pu constater quâelles avaient bien vendu leurs huĂźtres, et bien mis Ă capter de nouvelles huĂźtres pour la production suivante. Le travail fourni Ă©tait consĂ©quent. Notre problĂ©matique en 2013, Ă©tait de permettre Ă tous les villages de vendre leurs huĂźtres "en frais". En effet, traditionnellement au SĂ©nĂ©gal, les huĂźtres sont consommĂ©es cuites par les locaux, presque jamais crues. Elles sont sĂ©chĂ©es au soleil aprĂšs avoir Ă©tĂ© cuites Ă lâĂ©touffĂ©e, puis transformĂ©es, soit mises en bocaux, soit cuisinĂ©es avec des oignons par exemple et câest trĂšs bon aussi. Le marchĂ© de la vente en frais est dix fois plus rĂ©munĂ©rateur que le marchĂ© en transformation. Captage de naissain Ă partir de cordĂ©es de coquilles d'huĂźtre installĂ©es en lisiĂšre de mangrove... Les huĂźtres sont alors acheminĂ©es vers Dakar en camion, au bassin des Almadies, le seul bassin agréé du SĂ©nĂ©gal. LĂ , elles sont stockĂ©es, puis vendues essentiellement Ă des restaurateurs et hĂŽtels oĂč les touristes europĂ©ens consomment lâhuĂźtre de la mĂȘme façon quâici en France, crue, et aux mĂȘme pĂ©riodes quâici Ă©galement, Ă NoĂ«l essentiellement. Un mois et demi aprĂšs notre retour en avril 2013, la structure commerciale pour permettre Ă tous les villages de vendre en frais Ă©tait créée, sous le nom dâUnion des OstrĂ©iculteurs du Sine Saloum. Cette rapiditĂ© dâexĂ©cution Ă lâĂ©chelle sĂ©nĂ©galaise montrait bien leur motivation. Nous Ă©tions donc impatients de voir si les suggestions de Jean NoĂ«l avaient Ă©tĂ© appliquĂ©es et surtout de voir si ça fonctionnait! En tant que producteur dâhuĂźtres en France, Jean NoĂ«l pouvait craindre, dans un milieu quâil ne connaĂźt pas quelle salinitĂ©, quel courant⊠et pour une huĂźtre quâil ne connaĂźt pas la cassostrea gazar, de sâĂȘtre fourvoyĂ©. Sur un autre site, nous avons pu constater immĂ©diatement que ses craintes pouvaient sâenvoler. Toutes ses recommandations avaient Ă©tĂ© appliquĂ©es avec succĂšs, et le groupe avait vu encore plus loin. IntĂ©grant une donnĂ©e importante en ostrĂ©iculture, lâanticipation. Ce qui jusquâĂ lors nâĂ©tait pas le cas, loin sans faut, lâhabitude de vivre au jour le jour Ă©tant bien ancrĂ©e dans la tradition. Ainsi, avec la plus value de la vente dâhuĂźtres, elles avaient pu acheter des perches pour continuer de mette des guirlandes et augmenter la production, sans appauvrir la mangrove. LâactivitĂ© ostrĂ©icole est devenue la principale pour ce groupement et elles envisagent de continuer de travailler de maniĂšre collective tout en mettant en place une production personnelle. Suite dans Les huĂźtres naturelles ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 20 fĂ©vrier 2014 Bassin d'Arcachon les ostrĂ©iculteurs ont Ă©lu leurs reprĂ©sentants Les 23 ostrĂ©iculteurs, qui siĂ©geront au comitĂ© rĂ©gional de la conchyliculture, Ă©liront leur prĂ©sident le 11 mars... Les ostrĂ©iculteurs ont Ă©lu, mercredi dernier, leurs 23 reprĂ©sentants au comitĂ© rĂ©gional conchylicole du bassin d'Arcachon. A Gujan-Mestras, oĂč il y avait 12 candidats pour 8 postes, Olivier Laban, l'actuel prĂ©sident, a Ă©tĂ© réélu avec 42 voix sur 74 votants, aux cĂŽtĂ©s de Thierry Lafon, Ludovic Ducourau, Thierry Limasset le premier avec 52 voix, Laurent Bidart, Mireille Mazurier, Jean-Claude Lacoste et Fabrice Vigier. Ă la Teste de Buch oĂč il y avait 5 candidats pour 4 postes, Lionel Foucart, Jonathan Gonzalez, Christophe Lafon et Angelika Hermann ont Ă©tĂ© Ă©lus. Tous les autres candidats ont Ă©tĂ© Ă©lus Michel Dominguez Ă Arcachon; Jean-Pierre Maury et Nicolas MerciĂšre Ă Andernos-les-Bains;Bernard Bergez Ă Audenge/lanton;BenoĂźt Bidondo, Laurent Olivier, Serge Castaing, Denis Bellocq et Carine Meyre Ă LĂšge-Cap Ferret; Denis Pinto dans le MĂ©doc; et JĂ©rĂŽme Labeguerie Ă Hossegor. Ces nouveaux Ă©lus se rĂ©uniront le 11 mars au comitĂ© rĂ©gional Ă Gujan-Mestras pour Ă©lire leur bureau et leur prĂ©sident. Olivier Laban devrait ĂȘtre candidat Ă sa propre succession Ă la prĂ©sidence du CRC. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Bassin d'Arcachon des cabanes ostrĂ©icoles vandalisĂ©es Ă Gujan Source Sud Ouest par Florence Moreau Une enquĂȘte a Ă©tĂ© confiĂ©e aux gendarmes DĂ©gradations gratuites ? Individus dĂ©sirant passer une nuit Ă l'abri du vent et du froid ? FĂȘtards qui ont trouvĂ© le lieu insolite et pratique ? Une enquĂȘte a Ă©tĂ© confiĂ©e aux gendarmes ce mercredi suite aux dĂ©gradations constatĂ©es dans l'aprĂšs-midi de mardi sur trois cabanes ostrĂ©icoles de Gujan-Mestras. Les portes de trois cabanes ont en effet Ă©tĂ© fracturĂ©es. Aucun dĂ©gĂąt n'a cependant Ă©tĂ© commis Ă l'intĂ©rieur. Les cabanes donnent accĂšs Ă des bateaux qui semblent avoir Ă©tĂ© empruntĂ©s ou en tout cas visitĂ©s. Des fusĂ©es de dĂ©tresse manquent Ă l'appel. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Etats riverains du lac Tanganyika. Vers un protocole dâaccord sur le secteur aquacole Les Etats riverains du lac Tanganyika qui sont le Burundi, la Tanzanie, la Zambie et la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, se rĂ©unissent du 18 au 20 fĂ©vrier 2014 Ă Bujumbura. Lâobjectif de lâatelier est de valider un projet de protocole dâaccord sur lâaquaculture dans la rĂ©gion du lac Tanganyika. Lâatelier a Ă©tĂ© organisĂ© par la FAO Organisation des Nations unies pour lâalimentation et lâagriculture, en collaboration avec lâAutoritĂ© du lac Tanganyika, avec lâappui du projet SmartFish de la FAO. Lâobjectif principal de la rĂ©union est dâexaminer le cadre opĂ©rationnel, juridique et institutionnel des activitĂ©s dâaquaculture dans les pays participants ; dâidentifier les forces et les faiblesses et de formuler des recommandations pour les Ă©lĂ©ments de base dâun protocole pour la gestion de lâaquaculture sur le lac Tanganyika et son bassin. Il a conjointement Ă©tĂ© ouvert par le secrĂ©taire permanent au ministĂšre de lâAgriculture et de lâĂ©levage, Joseph Nduwimana, le secrĂ©taire exĂ©cutif de lâAutoritĂ© du lac Tanganyika, Jean Marie Nibirantije, et le reprĂ©sentant de la FAO au Burundi, Mohamed Hama Garba. Le constat est quâun dĂ©veloppement et une gestion non durables ou non coordonnĂ©s de lâaquaculture entraĂźnent de graves menaces pour lâenvironnement et les ressources du lac Tanganyika et de son bassin. Parmi ces risques, lâon peut citer la propagation des maladies, la pollution, lâextinction dâespĂšces indigĂšnes, lâeutrophisation du lac et les conflits avec les autres usagers du lac. Beaucoup dâinterventions qui doivent ĂȘtre abordĂ©es Le secrĂ©taire exĂ©cutif de lâAutoritĂ© du lac Tanganyika a indiquĂ© que beaucoup dâinterventions doivent ĂȘtre abordĂ©es pour un bon dĂ©veloppement de lâaquaculture. Il sâagit notamment de la mise en place des politiques, des rĂšglements, des stratĂ©gies et des plans dâactions spĂ©cifiques ; de lâamĂ©lioration de lâaccĂšs aux financements et aux facilitĂ©s de crĂ©dit en particulier le capital de dĂ©marrage ; des infrastructures et des Ă©quipements essentiels pour le dĂ©veloppement de lâaquaculture qui comprennent les incubateurs, le transport, la communication, lâapprovisionnement en eau et en Ă©lectricitĂ© et dâautres ⊠Le reprĂ©sentant de la FAO a, Ă son tour, indiquĂ© que ce protocole sâavĂšre indispensable parce que lâaquaculture mal rĂ©gulĂ©e rend propice le dĂ©veloppement des maladies et gĂ©nĂšre des dĂ©gĂąts environnementaux nĂ©fastes pour elle-mĂȘme et pour les autres activitĂ©s Ă©conomiques. Floride Ndakoraniwe ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 19 fĂ©vrier 2014 Souvenirs de laboratorio et de camaronera La mĂ©moire de lâeau de mer Jean-François Le Bitoux Billet 5 Antonio avait la mine dĂ©faite des trĂšs mauvais jours câĂ©tait un dĂ©sastre. Dans ses bacs dâĂ©levage, les larves de crevettes nageaient lourdement, blanchĂątres, moribondes. Il maugrĂ©ait Câest de ma faute ! Jâai tout faux ! Je nâaurais pas dĂ» remplir mes bacs un soir de pleine lune pendant la grande marĂ©e ! Ăa porte malheur ! » Dans ces annĂ©es 1970/85, lâEquateur vit au rythme du dĂ©veloppement dâune nouvelle industrie marine, lâaquaculture de crevettes qui envahit des territoires cĂŽtiers, souvent oubliĂ©s du dĂ©veloppement Ă©conomique dans une atmosphĂšre de ruĂ©e vers lâor â bleu ! A lâorigine de miracle Ă©conomique inespĂ©rĂ©, les observations dâagriculteurs de Machala, capitale de la province au nom prĂ©destinĂ© dâEl Oro, qui ont remarquĂ© que des jeunes crevettes piĂ©gĂ©es dans des lagunes naturelles y grossissent et atteignent une taille commerciale en quelques mois. Ils ont alors construit des lagunes artificielles et les ont ensemencĂ©es de juvĂ©niles sauvages. En quelques annĂ©es, ils ont acquis un solide savoir-faire dans la construction de bassins dâĂ©levage, la gestion de lâeau et la production de nourriture ; des crevettes dans un bassin, ce sont des dollars qui nagent lâaquaculture de crevettes et les camaroneras sont nĂ©es. En 1980, un groupe de gringos avait rĂ©ussi un dĂ©fi original faire pondre les espĂšces de crevettes sauvages locales et Ă©lever leurs larves dans lâenvironnement contrĂŽlĂ© dâune Ă©closerie, localement dĂ©nommĂ©e Laboratorio car le suivi quotidien des animaux relĂšve de la prĂ©cision dâun travail de laboratoire. Une crevette adulte pond en pleine mer des milliers dâĆufs dâoĂč naissent des larves planctoniques dĂ©nommĂ©es nauplius, puis zoĂ© et mysis, avant de devenir en trois semaines un juvĂ©nile qui migre vers les estuaires jusquâĂ la taille adulte puis retourne au large. LâIndien Ă©quatorien de la cĂŽte est dâun naturel accueillant et ouvert Ă la nouveautĂ©. En quelques annĂ©es il a observĂ©, absorbĂ© et digĂ©rĂ© ces innovations et les a faites siennes ce qui hier Ă©tait un exploit technique est aujourdâhui partagĂ©, banalisĂ©. Il existe dorĂ©navant des dizaines dâĂ©closeries le long de la cĂŽte, des camaroneras qui couvrent des milliers dâhectares Ă travers le pays et la crevette est devenue le troisiĂšme produit Ă lâexportation aprĂšs le pĂ©trole et la banane. Antonio dirige une Ă©closerie artisanale situĂ©e sur la longue plage de sable qui borde la PĂ©ninsule de Salinas, pointe la plus avancĂ©e de lâAmĂ©rique du Sud dans le Pacifique. Son travail consiste Ă Ă©lever les larves et les juvĂ©niles pour les camaroneras. Or ce matin-lĂ en se penchant sur ses bacs, câest la catastrophe des millions de larves et de postlarves sont mortes ou mourantes. Ce nâest pas la premiĂšre fois que cela lui arrive mais câest toujours un choc et un amĂšre sentiment dâĂ©chec sa rĂ©putation est en jeu ! Suite... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Algues bio un guide gratuit Ă tĂ©lĂ©charger Le "Guide de Bonnes Pratiques Ă l'usage des rĂ©coltants d'algues de rive" a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© dans le cadre du projet ALGMARBIO coordonnĂ© par Initiative Bio Bretagne, dont l'objectif gĂ©nĂ©ral est la structuration de la filiĂšre "Algues marines" bio bretonne. Il s'adresse Ă tous les rĂ©coltants d'algues de rive et toutes les personnes de la filiĂšre agrobiologique qui souhaitent connaĂźtre les pratiques de rĂ©coltes permettant une gestion durable des champs d'algues de rive. Le respect de ces bonnes pratiques et la signature de la "Charte de bonnes pratiques" intĂ©grĂ©e dans ce guide, est par ailleurs une façon simple pour rĂ©pondre aux obligations de la certification d'algues en Agriculture Biologique. Le guide est le rĂ©sultat d'un travail de collecte de donnĂ©es scientifiques et de connaissances des principes de l'AB, de consultation d'acteurs de la filiĂšre algues rĂ©coltants d'algues, scientifiques, administrations, entreprises de transformation et d'un travail de terrain avec des rĂ©coltants d'algues. Il a bĂ©nĂ©ficiĂ© d'un soutien financier de FranceAgriMer FAM, du Conseil rĂ©gional de Bretagne, du Fonds EuropĂ©en pour la PĂȘche FEP, du Conseil gĂ©nĂ©ral des CĂŽtes d'Armor et du Parc Naturel Marin d'Iroise. Le guide de 54 pages mis Ă jour en dĂ©cembre 2013 Ă tĂ©lĂ©charger ici. Plus d'information sur la filiĂšre algue en Bretagne sur le site Interbio Bretagne FiliĂšres et MarchĂ©s Algues marines Bio des outils pour accompagner la structuration de la filiĂšre bretonne... Depuis l'entrĂ©e en vigueur du rĂšglement europĂ©en Bio 710/2009 en juillet 2010, le ramassage et la culture d'algues Bio sont dĂ©sormais possibles en Europe. L'application des exigences rĂ©glementaires contenues dans ce texte pose un certain nombre de questions pratiques sur le terrain. Initiative Bio Bretagne et ses partenaires travaillent ensemble pour trouver des rĂ©ponses Ă ces questionnements dans le cadre du programme AlgmarBIO*. En 2012, une premiĂšre Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e sur les techniques de transformation des algues marines. ParallĂšlement, la filiĂšre "Algues marines" Bio se met en place et nĂ©cessite un accompagnement spĂ©cifique mise en place d'un suivi des marchĂ©s quantification de l'offre et de la demande, mise en relation des opĂ©rateurs, information et communication... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 18 fĂ©vrier 2014 François Hollande accueille les chefs d'entreprise Ă©trangers autour d'une montagne d'huĂźtres Rendre la France plus attractive pour les investisseurs Ă©trangers. La France est un pays oĂč l'on peut investir, tel est le message donnĂ© par le prĂ©sident de la RĂ©publique et le Premier ministre aux investisseurs Ă©trangers, lors du ComitĂ© stratĂ©gique de lâattractivitĂ© qui sâest tenu, le 17 fĂ©vrier Ă lâElysĂ©e. Retrouvez sur les principales mesures destinĂ©es Ă renforcer encore la politique d'accueil des investissements directs Ă©trangers et d'attractivitĂ© de la France. François Hollande promet la visibilitĂ© fiscale» aux entreprises Ă©trangĂšres Le chef de l'Ătat a garanti aux entrepreneurs français et Ă©trangers qui investissent dans l'Hexagone la stabilitĂ© des rĂšgles fiscales et administratives. Les contours de ce dispositif de rescrit, qui existe dĂ©jĂ , demeurent flous. C'est par une montagne d'huĂźtres que s'est terminĂ©e lundi l'opĂ©ration sĂ©duction de la France envers les investisseurs Ă©trangers. Trente-quatre patrons de groupes internationaux Mars, Bosch, Siemens, Samsung, Intel, NestlĂ©, General Electric⊠venaient de passer 24 heures sous les ors de la RĂ©publique. Ă Matignon d'abord, reçus Ă dĂźner dimanche soir par Jean-Marc Ayrault, puis Ă l'ĂlysĂ©e ce lundi avec François Hollande. Nous n'avons pas peur des capitaux qui viennent s'investir en France, nous ne voulons pas nous protĂ©ger», a soulignĂ© le prĂ©sident Ă l'issue de la matinĂ©e de travail. Nous considĂ©rons mĂȘme que la mobilitĂ© des investissements fait partie de la rĂ©ussite d'un pays», a-t-il insistĂ©. Il s'agissait pour le chef de l'Ătat de tenter d'amĂ©liorer l'image de la France, Ă©cornĂ©e par la taxe Ă 75 % sur les hauts revenus ou la proposition de loi Florange» qui pĂ©nalise les entreprises fermant un site et qui ne cherchent pas de repreneur. Il s'agissait aussi, pour le chef de l'Ătat, de passer de la parole aux actes alors qu'il lui est souvent reprochĂ© un discours en dĂ©calage avec les dĂ©cisions qu'il prend. Suite dans Le Figaro La Chine n'a pas attendu les mesures pour investir en France... BientĂŽt, elle nous vendra des montagnes d'huĂźtre... De Peugeot Ă Tahiti PSA-Dongfeng. La famille Peugeot vote l'accord avec les Chinois Le protocole d'accord avec Dongfeng et le projet BPF-Santander sont "actĂ©s". La famille fondatrice de PSA voit sa participation ramenĂ©e Ă 14 %. Les conseils d'administration d'Ătablissements Peugeot FrĂšres et de FFP, la holding de la famille Peugeot, ont votĂ© ce lundi soir en faveur du protocole d'accord conclu avec le chinois Dongfeng sur les modalitĂ©s d'une augmentation de capital pour PSA Peugeot CitroĂ«n , a-t-on appris de deux sources proches du dossier. Suite dans Ouest France Mahana Beach et ferme aquacole deux dĂ©lĂ©gations chinoises sĂ©journent Ă Tahiti PAPEETE, 17 fĂ©vrier 2014 - communiquĂ© de la prĂ©sidence du Pays Le PrĂ©sident Gaston Flosse a accueilli ce lundi une importante dĂ©lĂ©gation chinoise composĂ©e du Groupe Tian Rui Aquaculture, conduite par le prĂ©sident de la sociĂ©tĂ©, M. WANG Cheng, lui-mĂȘme accompagnĂ© de techniciens en aquaculture et en Ă©nergie photovoltaĂŻque. Par le mĂȘme vol est Ă©galement arrivĂ© une seconde dĂ©lĂ©gation chinoise, du Groupe Forebase et Banyan Tree Resort, conduite par M. CAI Jianchu, directeur exĂ©cutif, lui aussi accompagnĂ© de techniciens et dâarchitectes. Source Tahiti Infos Le PrĂ©sident de la PolynĂ©sie française Ă©tait accompagnĂ© du dĂ©putĂ© et prĂ©sident de lâAssemblĂ©e, Edouard FRITCH, du dĂ©putĂ© Jean Paul TUAIVA, du ministre de lâĂ©quipement Albert SOLIA, et du consul gĂ©nĂ©ral de Chine en PolynĂ©sie française, Monsieur WU Dong. La dĂ©lĂ©gation de Monsieur WANG Chen s'est dans l'aprĂšs-midi Ă Makemo afin de visiter le terrain sur lequel le Pays propose que soient installĂ©es les infrastructures du futur complexe aquacole. Une rencontre avec les habitants de Makemo est Ă©galement prĂ©vue, Monsieur WANG Chen souhaitant expliquer la nature exacte de son projet Ă la population de lâĂźle, puisque celle-ci sera la premiĂšre concernĂ©e par les dĂ©veloppements de cette activitĂ©. Les ingĂ©nieurs de la sociĂ©tĂ© Suntech, leader mondial de lâĂ©nergie solaire et appartenant Ă©galement Ă la holding de Monsieur WANG Chen, se rendront sur diffĂ©rents sites susceptibles dâaccueillir des fermes solaires. Ils Ă©tudieront les meilleures conditions de production dâĂ©nergie solaire, notamment pour lâhĂŽpital. Quant Ă la dĂ©lĂ©gation du Groupe Forebase, elle a dĂ©jĂ visitĂ© ce matin, Ă peine sortie de lâaĂ©roport, le terrain du futur projet Tahiti Mahana Beach. LâĂ©quipe dâingĂ©nieurs et darchitectes a pu dĂ©couvrir le site, sur terre et depuis la mer. De nombreuses rĂ©unions de travail sont prĂ©vues avec TNAD, Tahiti Nui AmĂ©nagement et DĂ©veloppement. La dĂ©lĂ©gation de Forebase Group a Ă©galement prĂ©vu de se rendre Ă Moorea sur la zone de lâancien Club MĂ©diterranĂ©, pressentie pour accueillir le Moorea Mahana Beach. Ce projet intĂ©resse fortement le Groupe Forebase, lorsque le Pays sera devenu propriĂ©taire des lieux. Elle se rendra Ă©galement Ă Bora Bora, cette fois pour visiter les diffĂ©rents hĂŽtels de la Perle du Pacifique, et dĂ©couvrir ce qui se fait dĂ©jĂ en termes dâarchitecture hĂŽteliĂšre. Les deux dĂ©lĂ©gations quittent le fenua Ă la fin de la semaine. InterrogĂ© par la presse prĂ©sente, le PrĂ©sident Gaston Flosse nâa pas cachĂ© sa satisfaction de voir enfin ces grands projets entrer dans une phase concrĂšte. Les architectes amĂ©ricains du Group 70 international sont dĂ©jĂ venus la semaine derniĂšre dĂ©couvrir le site du Tahiti Mahana Beach et effectuer les relevĂ©s nĂ©cessaires Ă leur travail. La derniĂšre dĂ©lĂ©gation attendue, celle du groupe français AS Architecture Studio, doit arriver ce mercredi. Le PrĂ©sident a rappelĂ© que les trois groupes candidats sont accueillis de la mĂȘme maniĂšre et quâil sera prĂ©sent mercredi Ă lâarrivĂ©e du groupe français, comme il a Ă©tĂ© prĂ©sent pour celle du groupe amĂ©ricain. Un chapiteau a Ă©tĂ© installĂ© Ă demeure sur le terrain de lâancien hĂŽtel Maeva Beach, avec des photographies aĂ©riennes du site, pour accueillir les diffĂ©rentes Ă©quipes candidates de passage. Celles-ci ont 14 semaines pour concevoir les plans du futur complexe Tahiti Mahana Beach, avant que le jury ne choisisse le projet qui sera retenu. Quelque soit le candidat qui lâemportera au terme du processus, le Pays sera propriĂ©taire des trois projets. ElysĂ©e Conseil stratĂ©gique de lâattractivitĂ© Matignon Le Conseil stratĂ©gique de l'attractivitĂ© ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 17 fĂ©vrier 2014 OstrĂ©iculteur disparu Ă Bourcefranc 17 un corps retrouvĂ© Un corps a Ă©tĂ© repĂȘchĂ© dimanche dans la zone oĂč un ostrĂ©iculteur avait disparu, fin septembre. L'identification est en cours Le corps d'un homme a Ă©tĂ© retrouvĂ© au large de Port des Barques, Ă Bourcefranc, dimanche, dans la zone oĂč Thierry Bordas, un ostrĂ©iculteur de 54 ans, avait disparu en septembre dernier. Le corps a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© en mer par un autre ostrĂ©iculteur, qui a immĂ©diatement prĂ©venu la gendarmerie. S'il est probable qu'il s'agit de Thierry Bordas, rien n'est encore confirmĂ©. L'identification est toujours en cours et les rĂ©sultats devraient ĂȘtre connus assez rapidement. Ce week-end, un autre professionnel de la mer a Ă©tĂ© portĂ© disparu. Les recherches ont Ă©tĂ© interrompues Ă la tombĂ©e de la nuit, dimanche, aprĂšs la disparition de cet ostrĂ©iculteur de 54 ans au sud du pont d'OlĂ©ron, au large du port de Marennes. - Un ostrĂ©iculteur de Marennes portĂ© disparu au sud du pont d'OlĂ©ron La disparition du professionnel de la mer, ĂągĂ© de 54 ans, a Ă©tĂ© signalĂ©e vers 13 heures. Les recherches ont Ă©tĂ© interrompues Ă la tombĂ©e de la nuit Source Sud Ouest par Eric Chauveau Les recherches ont Ă©tĂ© interrompues Ă la tombĂ©e de la nuit, dimanche, aprĂšs la disparition d'un ostrĂ©iculteur ĂągĂ© de 54 ans au sud du pont d'OlĂ©ron, au large du port de Marennes. La barge de ce professionnel de la mer avait Ă©tĂ© repĂ©rĂ©e, vers 13 heures, par un autre ostrĂ©iculteur. L'embarcation de travail immatriculĂ©e Ă Marennes, vide de tout occupant, avait le moteur relevĂ©. Un hĂ©licoptĂšre de la marine nationale et une vedette de la SNSM sociĂ©tĂ© nationale de sauvetage en mer de La Tremblade avaient Ă©tĂ© mobilisĂ©es. La gendarmerie maritime a Ă©galement Ă©tĂ© sollicitĂ©e. Lors des recherches, coordonnĂ©es par la prĂ©fecture maritime de Brest, une paire de cuissardes a Ă©tĂ© retrouvĂ©e mais il n'a pas Ă©tĂ© confirmĂ© qu'elle appartient Ă l'ostrĂ©iculteur. L'inquiĂ©tude grandit cependant puisque l'eau est Ă 11 degrĂ©s. La survie dans ces conditions est estimĂ©e Ă une heure. La barge ostrĂ©icole du disparu a Ă©tĂ© prise en remorque par une autre barge et ramenĂ©e Ă Marennes. AprĂšs concertation des autoritĂ©s concernĂ©es, les recherches devraient reprendre lundi matin avec un hĂ©licoptĂšre et un dispositif de la gendarmerie nationale, dĂ©sormais seule maĂźtre d'oeuvre sur zone. - OstrĂ©iculteur disparu en Charente-Maritime le corps retrouvĂ© Ă Marennes Le corps d'un ostrĂ©iculteur qui avait disparu dimanche au large de Marennes a Ă©tĂ© retrouvĂ© lundi aprĂšs-midi et formellement identifiĂ©. L'homme a Ă©tĂ© repĂȘchĂ© ce lundi vers 14h30, Ă un kilomĂštre de l'endroit oĂč sa barge vide avait Ă©tĂ© aperçue dimanche vers 13h00 par un autre ostrĂ©iculteur qui avait donnĂ© l'alerte. La barge se trouvait alors Ă environ 1,5 km du port de Marennes. "Le corps du professionnel avait ainsi Ă©tĂ© repĂ©rĂ© peu avant par un autre ostrĂ©iculteur. Il se trouvait sur ses propres parcs, Ă quelques centaines de mĂštres oĂč l'embarcation vide avait Ă©tĂ© repĂ©rĂ©e", a prĂ©cisĂ© un responsable de la gendarmerie maritime. L'ostrĂ©iculteur Jean-Serge Moreau, ĂągĂ© de 54 ans, Ă©tait parti dimanche aux alentours de 08h30 dans des conditions de mer calme. Des recherches, avec notamment une vedette des secours en mer, des hĂ©licoptĂšres de la Marine et de la Protection civile, un zodiac et un jet-ski des pompiers, interrompues pour la nuit, avaient repris lundi matin. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Des boulettes et des plaques d'hydrocarbures sur les plages de RĂ© et d'OlĂ©ron Depuis la fin de semaine derniĂšre, des boulettes et galettes d'hydrocarbures s'Ă©chouent sur les plages de Charente-Maritime. Sont principalement touchĂ©s les sites des Ăźles de RĂ© et d'OlĂ©ron exposĂ©s aux vents d'ouest dominants. Source Sud Ouest La Rochelle La prĂ©fecture qui Ă©value actuellement la situation a dressĂ© ce lundi la liste des communes concernĂ©es. Il s'agit de Saint-ClĂ©ment-des-Baleines, La Couarde-sur-Mer, Ars-en-RĂ©, Sainte-Marie-de-RĂ©, Le Bois-Plage-en-RĂ©, Rivedoux, Saint-Denis-d'OlĂ©ron, Saint-Georges-d'OlĂ©ron, Saint-Pierre-d'OlĂ©ron et La Tremblade. A Saint-ClĂ©ment, le week-end dernier, une opĂ©ration de ramassage de gros dĂ©chets Ă©chouĂ©s Ă laquelle devaient participer 90 personnes a dĂ» ĂȘtre annulĂ©e. Le maire a signĂ© un arrĂȘtĂ© interdisant l'accĂšs Ă la plage, pour des raisons prĂ©ventives liĂ©es Ă la santĂ©. Des prĂ©lĂšvements ont Ă©tĂ© effectuĂ©s pour ĂȘtre analysĂ©s par le Centre de documentation, de recherche et d'expĂ©rimentation sur les pollutions accidentelles des eaux CEDRE. Une reconnaissance de la Marine nationale n'a pas dĂ©tectĂ© de pollution majeure du littoral charentais-maritime. - Le pĂ©trole brut a des effets toxiques sur les cellules cardiaques des poissons Le pĂ©trole a des effets toxiques sur le coeur des poissons, ralentissant les pulsations et provoquant une irrĂ©gularitĂ© du rythme cardiaque, selon une recherche amĂ©ricaine menĂ©e sur des thons dans le Golfe du Mexique aprĂšs la marĂ©e noire de BP en 2010. Source AFP Les chercheurs de l'UniversitĂ© de Stanford Californie et de l'Agence amĂ©ricaine ocĂ©anique et atmosphĂ©rique NOAA ont dĂ©couvert que le brut interfĂ©rait avec les cellules cardiaques des poissons. Alors que les effets nĂ©fastes du brut sur les larves et les jeunes poissons sont connus depuis longtemps, les mĂ©canismes physiologiques de cette toxicitĂ© restaient obscurs, expliquent les auteurs de ces travaux publiĂ©s dans la revue amĂ©ricaine Science et prĂ©sentĂ©s Ă la ConfĂ©rence annuelle de l'Association amĂ©ricaine pour l'avancement de la science rĂ©unie Ă Chicago du 13 au 17 fĂ©vrier. Ces scientifiques, qui Ă©tudiaient l'impact de la marĂ©e noire sur les thons aprĂšs l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, ont dĂ©couvert que les hydrocarbures bloquaient la capacitĂ© des cellules cardiaques de ces poissons Ă battre efficacement. Ils bloquent notamment les canaux de distribution du potassium dans les membranes des cellules du coeur, ce qui accroĂźt le temps pour redĂ©marrer le coeur aprĂšs chaque battement. Ce mĂ©canisme est semblable chez tous les vertĂ©brĂ©s y compris l'homme. Le brut est un mĂ©lange complexe de substances chimiques dont la toxicitĂ© pour certains animaux marins est dĂ©jĂ connue. D'autres recherches se sont dĂ©jĂ concentrĂ©es notamment sur l'une de ces substances, l'hydrocarbure aromatique polycyclique ou HAP qui peut aussi se trouver dans le goudron, la crĂ©osote de Goudron de houille et les polluants atmosphĂ©riques ainsi que dans les eaux pluviales. AprĂšs la marĂ©e noire de 2010, les chercheurs estiment que le PAH peut persister pendant de nombreuses annĂ©es dans les habitats marins avec une variĂ©tĂ© d'effets environnementaux nĂ©fastes. Cette dĂ©couverte dĂ©finit plus clairement les menaces des substances chimiques dĂ©rivĂ©es des hydrocarbures pour les poissons et d'autres espĂšces cĂŽtiĂšres ainsi que pour l'Ă©cosystĂšme ocĂ©anique avec des consĂ©quences allant au-delĂ de la marĂ©e noire comme les autres sources de pollution telles que l'Ă©coulement des eaux pluviales en milieu urbain, selon ces chercheurs. Selon les auteurs, cette nouvelle Ă©tude attire aussi l'attention sur des risques prĂ©cĂ©demment sous-estimĂ©s de ces substances dans les hydrocarbures sur la faune sauvage et les humains, surtout le PAH qui est prĂ©sent dans la pollution de l'air Ă des niveaux relativement Ă©levĂ©s, soulignent-ils. La marĂ©e noire provoquĂ©e par l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon de BP a dĂ©versĂ© plus de quatre millions de barils de brut dans le Golfe du Mexique au plus fort de la pĂ©riode de reproduction du thon rouge de l'Atlantique au printemps 2010. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ ContrĂŽles alimentaires dans le collimateur La CLCV appelle les parlementaires Ă tirer les consĂ©quences du rapport de la Cour des comptes sur les lacunes des contrĂŽles alimentaires. Source CLCV Les signaux dâalerte quant Ă la fiabilitĂ© des contrĂŽles alimentaires français sâaccumulent avec la publication du rapport annuel de la Cour des comptes qui pointe lâinsuffisance des contrĂŽles du ministĂšre de lâagriculture ». Ce rapport vient confirmer les conclusions tout aussi sĂ©vĂšres de lâOffice alimentaire et vĂ©tĂ©rinaire qui, dans son rapport de novembre 2013, pointait dĂ©jĂ de graves lacunes dans lâinspection vĂ©tĂ©rinaire en abattoir. Le constat de la Cour des comptes est sans appel. Dans le secteur des productions vĂ©gĂ©tales, le nombre de contrĂŽles sur les intrants[1], mĂȘme sâil a progressĂ©, [âŠ] reste trĂšs faible avec un taux de contrĂŽle de %. » La Cour note aussi que les exploitants qui ne bĂ©nĂ©ficient pas dâaides PAC, notamment les arboriculteurs et les maraĂźchers, ne sont quasiment pas contrĂŽlĂ©s ». Sur les productions animales, on assiste Ă une diminution prĂ©occupante du nombre de contrĂŽles de â 17 % entre 2009 et 2012. Pour certains abattoirs et ateliers de dĂ©coupe considĂ©rĂ©s Ă risque », les frĂ©quences minimales dâinspection ne sont pas toujours respectĂ©es. Pour la Cour, ce recul des contrĂŽles sâexplique par une diminution de plus de 300 Ă©quivalents temps plein travaillĂ© au niveau dĂ©partemental, niveau chargĂ© des inspections dans les Ă©levages, les abattoirs et dans les autres Ă©tablissements » Afin de pallier ce manque de moyens, la responsabilisation des professionnels via le renforcement des autocontrĂŽles est souvent prĂ©sentĂ©e comme une solution. Nous partageons les rĂ©serves exprimĂ©es par la Cour des comptes Ă ce sujet. En effet, ce transfert revient Ă mettre les professionnels en position de juges et parties. En dernier ressort, ce sont bien les contrĂŽles officiels qui sont les garants rĂ©els de la fiabilitĂ© de notre chaĂźne alimentaire. La CLCV demande dâailleurs davantage de transparence sur ce que fait lâEtat dans ce domaine. Un premier pas a Ă©tĂ© franchi en ce sens avec le projet de loi dâavenir pour lâagriculture et lâalimentation qui prĂ©voit de rendre publics un certain nombre de rĂ©sultats de contrĂŽle. Nous appelons les parlementaires Ă Ă©largir cette disposition Ă lâensemble des contrĂŽles officiels quâils soient rĂ©alisĂ©s par le ministĂšre de lâagriculture, de la rĂ©pression des fraudes, de la santĂ© ou par dâautres administrations affaires maritimes, gendarmerie. Enfin, la loi dâavenir offre lâoccasion de renforcer les sanctions en cas de non-conformitĂ© ce qui constitue une prioritĂ©. Il est inacceptable que, dans le secteur des productions animales, 49 % des non-conformitĂ©s moyenne ou majeure demeurent sans suite. Nous invitons par consĂ©quent les parlementaires Ă renforcer les sanctions prĂ©vues par le code rural. [1] Le terme intrant dĂ©signe les produits de traitement et les engrais. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 16 fĂ©vrier 2014 Cette semaine Ă la une du Littoral, Les ostrĂ©iculteurs tancent le ministre ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Des aquacultures. Faites votre choix ? Entre une aquaculture qui dĂ©veloppe et une aquaculture qui rapporte ! Lors de la confĂ©rence "Aquaculture America 2014" Ă Seattle Washington - USA, Patrick Sorgeloos de l'UniversitĂ© de Gand Belgique explique que l'aquaculture peut montrer deux facettes l'aquaculture traditionnelle qui "dĂ©veloppe" et l'aquaculture industrielle qui rapporte... Au PĂ©rou, Elena Conterno, prĂ©sidente de la SNP National Fisheries Society, pencherait du cĂŽtĂ© de la pisciculture industrielle de poissons carnivores Ă forte valeur marchande... Naturellement ! Le PĂ©rou est le N°1 de la farine de poisson... Aquaculture America 2014 Seattle Washington USA February 2014 Aquaculture America 2014 Aquaculture as the Blue Biotechnology of the Future Analysis - Aquuculture America 2014 kicked off today in Seattle, USA, with a plenary address from Patrick Sorgeloos, Ghent University, Belgium, on aquaculture as the blue biotechnology of the future, writes Lucy Towers, TheFishSite Editor, live from the show. Source The FishSite Aquaculture can be dived into traditional and industrial aquaculture said Mr Sorgeloos. Traditional aquaculture accounts for more than 50 per cent of world production and is mainly for local consumption. Often integrated with rice, livestock or other fish, traditional production can be very eco-friendly. Industrial aquaculture is different in that it is driven by profitability, efficiency and high value products. Comprised of mainly monoculture, more investment is needed to help it be able to move to integrated production. In order to meet the FAO's prediction that seafood production must double in ten years to meet demand, new approches will be needed, commented Mr Sorgeloos. Many of the current challenges such as legislation, food safety and lack of communication between the Western World and Asia, are all holding back the expansion of sustainable aquaculture and more effort is needed to address the challenges. Efficient breeding of fish and seed production is one area where aquaculture finds itself far behind agriculture, said Mr Sorgeloos. Many fish species still cannot be bred in captivity and seed production needs to improve its cost efficiency and survival rates. Moving to integrated aquaculture is also another area that needs to be addressed. China has very efficient integrated marine aquaculture involving fish, seaweed and molluscs that requires no feed input. The rest of the world needs to work with China to better understand the practice and to develop new technology, said Mr Sorgeloos. The integration of fish farming with renewable energy sources, such as wind farms, is also important and may help reduce costs whilst making production more sustainable. In the areas of sea lice and fish meal, many improvements have already been made but there is still more work to be done, said Mr Sorgeloos. Mr Sorgeloos also noted that Europe needs to make more effort in restocking programmes, as it is crucial for good fisheries management. Concluding his presentation, Mr Sorgeloos stressed the importance of the need for more dialogue between countries. we have to realise we are all equal and we all have similar issues that need to be solved together, not dictated by certain countries. Lucy Towers, Editor Ongrowing Management, Breeding and Reproduction, Feeds and Nutrition, Conferences and Events, General, Sustainability, Aquaculture Le PĂ©rou qui transforme 5 millions T/an d'anchois en farine, pencherait pour l'Ă©levage de poissons carnivores White fish potential for aquaculture highlighted The National Fisheries Society SNP argues that the Peruvian aquaculture has the potential to become a major opportunity for private investment. Source FIS The president of the organization, Elena Conterno, stressed that six million tonnes of marine resources are caught annually, while domestic aquaculture produced in 2013 about 90,000 tonnes. "The sea is limited, but aquaculture can grow, because while Peru has an annual production of 90,000 tonnes, Chile has a seven times higher level and Ecuador triples it," the head of the SNP said. According to Conterno, the development of aquaculture in the country has been emerging so far, and is primarily geared towards Peruvian scallops and prawns, paiche, trout and tilapia. But in her opinion, this sector has great potential, since today it has the adequate technology to develop sea urchin and sole farming, Andina reports. "It would be important for fishermen to have other income from species that are demanded by consumers, given that much of the demand is concentrated in the white fish, and its rearing can be promoted," she said. Some 600,000 tonnes per year are used for human consumption and only 120,000 tonnes are anchovy. Among the white fish, dolphinfish, croaker, and sole downloads stand out, the head of the SNP said. "Today aquaculture is seen as an opportunity, and technology and food are the most important issues," she added. Meanwhile, Francisco Miranda, president of the NGO Oannes, deemed "It essential to promote the human consumption industry of seafood in the south, precisely because of the geopolitical and strategic importance that the border area represents", newspaper La Republica reported. By Analia Murias ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 15 fĂ©vrier 2014 FrĂ©dĂ©ric Cuvillier rencontrera les conchyliculteurs de vives attentes Les prĂ©sidents des comitĂ©s rĂ©gionaux de la conchyliculture rencontreront le ministre FrĂ©dĂ©ric Cuvillier le 20 fĂ©vrier. IrritĂ©s par trois reports successifs de cette entrevue, leurs attentes sont vives. Source Le Marin Ătat des ressources, qualitĂ© des Ă©cosystĂšmes conchylicoles, Ă©quilibre Ă©conomique des entreprises et des structures professionnelles autant de sujets dont dĂ©pend lâavenir de la filiĂšre. Ils sollicitent un soutien marquĂ© de lâĂtat français », prĂ©vient GĂ©rald Viaud, prĂ©sident du ComitĂ© national de la conchyliculture. Dans la continuitĂ© des engagements dĂ©jĂ obtenus au niveau europĂ©en. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Des traces d'hydrocarbures trouvĂ©es dans les huĂźtres sauvages du bassin d'Arcachon Cette contamination pourrait expliquer les anomalies de reproduction observĂ©es depuis plusieurs annĂ©es. Le taux d'hydrocarbures relevĂ© par les scientifiques de l'Ifremer ne constitue pas de danger pour la santĂ© humaine Source Sud Ouest La provenance des hydrocarbures aromatiques polycycliques qui se retrouvent dans lâeau du Bassin est, en lâĂ©tat de la recherche, difficile Ă dĂ©terminer... C'est une note qui dit des choses prĂ©occupantes ». Elle a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e par la station arcachonnaise de l'Ifremer Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer et elle s'intitule ainsi Hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP dans les huĂźtres du bassin d'Arcachon. Comparaison avec les teneurs mesurĂ©es dans les autres masses d'eau du bassin Adour-Garonne ». Les non-scientifiques ne comprennent pas le titre mais sentent bien que ça fait un peu peur. Alors qu'est-ce que cela veut dire ? Les HAP constituent une sous-famille des hydrocarbures aromatiques, c'est-Ă -dire des molĂ©cules d'atomes de carbone et d'hydrogĂšne. Ils existent dans le pĂ©trole brut les hydrocarbures pĂ©trogĂ©niques et peuvent ĂȘtre libĂ©rĂ©s dans le milieu par les activitĂ©s motonautiques. La combustion projette aussi des HAP les hydrocarbures pyrogĂ©niques qui reviennent par retombĂ©es atmosphĂ©riques moteurs thermiques des vĂ©hicules, par le chauffage bois, charbon, fuel et par l'activitĂ© industrielle. RĂ©pertorier exactement, dans un lieu prĂ©cis, d'oĂč ils viennent s'avĂšre donc compliquĂ©. Ces HAP sont toxiques et rĂ©pertoriĂ©s comme tels par l'Organisation mondiale de la santĂ© 1. D'oĂč l'intĂ©rĂȘt de les suivre, notamment dans les eaux du Bassin. La teneur d'un certain nombre de HAP dans les huĂźtres sauvages est donc Ă©tudiĂ©e annuellement par l'Ifremer depuis 1996 Ă partir de prĂ©lĂšvements effectuĂ©s en novembre. Quelle est la tendance d'aprĂšs les prĂ©lĂšvements de 2012 ? ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Ocea livre une barge de 25 mĂštres Ă un mytiliculteur de La Turballe Lâ Hegoa » servira pour la rĂ©colte et lâexpĂ©dition des moules de ses filiĂšres. Photo Jean-Yves Poirier Source Le Marin Le site rochelais du chantier Ocea, spĂ©cialiste de la construction navale en alliage lĂ©ger, vient de mettre Ă lâeau un navire mytilicole de la sĂ©rie Aquafisher 80. Longue de 24,95 mĂštres et large de 7 mĂštres, lâHegoa a Ă©tĂ© commandĂ©e par la SociĂ©tĂ© conchylicole de lâĂźle Dumet SCID. BasĂ©e Ă La Turballe et gĂ©rĂ©e par Bruno Brochard, lâentreprise sâen servira pour la rĂ©colte et lâexpĂ©dition des moules de ses filiĂšres, installĂ©es au large de Piriac, en Loire-Atlantique. Lâutilisation extensive de profils extrudĂ©s sur les tĂŽles de pont, le livet et les renforts longitudinaux, a contribuĂ© Ă allĂ©ger le poids de la coque de prĂšs de 30 % par rapport aux techniques conventionnelles, avec un effet bĂ©nĂ©fique sur la consommation en carburant. CouplĂ© Ă une centrale, le moteur de 750 ch entraĂźne lâensemble des Ă©quipements hydrauliques, y compris les deux propulseurs. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Niveau record des exportations de produits de la mer de NorvĂšge Ce record en valeur sâexplique avant tout par la forte demande de saumon, qui a fait monter les prix. Avec 7,3 milliards dâeuros, les exportations de produits de la mer de NorvĂšge ont connu un nouveau record en 2013. La France reste un de ses plus gros marchĂ©s avec la Russie. Ce record en valeur sâexplique avant tout par la forte demande de saumon, qui a fait monter les prix. Avec 5 milliards dâeuros, le chiffre dâaffaires sur cette espĂšce a augmentĂ© de 35 %, malgrĂ© une baisse de 3,5 % des volumes. LâĂ©volution du prix est inverse pour lâautre produit vedette, le cabillaud, qui a globalement augmentĂ© de 19 % mais avec un volume de 56 % supĂ©rieur Ă celui de 2012. Globalement, lâUnion europĂ©enne absorbe 59 % des exportations norvĂ©giennes. La France, avec 708 millions dâeuros +20 % par rapport Ă 2012 demeure le second marchĂ© national derriĂšre la Russie 792 millions, +10 %. Elle est le premier pour le saumon, avec une augmentation de 30 % en valeur, mais un volume en lĂ©gĂšre baisse sur lâannĂ©e. Source Le Marin L'aquaculture Ă l'annexe de l'Union EuropĂ©enne ! Note dâinformation pour le Conseil Agriculture et PĂȘche » Bruxelles, lundi 17 fĂ©vrier 2014 Lors de sa session, le Conseil examinera des questions relatives Ă l'agriculture; il entamera ses travaux Ă 10 heures le lundi 17 fĂ©vrier 2014. Le Conseil sera prĂ©sidĂ© par M. Athanasios Tsaftaris, ministre du dĂ©veloppement rural et de l'alimentation. Source Consilium / PrĂ©sidence Grecque La prĂ©sidence grecque prĂ©sentera d'abord, dans le cadre d'un dĂ©bat public, son programme de travail dans les secteurs de l'agriculture et de la pĂȘche. ... Programme de travail de la prĂ©sidence Lors d'une session publique, la prĂ©sidence grecque prĂ©sentera son programme de travail dans les secteurs de l'agriculture et de la pĂȘche. Les prioritĂ©s de la prĂ©sidence en matiĂšre de politique agricole consisteront notamment Ă âą s'employer Ă achever les travaux relatifs aux actes dĂ©lĂ©guĂ©s concernant l'entrĂ©e en vigueur de la rĂ©forme de la politique agricole commune PAC en janvier de l'annĂ©e prochaine; ... Les prioritĂ©s en matiĂšre de politique de la pĂȘche consisteront principalement Ă âą achever dans les meilleurs dĂ©lais les travaux relatifs Ă l'accord conclu avec le Parlement europĂ©en sur le Fonds europĂ©en pour les affaires maritimes et la pĂȘche FEAMP qui sera utilisĂ© pendant la pĂ©riode 2014-2020 pour financer la mise en Ćuvre de la nouvelle politique commune de la pĂȘche PCP adoptĂ©e l'annĂ©e derniĂšre; âą rechercher une solution interinstitutionnelle en ce qui concerne la fixation de plans pluriannuels de gestion des stocks halieutiques, qui constituent la base de la nouvelle PCP; âą coordonner la position et la reprĂ©sentation de l'Union lors de nĂ©gociations concernant des protocoles Ă des accords de partenariat dans le domaine de la pĂȘche conclus avec des pays tiers, ainsi que lors de rĂ©unions annuelles avec les organisations rĂ©gionales de gestion des pĂȘches et des Ătats cĂŽtiers. En ce qui concerne les questions alimentaires et vĂ©tĂ©rinaires, la prĂ©sidence entend âą achever les travaux sur la proposition de rĂšglement fixant des dispositions pour la gestion des dĂ©penses relatives, d'une part, Ă la chaĂźne de production des denrĂ©es alimentaires, Ă la santĂ© et au bien-ĂȘtre des animaux et, d'autre part, Ă la santĂ© et au matĂ©riel de reproduction des vĂ©gĂ©taux, en vue de par venir Ă un accord avec le Parlement europĂ©en sur cette question au cours de ce semestre; âą poursuivre les travaux sur l'ensemble de mesures lĂ©gislatives concernant la chaĂźne de production des denrĂ©es alimentaires, y compris les rĂšglements relatifs aux contrĂŽles officiels, Ă la santĂ© animale, Ă des mesures de protection contre les organismes nuisibles aux vĂ©gĂ©taux et Ă la production et Ă la commercialisation de matĂ©riel de reproduction des vĂ©gĂ©taux. Autre sujet du consilium ConfĂ©rence sur l'agriculture, la sĂ©curitĂ© alimentaire et le changement climatique Les Pays-Bas communiqueront des informations au Conseil sur les rĂ©sultats de la 3e confĂ©rence sur l'agriculture, la sĂ©curitĂ© alimentaire et nutritionnelle et le changement climatique, tenue Ă Johannesburg Afrique du Sud du 3 au 5 dĂ©cembre 2013. Cette confĂ©rence a dĂ©bouchĂ© sur la crĂ©ation d'une alliance pour une agriculture adaptĂ©e aux changements climatiques, qui promeut des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement. Le lancement de cette alliance devrait avoir lieu Ă l'occasion du sommet des dirigeants organisĂ© le 23 septembre 2014, Ă New York, avant l'ouverture de l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies. L'alliance repose sur trois piliers, Ă savoir Ćuvrer Ă la viabilitĂ© de la productivitĂ© agricole; renforcer les capacitĂ©s d'adaptation et la rĂ©silience face aux changements climatiques; et attĂ©nuer les Ă©missions de gaz Ă effet de serre. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Conseil spĂ©cialisĂ© mer et aquaculture » de FranceAgriMer du 5 fĂ©vrier 2014 Une sĂ©ance consacrĂ©e Ă lâĂ©conomie de la filiĂšre. Le Conseil spĂ©cialisĂ© de FranceAgriMer pour les produits de la mer, de lâaquaculture et de la pĂȘche professionnelle en eau douce sâest rĂ©uni le 5 fĂ©vrier 2014, sous la prĂ©sidence dâHervĂ© Jeantet. Cette sĂ©ance a Ă©tĂ© largement consacrĂ©e Ă lâanalyse de la situation des marchĂ©s des produits aquatiques, avec la prĂ©sentation du bilan de lâannĂ©e 2013. Vous trouverez ci-dessous le texte intĂ©gral du communiquĂ© de presse accompagnĂ© - d'une prĂ©sentation de la situation du marchĂ© aquatique, - de la publication Les filiĂšres animales, terrestres et aquatiques - bilan 2013 et perspectives pour 2014». Consulter les documents associĂ©s Conseil spĂ©cialisĂ© mer et aquaculture » de FranceAgriMer du 5 fĂ©vrier 2014 une sĂ©ance consacrĂ©e Ă lâĂ©conomie de la filiĂšre PrĂ©sentation du marchĂ© des produits aquatiques - 5 fĂ©vrier 2014 Diapo Les filiĂšres animales, terrestres et aquatiques - bilan 2013 et perspectives pour 2014». ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Arcachon LâostrĂ©iculture vote Les Ă©lections pour le renouvellement du bureau du comitĂ© rĂ©gional conchylicole auront lieu mercredi 19 fĂ©vrier. Il y a 29 candidats pour un total de 26 siĂšges. Source Sud Ouest par David Patsouris Eux seuls voteront. Contrairement Ă ce qui va se passer dans tous les comitĂ©s rĂ©gionaux conchylicoles de France cette annĂ©e, le renouvellement du bureau sur le bassin d'Arcachon se fera par le vote et non par cooptation via les syndicats locaux. Ce vote aura lieu mercredi 19 fĂ©vrier, de 9 heures Ă 14 heures, soit en pleine maline mer basse Ă 13 h 57, des horaires qui, Ă©videmment, risquent de booster l'abstention. Est-ce la proximitĂ© des municipales ? L'abondance de naissain qui rend la vie plus belle ? Ou encore l'hiver pluvieux ? Toujours est-il que la mobilisation des professionnels est toute relative. La cooptation via les syndicats n'a de toute façon pas Ă©tĂ© possible parce que, c'est malheureux de le dire ainsi mais c'est vrai, nos syndicats ne vivent plus », avoue Olivier Laban, prĂ©sident des ostrĂ©iculteurs du Bassin depuis six ans. Ainsi, 29 ostrĂ©iculteurs se prĂ©sentent pour 26 siĂšges. Il n'a mĂȘme pas Ă©tĂ© possible de trouver un candidat pour ArĂšs. 2014, annĂ©e charniĂšre » MĂȘme Olivier Laban a eu un peu de vague Ă l'Ăąme. J'ai annoncĂ© ma candidature Ă mes collĂšgues il y a un an. Mais sincĂšrement, si je n'avais rien dit, je me poserai aujourd'hui beaucoup de questions. Dans ce poste, il y a de plus en plus de grands moments de solitude. Il y a trop peu de candidats. Il y avait seulement 70 ostrĂ©iculteurs sur plus de 300, NDLR lors de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du comitĂ© rĂ©gional conchylicole CRC. C'Ă©tait pourtant le moment de dire ce qu'on pensait sur le mandat. » Et pourtant, selon Olivier Laban, 2014 est une annĂ©e charniĂšre ». Le CRC verra son directeur Jean-Charles Mauviot partir Ă la retraite au printemps. Ensuite, le Fond europĂ©en pour la pĂȘche FEP est remplacĂ© par le Fonds europĂ©en pour les affaires maritimes et la pĂȘche Feamp. Autres chantiers importants en cours ou Ă venir, le programme Score dont Olivier Laban est un des initiateurs, destinĂ© Ă sĂ©lectionner les souches les plus rĂ©sistantes d'huĂźtres, en ces temps oĂč les jeunes huĂźtres meurent d'un herpĂšs-virus et, depuis cet Ă©tĂ©, les huĂźtres marchandes d'une bactĂ©rie, ou encore celui d'une dĂ©marche qualitĂ© afin d'obtenir un label pour l'huĂźtre du Bassin. Et enfin, le Parc naturel marin doit voir le jour sur le bassin d'Arcachon. VoilĂ le dĂ©cor plantĂ© pour ces Ă©lections. En 2010, elles avaient Ă©tĂ© disputĂ©es. Essentiellement Ă Gujan oĂč Olivier Laban avait Ă©tĂ© relativement contestĂ© Dans la liste des Ă©lus gujanais, j'Ă©tais avant-avant-dernier. On peut aussi dire que j'Ă©tais sixiĂšme sur dix-sept ! J'avais cependant Ă©tĂ© surpris parce que j'avais eu la peau du test souris. Bon, on est jamais Ă©lu sur un bilan et certains s'Ă©taient fait plaisir⊠» Gujan, cĆur de l'Ă©lection ... Maintenant, place au vote⊠^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ OstrĂ©iculteurs Philippe Le Gal Ă©lu prĂ©sident de la Bretagne Sud Vice-prĂ©sident et complice du prĂ©sident sortant, HervĂ© Jenot, pendant douze ans, Philippe Le Gal a pris le relais quasi naturellement Ă la tĂȘte du ComitĂ© rĂ©gional conchylicole de Bretagne sud. Un comitĂ© breton qui regroupe, d'Audierne au Croisic, les dĂ©partements du FinistĂšre, du Morbihan et de Loire-Atlantique. Je me rĂ©jouis de cette Ă©lection », commente HervĂ© Jenot, ostrĂ©iculteur Ă Carnac. Source Ouest France par Jean-Pierre BUISSON. Un bĂ©mol L'absence de candidat pour la vice-prĂ©sidence dans le Morbihan. Dommage que ceux qui ont beaucoup Ă dire refusent de prendre des responsabilitĂ©s », Ă©pingle le prĂ©sident sortant. Pascal Chellet Le Croisic et Jo ThaĂ«ron Riec-sur-Belon ont Ă©tĂ© reconduits dans les siĂšges de vice-prĂ©sidents pour la Loire-Atlantique et le FinistĂšre. Depuis six ans, les professionnels sont confrontĂ©s Ă la forte mortalitĂ© de leurs juvĂ©niles et, maintenant, des huĂźtres adultes. Les dossiers sont lourds », explique Philippe Le Gal. AprĂšs dix annĂ©es de vice-prĂ©sidence, il mesure l'ampleur de la tĂąche qui l'attend. OstrĂ©iculteur Ă Surzur sur la riviĂšre de PĂ©nerf, dans le Morbihan, il souhaite structurer diffĂ©remment le CTC Bretagne sud. L'idĂ©e, c'est de crĂ©er des binĂŽmes entre un Ă©lu et un technicien en fonction sur des grandes thĂ©matiques qui nous concernent environnement, foncier, qualitĂ© de l'eau, gestion de l'espace littoral, formation et emploi... » Le comitĂ© emploie huit permanents... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 14 fĂ©vrier 2014 Des huĂźtres pour la Saint-Valentin... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Louis Teyssier Ă la tĂȘte des conchyliculteurs de Normandie - mer du Nord OstrĂ©iculteur de Blainville-sur-Mer Manche, ĂągĂ© de 53 ans, Louis Teyssier, Ă©lu professionnel depuis 1990, succĂšde Ă Joseph Costard Ă la prĂ©sidence du comitĂ© rĂ©gional de la conchyliculture Normandie â mer du Nord. Source Le Marin Ă ses cĂŽtĂ©s, six vice-prĂ©sidents Patrick Perdriel premier vice-prĂ©sident, Ghislaine Lefeuvre cĂŽte ouest, LoĂŻc Maine mytiliculture, Michel HĂ©lie cĂŽte est, AndrĂ©-Gilles Taillepied Calvados et Jo Costard. Nous agirons dans la continuitĂ© des deux derniers mandats, assure Louis Teyssier, avec une vigilance toute particuliĂšre sur la qualitĂ© des eaux, le schĂ©ma des structures et la gestion du domaine public maritime. » ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le premier atlas mondial de la biodiversitĂ© des eaux douces est en ligne L'atlas de la biodiversitĂ© des eaux douces regroupe, sous forme cartographique, les derniĂšres avancĂ©es scientifiques sur la biodiversitĂ© de ces milieux. Il a Ă©tĂ© conduit dans le cadre du projet BIOFRESH auquel ont notamment participĂ© des chercheurs du laboratoire Evolution et diversitĂ© biologique de l'UniversitĂ©. Source UniversitĂ© de Toulouse Cet atlas prĂ©sente en particulier les patrons spatiaux de diversitĂ© des Ă©cosystĂšmes aquatiques, les perturbations qu'ils subissent et les initiatives de conservation des milieux et des organismes qu'ils abritent. Cet atlas, qui constitue une ressource utile bien pour les chercheurs que pour les gestionnaires de l'environnement est librement consultable Ă l'adresse ici L'atlas de la biodiversitĂ© des eaux douces a Ă©tĂ© produit dans le cadre du projet europĂ©en Biofresh, auquel ont participĂ© des chercheurs de l'IRD Paris UMR Borea et de l' universitĂ© Toulouse III - Paul Sabatier UMR Evolution et DiversitĂ© Biologique et de l'UniversitĂ© Claude Bernard de Lyon UMR LEHNA ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Les Ătablissements Mulot exportent au Qatar Qatar Luxury Group, dirigĂ© par Mme Mozah bint Nasser al-Missned, femme de l'Ă©mir du Qatar, a dĂ©cidĂ©, dans le cadre du dĂ©veloppement pour la production de perles, de faire rĂ©aliser par les Ătablissements Mulot une barge aluminium, bateau atelier de 13,50 m x 4,10 m Ă©quipĂ© de deux potences hydrauliques et d'un laveur spĂ©cialement conçu pour les huĂźtres perliĂšres. En effet, l'expĂ©rience des Ătablissements Mulot dans ce domaine n'est plus Ă faire, des Ă©quipements similaires ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© vendus Ă des fermes d'huĂźtres perliĂšres aux Philippines. Source Sud Ouest Une Ă©quipe technique se rendra prochainement sur place pour mettre en route les matĂ©riels. Etel. Les filles frappent au hublot Elles ont 16 et 17 ans. Ne rechignent pas Ă Ă©triper le poisson, ou ramender les filets. Aiment quand ça cogne en mer et dĂ©testent les chochottes ». Elles s'appellent Kelly et Sarah. Elles sont apprentis pĂȘcheurs au lycĂ©e maritime d'Ătel. Rencontre truculente. Source Le TĂ©lĂ©gramme payant ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Maladies animales et parasites des mesures plus strictes pour renforcer la sĂ©curitĂ© alimentaire Une nouvelle lĂ©gislation pour lutter de maniĂšre efficace contre l'Ă©ruption de maladies animales telles que la peste porcine africaine et pour permettre Ă l'UE d'agir de maniĂšre rapide et responsable en cas d'urgence, a Ă©tĂ© adoptĂ©e par la commission de l'agriculture, dans deux votes sĂ©parĂ©s ce mardi. Source Europarlement Les dĂ©putĂ©s ont mis l'accent sur la prĂ©vention, par exemple par de meilleures pratiques en matiĂšre d'Ă©levage et l'utilisation de mĂ©dicaments vĂ©tĂ©rinaires. Ils ont Ă©galement renforcĂ© les dispositions sur l'importation de produits vĂ©gĂ©taux qui pourraient comporter des risques de santĂ© publique dans l'UE. Les nouvelles rĂšgles devraient aider les pays de l'UE et les Ă©leveurs de plantes et d'animaux Ă gĂ©rer les maladies animales dangereuses et l'afflux d'organismes nuisibles en provenance des Ă©changes commerciaux et du changement climatique. Les deux rĂšglements adoptĂ©s ce mardi sur les maladies animales et les organismes nuisibles, rassemblent 50 textes lĂ©gislatifs et les mettent Ă jour pour tenir compte des avancĂ©es scientifiques et technologiques. Mettre l'accent sur la prĂ©vention de meilleurs Ă©levages et une utilisation responsable des mĂ©dicaments Les nouvelles dispositions clarifient les responsabilitĂ©s des agriculteurs, commerçants et professionnels des animaux, notamment les vĂ©tĂ©rinaires et les dĂ©tenteurs d'animaux de compagnie ils doivent garantir que leurs animaux sont en bonne santĂ© et empĂȘcher l'introduction et la propagation de maladies. Cependant, il faut mettre davantage l'accent sur la prĂ©vention, affirme la commission de l'agriculture. Afin d'amĂ©liorer l'Ă©levage des animaux et de promouvoir une utilisation adĂ©quate des mĂ©dicaments vĂ©tĂ©rinaires, les dĂ©putĂ©s ont proposĂ© que les Ătats membres accordent une attention particuliĂšre Ă la rĂ©sistance microbienne et assurent un meilleur accĂšs Ă la formation professionnelle dans ce domaine lorsqu'ils Ă©laborent leurs plans nationaux pour la prĂ©vention et le contrĂŽle des maladies contagieuses chez les animaux. Par exemple, les vĂ©tĂ©rinaires doivent fournir des explications adĂ©quates aux agriculteurs, commerçants et dĂ©tenteurs d'animaux domestiques sur la maniĂšre d'utiliser les antimicrobiens de façon responsable. Selon le texte adoptĂ©, les exploitants d'animaux devraient ĂȘtre soumis Ă des visites de vĂ©tĂ©rinaires dans leurs locaux pour contrĂŽler la santĂ© des animaux et pour stopper l'apparition et la propagation de maladies dans l'UE. Des mesures urgentes avec un contrĂŽle adĂ©quat Pour lutter contre les maladies qui ont un impact considĂ©rable sur la santĂ© publique, la production agricole ou la santĂ© et le bien-ĂȘtre des animaux, comme la maladie de la langue bleue, la peste porcine africaine ou l'influenza aviaire, la Commission europĂ©enne doit ĂȘtre habilitĂ©e Ă prendre des mesures urgentes, affirment les dĂ©putĂ©s. Cependant, ils insistent pour que le Parlement et le Conseil disposent d'un droit de contrĂŽle adĂ©quat sur les mesures adoptĂ©es et la possibilitĂ© de les rejeter si nĂ©cessaire. Chiens errants davantage de contrĂŽles Parasites des rĂšgles plus strictes sur les importations de vĂ©gĂ©taux ... Prochaines Ă©tapes Le projet lĂ©gislation de Marit Paulsen ADLE, SE sur la prĂ©vention et le contrĂŽle des maladies animales a Ă©tĂ© adoptĂ© par 31 voix pour, 6 voix contre et 3 abstentions. Le projet de lĂ©gislation de Hynek Fajmon ECR, CZ sur les mesures de protection contre les organismes nuisibles aux vĂ©gĂ©taux a Ă©tĂ© adoptĂ© par 24 voix pour, 11 voix contre et 2 abstentions. Les deux textes seront examinĂ©s en plĂ©niĂšre lors de la session de mars ou d'avril Ă confirmer. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 13 fĂ©vrier 2014 Toute biologie est multifactorielle Jean-François Le Bitoux, VĂ©tĂ©rinaire Toute analyse scientifique se veut simplificatrice elle vise Ă partager des propriĂ©tĂ©s communes Ă des systĂšmes et des Ă©cosystĂšmes visiblement diffĂ©rents. Elle gomme les difficultĂ©s qui la dĂ©rangent, considĂ©rĂ©es comme mineures et inutiles pour en comprendre le fonctionnement quand tout va bien. Et ce nâest que provisoire ! Par exemple, le changement de saison en zone tempĂ©rĂ©e ou tropicale est un paramĂštre difficile Ă quantifier mais qui ne peut ĂȘtre neutre ; chaque agriculteur ou jardinier sait quâun hiver froid ou doux aura un impact sur les productions suivantes sans savoir sâil sera bĂ©nĂ©fique ou pas. Quand tout va bien, on ne se pose pas de questions inutilement = Principe du moindre effort universel !. La Nature complĂšte notre ignorance des rĂ©gulations subtiles mais de prochaines pathologies pourront les rĂ©vĂ©ler cf. La phrase de Paul Jorion citĂ©e dans les rĂ©fĂ©rences dâintroduction. Câest bien ce que la profession aquacole a vĂ©cu en crevetticulture pendant une trentaine dâannĂ©es des paramĂštres inconnus au niveau du laboratoire et durant les premiĂšres annĂ©es oĂč tout est neuf, ont pris de lâimportance au fil des ans et des pathologies inconnues ont Ă©mergĂ©. Tous les Ă©levages industriels ont connu ces Ă©poques difficiles et dĂ©sespĂ©rantes qui imposent de profondes remises en question. Quand les Ă©levages vont moins bien, il faut revenir sur ses pas et se poser les bonnes questions quâavons-nous modifiĂ© dâune annĂ©e sur lâautre ? Mais quand les choses vont de mal en pis, les conditions environnementales se sont tellement modifiĂ©es quâon a souvent oubliĂ© » ce quâĂ©taient les conditions de dĂ©part. On peut encore se retourner vers les informations non scientifiques » des tĂ©moins locaux ce sont souvent des informations prĂ©cieuses. Le multifactoriel, ce nâest pas de la thĂ©orie câest la Nature au travail au quotidien Que signifie multifactoriel » dans ce contexte? Imaginons que dix paramĂštres contribuent Ă affaiblir les animaux et Ă stimuler la virulence de germes opportunistes dans un premier Ă©cosystĂšme ce seront les 4 premiers qui induiront une maladie, ailleurs les 4 derniers, ailleurs encore 2 paramĂštres reconnus tempĂ©rature, pH et dâautres mal connus redox ou carrĂ©ment inconnus. La complexitĂ© impose de tenter de reconsidĂ©rer des concepts apparemment contradictoires et de les restructurer de maniĂšre cohĂ©rente. Et le scientifique doit donc ĂȘtre capable de simplifier les phĂ©nomĂšnes complexes. Il est un processus dâorigine multifactorielle connu tous dont la quantification prĂ©cise nous Ă©chappe en grande partie et que lâon a tendance Ă minimiser le vieillissement. Tout vieillit les organismes et les Ă©cosystĂšmes ! Et les processus peuvent ĂȘtre normaux et pathologiques. La croissance des animaux est-elle aussi bonne dâune annĂ©e sur lâautre ? Si non, pourquoi ? Un ralentissement de croissance alors que les conditions environnementales semblent correctes, doit ĂȘtre vĂ©cu comme un avertissement de la nature le nier est une erreur. En biologie, quelle que soit lâespĂšce, animale ou vĂ©gĂ©tale, lâĂ©tiologie pathogĂ©nique la plus Ă©lĂ©mentaire Ă rechercher est une hygiĂšne sanitaire insuffisante qui tienne compte du vieillissement normal. Tous les Ă©levages installent des sĂ©parations entre les catĂ©gories dâĂąge. Il faut rappeler quâIgnace Semmelweis fut longtemps ridiculisĂ© pour prĂ©tendre que se laver les mains » rĂ©duirait les mortalitĂ©s dans les hĂŽpitaux des annĂ©es 1850. Avant mĂȘme de connaĂźtre lâexistence puis lâimportance des germes », il lui fut possible de progresser. Ce qui se dĂ©roule sous nos yeux sur nos cĂŽtes, en matiĂšre dâostrĂ©iculture et de prolifĂ©rations dâalgues, ressemble Ă cet Ă©pisode. Mettre en exergue un virus, une bactĂ©rie ou une algue toxique est une explication insuffisante en Ă©cosystĂšme aquatique ; et vouloir lâĂ©viter par la gĂ©nĂ©tique est une fuite en avant. Ces organismes ne font que rĂ©vĂ©ler des modifications environnementales quâil faut prĂ©ciser et corriger. Aujourdâhui, nous vivons une Ă©poque identique et sans connaĂźtre les germes impliquĂ©s il est possible de dĂ©velopper des solutions sur les bases dâun siĂšcle dâexpĂ©riences. Mais pas sans les Ă©leveurs Ă©videmment ! Sur le terrain malgrĂ© les temps durs, personne ne baisse les bras. M. Goulven Brest, ancien prĂ©sident de la CNC, se rĂ©jouissait des efforts et des progrĂšs rĂ©alisĂ©s par les professionnels localement mais il a dĂ©missionnĂ© pour protester contre lâorganisation inefficace des secours » auxquels sa profession a droit. Pendant ce temps sur les forums les professionnels Ă©changent des avis intĂ©ressants. Ailleurs les mĂ©dias tĂ©lĂ©visions nationales et rĂ©gionales, rapport dâĂ©tudiants,⊠proposent des tĂ©moignages et des reportages vĂ©cus » quâil faut savoir Ă©couter et prendre au sĂ©rieux. Les conditions dâĂ©levage changent quand on gĂšre de plus en plus dâanimaux et les Ă©leveurs devront intĂ©grer cette dimension dans leur gestion du quotidien. Pourtant sans la moindre connaissance de biochimie il y a des dĂ©cisions administratives qui restent inexplicables sous un angle technique. Le reclassement dâune exploitation dâun site vers un autre quand les croissances ne sont plus aussi bonnes est une erreur qui sâest reproduite pendant plus dâun siĂšcle et qui explique quâil a fallu sans cesse changer de sites pour se dĂ©velopper nâest-ce pas une dĂ©monstration que câest lâĂ©cosystĂšme local qui a changĂ© ? Assez curieusement les fermes de crevettes en Asie ont vĂ©cu quelques annĂ©es sur les mĂȘmes erreurs ; elles ont migrĂ© Ă travers la ThaĂŻlande jusquâĂ ce que les fermiers apprennent Ă mieux gĂ©rer leurs sites. Pas besoin de biochimie ni de gĂ©nĂ©tique pour en faire le constat que la capacitĂ© nutritive dâun site se modifie en vieillissant. Et des animaux moins bien nourris sont plus sensibles Ă nâimporte quel opportuniste pathogĂšne peu virulent au dĂ©part. Les solutions dĂ©coulent de ce constat et elles sont locales. Il nây aura pas de solutions sans une rĂ©vision du quotidien quand les conditions dâĂ©levage changent surtout quand lâĂ©leveur gĂšre de plus en plus dâanimaux, toute solution passe par une hygiĂšne sanitaire plus exigeante adaptĂ©e Ă ses conditions locales. A une pathologie multifactorielle il y a des solutions locales personnalisĂ©es avec ou sans des concepts scientifiques contre intuitifs ! Nous laisserons la conclusion Ă Mr TOURRET, prĂ©sident de IMP - Institut Maritime de PrĂ©vention, lors de la JournĂ©e Mondiale des PĂȘcheurs, le 22/11/ 2013 Le problĂšme est de faire comprendre la complexitĂ© Ă des gens ayant des idĂ©es simples sachant quâil faut rĂ©duire la complexitĂ©. » Câest bien la situation des Ă©levageset lâĂ©leveur a conscience de difficultĂ©s mais pas forcĂ©ment de toutes il faut donc lâaider Ă les dĂ©passer mais cela ne se fera pas par des discours mais sur le terrain car chaque situation est unique. Affirmer que les mortalitĂ©s ostrĂ©icoles, crevetticoles et les prolifĂ©rations dâalgues toxiques appartiennent aux mĂȘmes familles de pathologies Ă©mergentes dâorigine culturelle, humaine peut paraĂźtre une complication inutile mais une fois des solutions dĂ©finies cette simplification apparaĂźtra Ă©vidente » en corrigeant lâune, on corrigera les autres. Cela vaut donc la peine de se remettre en question ! PS Avec un bonus intellectuel qui devrait satisfaire professionnels et scientifiques ! La dĂ©monstration que le problĂšme est correctement thĂ©orisĂ© », rĂ©side dans le fait quâil devient possible de recaser » - mettre dans une case - les rĂ©sultats et les observations enregistrĂ©s depuis plus de dix ans, en toute cohĂ©rence. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 12 fĂ©vrier 2014 Goulven Brest et de cinq mandats au comitĂ© conchylicole de Bretagne nord Goulven Brest, Ă©lu depuis 1992, dĂ©marre son cinquiĂšme mandat un record ! Source Le Marin LâassemblĂ©e constitutive du comitĂ© rĂ©gional de conchyliculture de Bretagne nord a réélu dans ses fonctions Goulven Brest, le prĂ©sident sortant. Les principaux dossiers en cours ne connaĂźtront donc pas le temps mort expĂ©rimentation des moules sur filiĂšres en Ille-et-Vilaine, lotissement de Boulguieff, relevage des crĂ©pidules, diversification, mortalitĂ©s⊠Goulven Brest sera secondĂ© par StĂ©phane Hesry, nouveau premier vice-prĂ©sident qui remplace RĂ©my Hurtaud. Henri Chaumard, vice-prĂ©sident chargĂ© des huĂźtres et StĂ©phane Salardaine, vice-prĂ©sident chargĂ© des moules et autres coquillages, conservent leurs postes. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le Conseil de l'UE valide le rĂšglement sur la rĂ©duction des Ă©missions de CO2 des vĂ©hicules utilitaires Mardi 11 fĂ©vrier, le Conseil de l'Union europĂ©enne a officiellement validĂ© un rĂšglement modifiant le rĂšglement Ă©tablissant des normes de performance en matiĂšre d'Ă©missions de CO2 pour les vĂ©hicules utilitaires lĂ©gers neufs, afin de dĂ©finir les modalitĂ©s permettant d'atteindre l'objectif de 2020 de rĂ©duction des Ă©missions. Source Actu-Environnement "Ă partir de 2020, un objectif de 147 g de CO2/km est fixĂ© pour le niveau d'Ă©missions moyen des vĂ©hicules utilitaires lĂ©gers neufs immatriculĂ©s dans l'Union", explique le Conseil qui dĂ©taille les deux principales dispositions du nouveau rĂšglement. Tout d'abord, le rĂšglement s'applique aux constructeurs qui vendent plus de vĂ©hicules utilitaires lĂ©gers neufs par an dans l'Union. Ensuite, l'usage des technologies innovantes ou d'une combinaison de technologies innovantes est possible, mais la contribution totale de ces technologies Ă la rĂ©duction de l'objectif d'Ă©missions spĂ©cifiques d'un constructeur est limitĂ©e Ă 7 g de CO2/km. Philippe Collet ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Plan de prĂ©vention des risques littoraux le guide mĂ©thodologique est disponible Le guide mĂ©thodologique relatif aux plans de prĂ©vention des risques littoraux PPRL est dĂ©sormais disponible sur le site du ministĂšre de l'Ecologie. Il vient prĂ©ciser "les spĂ©cificitĂ©s liĂ©es aux risques littoraux mais Ă©galement les points d'attention spĂ©cifiques au littoral". Cet outil est le complĂ©ment du guide gĂ©nĂ©ral relatif Ă l'Ă©laboration des plans de prĂ©vention des risques naturels. Les diffĂ©rents alĂ©as concernĂ©s par ce guide sont le recul du trait de cĂŽte Ă©rosion, la migration dunaire et la submersion marine. Source Actu-Environnement Le document de 169 pages se dĂ©coupe en 4 parties dĂ©roulement gĂ©nĂ©ral de la dĂ©marche PPRL, caractĂ©risation et qualification des diffĂ©rents alĂ©as, mĂ©thode d'analyse des enjeux, et enfin Ă©laboration du dossier de PPRL. Le ministĂšre rappelle qu' "entre 1880 et 2011, le niveau moyen des mers a augmentĂ© de 1,8 mm par an. Si l'on s'attache plus particuliĂšrement Ă la pĂ©riode 1993-2011, la hausse moyenne Ă©tait de l'ordre de 2,88 mm Ă 3,33 mm par an". D'aprĂšs la circulaire du 2 aoĂ»t 2011, 303 communes ont Ă©tĂ© identifiĂ©es comme prioritaires sur l'ensemble du littoral mĂ©tropolitain français, "en raison du risque pour les vies humaines constatĂ© actuellement, ou qui pourrait s'y accroĂźtre significativement du fait d'une urbanisation non maĂźtrisĂ©e". DĂ©borah Paquet ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Ferme aquacole les investisseurs chinois seront Ă Makemo lundi PAPEETE, mercredi 12 fĂ©vrier 2014. Les investisseurs chinois de la holding Tian Rui International Investment seront Ă Makemo lundi prochain le 17 fĂ©vrier pour une visite technique de prĂ©paration au vaste projet de ferme aquacole qui doit voir le jour sur cet atoll des Tuamotu prochainement. Il sâagit, pour les responsables de cette sociĂ©tĂ© de prĂ©ciser le site sur lequel seront implantĂ©es les installations terrestres de cette ferme aquacole. Le premier emplacement prĂ©vu par le Pays semble ĂȘtre trop petit. En effet, mĂȘme si les parcs Ă poissons seront en mer, la sociĂ©tĂ© polynĂ©sienne Tahiti Nui Marine, filiale du consortium chinois, qui exploitera localement la ferme aquacole de Makemo, aura besoin dâinfrastructures Ă terre. Il est question notamment de 30 000 et 40 000 m2 de surface de plancher pour les Ă©closeries», selon un chiffre citĂ© par le prĂ©sident Gaston Flosse, le 29 novembre 2013 Ă la mairie de Makemo pendant la visite du ministre des outre-mer Victorin Lurel. Un chiffre dĂ©jĂ important qui ne tient pas compte des bĂątiments qui accueilleront les laboratoires dâanalyses ou de ceux Ă construire pour la transformation du poisson dâ des Tuamotu Les investisseurs chinois envisageraient Ă©galement la construction dâune structure hĂŽteliĂšre afin dâhĂ©berger sur place les cadres, techniciens et ingĂ©nieurs de Tahiti Nui Marine qui viendront encadrer la construction de la ferme aquacole et son suivi Ă lâavenir. Car si cette ferme aquacole doit fournir du travail dâabord aux PolynĂ©siens qui seront les fermiers producteurs en premiĂšre ligne un millier dâemplois devrait ĂȘtre créé, lâencadrement de la sociĂ©tĂ© sera assurĂ© par du personnel chinois, au moins le temps que des PolynĂ©siens puissent ĂȘtre eux-mĂȘmes formĂ©s aux techniques de lâaquaculture. Une convention a Ă©tĂ© signĂ©e dans ce sens en mai 2013 par le ministre des ressources marines, Tearii Alpha avec la Shangai Ocean University pour quâune vingtaine de jeunes polynĂ©siens puissent intĂ©grer, chaque annĂ©e, des formations spĂ©cifiques en aquaculture dans cette universitĂ©. La crĂ©ation dâune structure hĂŽteliĂšre Ă Makemo pour accueillir une centaine de personnes environ sur lâatoll, au moins durant les deux Ă trois ans nĂ©cessaires Ă la construction des unitĂ©s et de dĂ©marrage de lâĂ©levage dâalevins, serait traitĂ©e directement par les investisseurs chinois du groupe Tian Rui International qui disposent dâune filiale dans le secteur hĂŽtelier. En dĂ©cembre 2013, lors du voyage de la dĂ©lĂ©gation gouvernementale polynĂ©sienne en Chine, Gaston Flosse avait rencontrĂ© Ă Hainan, Cheng Wang, le P-dg de Tian Rui International Investment TRII qui est propriĂ©taire, via une de ses filiales de 18 hĂŽtels en Chine. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Formation export 2014 - Savoir rĂ©pondre aux exigences SPS Ă lâexportation vers les pays tiers Mieux connaitre les exigences sanitaires et phytosanitaires SPS des pays tiers qui constituent comme un frein aux exportations Source FranceAgriMer Les exigences sanitaires et phytosanitaires SPS des pays tiers sont souvent perçues par les entreprises comme un frein aux exportations. Les rĂšgles Ă lâexportation dans les domaines animal et vĂ©gĂ©tal sont souvent complexes, et nĂ©cessitent une connaissance et une attention particuliĂšres, ainsi quâune communication et informations appropriĂ©es, tant de la part des opĂ©rateurs que des services officiels chargĂ©es du contrĂŽle et de la certification. Deux nouveaux sĂ©minaires sont programmĂ©s au 1er semestre 2014 29 avril 2014 Ă Bordeaux 04 juillet 2014 Ă Paris. Lâinscription au sĂ©minaire "L'agroalimentaire, une filiĂšre prioritaire pour l'export" se fait en ligne Ă l'adresse suivante . ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Guide des parcs naturels marins Les parcs naturels marins français sont nĂ©s officiellement le 14 avril 2006 lorsque fut votĂ©e la loi crĂ©ant ce nouvel outil de protection ainsi que lâĂ©tablissement public dont dĂ©pendent les parcs lâAgence des aires marines protĂ©gĂ©es. Ce fut lâaboutissement dâune histoire commencĂ©e dans les annĂ©es 1980 Ă lâouest de la France, avec la nĂ©cessitĂ© de protĂ©ger la mer dâIroise tout en respectant les usages maritimes locaux. Retrouvez dans ce document l'histoire des parcs naturels marins et la prĂ©sentation des cinq parcs naturels marin créés Iroise, Mayotte, Glorieuses, golfe du Lion, estuaires picards et mer d'Opale et des trois projets en cours Arcachon, normand-breton, Martinique. A tĂ©lĂ©charger Guide des parcs naturels marins en cliquant Agence des Aires Marines ProtĂ©gĂ©es Un livret de 19 pages, richement illustrĂ©, prĂ©sente une cartographie de chaque parc, ses chiffres-clĂ©s et les grands enjeux propres Ă ces territoires protection de la biodiversitĂ© marine et la sensibilisation des acteurs locaux. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 11 fĂ©vrier 2014 Philippe Le Gal prĂ©side le ComitĂ© conchylicole de Bretagne sud Câest sans grande surprise que Philippe Le Gal, ostrĂ©iculteur basĂ© Ă Surzur sur la riviĂšre de PĂ©nerf, a Ă©tĂ© Ă©lu le 10 fĂ©vrier Ă la tĂȘte du comitĂ© rĂ©gional de la conchyliculture CRC de Bretagne sud. Source Le Marin Il Ă©tait seul en lice pour remplacer HervĂ© JĂ©not qui, aprĂšs 12 ans de services, a choisi de se retirer sur son exploitation Ă Carnac. Les 32 dĂ©lĂ©guĂ©s des 10 syndicats dâun bassin, qui sâĂ©tend dâAudierne au Croisic, ont Ă©galement dĂ©signĂ© des vice-prĂ©sidents rattachĂ©s Ă chaque dĂ©partement Pascal Chellet vĂ©nĂ©riculteur et cĂ©rastoculteur au Croisic pour la Loire-Atlantique et Jo ThaĂ«ron ostrĂ©iculteur Ă Riec-sur-Belon pour le FinistĂšre. Un reprĂ©sentant du Morbihan devrait ĂȘtre choisi dans les semaines qui viennent. La structure interprofessionnelle prĂ©voit dĂ©jĂ une premiĂšre rĂ©organisation avec la mise en place de permanents rĂ©fĂ©rents pour chaque thĂ©matique de travail environnement et qualitĂ© de lâeau, gestion de lâespace littoral, formation et emploi, etc. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Grande distribution retour de la guerre des prix Les centrales d'achat et les industriels nĂ©gocient jusqu'Ă la fin du mois leurs tarifs annuels. Un bras de fer sans merci qui peut menacer l'emploi. Source Ouest France par Patrice Moyon Toujours moins cher, mais Ă quel prix ? Le bras de fer entre les centrales d'achat de la grande distribution et les industriels de l'agroalimentaire va-t-il faire de la France un dĂ©sert Ă©conomique et social ? Le sujet revient dans l'actualitĂ©. Et ce n'est pas un hasard. Depuis le dĂ©but janvier, acheteurs et vendeurs mĂšnent une nĂ©gociation serrĂ©e pour dĂ©terminer les grands axes de prix pour l'annĂ©e Ă venir dans les rayons de la grande distribution. Bien sĂ»r, il y a du théùtre dans ce rendez-vous annuel. Une dimension poker menteur ». Ă la FĂ©dĂ©ration du commerce et de la distribution, qui fĂ©dĂšre les grandes surfaces françaises, on n'hĂ©site pas Ă parler de show mĂ©diatique ». Mais inutile d'espĂ©rer un commentaire. Les nĂ©gociations se terminent Ă la fin du mois... » Seul Serge Papin, le prĂ©sident de SystĂšme U, accepte pour l'instant de monter au crĂ©neau. Dans le secteur laitier, il invite ses concurrents Ă jouer la modĂ©ration. Il faut permettre aux industriels de rĂ©munĂ©rer correctement les producteurs. Et surtout changer la loi actuelle, dit-il. Toutes les enseignes se battent Ă coups de rĂ©ductions sur les produits des grandes marques. Et en font ensuite payer le prix aux PME de l'agroalimentaire. » Ă l'Association nationale des industriels de l'alimentation Ania, on confirme les propos de Serge Papin. La situation est trĂšs tendue. On nous demande des baisses de tarifs alors que les coĂ»ts augmentent, explique un responsable. En 2013, les prix de l'alimentaire ont augmentĂ© de 3,8 % en Allemagne, de 3,7 % en Grande-Bretagne et de seulement 1,2 % en France. » Tout bon pour le consommateur. Et tant pis pour les salariĂ©s dont les entreprises n'arrivent plus Ă investir. On est en train de tuer l'activitĂ© sur les territoires », s'emporte Dominique ChargĂ©, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration nationale des coopĂ©ratives laitiĂšres. Je ne peux qu'ĂȘtre d'accord avec Serge Papin, ironise-t-il. Malheureusement, les acheteurs de SystĂšme U ne se comportent pas trĂšs diffĂ©remment des autres. » DerriĂšre la bataille des mots, la rĂ©alitĂ© des chiffres est parfois cruelle. Dans une Ă©tude rĂ©alisĂ©e fin 2013, le CrĂ©dit agricole constate la difficultĂ© de certains secteurs Ă rĂ©percuter leurs coĂ»ts de production, notamment dans le secteur de la viande. Un tiers des entreprises de volailles et une entreprise d'abattage sur cinq sont en risque fort... » Une menace pour l'emploi. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le pas de deux des coopĂ©ratives ostrĂ©icoles LâUcoma et la CoopĂ©rative maritime dâArcachon pourraient se rapprocher Source Sud Ouest par Philippe Baroux La CoopĂ©rative maritime d'Arcachon s'intĂ©resse au sort de l'Union des coopĂ©ratives ostrĂ©icoles du bassin de Marennes-OlĂ©ron Ucoma. Lundi 10 fĂ©vrier prochain, le conseil d'administration charentais-maritime statuera sur l'offre de rapprochement formulĂ©e par la direction arcachonnaise de la coopĂ©rative, laquelle soumettra ce dossier Ă ses propres administrateurs quatre jours plus tard. En cas d'avis favorables, c'est au tribunal de commerce de La Rochelle qu'il appartiendra d'entĂ©riner le contenu de ce rapprochement dont la forme juridique n'est pas arrĂȘtĂ©e, parce que cela est encore prĂ©maturĂ© », nous dit avec une prudence de Sioux le directeur de la coopĂ©rative arcachonnaise, François BĂ©nĂ©at. Le 21 janvier dernier, la juridiction consulaire prononçait la mise en redressement judiciaire de l'Ucoma, avec pĂ©riode d'observation de six mois. Cette institution de l'environnement ostrĂ©icole distribue depuis l'aprĂšs-guerre du matĂ©riel professionnel, des vĂȘtements de mer et du carburant dĂ©taxĂ© aux conchyliculteurs du bassin de Marennes-OlĂ©ron. 15 salariĂ©s, quatre boutiques La Tremblade, Bourcefranc, Le ChĂąteau-d'OlĂ©ron et Port-des-Barques, et trois camions itinĂ©rants pour la vente directe. Un ensemble qui comprend aussi deux stations maritimes de distribution de carburant sur les rives de la Seudre, port de la GrĂšve Ă La Tremblade, et en amont, Ă l'Eguille-sur-Seudre. La dĂ©cision judiciaire intervient aprĂšs des soutiens financiers requis auprĂšs des collectivitĂ©s territoriales. La RĂ©gion Poitou-Charentes et le Conseil gĂ©nĂ©ral de la Charente-Maritime, ont versĂ© des avances de 200 000 euros chacun, cautionnĂ©es pour partie par les communes de La Tremblade et du ChĂąteau-d'OlĂ©ron. En dĂ©pit de ce soutien accordĂ© l'an dernier, le passif exigible 707 000 euros de l'Ucoma dĂ©passait l'actif disponible 456 000 euros au moment de l'audience. Le chiffre d'affaires du dernier exercice s'Ă©lĂšve Ă 5,6 millions d'euros. DifficultĂ©s en MĂ©diterranĂ©e ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Bassin d'Arcachon une chargĂ©e de projet recrutĂ©e pour le tannage des peaux de poisson RecrutĂ© par l'association Femer, Marielle Philip doit dĂ©montrer que le projet de tannage de peaux de poisson est rĂ©aliste et viable Source Sud Ouest par Bernadette Dubourg L'an dernier, Monique Philip, prĂ©sidente de l'association Femmes de mer en partage, avait prĂ©sentĂ© les premiers essais de peaux de poisson tannĂ©es lors du forum des femmes crĂ©atives Ă la Teste de Buch. En juillet, plusieurs bĂ©nĂ©voles de l'association ont créé Femer, pour l'instant une association, mais avec l'espoir de la transformer en entreprise de tannage de peaux de poisson, avec la crĂ©ation d'emplois. Pour l'heure, grĂące Ă des financements europĂ©ens, Femer a recrutĂ© une chargĂ© de projet, Marielle Philip, 26 ans, certes la fille de la prĂ©sidente, mais surtout une jeune femme doublement diplĂŽmĂ©e en droit de l'environnement, et gestion des activitĂ©s des littoraux et des mers. "Elle est aussi lĂ©gitime, ajoute la prĂ©sidente. Son papa dĂ©cĂ©dĂ© lorsqu'elle avait 6ans, NDLR Ă©tait armateur et marin pĂȘcheur sur le Bassin. Elle a toujours vĂ©cu dans le milieu associatif et le milieu de la mer Et elle a suivi le projet ». Au cours de cette mission de 9 mois, Marielle Philip doit dĂ©montrer que le projet de tannage de peaux de poisson sur le bassin d'Arcachon est rĂ©aliste et viable. Elle Ă©tudie les circuits d'approvisionnement des peaux, auprĂšs des poissonniers, pisciculteurs, et mareyeurs merlu, congre, maquereau, mule, saumon.... Elle Ă©value les conditions du tannage vĂ©gĂ©tal, privilĂ©giĂ© par les bĂ©nĂ©voles de Femer, Ă base d'Ă©corces de mimosas "qui prolifĂšrent dans la forĂȘt domaniale de la Teste de Buch" et donne une couleur beige-rosĂ© au cuir. Elle Ă©tudie, enfin, les dĂ©bouchĂ©s auprĂšs de fabricants d'articles en cuir maroquinerie, vĂȘtements.... Le but est d'arriver Ă .... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Etang de Thau la rĂ©colte de coquillages Ă nouveau autorisĂ©e La rĂ©colte et la commercialisation Ă nouveau autorisĂ©es depuis vendredi matin. L'interdiction temporaire de rĂ©colte et de commercialisation des huĂźtres et de moules vient d'ĂȘtre levĂ©e par la prĂ©fecture aprĂšs des analyses microbiologiques satisfaisantes. Depuis le 20 janvier dernier, les producteurs de l'Ă©tang de Thau Ă©taient sous le coup d'une interdiction de collecte et de commercialisation de leurs coquillages. Ou en tout cas de tout produit qui n'aurait pas Ă©tĂ© prĂ©levĂ© et placĂ© en bassin, dans les mas conchylicoles, avant cette date. DĂ©faut d'assainissement, dĂ©jections de cormorans ? La raison en Ă©tait des analyses microbiologiques ayant fait apparaĂźtre, sur deux points de contrĂŽle mis en place par Ifremer, une pollution bactĂ©riologique en colibacilles supĂ©rieure au seuil maximal autorisĂ© sur une telle lagune, classĂ©e en "catĂ©gorie B". Depuis, l'Ifremer comme le ComitĂ© rĂ©gional conchylicole avaient suivi plusieurs pistes celle, peu probable vu la faible violence des pluies, d'un dĂ©faut d'assainissement, mais aussi celle des dĂ©jections de cormorans qui, agglutinĂ©s par dizaines sur plusieurs parcs conchylicoles au large de Marseillan notamment, pourraient en ĂȘtre la cause. Des canons Ă gaz censĂ©s les effrayer ont mĂȘme Ă©tĂ© mis en place. Toutes les analystes donnent des rĂ©sultats conformes ...- HĂ©rault l'Ă©tang de Thau est-il victime des cormorans ? Depuis le 21 janvier, on ne peut plus rĂ©colter les huĂźtres et moules dans l'Ă©tang de Thau, dans l'HĂ©rault, Ă cause d'une pollution. Les cormorans pourraient ĂȘtre les responsables du taux Ă©levĂ© de bactĂ©ries. Source Midi Libre Dimanche 2 fĂ©vrier, cela faisait dix jours que lâĂ©tang est âfermĂ©â. Dix jours que les producteurs dâhuĂźtres et de moules de Thau ne peuvent vendre dâautres produits que ceux rĂ©coltĂ©s et mis en bassin avant le 21 janvier. Stock qui commence dâailleurs Ă sâĂ©puiser. Or, si la pĂ©nurie menace, âlâenquĂȘteâ menĂ©e conjointement par Ifremer et le ComitĂ© rĂ©gional conchylicole CRC sur lâorigine de la pollution avance Ă grand pas. Cause directe de la fermeture, aux alentours du 20 janvier, donc, des taux de colibacilles bien en dessus du seuil maximal autorisĂ©, sur deux points de prĂ©lĂšvement rĂ©guliĂšrement visĂ©s par Ifremer un Ă Bouzigues, lâautre Ă Marseillan. Deux points sur 11, certes, mais ayant gĂ©nĂ©rĂ©, câest la rĂšgle, une interdiction de rĂ©colte sur lâensemble du bassin. Des taux anormaux sur le point n°10, au large de Marseillan Des canons Ă gaz installĂ©s sur les "tables nichoirs" ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Inland fisheries and the common fisheries policy Parlement europĂ©en Note d'information 2014 Commercial inland fisheries are small-scale, labour intensive, traditional fisheries mostly using passive gear. They produce high value products of local importance. Inland fisheries will not be heavily influenced by the reform of the Common Fisheries Policy as they are mainly managed nationally. Diadromous species may benefit from the reforms as long as they are properly implemented. The new European Maritime and Fisheries Fund has greater potential to provide increased support to inland fisheries through the strengthening of community-led local development. Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger cette note d'information du Parlement europĂ©en ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Maladies animales et parasites des mesures plus strictes pour renforcer la sĂ©curitĂ© alimentaire Une nouvelle lĂ©gislation pour lutter de maniĂšre efficace contre l'Ă©ruption de maladies animales telles que la peste porcine africaine et pour permettre Ă l'UE d'agir de maniĂšre rapide et responsable en cas d'urgence, a Ă©tĂ© adoptĂ©e par la commission de l'agriculture, dans deux votes sĂ©parĂ©s ce mardi. Source Parlement europĂ©en Les dĂ©putĂ©s ont mis l'accent sur la prĂ©vention, par exemple par de meilleures pratiques en matiĂšre d'Ă©levage et l'utilisation de mĂ©dicaments vĂ©tĂ©rinaires. Ils ont Ă©galement renforcĂ© les dispositions sur l'importation de produits vĂ©gĂ©taux qui pourraient comporter des risques de santĂ© publique dans l'UE. Les nouvelles rĂšgles devraient aider les pays de l'UE et les Ă©leveurs de plantes et d'animaux Ă gĂ©rer les maladies animales dangereuses et l'afflux d'organismes nuisibles en provenance des Ă©changes commerciaux et du changement climatique. Les deux rĂšglements adoptĂ©s ce mardi sur les maladies animales et les organismes nuisibles, rassemblent 50 textes lĂ©gislatifs et les mettent Ă jour pour tenir compte des avancĂ©es scientifiques et technologiques. Mettre l'accent sur la prĂ©vention de meilleurs Ă©levages et une utilisation responsable des mĂ©dicaments Les nouvelles dispositions clarifient les responsabilitĂ©s des agriculteurs, commerçants et professionnels des animaux, notamment les vĂ©tĂ©rinaires et les dĂ©tenteurs d'animaux de compagnie ils doivent garantir que leurs animaux sont en bonne santĂ© et empĂȘcher l'introduction et la propagation de maladies. Cependant, il faut mettre davantage l'accent sur la prĂ©vention, affirme la commission de l'agriculture. Afin d'amĂ©liorer l'Ă©levage des animaux et de promouvoir une utilisation adĂ©quate des mĂ©dicaments vĂ©tĂ©rinaires, les dĂ©putĂ©s ont proposĂ© que les Ătats membres accordent une attention particuliĂšre Ă la rĂ©sistance microbienne et assurent un meilleur accĂšs Ă la formation professionnelle dans ce domaine lorsqu'ils Ă©laborent leurs plans nationaux pour la prĂ©vention et le contrĂŽle des maladies contagieuses chez les animaux. Par exemple, les vĂ©tĂ©rinaires doivent fournir des explications adĂ©quates aux agriculteurs, commerçants et dĂ©tenteurs d'animaux domestiques sur la maniĂšre d'utiliser les antimicrobiens de façon responsable. Selon le texte adoptĂ©, les exploitants d'animaux devraient ĂȘtre soumis Ă des visites de vĂ©tĂ©rinaires dans leurs locaux pour contrĂŽler la santĂ© des animaux et pour stopper l'apparition et la propagation de maladies dans l'UE. Des mesures urgentes avec un contrĂŽle adĂ©quat Pour lutter contre les maladies qui ont un impact considĂ©rable sur la santĂ© publique, la production agricole ou la santĂ© et le bien-ĂȘtre des animaux, comme la maladie de la langue bleue, la peste porcine africaine ou l'influenza aviaire, la Commission europĂ©enne doit ĂȘtre habilitĂ©e Ă prendre des mesures urgentes, affirment les dĂ©putĂ©s. Cependant, ils insistent pour que le Parlement et le Conseil disposent d'un droit de contrĂŽle adĂ©quat sur les mesures adoptĂ©es et la possibilitĂ© de les rejeter si nĂ©cessaire. Chiens errants davantage de contrĂŽles Les Ătats membres devraient mettre en place, d'ici janvier 2018, des systĂšmes d'enregistrement obligatoires pour les animaux errants, souvent responsables de la transmission de maladies animales, affirment les dĂ©putĂ©s. Ils proposent Ă©galement que la Commission puisse prĂ©senter, d'ici le 31 juillet 2019, une proposition concernant une base de donnĂ©es Ă©lectronique pour les chiens errants dans l'ensemble de l'UE. Parasites des rĂšgles plus strictes sur les importations de vĂ©gĂ©taux Lors d'un vote distinct sur les mesures visant Ă protĂ©ger les plantes contre les parasites, la commission de l'agriculture a proposĂ© une rĂ©vision complĂšte de l'approche actuelle concernant les importations de vĂ©gĂ©taux et de produits vĂ©gĂ©taux Ă partir de pays tiers. L'objectif est de rendre les mesures prĂ©ventives plus efficaces. Contrairement Ă la proposition de la Commission europĂ©enne de maintenir la liste noire de vĂ©gĂ©taux et de produits vĂ©gĂ©taux de certains pays ou rĂ©gions - une approche Ă©galement prĂ©conisĂ©e par le rapporteur Hynek Fajmon ECR, CZ - la commission parlementaire a votĂ© pour Ă©tablir une liste positive. Il s'agit d'une liste de pays et de produits qui ne posent pas de danger inacceptable pour l'agriculture de l'UE et qui peuvent, par consĂ©quent, ĂȘtre importĂ©s dans l'Union. Les pays qui souhaitent exporter des plantes dans l'UE devraient introduire une demande auprĂšs de la Commission. Cette derniĂšre devrait accepter ou refuser la demande sur la base de divers contrĂŽles, notamment des audits rĂ©alisĂ©s sur place, affirment la commission parlementaire. Prochaines Ă©tapes Le projet lĂ©gislation de Marit Paulsen ADLE, SE sur la prĂ©vention et le contrĂŽle des maladies animales a Ă©tĂ© adoptĂ© par 31 voix pour, 6 voix contre et 3 abstentions. Le projet de lĂ©gislation de Hynek Fajmon ECR, CZ sur les mesures de protection contre les organismes nuisibles aux vĂ©gĂ©taux a Ă©tĂ© adoptĂ© par 24 voix pour, 11 voix contre et 2 abstentions. Les deux textes seront examinĂ©s en plĂ©niĂšre lors de la session de mars ou d'avril Ă confirmer. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Message des bonnets rouges avec le soutien du ComitĂ© de Survie de lâOstrĂ©iculture Bretonnes, Bretons et fiers Bonnets Rouges Agriculteurs, Transporteurs, Artisans, Commerçants, SalariĂ©s, ChĂŽmeurs, PĂȘcheurs, OstrĂ©iculteurs, tous unis pour vos revendications.... Trop câest trop et on a dĂ©jĂ trop attendu !!! La pression fiscale nâa jamais Ă©tĂ© aussi importante et ce nâest pas fini la taxe dâhabitation risque de doubler aprĂšs les municipales ! La pression rĂšglementaire ne cesse de sâaccroitre ! LâĂ©loignement de la Bretagne nous coute dĂ©jĂ chĂšre tous les jours ! Les portiques Ecotaxe doivent disparaitre de notre paysage sans dĂ©lais ! Pour lâĂ©conomie Bretonne, pour lâemploi en Bretagne âNON Ă lâĂ©cotaxeâ Rendez-vous officiel de tous les bonnets rouges samedi 15 fĂ©vrier Ă 12h au Portique Ecotaxe de Brech-Auray avec votre pique-nique Soyez nombreux, trĂšs nombreux, câest notre avenir que de dĂ©fendre nos intĂ©rĂȘts... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Policy and governance in aquaculture Lessons learned and way forward Hishamunda, N., Ridler, N. & Martone, E. Policy and governance in aquaculture lessons learned and way forward. FAO Fisheries and Aquaculture Technical Paper No. 577. Rome, FAO. 59 pp Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger ce document de la FAO Abstract Effective governance of modern aquaculture must reconcile ecological and human well-being so that the industry is sustainable over time. Without effective governance, there will be misallocation of resources, and perhaps stagnation of the industry and irreversible environmental damage. There is a consensus that modern aquaculture has a business orientation, similar to any small or medium-sized enterprise. For resources to be invested, there must be an enabling economic environment and secure property rights. However, there must also be controls or incentives to curb short-sighted business behaviour that damages the ecology or society. This requires that aquaculture be not only profitable but also environmentally neutral, technically feasible and socially acceptable. Four governance principles â accountability, effectiveness and efficiency of governments, equity and predictability of the rule of law â are suggested as necessary for sustainable development of the industry. Accountability and predictability provide assurances to entrepreneurs that property rights and contracts will be honoured, while intergenerational equity suggests ecological conservation. The principle of effectiveness and efficiency implies that regulation of aquaculture will be sufficient without being too onerous, and also perhaps decentralization and public participation. Based on these four principles, administrative and legislative frameworks can assist aquaculture to develop sustainably. In addition to governments, there are other participants in aquaculture governance such as communities, non-governmental organizations and producers. Particularly with market and participative forms of governance, these other actors can assist with monitoring and enforcement of regulations, and legitimize siting decisions. Their role in coastal zone management is critical because they provide the social licence that is so necessary for aquaculture to prosper. A final section examines possible governance challenges in the future. The list is not exhaustive but is sufficient to suggest that aquaculture governance will have to adjust constantly to both endogenous and exogenous forces. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Morbihan. Des pĂ©pites » aux TrophĂ©es de l'innovation Cent trente entreprises morbihannaises avaient candidatĂ© l'an dernier. Une façon de se dĂ©marquer. Source Ouest France par Sophie MarĂ©chal La coquille Saint-Jacques comme sentinelle de l'environnement... C'est pour cette trouvaille que Sylvain Chauvaud a Ă©tĂ© laurĂ©at des TrophĂ©es de l'innovation l'an dernier. Son entreprise, TBM basĂ©e Ă Auray, est un bureau d'Ă©tudes en environnement. Elle compte 22 salariĂ©s. Nous faisons des Ă©tudes d'impact mais on s'est aperçu qu'en utilisant les normes en vigueur, les conclusions se rĂ©vĂ©laient grossiĂšres » », explique le biologiste marin. L'idĂ©e a donc germĂ© de mettre au point des outils de datation. Et ce, via la... coquille saint jacques ! C'est une vraie borne d'enregistrement. Ses stries permettent de connaĂźtre son Ăąge et leur forme, dessinĂ©e par le stress ou pas, de dĂ©tecter si des Ă©vĂ©nements sont survenus et Ă quel moment sur le site marin concernĂ©. » Une fois ces Ă©lĂ©ments connus, le biologiste marin devient un Sherlock Holmes remontant le fil de l'histoire du site. Comme cette petite entreprise, les TrophĂ©es de l'innovation permettent de trouver des pĂ©pites », sourit Jean-François Le Tallec, prĂ©sident de la CCI. La chambre de commerce et d'industrie veut ainsi montrer que l'innovation n'appartient pas qu'aux grands groupes ». Si commercialement il ne s'est encore rien passĂ©, reconnaĂźt le patron de TBM, le prix nous a fait du bien en interne ». Seules les trĂšs petites ou moyennes entreprises moins de 250 salariĂ©s peuvent candidater aux TrophĂ©es de l'innovation. Elles ont jusqu'au 31 mars pour dĂ©poser un dossier. Le jury se prononcera le 3 juillet au palais des congrĂšs de lorient. Inscriptions. remplir le formulaire sur tĂ©lĂ©charger le dossier sur le site et l'envoyer Ă ou par courrier CCI du Morbihan, TrophĂ©es de l'innovation 56, CS 30362, 21, quai des Indes, 56 323 Lorient cedex. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 10 FĂ©vrier 2014 Miser sur la nature avec des huĂźtres naturelles nĂ©es en mer Nous sommes aussi Sentinelles Slow-Food » afin de mieux faire connaĂźtre auprĂšs des consommateurs cet enjeu des huĂźtres nĂ©es en mer ». Et nous sommes quelques-uns Ă avoir signĂ© une charte de qualitĂ© avec le RĂ©seau associatif CohĂ©rence en Bretagne attestant de pratiques respectueuses de lâenvironnement. Source Revue n°35 de l'Encre de mer Photo de Tifenn Vigouroux Jean-NoĂ«l Yvon, ostrĂ©iculteur dans la ria d'Etel Morbihan Une huĂźtre va sâĂ©lever sur 3 ans, elle se nourrit dâelle-mĂȘme des richesses quâil y a dans lâeau. Dans la ria dâEtel, une ancienne vallĂ©e glaciaire*, les marĂ©es sâengouffrent loin dans les terres, et il y a en amont tout un rĂ©seau hydraulique dâeau douce, de petits ruisseaux, de petits rus temporaires ou permanents qui apportent de lâeau douce en mer. Celle-ci apporte principalement les sels minĂ©raux qui vont permettre la rĂ©gĂ©nĂ©rescence du plancton. Chez nous il nây a pas de grands mouvements des rus, il y aura plus de travail sur lâentretien des parcs autour de la sĂ©dimentation. Il y a aussi plein de presquâĂźles, un dĂ©dale maritime, câest un tout petit secteur mais avec quand mĂȘme 140 km de cĂŽtes, des virages⊠Quand la mer monte, le courant passe dâun cĂŽtĂ©, quand elle descend, il passe de lâautre. Y a des endroits avec des sols qui sont plutĂŽt sablonneux, plutĂŽt vaseux, plutĂŽt durs⊠de la roche. En fonction du courant, de sa violence ou des apports dâeau douce, certains parcs vont correspondre au dĂ©veloppement des huĂźtres la premiĂšre annĂ©e, dâautres vont permettre le durcissement de la coquille, dâautres encore permettront dâavoir une chair plus consĂ©quente ; on travaille donc les parcs en rotation. Il y a de lâĂ©levage en surĂ©levĂ© et de lâĂ©levage au sol, et il y a des parcs vides car, de temps en temps, il faut laisser le sol se reposer, se rĂ©-oxygĂ©ner, prendre le temps de tout remettre en ordre, de nettoyer. Le milieu est riche avec des dĂ©veloppements dâalgues, de mousses, dâĂ©ponges⊠câest la biodiversitĂ© qui veut ça. Il faut enlever certaines algues Ă certaines Ă©poques car, en consommant lâoxygĂšne de lâeau, elles rĂ©duisent la production planctonique et deviennent des compĂ©titeurs pour lâhuĂźtre⊠Parlons de la reproduction, une annĂ©e oĂč les conditions climatiques sont dĂ©favorables, le peu de naissain quâil y a est rĂ©sistant, avec une capacitĂ© de croissance rapide. Lorsque le naissain est plĂ©thorique, la croissance prend six mois ou un an de plus. LâhuĂźtre se nourrit de plancton mais aussi de nutriments qui sont en partie dans les sĂ©diments et qui sont remis en suspension pendant les moments de colĂšre de la nature, lâhiver, pendant les tempĂȘtes, pendant les grandes marĂ©es⊠On ne sait pas vraiment tout ce que mangent les huĂźtres, pour un Ă©leveur câest Ă©tonnant ! Comment expliquer en deux, trois mots, quelque chose que lâon apprend en vivant dans la nature sur 30 ans de carriĂšre ? DĂšs quâon change de secteur de production, les conditions dâhydrologie, de pluviositĂ©, de courantologie, dâensoleillement ne vont pas ĂȘtre les mĂȘmes, il va falloir adapter les techniques Ă ce que la nature propose. Suite dans Revue n°35 de l'Encre de mer ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ OstrĂ©iculture une ponte tardive et un naissain abondant La station Ifremer dâArcachon a rendu son rapport sur la reproduction des huĂźtres dans le Bassin durant lâĂ©tĂ© 2013. Comme en 2012, le naissain est trĂšs abondant. Source Sud Ouest par David Patsouris Un constat. La tuile chaulĂ©e, mĂȘme lourde et difficilement maniable, demeure le meilleur moyen de fixer les naissains dâhuĂźtres dans le bassin dâArcachon. Dans son malheur, l'ostrĂ©iculture arcachonnaise a des branches auxquelles se raccrocher. Certes, les huĂźtres juvĂ©niles meurent en masse dĂšs que la tempĂ©rature de l'eau atteint environ 16 degrĂ©s en raison d'un virus herpĂšs trĂšs virulent. Certes, cet Ă©tĂ©, les huĂźtres marchandes, essentiellement les huĂźtres triploĂŻdes, c'est-Ă -dire des huĂźtres stĂ©riles nĂ©es en Ă©closerie, ont aussi Ă©tĂ© emportĂ©es par la bactĂ©rie Vibrio aestuarianus, inoffensive pour l'homme. Mais le naissain est cette annĂ©e encore abondant, comme en 2012. 1 Une bonne rĂ©colte Ă©tait vitale Plusieurs annĂ©es marquĂ©es par une faible rĂ©colte et des mortalitĂ©s importantes avaient rĂ©duit les stocks de maniĂšre dramatique. Les deux derniers Ă©tĂ©s riches en naissain, les toutes petites huĂźtres - ont, en partie, rĂ©tabli les choses. Allons de suite Ă la conclusion de texte. VoilĂ ce qui est dit GrĂące aux fortes abondances de larves en fixation et Ă leur prĂ©sence pendant une durĂ©e de plusieurs semaines, le captage Ă©tait important Ă la fin de la saison de reproduction, environ 6 000 naissains par tuile. » 2 Le Bassin est de nouveau naisseur Ce chiffre de 6 000 naissains par tuile est Ă comparer avec les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Il Ă©tait de 3 500 en 2012. Mais pour mesurer son importance, il faut regarder l'annĂ©e 2011 avec seulement 201 naissains par tuile, 2010 avec 271 naissains, 2 009 avec 129 naissains, ou encore 2 007 avec 63 naissains par tuile. Le Bassin, naguĂšre plus grand centre naisseur d'Europe, Ă©tait castrĂ© », pour reprendre l'expression d'un ostrĂ©iculteur gujanais. Le rapport de l'Ifremer constate une ponte tardive de trĂšs petites pontes dĂ©but juillet ; une premiĂšre ponte notable le 25 juillet ; une ponte trĂšs faible et Ă©parse entre le 4 et le 6 aoĂ»t ; le frai principal autour des 12 et 13 aoĂ»t ; et enfin deux petites pontes du 27 au 29 aoĂ»t et les 10 et 11 septembre. 3 De la nourriture en abondance 4 Des eaux chaudes et protectrices 5 Les rĂ©sultats de l'Ă©tude Feliba ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ DĂ©velopper lâaquaculture pour satisfaire lâessor de la demande Selon la Banque Mondiale, la conchyliculture a un bel avenir ainsi que la pisciculture en eau douce... Cet essor de la demande est lâoccasion de dĂ©velopper des pratiques de pisciculture et de conchyliculture responsables. Source Banque Mondiale Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale, 62 % des produits de la mer que nous consommerons en 2030 seront issus de lâĂ©levage, seule solution pour satisfaire lâappĂ©tit grandissant de rĂ©gions comme lâAsie, qui absorbera environ 70 % de la production. La Chine assurera 37 % de la production mondiale mais en consommera 38 %. TĂ©lĂ©charger le rapport en anglais Parce quâelle permet dâaugmenter le stock de produits de la mer bon marchĂ© et nutritifs, lâaquaculture peut amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© alimentaire et les moyens de subsistance des plus dĂ©shĂ©ritĂ©s. Cet essor de la demande est lâoccasion de dĂ©velopper des pratiques de pisciculture et de conchyliculture responsables. En 2030, les deux tiers des produits de la mer consommĂ©s dans le monde seront issus de lâaquaculture. Telle est la conclusion du rapport Fish to 2030 Prospects for Fisheries and Aquaculture, qui constate que les pĂȘches de capture sauvages ayant pratiquement atteint leurs limites, seule lâaquaculture pourra satisfaire notre appĂ©tit grandissant pour ce type dâaliments. Selon les prĂ©visions de ce rapport, la moitiĂ© des poissons produits dans le monde en 2030 quâils soient destinĂ©s Ă la consommation et Ă des utilisations industrielles, comme la farine de poisson proviendront de lâaquaculture. Plus prĂ©cisĂ©ment, 62 % des produits de la mer qui finiront dans nos assiettes proviendront de fermes aquicoles, lesquelles dĂ©velopperont leurs capacitĂ©s de production pour satisfaire une demande croissante, surtout en Asie oĂč prĂšs de 70 % des poissons seront consommĂ©s. En Chine, la classe moyenne Ă©mergente devrait reprĂ©senter en 2030 un segment particuliĂšrement important. GrĂące Ă des investissements accrus dans lâaquaculture, ce pays assurera 37 % de la production mondiale et reprĂ©sentera 38 % de la consommation. Pour une aquaculture plus durable Alors que la population mondiale devrait frĂŽler la barre des 9 milliards en 2050, la demande de denrĂ©es alimentaires et dâemplois ira croissant. Lâindustrie aquicole, actuellement en plein essor, peut contribuer Ă satisfaire ces deux attentes. Mais elle doit, pour cela, adopter des pratiques responsables. Les risques et lâimpact environnemental de cette activitĂ© ont fait la une des journaux ces derniĂšres annĂ©es. Les Ă©pidĂ©mies dans les sites de crevetticulture en Chine, en ThaĂŻlande et au Viet Nam ou dans les Ă©levages de saumon au Chili illustrent bien les dĂ©fis Ă relever. Mais ce dĂ©veloppement est aussi lâoccasion dâĂ©tendre et dâamĂ©liorer lâaquaculture pour en faire une activitĂ© durable et respectueuse de lâenvironnement. Les pratiques irresponsables et excessives se perpĂ©tuent dans la pĂȘche tandis que la prolifĂ©ration des Ă©pidĂ©mies dans lâaquaculture, entre autres problĂšmes, a des consĂ©quences graves sur la production », analyse Juergen Voegele, directeur de lâagriculture et des services environnementaux Ă la Banque mondiale. Les pays en dĂ©veloppement disposĂ©s Ă investir dans une gestion optimale des pĂȘches et une aquaculture plus durable sâouvriront des perspectives intĂ©ressantes ». Lâaquaculture sera un volet central de la rĂ©ponse Ă lâinsĂ©curitĂ© alimentaire dans le monde. Nous escomptons que les acteurs du secteur amĂ©lioreront leurs pratiques en fonction des attentes du marchĂ©, avide de produits de la mer issus de pratiques durables et responsables », estime Jim Anderson, conseiller pour la Banque mondiale sur les pĂȘches, lâaquaculture et les ocĂ©ans et co-auteur du rapport. GĂ©nĂ©raliser une aquaculture responsable dans le monde Soucieux de bĂ©nĂ©ficier des retombĂ©es Ă©conomiques et environnementales dâune aquaculture durable, de nombreux pays soutiennent lâamĂ©lioration des mĂ©thodes de production. Depuis mai 2012, le Viet Nam sâefforce, avec la Banque mondiale, dâaider les pĂȘcheurs Ă se convertir Ă une pisciculture de qualitĂ© dans le but dâamĂ©liorer la gestion des maladies et des dĂ©chets. Le Ghana sâest lui aussi lancĂ© dans une aquaculture durable, en crĂ©ant des sites dâĂ©levage dans la rĂ©gion du lac Volta. Avec la pression dĂ©mographique, lâaquaculture sâimpose peu Ă peu comme lâune des solutions pour satisfaire la demande mondiale de produits de la pĂȘche. Mais les pratiques laissent encore beaucoup Ă dĂ©sirer. Selon M. Voegele, le dĂ©fi est immense mais la Banque mondiale peut aider les pays en dĂ©veloppement Ă modifier leurs mĂ©thodes de production pour parvenir Ă une gestion durable, Ă travers des solutions originales et sur mesure Ă lâefficacitĂ© avĂ©rĂ©e ». En sâengageant en faveur de pratiques aquicoles amĂ©liorĂ©es, les pays se doteront dâune activitĂ© capable de fournir des produits nutritifs Ă davantage de consommateurs sans nuire Ă lâenvironnement. Pour en savoir plus, tĂ©lĂ©charger le rapport en anglais Des experts reconnus de lâĂ©conomie de lâenvironnement auprĂšs du Groupe de la Banque mondiale, de lâOrganisation des Nations Unies pour lâalimentation et lâagriculture FAO et de lâInstitut international de recherche sur les politiques alimentaires IFPRI ont collaborĂ© Ă ce rapport, qui actualise une Ă©dition antĂ©rieure, parue sous le titre Fish to 2020 ». ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Lâentente syndicale nâĂ©teint pas les querelles Les 15 syndicats dâostrĂ©iculteurs et de mytiliculteurs sont tombĂ©s dâaccord sur 59 noms pour renouveler le conseil du ComitĂ© rĂ©gional conchylicole. MalgrĂ© les tiraillements. Avant le printemps sera Ă©lu le prĂ©sident du ComitĂ© rĂ©gional conchylicole Poitou-Charentes CRC. La date exacte Ă laquelle les 59 membres du Conseil d'administration se prononceront est encore Ă prĂ©ciser. Mais on sait dĂ©jĂ que le sortant, GĂ©rald Viaud, se reprĂ©sente. Il occupe le fauteuil depuis mars 2010, et nul adversaire ne s'est encore dĂ©clarĂ©. GĂ©rald Viaud qui, dans un deuxiĂšme temps, s'alignerait Ă sa propre succession, en juin, Ă la prĂ©sidence du ComitĂ© national conchylicole. Le prĂ©alable Ă l'Ă©lection locale, c'est l'installation du nouveau Conseil d'administration du CRC. La rĂšgle veut que les syndicats professionnels s'entendent sur 59 noms. Ă dĂ©faut, le prĂ©fet de rĂ©gion provoque des Ă©lections. Dans le cas prĂ©sent, les 15 syndicats d'ostrĂ©iculteurs et de mytiliculteurs, ont formulĂ© une proposition conjointe, avant les fĂȘtes. Le fait est assez rare pour ĂȘtre soulignĂ©. Au mieux jusqu'alors, une partie seulement des syndicats s'accordaient pour mettre des noms face Ă des siĂšges, dans des circonscriptions donnĂ©es. LĂ oĂč l'accord n'intervenait pas une Ă©lection territorialement partielle Ă©tait alors organisĂ©e pour complĂ©ter le Conseil. Le prĂ©sident sortant appelait de ses vĆux, l'entente d'aujourd'hui. GĂ©rald Viaud observe les problĂšmes qui font l'actualitĂ© ostrĂ©icole, la mortalitĂ© des huĂźtres notamment, il soupĂšse l'ambiance tendue dans la profession, et estime qu' il Ă©tait souhaitable que tous y aillent », unis comme un seul homme et, mĂȘme en faisant semblant de s'entendre ». "J'Ă©tais pour les Ă©lections".... Suite dans Sud Ouest ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Retraite des pĂȘcheurs professionnels Cette question d'un sĂ©nateur et la rĂ©ponse du ministre de l'agriculture concernant la retraite des pĂȘcheurs professionnels en eau douce affiliĂ©s Ă la MSA, concernent probablement aussi les pĂȘcheurs Ă pied professionnels et les conchyliculteurs MSA Ă vĂ©rifier ! Source SĂ©nat Question Ă©crite n° 09882 de M. AndrĂ© Vairetto Savoie - SOC publiĂ©e dans le JO SĂ©nat du 19/12/2013 - page 3623 M. AndrĂ© Vairetto attire l'attention de M. le ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du ministre de l'Ă©cologie, du dĂ©veloppement durable et de l'Ă©nergie, chargĂ© des transports, de la mer et de la pĂȘche sur les retraites des pĂȘcheurs professionnels. Les pĂȘcheurs professionnels relĂšvent du rĂ©gime social agricole mutualitĂ© sociale agricole - MSA. Les retraites qu'ils perçoivent sont trĂšs faibles et souvent bien insuffisantes pour permettre le dĂ©part en retraite. Ce phĂ©nomĂšne a pour consĂ©quence le non-dĂ©part en retraite des pĂȘcheurs en Ăąge de le faire pour des raisons rĂ©glementaires et financiĂšres, ce qui bloque l'installation des jeunes. Il souhaite savoir si le Gouvernement envisager de prendre des mesures pour remĂ©dier Ă ce problĂšme. Transmise au MinistĂšre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forĂȘt RĂ©ponse du MinistĂšre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forĂȘ publiĂ©e dans le JO SĂ©nat du 06/02/2014 - page 326 Les pĂȘcheurs professionnels en eau douce sont affiliĂ©s au rĂ©gime des personnes non-salariĂ©es des professions agricoles dĂšs lors qu'ils exercent une activitĂ© professionnelle d'au moins 1 200 heures par an, conformĂ©ment aux articles L. 722-5 et D. 722-5 du code rural et de la pĂȘche maritime. Ils s'acquittent alors des cotisations pour l'ensemble des risques maladie, accidents du travail, famille, vieillesse et retraite complĂ©mentaire obligatoire, en contrepartie desquelles ils bĂ©nĂ©ficient de l'ensemble des prestations dans les mĂȘmes conditions que les autres chefs d'exploitation ou d'entreprise agricole. Ainsi, s'ils en remplissent les conditions, ils sont susceptibles de bĂ©nĂ©ficier du dispositif de majoration des pensions de retraite de base qui permet aux personnes non-salariĂ©es des professions agricoles de bĂ©nĂ©ficier d'un montant minimum de retraite Ă©gal, au 1er avril 2013, pour une carriĂšre complĂšte, Ă 681,20 euros par mois pour les chefs d'exploitation ou d'entreprise agricole et pour les personnes veuves, et Ă 541,30 euros par mois pour les collaborateurs d'exploitation ou d'entreprise agricole, les anciens conjoints participant aux travaux et les aides familiaux. En outre, le PrĂ©sident de la RĂ©publique a annoncĂ©, le 2 aoĂ»t 2013, un plan de rattrapage » des retraites les plus modestes servies aux personnes non-salariĂ©es agricoles retraitĂ©es. Ce plan sera mis en Ćuvre par la loi garantissant l'avenir et la justice du systĂšme de retraites, qui a Ă©tĂ© adoptĂ©e par le Parlement le 18 dĂ©cembre 2013. Les chefs d'exploitation ou d'entreprise agricole qui justifient d'une carriĂšre complĂšte en cette qualitĂ© dans le rĂ©gime non-salariĂ© agricole bĂ©nĂ©ficieront d'un montant total de pensions, de base et complĂ©mentaire, au moins Ă©gal Ă 75 % du salaire minimum de croissance net. L'attribution d'un complĂ©ment diffĂ©rentiel de points de retraite complĂ©mentaire obligatoire RCO permettra d'atteindre progressivement, entre 2015 et 2017, ce montant minimum de retraite. Par ailleurs, Ă compter du 1er fĂ©vrier 2014, les collaborateurs d'exploitation et les aides familiaux, obligatoirement affiliĂ©s depuis le 1er janvier 2011 au rĂ©gime de RCO, pourront bĂ©nĂ©ficier de 66 points gratuits par an dans la limite de 17 annuitĂ©s, au titre des annĂ©es antĂ©rieures Ă 2011. La loi comporte deux mesures d'amĂ©lioration des droits des personnes veuves au titre de la retraite complĂ©mentaire, qui seront mises en Ćuvre Ă compter de 2014. En premier lieu, le dispositif dit des droits combinĂ©s sera Ă©tendu au rĂ©gime de RCO. Aujourd'hui limitĂ© Ă la retraite de base, ce mĂ©canisme permet au conjoint survivant qui continue l'exploitation, sans avoir demandĂ© la liquidation de sa pension de rĂ©version, de cumuler les droits du chef d'exploitation dĂ©cĂ©dĂ© avec ses propres droits pour le calcul de sa retraite. En second lieu, la rĂ©version du rĂ©gime de RCO sera Ă©tendue aux points qui auraient pu ĂȘtre attribuĂ©s Ă titre gratuit aux chefs d'exploitation ou d'entreprise agricole dĂ©cĂ©dĂ©s avant la liquidation de leurs droits Ă pension. En outre, la condition de durĂ©e minimale d'assurance de 17,5 annĂ©es dans le rĂ©gime non-salariĂ© agricole, nĂ©cessaire pour bĂ©nĂ©ficier d'une majoration de la retraite de base servie par ce mĂȘme rĂ©gime, sera supprimĂ©e pour les personnes dont la pension prendra effet Ă compter du 1er fĂ©vrier 2014. L'ensemble de ces mesures concrĂ©tise un engagement de campagne du PrĂ©sident de la RĂ©publique. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ TVA - Conditions de mise en Ćuvre des taux de TVA de 5,5%, 10% et 20 % De nouvelles dispositions du CGI sont applicables depuis 1er janvier 2014 et un rescrit du 2 avril 2012 est en vigueur pour les produits de la pĂȘche et de la pisciculture RES N°2012/28TCA. Un courrier de la DGFiP vient clarifier la place des produits conchylicoles huĂźtres, moules, palourdes, coques et autres coquillages ex pĂ©toncles, ormeaux par rapport Ă ce rescrit. Ainsi, en application des mesures en vigueur et des nouvelles dispositions du CGI, les taux applicables au 1er janvier 2014 sont par catĂ©gories de produits concernĂ©s ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ EnquĂȘte Ă©pidĂ©miologique Trop dâinfo tue lâinfo. Jean-François Le Bitoux, VĂ©tĂ©rinaire Revenons aux lois biologiques qui rĂ©gulent pathologies et Ă©pidĂ©mies en attendant dâĂ©voquer les lois humaines » qui y participent. Dâun cĂŽtĂ© il existe des lois physicochimiques qui existent depuis des milliards dâannĂ©es et de lâautre les lois des hommes, un code civil fluctuant ĂągĂ© de deux siĂšcles. PrĂ©tendre ignorer les premiĂšres ou sâen affranchir nâest pas seulement ridicule mais suicidaire et câest pourtant ce qui se dĂ©roule sous nos yeux. En matiĂšre de pathologies ostrĂ©icoles, depuis plus de 20 ans, des montagnes dâinformation sâaccumulent. Mais on vit une curieuse Ă©poque oĂč un excĂšs de recherche deviendrait contre-productif » Trop dâinfo scientifique tue lâinfo. Fin 2012, le colloque mondial sur lâostrĂ©iculture organisĂ© en France a permis de faire le point sur une situation mondiale prĂ©occupante mais sans faire apparaĂźtre de solutions Le site est riche dâinformations tout comme le site de lâIfremer Pourtant en matiĂšre de pathologies conchylicoles, lâĂ©tĂ© 2013 fut encore catastrophique les choses vont de mal en semble que lâexcĂšs de donnĂ©es sur le web finisse par inquiĂ©ter les acteurs plus que rassurer Tout ce qui est dit et publiĂ© est-ce de lâInfo ou de lâIntox ? Qui croire ? Comment faire le tri ? Les choses sont-elles si compliquĂ©es quâelles en deviennent dĂ©sespĂ©rantes ? Avançons-nous dans la bonne direction ? Nul nây arrivera jamais ? Il semble que cette crise de confiance dans le progrĂšs » soit largement partagĂ©e. Les plus hautes autoritĂ©s morales et scientifiques » sâinquiĂštent aussi de perte globale de crĂ©dibilitĂ© tout acquis peut ĂȘtre remis en question sans mĂȘme ĂȘtre discutĂ© par le premier venu ou pire par le premier sous-prĂ©fet venu ! Le colloque de rentrĂ©e de la saison 2013-14 du CollĂšge de France avait pour thĂšme la rĂ©habilitation du rĂŽle de lâexpert scientifique ». LâInstitut Diderot traitait rĂ©cemment de Lâavenir de lâantiscience » A. Moatti. Sans compter les publications de lâIHEST La science en jeu, Partager la science,⊠et quantitĂ©s de livres comme Lâapocalypse joyeuse » JB Fressoz ou Une autre science est possible » ni oublier des dizaines de confĂ©rences passionnantes dâEtienne Klein, de Levy Leblond disponibles sur le web. Tous sont inquiets versons-nous dans une Ăšre dâillettrisme scientifique » ? Il existe donc une ambiance nationale qui peut servir de mauvaise excuse aux dĂ©boires ostrĂ©icoles. Lâaquaculture marine est loin dâĂȘtre aussi complexe que dâautres domaines scientifiques physique quantique, cancers,⊠mais le fait que la Science » ne rĂ©pond pas clairement inquiĂšte les professionnels. Nous vivons des situations Ă©cologiques pathologiques variĂ©es prolifĂ©rations dâalgues, mortalitĂ©s animales en Ă©levage et dans la nature, etc. qui sont rĂ©pandues dans le monde entier et qui nâauraient pas de rĂ©ponse ? Ces problĂšmes existent sans doute depuis la nuit des temps et les connaissances rĂ©centes ne serviraient Ă rien ? Erreur nous avons vĂ©cu ces situations en aquaculture de crevettes et nous les avons rĂ©solues ; ce fut le travail de tout un pays. Jâai eu lâoccasion de raconter une visite sur un parc ostrĂ©icole paimpolais oĂč tout allait trĂšs bien il devient essentiel Ă tout professionnel de savoir reconnaĂźtre quand tout va bien. Mais la suite de lâhistoire est tout aussi inquiĂ©tante un haut responsable de la profession mâa affirmĂ© quâil nâexistait pas de rĂ©gion en France qui nâĂ©tait pas atteinte par ces mortalitĂ©s ! Que signifie sous lâangle Ă©pidĂ©miologique une telle affirmation quand chacun sait que de tout temps, il y a eu des mortalitĂ©s dans les parcs ostrĂ©icoles mais personne ne disait rien tant que lâentreprise gagne de lâargent. Nous avons connu les mĂȘmes situations en Ă©levage de crevettes en Equateur. DĂšs les premiĂšres annĂ©es, les Ă©levages se rĂ©jouissaient de survie Ă peine supĂ©rieure Ă 50 % ! La perte de la moitiĂ© des animaux nâest jamais une bonne nouvelle pour un Ă©leveur et elle est franchement intolĂ©rable pour une vĂ©tĂ©rinaire ! Il faut sâinterroger sur la soliditĂ© de la zootechnie dâĂ©levage dĂšs les premiĂšres mortalitĂ©s. Ce qui se passe Ă un endroit obĂ©it aux mĂȘmes lois physicochimiques gĂ©nĂ©rales mais leur application est spĂ©cifique Ă lâĂ©cosystĂšme local et Ă la gestion de lâĂ©leveur. En public chacun ne raconte que ce quâil veut bien partager et ce que lâauditoire peut accepter. Câest ainsi quâil est devenu banal dâaffirmer que les excĂšs de nitrate provoquent des marĂ©es vertes alors que certains ostrĂ©iculteurs savent que pour gĂ©rer leurs claires et Ă©viter dâĂȘtre envahies par ces ulves, ils ont pu rajouter des engrais nitratĂ©s de maniĂšre contrĂŽlĂ©s et ainsi entretenir une prolifĂ©ration de diatomĂ©es nutritives pour leurs Ă©levages Bref lâexplication simpliste plaira au plus grand nombre mais les lois physicochimiques ne sont pas des lois dĂ©mocratiques ! Et le choix dâutiliser des lois simplistes a un coĂ»t car elles sont trĂšs induffisantes. Au cours dâune visite chez son mĂ©decin ou son vĂ©tĂ©rinaire, pour faire un diagnostic, le professionnel questionne le patient afin de rechercher les grandes lignes de la pathologie exprimĂ©e puis des dĂ©tails spĂ©cifiques ; il imagine plusieurs maladies possibles, il en Ă©limine des dizaines, il chercher Ă mieux comprendre la vitesse dâĂ©volution des phĂ©nomĂšnes mesurĂ©s et rapportĂ©s puis il teste la cohĂ©rence entre ces informations il est normal que cela paraissent disparates au non professionnel chacun son mĂ©tier ! Et le patient ou lâĂ©leveur ne peuvent pas avoir conscience de lâimportance de certains dĂ©tails dans le diagnostic. Sâil en avait conscience, ils les auraient corrigĂ©s dâeux-mĂȘmes et la pathologie ne se serait pas aggraver. Aujourdâhui des milliers de donnĂ©es se sont accumulĂ©es et comme ils sont accessibles sur le web, il devient de plus en plus difficile de faire une hypothĂšse de travail sur lâorigine des maux et de la tester quand on ne sait ni dâoĂč ça vient ni oĂč on va ! Plus il y a de donnĂ©es, plus il est difficile de rĂ©soudre le problĂšme pathologique qui se pose depuis plus dâun siĂšcle et qui a Ă©voluĂ© avec le temps et les sites. Il faudra que LA» ou les solutions scientifiques Ă ces dĂ©sĂ©quilibres Ă©cologiques soient capables dâintĂ©grer les centaines de donnĂ©es accumulĂ©s ce sera alors une belle confirmation thĂ©orique pour ces hypothĂšses de travail ! Pour autant, sur le terrain, personne ne se satisfera de solutions intellectuelles ou thĂ©oriques câest la mise en pratique qui sera la seule arme de conviction massive ! Et pour ce faire, il faudra bien que les professionnels sachent et acceptent de les mettre en place. Les solutions sont celles qui ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s en aquaculture moderne ailleurs dans le monde celle que jâai dĂ©jĂ indiquĂ©es pour lutter contre les marĂ©es vertes il faut apprendre Ă cultiver nos jardins aquatiques. Et ce sera plus facile Ă faire en ostrĂ©iculture oĂč un professionnel est responsable de ses parcs que pour lutter contre les marĂ©es vertes. Mon pari est quâune fois la dĂ©monstration rĂ©alisĂ©e dans un domaine, il sera possible de les appliquer ailleurs mais câest un parcours du combattant ou une course de haies il restera bien des haies administratives Ă sauter pour que la Nature retrouve ses fonctions naturelles. En attendant, il faudra que la zootechnie ostrĂ©icole Ă©volue et quâelle redĂ©finisse elle-mĂȘme ses nouvelles normes dâĂ©levage pour vivre dans un Ă©cosystĂšme quâelle entretient, comme tous les autres Ă©levages ! ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ RETOUR SUR - Les huĂźtres meurent, mais les ostrĂ©iculteurs ne se rendent pas Six ans aprĂšs l'irruption d'un virus dĂ©cimant les jeunes huĂźtres, faisant craindre une disparition de la ressource, ce mets n'a pas disparu des tables et son prix s'est stabilisĂ©. Mais scientifiques et ostrĂ©iculteurs doivent lutter contre une vulnĂ©rabilitĂ© croissante du prĂ©cieux coquillage. Source AFP/Marine-ocĂ©ans NoĂ«l 2010 alors qu'arrivent sur les Ă©tals les premiĂšres gĂ©nĂ©rations d'huĂźtres affectĂ©es par la surmortalitĂ© apparue en 2008, les prix moyens bondissent de plus de 20%, Ă 8 euros la douzaine. De tonnes par an avant la crise, la production de la France, premier pays ostrĂ©icole europĂ©en, chute Ă Et nul ne sait oĂč cela va s'arrĂȘter. Trois ans plus tard, aprĂšs avoir crĂ» de 50% au total, les prix se sont stabilisĂ©s Ă 9,60 euros, selon l'Insee. Lors des fĂȘtes de fin d'annĂ©e 2013, on peut trouver la douzaine Ă moins de 7 euros en grande distribution. Et les prix tombent parfois sous la barre des 6, voire des 5 euros, sur les Ă©tals de producteurs, comme Ă Cancale Ille-et-Vilaine. En effet, pour la premiĂšre fois, la production est repartie Ă la hausse en 2012, Ă tonnes, un niveau qui devait Ă nouveau ĂȘtre atteint en 2013, selon les estimation du ComitĂ© national conchylicole CNC. Mais l'embellie est trompeuse, selon GĂ©rald Viaud, son prĂ©sident. "Les ostrĂ©iculteurs se sont adaptĂ©s pour tenter de stabiliser la situation. Mais on est au bout de nos possibilitĂ©s. Les stocks sont Ă zĂ©ro, des risques pĂšsent sur la trĂ©sorerie, les investissements", dit-il Ă l'AFP. En pratique, la branche, qui compte quelque entreprises souvent familiales, a multipliĂ© les captages de naissains pour tenter de compenser la surmortalitĂ©, qui dĂ©cime de 60 Ă 70% des bĂ©bĂ©s-huĂźtres, contre 15 Ă 25% avant l'Ă©pidĂ©mie. AltĂ©rations de l'environnement "GrĂące aux aides d'Etat, on a pu limiter le nombre de fermetures d'exploitations. Mais beaucoup d'ostrĂ©iculteurs ont dĂ» se diversifier, voire prendre un emploi en parallĂšle", note M. Viaud. Ces aides, qui ont reprĂ©sentĂ© "plus de 110 millions d'euros" depuis 2008, selon le CNC, ont fondu Ă une douzaine de millions en 2013 et sont en cours de renĂ©gociation avec le ministĂšre de l'Economie maritime pour 2014. DĂ©sormais bien identifiĂ©, le virus OsHV-1, inoffensif pour l'homme mais Ă l'origine de la surmortalitĂ© des naissains d'huĂźtres creuses, la principale variĂ©tĂ© Ă©levĂ©e en France, n'a toujours pas d'antidote. Contrairement aux Ă©levages Ă terre, "on travaille en milieu ouvert et on n'a pas, fort heureusement, de poudre de perlimpinpin Ă mettre dans la mer" pour tenter de contrer le phĂ©nomĂšne, souligne M. Viaud. La parade passe par la constitution de souches rĂ©sistantes au virus, Ă laquelle travaillent les ostrĂ©iculteurs, les Ă©closeries, qui fournissent environ 35% des naissains, et l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer Ifremer. Une dĂ©marche qui demande du temps. Mais un mal supplĂ©mentaire frappe les huĂźtres depuis un an et demi la bactĂ©rie vibrio aestuarianus, qui a tuĂ© l'Ă©tĂ© dernier de 10 Ă 70% des individus adultes. "Aujourd'hui, c'est le stock commercialisable qui est Ă©branlĂ©", relĂšve Florence Bourhis-Madec, du comitĂ© conchylicole de Bretagne-Nord. Pour l'ensemble des acteurs de la filiĂšre, il ne fait pas de doute que les altĂ©rations de l'environnement contribuent Ă la fragilitĂ© croissante des coquillages. "La hausse de la tempĂ©rature des mers, leur acidification, qui sollicite davantage l'huĂźtre pour fabriquer sa coquille, mais aussi la prĂ©sence de pesticides, jouent sur la capacitĂ© des huĂźtres Ă se dĂ©fendre", indique Tristan Renault, responsable de recherche Ă l'Ifremer. "On est dans un changement global susceptible d'influer tant sur les animaux que sur les agents pathogĂšnes. Il n'est pas Ă exclure que d'autres agents Ă©mergent. La seule chose sĂ»re est que meilleure est la qualitĂ© du milieu naturel, moins le risque est grand", souligne-t-il. Cabanes de dĂ©gustation Mais des experts mettent Ă©galement en cause certaines pratiques ostrĂ©icoles. "On est dans une filiĂšre qui multiplie les pratiques Ă risque, avec des densitĂ©s trop fortes et Ă©normĂ©ment de transports d'animaux. On peut acheter n'importe quel naissain n'importe oĂč, n'importe quand, et Ă©lever des jeunes avec des adultes, ce qui ne se fait nulle part ailleurs dans le monde de l'Ă©levage", relĂšve Michel Mathieu, fondateur du Centre de rĂ©fĂ©rence de l'huĂźtre de Caen. Selon lui, "si on continue comme ça, on aura l'apparition de nouvelles maladies". "On aurait dĂ» rĂ©flĂ©chir aprĂšs la disparition de l'huĂźtre portugaise", au tournant des annĂ©es 1970, ajoute le scientifique, qui prĂ©conise notamment d'Ă©lever les naissains dans des "sanctuaires", Ă l'Ă©cart des adultes. M. Renault constate de son cĂŽtĂ© que "le fait de travailler les huĂźtres en Ă©tĂ©", pĂ©riode oĂč elles Ă©taient traditionnellement laissĂ©es au repos, "crĂ©e un stress qui les rend sensibles Ă la maladie". Pour lui, le salut de filiĂšre passe par "la mise en oeuvre d'un ensemble de solutions diversification, techniques d'Ă©levage, sĂ©lection des animaux et prĂ©servation du milieu naturel". Un dĂ©fi qui ne fait pas peur Ă Jean-Charles Mauviot, directeur du comitĂ© conchylicole Arcachon-Aquitaine. "La profession a toujours su montrer sa capacitĂ© d'adaptation aux crises majeures. Les ostrĂ©iculteurs sont avant tout des gens de mer, qui ont une forte capacitĂ© d'adaptation au milieu naturel et sont capables de modifier leurs techniques et de se remettre en question", estime-t-il. Un exemple ? Un nombre croissant d'ostrĂ©iculteurs mise aujourd'hui sur la vente directe, qui permet de "mieux valoriser le produit". "Dans le bassin d'Arcachon, on compte dĂ©sormais 80 cabanes de dĂ©gustation. Le mĂ©tier ne perd pas de son attrait, on a mĂȘme des jeunes qui s'installent", souligne M. Mauviot. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Conchyliculture le CNC en colĂšre face au mĂ©pris » du gouvernement Le tonnage des huĂźtres baisse Ă la vente, mais le poids des emplois dans la conchyliculture pĂšse toujours aussi lourd dans les rĂ©gions littorales... C'est la force d'une activitĂ© qui s'appuie sur un rĂ©seau de prĂšs de 4000 entreprises familiales ! Pour GĂ©rald Viaud, prĂ©sident du ComitĂ© national de la conchyliculture, "lâĂtat français nâest pas Ă la hauteur". Source Le Marin Ăa fait trois fois quâil nous fait le coup, câest inadmissible ! » GĂ©rald Viaud, le prĂ©sident du ComitĂ© national de la conchyliculture et du comitĂ© rĂ©gional conchylicole CRC Poitou-Charentes ne dĂ©colĂšre pas. En cause, le rendez-vous manquĂ© le 5 fĂ©vrier, Ă Paris, entre le ministre des Transports et de la Mer, FrĂ©dĂ©ric Cuvillier, et les prĂ©sidents des sept comitĂ©s rĂ©gionaux. Le ministre a en effet annulĂ© lâentrevue pour se rendre dans lâaprĂšs-midi Ă Anglet, oĂč venait de sâĂ©chouer le vraquier espagnol Luno. Cas de force majeure », invoque le cabinet du ministre. Ăvidemment câest plus mĂ©diatique que les problĂšmes de la conchyliculture, rĂ©torque GĂ©rald Viaud. Cela fait six mois que lâon sollicite le ministre. Il aurait pu nous recevoir plus tard ou fixer un autre rendez-vous. » Hasard du calendrier, ce couac intervient en mĂȘme temps que lâannonce dâAlain Cadec, vice-prĂ©sident de la commission de la PĂȘche du Parlement europĂ©en, dâun accord en faveur des conchyliculteurs dans le cadre du Fonds europĂ©en des affaires maritimes et de la pĂȘche Feamp. Nous avons obtenu la mise en place, au printemps, de plans dâactions pour Ă©radiquer les maladies des Ă©levages et un mĂ©canisme dâindemnisation des conchyliculteurs pour les pertes occasionnĂ©es par les mortalitĂ©s », dĂ©taille Alain Cadec. Ces avancĂ©es, quâil reconnaĂźt positives pour la conchyliculture », ne rassĂ©rĂšnent toutefois pas GĂ©rald Viaud. Quand on va Ă Bruxelles, on nous ouvre les bras, il y a une vĂ©ritable volontĂ© europĂ©enne de dĂ©velopper lâaquaculture. Mais sur le plan national, on constate un dĂ©sengagement total, on nâa aucune visibilitĂ©. LâĂtat français nâest pas Ă la hauteur. ... Aujourdâhui, nous exigeons dâĂȘtre entendus et reçus dans les plus brefs dĂ©lais. » ContactĂ©, le cabinet du ministre a assurĂ© quâun prochain rendez-vous serait fixĂ© rapidement. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ La pisciculture* assurera prĂšs des deux tiers de la production mondiale de poisson d'ici 2030 * PlutĂŽt l'aquaculture Un nouveau rapport conjoint Banque mondiale-FAO-IFPRI analyse les perspectives des pĂȘches et de l'aquaculture. Il est tĂ©lĂ©chargeable Ici Fish to 2030 Prospects for Fisheries and Aquaculture World Bank Report Number 83177-GLB 5 fĂ©vrier 2014, Washington/Rome - L'aquaculture ou pisciculture assurera prĂšs des deux tiers de la production mondiale de poisson destinĂ© Ă l'alimentation d'ici 2030, compte tenu de la stabilisation des prises de poissons sauvages et de la demande croissante d'une classe moyenne Ă©mergente Ă l'Ă©chelle mondiale, et plus particuliĂšrement en Chine. Source FAO Ces projections font partie des principales conclusions du rapport Fish to 2030 Prospects for Fisheries and Aquaculture, Ă©tabli en collaboration entre la Banque mondiale, la FAO et l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires IFPRI. L'Ă©tude, publiĂ©e aujourd'hui, souligne l'ampleur des flux commerciaux de produits de la pĂȘche des pays en dĂ©veloppement vers les pays dĂ©veloppĂ©s. Selon la FAO, actuellement 38 pour cent de tout le poisson produit fait l'objet d'Ă©changes internationaux, et plus des deux tiers en valeur des exportations de produits halieutiques des pays en dĂ©veloppement sont destinĂ©es aux pays dĂ©veloppĂ©s. D'aprĂšs le rapport, la Chine occupe une place primordiale et croissante avec 38 pour cent de la consommation mondiale de poisson projetĂ©e en 2030. Comme de nombreuses autres nations, elle renforce ses investissements dans l'aquaculture pour satisfaire cette demande en pleine expansion. L'Asie - en particulier l'Asie du Sud, l'Asie du Sud-Est, la Chine et le Japon - devrait reprĂ©senter 70 pour cent de la consommation mondiale de poisson d'ici 2030. L'Afrique subsaharienne, en revanche, devrait voir sa consommation de poisson par habitant flĂ©chir d'un pour cent par an de 2010 Ă 2030 mais, compte tenu de la croissance dĂ©mographique rapide de 2,3 pour cent durant la mĂȘme pĂ©riode, la consommation totale de poisson de la rĂ©gion progressera de 30 pour cent. D'aprĂšs le rapport, l'aquaculture assurera 62 pour cent de la production de poisson destinĂ© Ă la consommation d'ici 2030 avec, en tĂȘte, le tilapia, la carpe et le poisson-chat. La production mondiale de tilapia devrait pratiquement doubler, passant de 4,3 Ă 7,3 millions de tonnes annuelles de 2010 Ă 2030. "Le dynamisme de l'aquaculture a fait de ce secteur un modĂšle Ă suivre - et, dans un mĂȘme temps, incarne son aspect le plus stimulant en termes de perspectives futures de transformation et d'Ă©volution technologique", a indiquĂ© l'un des auteurs du rapport, Siwa Msangi de l'IFPRI. "En comparant ce rapport Ă une Ă©tude analogue rĂ©alisĂ©e en 2003, nous constatons que la croissance de la production aquicole a Ă©tĂ© plus importante que prĂ©vu". Le Directeur de l'agriculture et des services environnementaux de la Banque mondiale, Juergen Voegele, a indiquĂ© que le rapport offre des informations essentielles aux pays en dĂ©veloppement intĂ©ressĂ©s Ă dynamiser leur Ă©conomie par la production durable de poisson, tout en prĂ©cisant qu'une gestion durable de la ressource nĂ©cessite des politiques Ă©laborĂ©es avec soin. "Un approvisionnement durable en poisson - qui consiste Ă produire sans appauvrir la base de ressources naturelles et sans porter atteinte au prĂ©cieux environnement aquatique - est un enjeu colossal", a-t-il soulignĂ©. "Nous continuons Ă assister Ă une exploitation excessive et irresponsable des pĂȘches de capture, tandis que la production aquicole est lourdement affectĂ©e par des problĂšmes comme les flambĂ©es de maladies. Si les pays parviennent Ă optimiser leur gestion de la ressource, ils seront les premiers Ă tirer parti de l'Ă©volution positive du contexte commercial". Les pĂȘches et l'aquaculture sont une source vitale d'emplois, d'aliments nutritifs et d'opportunitĂ©s Ă©conomiques, en particulier pour les petites communautĂ©s de pĂȘcheurs. Celles-ci pourraient nĂ©anmoins pĂątir des risques d'Ă©pidĂ©mie Ă grande Ă©chelle dans l'aquaculture et des impacts du changement climatique. Ărni M. Mathiesen, Sous-Directeur gĂ©nĂ©ral de la FAO chargĂ© du DĂ©partement des pĂȘches et de l'aquaculture, a soulignĂ© que libĂ©rer le potentiel de l'aquaculture pourrait avoir des effets durables et positifs. "Avec une population mondiale qui devrait atteindre les 9 milliards d'habitants d'ici 2050 - en particulier dans les rĂ©gions souffrant de taux Ă©levĂ©s d'insĂ©curitĂ© alimentaire - l'aquaculture peut apporter une contribution significative Ă la sĂ©curitĂ© alimentaire mondiale et Ă la croissance Ă©conomique, Ă condition que son essor se fasse dans une optique Ă©co-responsable", a-t-il affirmĂ©. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 5 fĂ©vrier 2014 Label Rouge Deux dossiers Ă regarder de prĂšs Deux avis relatifs Ă lâouverture de procĂ©dures nationales dâopposition ont Ă©tĂ© publiĂ©s au Journal officiel du 23 janvier 2014. Lâun concerne le saumon, lâautre le saumon farci. Professionnels, vous avez deux mois pour vous faire connaĂźtre et refuser la demande de modification du label rouge LA 33-90 Saumon » dĂ©posĂ©e par la Scottish Quality Salmon Ldt ou refuser la demande de reconnaissance du label rouge LR N° 03-13 concernant le saumon farci, face aux petits lĂ©gumes dĂ©posĂ©e par lâassociation du Nord-Pas-de-Calais Caps QualitĂ©. Si les cahiers des charges sont fortement dĂ©taillĂ©s, le saumon Label rouge doit in fine contenir un niveau de lipides maĂźtrisĂ©, avoir Ă©tĂ© Ă©levĂ© au minimum 12 mois en mer Ă faible densitĂ© et porter un systĂšme dâidentification garantissant la traçabilitĂ© des saumons LA 33/90. Pour le saumon farci, le choix du saumon, la quantitĂ© utilisĂ©e et le mode de cuisson importe. Pour en savoir plus, retrouvez les avis sur PDM Seafood - pour la demande de modification du label rouge LA n° 33-90 Saumon » - Pour la demande de reconnaissance du label rouge LR n° 03-13 Saumon farci, farce aux petits lĂ©gumes » ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Maths et huitres Ă Arcachon... Simon ne veut pas parcourir plus de 25 km avant de prendre un repas. StĂ©phane souhaite manger le premier jour Ă Biganos puis passer la nuit Ă LĂšge. Ils veulent prendre le repas du midi du deuxiĂšme jour au Cap ferret. VoilĂ les conditions d'un problĂšme de maths particulier proposĂ© en 6Ăšme par SĂ©bastien Peyrot. Pour une fois les maths mettent de bonne humeur ! Plan de la randonnĂ©e Ă vĂ©lo autour du bassin dâArcachon. La randonnĂ©e Ă vĂ©lo autour du bassin dâArcachon Simon et StĂ©phane dĂ©cident de faire une randonnĂ©e Ă vĂ©lo autour du bassin dâArcachon. Voici les conditions de leur randonnĂ©e - Simon ne veut pas parcourir plus de 25 km avant de prendre un repas. - StĂ©phane souhaite manger le premier jour Ă Biganos puis passer la nuit Ă LĂšge. - Ils veulent prendre le repas du midi du deuxiĂšme jour au Cap ferret. La randonnĂ©e autour du bassin d'Arcachon Cette randonnĂ©e respecte-t-elle les conditions Ă©noncĂ©es par les deux copains ? Ăvaluer la distance parcourue en vĂ©lo par nos randonneurs. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le Drive et les produits de la mer Du retard, du retard et encore du retard ! Frais, en conserves ou en surgelĂ©s, poissons, coquillages et crustacĂ©s ont du mal Ă sĂ©duire les acheteurs dans ce circuit. Source pdm-seafoodmag Dans chaque rĂ©gion de lâHexagone, les drives fleurissent. En novembre, selon Drive Insights la France en recensait 2587, soit 2 % de plus que le mois prĂ©cĂ©dent. Mais les Français qui font leurs courses derriĂšre leur ordinateur Ă lâoccasion de leur pause dĂ©jeuner ou derriĂšre leur tablette pensent peu Ă inclure des produits de la mer, y compris ceux qui se vendent trĂšs bien en magasin, comme les sushis. Dans le drive, les ventes de sushis sont quasi nulles », indique Jacques DuprĂ©, directeur Insights, expert des produits de grande consommation chez Iri. Logique, le drive est avant tout utiliser pour rĂ©aliser les achats rĂ©currents, pondĂ©reux et rĂ©pĂ©titifs⊠Les produits de la mer nâen font pas partie. Ils appartiennent majoritairement Ă la catĂ©gorie des produits dâimpulsion, des produits festifs etc.⊠Le retard en chiffres Poids du drive dans le chiffre dâaffaires quand 2,7 % du chiffre dâaffaires des produits alimentaires en gĂ©nĂ©ral est rĂ©alisĂ© dans les drives, seulement 2,2 % du chiffre dâaffaires des produits de la mer est gĂ©nĂ©rĂ© dans le circuit. Pour les produits de la mer frais, câest 1,7 %, en Ă©picerie 2,1 et en surgelĂ© 3,2 %. source IRI Pourcentage de produits achetĂ©s dans le drive selon les catĂ©gories En moyenne 2,2 % des produits de la mer vendus le sont dans le drive. En conserves, ce chiffre tombe Ă 2,1 % avec de gros Ă©cart selon lâespĂšce concernĂ©e 2,6 % pour le thon, 1,6 % pour les autres conserves de poisson. En surgelĂ©s, 3,3 % des ventes se font dans le drive. Cela monte Ă 4 % pour les poissons surgelĂ©s pour descendre Ă 1,8 % pour les fruits de mer surgelĂ©s et 3,4 % pour les plats cuisinĂ©s surgelĂ©s Ă base de poisson. En frais, pas plus de 1,8 % des ventes se font sur le drive, cela tombe Ă 0,1 % pour les sushis. Pourtant selon de nombreuses enseignes et des acteurs comme Kelly Deli veulent croire au potentiel du drive pour les produits de la mer. Pour rĂ©ussir, il faut recrĂ©er sur le Net lâidĂ©e de corner, dâanimation. Pour lâheure rien nâest jouĂ©. Tout reste Ă inventer car la croissance du chiffre dâaffaires des produits de la mer sur le drive est la mĂȘme que le circuit Ă savoir presque 60 % par an. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ En impression 3D, le poisson plus frais que nature... 3D - Une imprimante Ă poisson frais Cette imprimante conçue par Bryan Christie mijotte des assiettes de poisson aux Recettes faciles et de bon gout ». Attention, la notice nâindique pas si le poisson peut ĂȘtre congelĂ© ! Un an aprĂšs le scandale de la viande de cheval et le voile levĂ© sur les plats surgelĂ©s frelatĂ©s, les industriels de lâagro-alimentaire se lancent un nouveau dĂ©fi en remettant au goĂ»t du jour, les produits frais. Ils viennent tout juste de crĂ©er ETF, Les Entreprises du Traiteur Frais. Et ils organisent leur premier Ă©vĂšnement le 11 fĂ©vrier Ă Paris Univers du Frais - Nouvelles enseignes, nouvelles offres tirez parti de ces rayons en plein dĂ©veloppement... C'est le moment choisi par Labeyrie pour ouvrir une nouvelle porte sur le marchĂ© de l'alimentation. En pleine pĂ©riode de diversification, le numĂ©ro 1 français du saumon fumĂ© et du foie gras se lance dans la production de plats prĂ©parĂ©s frais.... Suite... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Labeyrie se lance dans les plats prĂ©parĂ©s frais Le spĂ©cialiste du saumon fumĂ© et du foie gras accĂ©lĂšre sa diversification. Il se prĂ©vaut de croissances Ă deux chiffres sur la pĂ©riode des fĂȘtes. Source Les Echos par Marie-JosĂ©e Cougard En pleine phase de diversification, Labeyrie sâest lancĂ© dans la production de plats prĂ©parĂ©s frais. Huit plats commercialisĂ©s par Monoprix depuis novembre devraient ĂȘtre proposĂ©s par dâautres enseignes dâici Ă la mi-juin. - Labeyrie Labeyrie semble avoir dĂ©jouĂ© toutes les chausse-trapes du secteur de lâalimentation en 2013. La sociĂ©tĂ© landaise, contrĂŽlĂ©e Ă 100 % par la coopĂ©rative Lur Berri, devrait rĂ©aliser un chiffre dâaffaires de 800 millions dâeuros en hausse de 6,7 % sur lâexercice 2013-2014 qui clĂŽture le 30 juin, prĂ©voit son directeur gĂ©nĂ©ral Jacques Trottier. Labeyrie a vu ses ventes de saumon fumĂ© sur les deux semaines de fin dâannĂ©e faire des bonds Ă deux chiffres +13,7 % pendant la semaine de NoĂ«l, +30,7 % pendant la semaine du 31 dĂ©cembre. MalgrĂ© le reportage trĂšs critique de lâĂ©mission EnvoyĂ© spĂ©cial », sur lâĂ©levage de saumon en NorvĂšge, diffusĂ© par France 2 en novembre. LâarrivĂ©e de Delpeyrat sur le marchĂ© du saumon fumĂ© en fĂ©vrier dernier nâa rien changĂ© », affirme Jacques Trottier. Les ventes de saumon fumĂ© de Labeyrie, qui avaient progressĂ© pendant quatre ans se sont cependant stabilisĂ©es en 2013. Avec 25 % du marchĂ©, lâentreprise est en tĂȘte des marques, mais loin derriĂšre les MDD 51 % du marchĂ©. A 39 euros du kilo, la marque est 20 % plus chĂšre que Delpierre, Kristsen ou Delpeyrat. Le chiffre dâaffaires du foie gras a atteint un niveau historique », selon le directeur gĂ©nĂ©ral. MalgrĂ© la contre-publicitĂ© exercĂ©e par le lobby anti-gavage toujours trĂšs actif. Lâentreprise landaise contrĂŽle 25 % du marchĂ© des fĂȘtes de fin dâannĂ©e, derriĂšre les marques de distributeur 26,6 %. Les MDD reculent sur ce crĂ©neau pour la cinquiĂšme annĂ©e consĂ©cutive. Le marchĂ© du caviar a trĂšs fortement augmentĂ© en dĂ©cembre + 36 % Ă 6 tonnes par rapport au mois de dĂ©cembre 2012. Labeyrie, qui propose du caviar dâUruguay, de Bulgarie et dâAquitaine, revendique 35 % des ventes. Les scores enregistrĂ©s par Labeyrie pendant les fĂȘtes ont Ă©tĂ© soutenus par un triplement de lâinvestissement media sur cette pĂ©riode. Plats cuisinĂ©s haut de gamme En pleine phase de diversification, de lâentrĂ©e au dessert, Labeyrie ouvre une nouvelle porte sur le marchĂ© de lâalimentation et se lance dans la production de plats prĂ©parĂ©s frais. Lâentreprise devra compter avec la concurrence dâacteurs importants tels que Fleury Michon et Marie rachetĂ© par le volailler LDC, mĂȘme si elle souhaite sâen dĂ©marquer en pratiquant des prix rĂ©solument supĂ©rieurs 6 euros contre 4 euros pour des spĂ©cialitĂ©s quâelle veut haut de gamme ». Le marchĂ© des plats cuisinĂ©s frais en grandes et moyennes surfaces pĂšse 600 millions dâeuros . Notre ambition est dâen couvrir 10 Ă 15 % », explique Jacques Trottier le directeur gĂ©nĂ©ral de Labeyrie. CommercialisĂ©s par Monoprix depuis novembre, les huit plats cuisinĂ©s de Labeyrie devraient ĂȘtre proposĂ©s par dâautres enseignes dâici Ă la mi-juin. Risotto aux Saint-Jacques, Boeuf mijotĂ© au vin rouge, Dos de cabillaud aux poivrons, le Parmentier de canard et son Ă©crasĂ©e de pommes de terres etc ...La viande est dâorigine française, prĂ©cise le groupe. Des prĂ©parations quotidiennes avec des lĂ©gumes frais ». Les produits sont Ă©laborĂ©s par Festin de Sologne, une PME de Lamotte-Beuvron Loiret dont câest la spĂ©cialitĂ©. Celle-ci rĂ©alise un chiffre dâaffaires de 30 millions dâeuros. Elle fournit des compagnies aĂ©riennes, gĂšre quelques boutiques oĂč elle commercialise une partie de sa production et fabrique aussi pour des marques de distributeurs. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Univers du Frais Nouvelles enseignes, nouvelles offres tirez parti de ces rayons en plein dĂ©veloppement [1 jour â 7 heures] - Marketing / Tendances alimentaires Les zones de frais redeviennent le cĆur de lâoffre et de la fidĂ©lisation client Points forts Le rendez-vous incontournable pour comprendre et adopter les nouveaux codes du frais Evaluer comment faire du frais votre fer de lance de la reconquĂȘte et de la fidĂ©lisation client Des retours dâexpĂ©riences sur les stratĂ©gies gagnantes des acteurs majeurs du marchĂ© ActualitĂ©s Les français frĂ©quentent toujours autant dâenseignes diffĂ©rentes chaque annĂ©e Kantar worldpanel. Le frais devient dĂšs lors une zone stratĂ©gique, fer de lance de la conquĂȘte et de la fidĂ©lisation client Chiffres clĂ©s et dĂ©cryptage des nouvelles attentes des consommateurs Comment revaloriser les rayons frais pour en faire des univers de destination MontĂ©e en gamme, innovation, authenticitĂ© quelle Ă©volution de lâoffre pour dynamiser les ventes Avec la participation exceptionnelle de Marc CLEMENTINI - Directeur Projet et Fondateur Du Nouveau Concept ARCIMBO Nicolas GRUENER - Directeur StratĂ©gie & Category Management, ActivitĂ© Charcuterie et Produits de la Mer - GROUPE SOPARIND BONGRAIN Alistair STONE - Buying Manager Vegetables - WAITROSE JournĂ©e animĂ©e par un journaliste de la rĂ©daction de LSA Cette confĂ©rence s'adresse Distributeurs, industriels, grands groupes et PMEDirecteurs GĂ©nĂ©raux, Directeur et responsables Marketing, Directeurs et Responsables commerciaux, Directeur et Responsables dĂ©veloppement des ventes, Directeurs et responsables enseignes, Directeurs et responsables MDD, Category manager, Directeurs et Responsables Merchandising, Directeurs et responsables des achats, Directeur Marketing, Responsable Trade-marketing, Directeurs de magasins⊠Programme DĂ©crypter les nouveaux codes du frais et ses axes de dĂ©veloppement Rompre avec les codes de la distribution le cas ARCIMBO Les nouveaux concepts du frais en Angleterre le retour dâexpĂ©rience de Waitrose Performances des rayons frais en Angleterre quelles applications possibles en France Le positionnement de Waitrose sur le marchĂ© anglais et ses spĂ©cificitĂ©s Innovations, assortiments, services quels axes stratĂ©giques dĂ©velopper sur le frais Analyser les moteurs de consommation sur le frais Sandrine CAYEUX - Directrice dâunitĂ© KANTAR WORLDPANEL FRANCE RĂ©assurance, culinaritĂ©, do it yourself, gourmandise vers un ancrage des tendances Quels nouveaux besoins des shoppers pour dĂ©clencher lâacte dâachat Ăvaluer les rĂ©ponses que peut apporter le frais Ă ces nouvelles attentes DĂ©crypter les rĂ©sultats contrastĂ©s des produits frais StĂ©phane BOYER - Directeur Commercial Clients Industriels - IRI Comparer et comprendre les diffĂ©rentes performances des catĂ©gories de lâunivers frais Evaluer les facteurs clĂ©s de succĂšs des rayons Quelles perspectives dâĂ©volution pour le frais Renouveler l'expĂ©rience frais Nouvelles offres et revalorisation des rayons Gourmandise, innovation et montĂ©e en gamme quel dĂ©veloppement de lâoffre pour booster vos ventes frais Valeur ajoutĂ©e, qualitĂ©, identitĂ© forte comment repenser votre stratĂ©gie marketing pour redonner de lâappĂ©tit aux consommateurs Multiplier les usages autour du produit conquĂ©rir de nouveaux modes ou moments de consommation Quelle segmentation des gammes pour offrir de la visibilitĂ© Ă vos innovations produits Quels nouveaux concepts merchandising pour théùtraliser votre offre et dĂ©clencher lâachat Julien BERNARD - Co-fondateur - LES SIPHONES Jean-Claude DEUX - Co-fondateur - LES SIPHONES Nicolas GRUENER - Directeur StratĂ©gie & Category Management, ActivitĂ© Charcuterie et Produits de la Mer - GROUPE SOPARIND BONGRAIN Théùtralisation des rayons frais comment crĂ©er du trafic en magasin et dĂ©clencher lâimpulsion Vous diffĂ©rencier pour dynamiser vos ventes retours sur les expĂ©riences gagnantes Rendre les rayons vivants pour en faire des univers de destination Jouer les cartes de la fraĂźcheur et la gourmandise pour sĂ©duire votre clientĂšle JerĂŽme CASTAING - Fondateur SUSHI DAILY Kelly CHOI - Fondateur SUSHI DAILY Christophe MENEZ - Co-fondateur ZERO GĂCHIS Quels leviers de dĂ©veloppement dâune marque et de la 1Ăšre gamme dans lâunivers du frais Emmanuel DESCLOUX - Directeur Marketing - Prince de Bretagne Le marketing de lâoffre en frais quels objectifs, freins, leviers et rĂ©sultats Animer les rayons grĂące Ă des opĂ©rations spĂ©cifiques fĂȘte des lĂ©gumes primeurs », lĂ©gumes en fĂȘtes » en route pour le rhum »⊠QR code, web, news-letter comment mettre en avant la saisonnalitĂ© Reconstruire votre offre snacking pour rĂ©pondre aux nouveaux besoins des consommateurs Stephanie LIS - Directrice Marketing Mix Buffet DĂ©crypter les tendances de consommation et le dĂ©veloppement du snacking frais en France Du rationnel Ă lâĂ©motionnel quelles sont les attentes consommateur sur la catĂ©gorie Quelle stratĂ©gie adopter pour continuer Ă dĂ©velopper ce marchĂ© au rayon traiteur Frais et e-commerce quelles perspectives de dĂ©veloppement Christophe PIED - PrĂ©sident Contourner les freins Ă lâachat en ligne grĂące Ă lâorigine et la traçabilitĂ© du produit Offre, livraison, e-merchandising quels leviers de dĂ©veloppement des produits frais Quels dĂ©veloppements possibles de la stratĂ©gie e commerce ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 4 fĂ©vrier 2014 Production d'aliments pour animaux dans le monde selon Alltech... naturally Remarque personnelle Alltech estime la production d'aliment aquacole Ă 40 millions de tonnes en 2013... pour une production aquacole toutes espĂšces confondues estimĂ©e Ă 60 millions de tonnes par la FAO.... Ce marchĂ© de la nutrition aquacole est en trĂšs forte progression... ce qui explique la trĂšs forte pression des multinationales impliquĂ©es dans cette industrie pĂȘcherie et minotier sur les ressources en poissons pĂ©lagiques partout dans le monde, au dĂ©triment de la sĂ©curitĂ© alimentaire des populations du Sud !!! Pour plus d'informations GAA Alltech prend Mysticisme Out Of RSS chiffres de production Document Ă tĂ©lĂ©charger Alltechâs 2014 Global Feed Survey ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Les engins de pĂȘche vont apparaĂźtre sur les Ă©tiquettes Ă partir du 13 dĂ©cembre 2014, lâĂ©tiquette des produits de la pĂȘche devra indiquer lâengin â chalut, senne ou filet, etc. â avec lequel le poisson a Ă©tĂ© capturĂ©. Pas sĂ»r que cette information supplĂ©mentaire guide les consommateurs vers des produits durables. AdoptĂ©e le 10 dĂ©cembre 2013, la rĂ©forme de la Politique commune de la pĂȘche PCP prĂ©voyait notamment dâamĂ©liorer lâĂ©tiquetage des produits de la mer. Il sâagissait de fournir aux consommateurs des informations claires et complĂštes, notamment sur lâorigine des produits ainsi que sur leurs mĂ©thodes de production », afin quâils puissent faire des choix en connaissance de cause ». Il faut dire que la traçabilitĂ© des produits de la mer laisse vraiment Ă dĂ©sirer, surtout si on la compare aux autres denrĂ©es alimentaires, les viandes en particulier, dont lâindication de lâorigine va devenir obligatoire. ConformĂ©ment aux souhaits de la PCP, de nouvelles normes dâĂ©tiquetage rĂšglement UE no 1379/2013, applicables Ă compter du 13 dĂ©cembre 2014, ont donc Ă©tĂ© Ă©dictĂ©es par lâOrganisation commune de marchĂ© OCM dans le secteur des produits de la mer. Mais force est de constater quâune fois de plus la montagne a accouchĂ© dâune souris. Car les nouvelles dispositions sâappuient sur les mentions obligatoires existantes 1. MalgrĂ© leur imprĂ©cision, les zones de capture » dĂ©finies par la FAO, lâOrganisation des Nations unies pour lâalimentation et lâagriculture, vont donc continuer Ă sâafficher sur les Ă©tiquettes. Par exemple, la fameuse zone Atlantique Nord-Est », zone 27 » que lâon retrouve sur la plupart des poissons vendus sur les Ă©tals français... ... En fait, la principale nouveautĂ© du rĂšglement vient de lâobligation de mentionner sur lâĂ©tiquetage le type dâengin de pĂȘche utilisĂ© pour la capture des produits des poissons, cĂ©phalopodes, coquillages et crustacĂ©s. Le matĂ©riel utilisĂ© par les pĂȘcheurs est regroupĂ© en 7 grandes catĂ©gories sennes, chaluts, filets maillants et filets similaires, filets tournants et filets soulevĂ©s, lignes et hameçons, dragues et casiers et piĂšges. Bien sĂ»r, cette mesure Ă©tait rĂ©clamĂ©e Ă cor et Ă cri par les organisations environnementalistes qui souhaitent ainsi pointer du doigt les engins quâils jugent destructeurs pour les fonds marins. Ă commencer par le chalut de fond. MĂȘme si le Parlement europĂ©en a finalement rejetĂ© le 10 dĂ©cembre 2013 lâinterdiction du chalutage en eaux profondes tout en prĂŽnant une rĂšglementation accrue ses opposants ne sâavouent pas vaincus pour autant. LâĂ©tiquetage des engins de pĂȘche va dans le bon sens. Cette mention va amener les consommateurs Ă se poser des questions », affirme HĂ©lĂšne Bourges, chargĂ©e de campagne OcĂ©ans chez Greenpeace France. ... Par ailleurs, on peut sâĂ©tonner que les exigences en matiĂšre dâĂ©tiquetage des produits de la pĂȘche ne sâappliquent pas de la mĂȘme maniĂšre Ă ceux issus de de lâaquaculture dont les pratiques sont pourtant loin dâĂȘtre vertueuses. Pour ne citer quâun seul exemple, la crevetticulture dans les pays asiatiques, au BrĂ©sil et en AmĂ©rique centrale, a eu des consĂ©quences dĂ©sastreuses au plan social et environnemental. Y aurait-il, pour Bruxelles, deux poids deux mesures ? Ă moins que le scandale » du chalutage profond montĂ© en Ă©pingle par les ONG environnementalistes ne serve Ă masquer lâirrĂ©sistible essor dâun secteur aquacole de plus en plus concentrĂ©. 1 Sur lâĂ©tiquetage des produits de la mer figurent actuellement la dĂ©nomination commerciale du produit, la mention pĂȘchĂ© » ou Ă©levĂ© », la zone de capture FAO des produits sauvages ou le pays dâĂ©levage dans le cas de produits aquacoles, et la mention dĂ©congelĂ© » sâil y a lieu. Ă compter du 13 dĂ©cembre 2014, le poissonnier sera dans lâobligation dâafficher le nom scientifique en latin des poissons, coquillages, crustacĂ©s et autres cĂ©phalopodes ainsi que lâengin de capture pour les produits sauvages. Ă titre facultatif, lâĂ©tiquette peut aussi indiquer la date de pĂȘche ou de rĂ©colte, la date de dĂ©barquement, le port de dĂ©barque, le pavillon national du navire de pĂȘche ainsi que des donnĂ©es environnementales, dâordre Ă©thique ou social. Pour lire le texte intĂ©gral de Florence Humbert UFC Que Choisir - Projet de loi relatif Ă la consommation Objet du texte Le prĂ©sent projet de loi, dĂ©posĂ© par le Gouvernement, a pour objet la mise en place de nouveaux outils de rĂ©gulation Ă©conomique pour rééquilibrer les pouvoirs entre consommateurs et professionnels ». Source SĂ©nat Il comporte six chapitres. Le chapitre Ier articles 1 et 2 introduit dans le droit français une procĂ©dure d'action de groupe. Le chapitre II articles 3 Ă 17 vise Ă amĂ©liorer l'information et renforcer les droits contractuels des consommateurs ». L'article 3 introduit ainsi dans le code de la consommation la dĂ©finition de la notion de consommateur » est considĂ©rĂ©e comme consommateur toute personne physique qui agit Ă des fins qui n'entrent pas dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale ou libĂ©rale. ». Ce chapitre contient Ă©galement des dispositions relatives au dĂ©marchage et Ă la vente Ă distance article 5 ; Ă certains contrats spĂ©cifiques conclus dans les salons et foires articles 11 et 12. Le chapitre III articles 18 Ă 22 est relatif au crĂ©dit et Ă l'assurance. Ainsi, l'article 20 tend Ă renforcer les consommateurs contre le risque de multi-assurance et l'article 21 amĂ©nage le droit de rĂ©siliation pour ce type de contrat. Le chapitre IV articles 23 et 24 concerne les indications gĂ©ographiques une nouvelle procĂ©dure qui permettra aux produits français d'obtenir une protection sur le territoire national et de valoriser les productions industrielles et artisanales locales, comme cela existe dĂ©jĂ pour les produits alimentaires. Le chapitre V articles 25 Ă 67 a pour objet de moderniser les moyens de contrĂŽle et les pouvoirs de sanction de l'autoritĂ© chargĂ©e de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes CCRF et de ses agents. Enfin, le chapitre VI articles 68 Ă 73 intitulĂ© dispositions diverses » comprend notamment des dispositions relatives aux exploitants de voitures de tourisme avec chauffeurs et de vĂ©hicules motorisĂ©s Ă deux ou trois roues articles 68 et 69 et le renouvellement de l'habilitation du gouvernement pour procĂ©der, par voie d'ordonnance, Ă la refonte du code de la consommation, Ă l'harmonisation finale des pouvoirs d'enquĂȘte des agents de la CCRF ainsi que des dispositions nĂ©cessaires pour l'outre-mer article 73. Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©harger le Texte n° 71 2013-2014 modifiĂ© par le SĂ©nat le 29 janvier 2014 ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 3 FĂ©vrier 2014 MortalitĂ©s ostrĂ©icoles 2014 l'annĂ©e des solutions ? Chiche ? La nĂ©cessitĂ© dâun autre regard pour apprĂ©cier les commentaires des anciens et les services rendus par la nature Jean-François Le Bitoux, VĂ©tĂ©rinaire Le vĂ©tĂ©rinaire de campagne est un gĂ©nĂ©raliste qui intervenait le plus souvent comme un partenaire de lâĂ©leveur, un conseil ou un coach » appelĂ© quand les animaux ne rĂ©agissent pas comme prĂ©vu, avant mĂȘme dâĂȘtre malade ». Câest une personne auquel il peut confier ses problĂšmes en espĂ©rant un coup de main pour se sortir dâun mauvais pas et Ă©viter dây retomber. LâĂ©pidĂ©miologie, câest la recherche de dĂ©tails essentiels parfois connus mais ponctuellement oubliĂ©s, des pĂ©pites au milieu de montagnes de produits de moindre intĂ©rĂȘt. Pour les sĂ©lectionner parmi les rĂ©sultats qui se sont accumulĂ©es au cours des ans, il faut les observer avec un autre regard ou changer de lunettes. Les problĂšmes rencontrĂ©s en ostrĂ©iculture obĂ©issent aux mĂȘmes lois que les pathologies dâĂ©levage industriel. Tous rassemblements dâorganismes de mĂȘmes espĂšces favorisent des maladies connues. Quâil sâagisse des grandes pestes moyenĂągeuses qui ont durĂ© quelques siĂšcles ou de lâapparition de nouvelles pathologies industrielles dites Ă©mergentes », inconnues jusquâalors. Et que peut-on faire pour en limiter lâapparition et Ă dĂ©faut lâimpact ? RĂ©duire les rassemblements c'est-Ă -dire les densitĂ©s dâĂ©levage et mieux entretenir de meilleures conditions sanitaires. Nâest-ce pas ce que les uns et les autres redĂ©couvrent si on en croit la presse professionnelle ? Câest ce que nous avons fait en Ă©levage de crevettes ceux qui y rĂ©ussissent dorment bien la nuit, les autres mal. Tout Ă©leveur connait ces situations ! Alain RouyĂ© - relate avec force dĂ©tails une vie dâostrĂ©iculteur qui a vu la profession Ă©voluĂ©e. Son regard souligne un paramĂštre mal quantifiĂ© donc mal apprĂ©ciĂ© de tous, des professionnels, des chercheurs et des administrations, celui de la capacitĂ© trophique dâun Ă©cosystĂšme. Il rapporte "La production d'un bassin semi-fermĂ© comme celui de Marennes-OlĂ©ron est limitĂ©e par la capacitĂ© nutritionnelle du milieu » d'aprĂšs un article de M. HĂ©ral de 1986. Et il rajoute sa propre analyse que je reprends in extenso comme une invitation Ă tout relire Ainsi, ce qui tracassait les ostrĂ©iculteurs il y a 50 ans mais n'intĂ©ressait pas les scientifiques de l'Ă©poque, est maintenant bien cernĂ© c'est bien la surcharge du bassin qui est la cause de tous les maux qui ont accablĂ© l'ostrĂ©iculture dans le dernier demi-siĂšcle. La quantitĂ© de nourriture disponible restait stable, ce qui n'est guĂšre Ă©tonnant. En augmentant inconsidĂ©rĂ©ment la quantitĂ© d'huĂźtres dans le bassin, on les prive ipso facto d'une alimentation suffisante et leur vitesse de dĂ©veloppement s'en trouve ralentie. Pourquoi les ostrĂ©iculteurs se sont-ils donc acharnĂ©s Ă toujours augmenter les tonnages d'huĂźtres en production, alors que la majoritĂ© d'entre eux Ă©tait consciente du problĂšme? J'imagine que, du point de vue des scientifiques le manque de connaissances des intervenants associĂ© Ă l'appĂąt du gain, Ă©taient principalement en cause. » En Ă©levage de crevettes aussi nous avons vĂ©cu la mĂȘme histoire et il a fallu plus de 10 ans pour sâen rendre compte ! On imaginait que la crevette se nourrit des aliments distribuĂ©s, comme un poulet mais elle a absolument besoin du plancton naturel pour le digĂ©rer câest en apprenant Ă entretenir la productivitĂ© naturelle que la profession a progressĂ© ! Tant que tout va bien, chacun rĂ©colte sans trop se poser de question sans apprĂ©cier Ă leurs justes valeurs les services rendus par la nature » ! Câest quand la rĂ©alitĂ© se durcit, cogne et fait mal quâil faut tout rĂ©viser. Le diable est dans le dĂ©tail. Et sur chaque site les dĂ©tails et les diables peuvent ĂȘtre diffĂ©rents ! En voici un qui est douloureux la capacitĂ© trophique nâest pas stable dâune annĂ©e sur lâautre ! Ces observations et ces concepts nâont rien de rĂ©volutionnaires tous les Ă©leveurs lâont appris Ă leurs dĂ©pens - et ça mâa coĂ»tĂ© cher ! - Mais lâĂ©leveur doit amĂ©liorer sa zootechnie dâĂ©levage en consĂ©quence. Billet 1 dans l'article EnquĂȘte sur la surmortalitĂ© des huĂźtres. MortalitĂ©s ostrĂ©icoles 2014 l'annĂ©e des solutions ? Chiche ?^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Habiter en bord de mer devient un vrai luxe LâenvolĂ©e du prix du foncier sur le littoral exclut de plus en plus les moins riches. PĂȘcheurs, saisonniers, ne peuvent plus habiter prĂšs de leur lieu de travail. Source Ouest France par Jean-Pierre Buisson Il faut avoir le portefeuille bien garni pour prĂ©tendre investir dans un logement en bord de mer. Le problĂšme nâest pas nouveau, mais le phĂ©nomĂšne sâest accru ces derniĂšres annĂ©es avec la flambĂ©e des prix de lâimmobilier. Les communes littorales françaises ont gagnĂ© plus de 290 000 habitants entre 1999 et 2006, soit +5%. Ceci sâexplique Ă 80% par les flux migratoires », note GaĂ«lle Frostin, coordinatrice de lâassociation des Ceser Conseils Ă©conomiques, sociaux et environnementaux rĂ©gionaux de lâAtlantique Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine. ConsĂ©quence les travailleurs de la cĂŽte, du pĂȘcheur Ă lâostrĂ©iculteur en passant par les saisonniers, sont repoussĂ©s dans les terres quand ce nâest pas leur activitĂ© qui est menacĂ©e par lâappĂ©tit dâespace des nĂ©oriverains. Penser intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral » Un sujet sensible que les Ceser Atlantique ont dĂ©crit dans un rapport. La concentration des populations et des activitĂ©s dans les espaces cĂŽtiers est source de nombreux enjeux et conflits dâusage. Le foncier est particuliĂšrement sous pression », rĂ©sume le Briochin Jean-Edmond Coatrieux. Et tout est en place pour que la situation se dĂ©grade. Dâici 30 ans, certains secteurs comme ceux de La Roche-sur-Yon ou Vannes vont devoir accueillir entre 40 et 50 % dâhabitants supplĂ©mentaires, en majoritĂ© des seniors ». Que faire ? Il faut reconsidĂ©rer notre maniĂšre de gĂ©rer le littoral », prĂ©conise le rapporteur. Le foncier ne doit plus ĂȘtre une rente, mais un outil dâamĂ©nagement du territoire. » Quasi rĂ©volutionnaire ! Nous nâavons plus le choix. Nous possĂ©dons dĂ©jĂ de nombreux outils de gestion, mais ils agissent trop souvent en parallĂšle, voire en concurrence ». La solution ? Mutualiser et partir de lâidĂ©e que nous devons travailler sur des projets de territoire. La motivation doit ĂȘtre lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. » Pour ceux qui en douteraient, Jean-Edmond Coatrieux Ă©voque les effets du rĂ©chauffement climatique et les risques de submersion et dâĂ©rosion » qui ne tarderont pas Ă mettre tout le monde dâaccord. Le rapport du Ceser avance vingt et une propositions pour reprendre la main sur la gestion littorale. Principale recommandation Ă©tablir des stratĂ©gies de long terme en Ă©valuant les capacitĂ©s dâaccueil de chaque territoire, en ne se limitant pas aux espaces communaux. » LâĂ©chelle prĂ©conisĂ©e est celle de la RĂ©gion, mais aussi de lâintercommunalitĂ©, pour avoir une meilleure vue dâensemble. Lâassociation des CESR estime aussi quâil faut replacer le foncier au cĆur du dĂ©bat de sociĂ©tĂ© ». Comment ? En rĂ©formant le droit actuel de propriĂ©té⊠qui redonnerait Ă lâĂtat une certaine souverainetĂ© fonciĂšre en matiĂšre de contrĂŽle de lâespace au nom de lâutilitĂ© publique ». Sale temps pour la spĂ©culation. - Le foncier littoral sous pression une problĂ©matique interrĂ©gionale Dans le cadre de leur coopĂ©ration Atlantique », les CESER dâAquitaine, Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes aprĂšs avoir produit un Ă©tat des lieux et des prĂ©conisations sur lâavenir de la filiĂšre ostrĂ©icole dans les rĂ©gions de la façade atlantique mars 2012, viennent de finaliser une nouvelle Ă©tude interrĂ©gionale intitulĂ©e Populations et activitĂ©s sur le littoral atlantique Enjeux fonciers - Quelle gouvernance avec quels outils ? ». Les rĂ©gions Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine sont caractĂ©risĂ©es depuis les annĂ©es 1980 par un tropisme atlantique». La concentration des populations et des activitĂ©s dans les espaces cĂŽtiers est source de nombreux enjeux et conflits dâusage. Le foncier est particuliĂšrement mis sous pression». Les CESER de lâAtlantique ont choisi dâĂ©laborer ensemble un Ă©tat des lieux de ce phĂ©nomĂšne. De ce diagnostic partagĂ©, ils retiennent que les enjeux fonciers sont toujours aussi prĂ©gnants et prĂ©occupants pour lâavenir des territoires cĂŽtiers, malgrĂ© les dispositions prises jusquâĂ prĂ©sent pour maĂźtriser cette pression. Ils soulignent donc la nĂ©cessitĂ© de changer de modĂšle de gestion fonciĂšre sur le littoral atlantique et de mobiliser de maniĂšre plus efficace, plus ambitieuse et plus concertĂ©e lâensemble des acteurs et des outils existants. Les CESER de lâAtlantique formulent ainsi des propositions concrĂštes, principalement Ă lâattention des collectivitĂ©s territoriales et de lâEtat. Si chacun des acteurs a un rĂŽle Ă jouer dans la mise en Ćuvre de ces mesures, leur coordination se joue Ă deux principaux niveaux - LâĂ©chelle intercommunale leur semble la plus adaptĂ©e pour dĂ©finir une stratĂ©gie fonciĂšre de long terme, au service dâun projet de territoire. Ce projet de territoire doit ĂȘtre basĂ© sur la notion de capacitĂ© dâaccueil, et mieux prendre en compte les risques littoraux et les consĂ©quences du changement climatique. - La gestion Ă©conome et rationnelle du foncier doit Ă©galement ĂȘtre pensĂ©e Ă lâĂ©chelle rĂ©gionale. Les CESER de lâAtlantique encouragent les Conseils rĂ©gionaux Ă assurer ce rĂŽle de fĂ©dĂ©rateurs et de stratĂšges. Cette contribution sâadresse Ă©galement Ă lâensemble de la sociĂ©tĂ© civile, afin que le foncier soit replacĂ© au cĆur dâun dĂ©bat de sociĂ©tĂ©. Parmi les nombreuses prĂ©conisations des CESER de lâAtlantique, Ă citer par exemple Des stratĂ©gies fonciĂšres de long terme, au service de projets de territoire, sur tout le littoral atlantique Les collectivitĂ©s qui font preuve dâune gestion prĂ©visionnelle du foncier sont majoritairement de moyennes et grandes agglomĂ©rations ou des intercommunalitĂ©s. Peu de petites communes ont dĂ©veloppĂ© de telles dĂ©marches. Les CESER de lâAtlantique insistent donc en premier lieu sur la nĂ©cessitĂ©, pour lâensemble des territoires littoraux de la façade, de se doter de stratĂ©gies fonciĂšres de long terme. En outre, les CESER de lâAtlantique considĂšrent quâune stratĂ©gie fonciĂšre nâest pas une fin en soi câest un outil au service dâun projet de territoire. LâĂ©laboration dâune stratĂ©gie fonciĂšre repose donc tout dâabord sur la dĂ©finition dâobjectifs, dĂ©clinant un projet de territoire co-Ă©laborĂ© et partagĂ© par lâensemble de la sociĂ©tĂ© civile. RĂ©pondre Ă ces objectifs suppose ensuite dâadapter lâoffre fonciĂšre Ă la demande une Ă©valuation prĂ©cise sâimpose pour quantifier et qualifier les besoins propres Ă chaque usage, ainsi que les disponibilitĂ©s fonciĂšres sur le territoire. La notion de capacitĂ© dâaccueil au cĆur des stratĂ©gies fonciĂšres et des projets de territoire LâĂ©valuation de la capacitĂ© dâaccueil est une obligation pour les communes relevant de la Loi Littoral. Cette notion correspond au niveau maximum des pressions exercĂ©es par les populations et les activitĂ©s que peut supporter le capital de ressources dâun territoire sans remise en cause de ses spĂ©cificitĂ©s et de son attractivitĂ©. Les CESER de lâAtlantique encouragent lâensemble des collectivitĂ©s littorales Ă placer la notion de capacitĂ© dâaccueil au coeur des stratĂ©gies fonciĂšres et des projets de territoire. Des outils dâaide Ă la dĂ©cision existent, leur vulgarisation doit ĂȘtre poursuivie auprĂšs de toutes les collectivitĂ©s. Des documents de planification plus ambitieux, prescriptifs en matiĂšre dâĂ©conomies fonciĂšres et cohĂ©rents entre eux Les SchĂ©mas de CohĂ©rence Territoriale SCOT et les Plans Locaux dâUrbanisme PLU constituent des outils essentiels pour la gestion du foncier. Si la couverture du littoral atlantique en PLU est quasi complĂšte, ce nâest pas tout Ă fait le cas de la couverture en SCOT. Les CESER de lâAtlantique encouragent donc les territoires concernĂ©s Ă - se doter au plus vite dâun SCOT ; - dĂ©finir dans ces documents dâurbanisme des objectifs dâĂ©conomies fonciĂšres ambitieux et prescriptifs ; - se doter dâindicateurs et de moyens pour un suivi rĂ©gulier de ces objectifs. Enfin, les enjeux fonciers nĂ©cessitent de dĂ©passer rĂ©guliĂšrement lâĂ©chelle territoriale du SCOT, il est donc important de renforcer la mise en rĂ©seau et en cohĂ©rence des SCOT. TĂ©lĂ©charger le rapport sur "Populations et activitĂ©s sur le littoral atlantique enjeux fonciers. Quelle gouvernance avec quels outils" TĂ©lĂ©charger la synthĂšse du rapport sur "Populations et activitĂ©s sur le littoral atlantique enjeux fonciers. Quelle gouvernance avec quels outils" - Extrait du rapport Populations et activitĂ©s sur le littoral atlantique Enjeux fonciers La conchyliculture, une activitĂ© primaire incontournable du littoral menacĂ©e par la pression de lâurbanisation. Les CESER de lâAtlantique ont consacrĂ© leur prĂ©cĂ©dente contribution Ă lâavenir de la filiĂšre ostrĂ©icole sur le littoral atlantique. Conscients de lâimportance socio-Ă©conomique, environnementale et patrimoniale de la filiĂšre dans leurs rĂ©gions, ils avaient souhaitĂ© se mobiliser pour la prĂ©servation de cette activitĂ© primaire. En effet, le secteur doit actuellement faire face Ă de multiples enjeux. Le premier de ces dĂ©fis, largement mĂ©diatisĂ©, est conjoncturel le phĂ©nomĂšne de mortalitĂ© des jeunes huĂźtres creuses, observĂ© chaque annĂ©e depuis 2008, affecte fortement les entreprises, leurs capacitĂ©s de production et dâinvestissement, et Ă terme leur viabilitĂ©. Mais la filiĂšre ostrĂ©icole, comme lâensemble de la filiĂšre conchylicole, est Ă©galement confrontĂ©e Ă de nombreux dĂ©fis structurels. Ils sont notamment liĂ©s Ă la position dâinterface de ces activitĂ©s entre terre et mer complexitĂ© et exigences du cadre rĂ©glementaire, et Ă leur dĂ©pendance vis-Ă -vis de lâenvironnement qualitĂ© sanitaire des produits, fonction de la qualitĂ© de la ressource en eau ; quantitĂ© et rĂ©gularitĂ© des apports dâeau douce dans les claires on les qualifie ainsi de sentinelles de lâenvironnement cĂŽtier. Un foncier sous pression, pour les paysans de la mer » comme pour les paysans de la terre » LâaccĂšs Ă lâespace est un enjeu majeur pour la conchyliculture. En France, 5400 concessionnaires se partagent 18000 ha de concessions situĂ©es sur le Domaine Public Maritime DPM. Les bĂątiments dâexploitation peuvent Ă©galement ĂȘtre implantĂ©s de façon prĂ©caire sur le DPM. Normalement propriĂ©tĂ© inaliĂ©nable et imprescriptible de lâEtat, le DPM est concĂ©dĂ© temporairement aux conchyliculteurs pour une activitĂ© professionnelle, et doit thĂ©oriquement ĂȘtre remis Ă lâĂ©tat naturel aprĂšs arrĂȘt de lâactivitĂ©, sauf si le repreneur est Ă©galement un professionnel. Faute de contrĂŽles, les cas de changement de destination de ces espaces, vers un usage rĂ©sidentiel, ne sont pas rares, notamment en zone portuaire, mais pas seulement. En effet, Ă ces surfaces sur le DPM sâajoutent 2500 ha situĂ©s en domaine privĂ© il sâagit des claires bassins dâaffinage, essentiellement en Charente-Maritime. Les bĂątiments dâexploitation, reprĂ©sentant des surfaces moindres, sont Ă©galement souvent implantĂ©s en domaine privĂ©. Les terrains et bĂątis peuvent ĂȘtre vendus sans distinction dâusage, Ă condition de respecter les zonages des documents dâurbanisme. Ainsi, lâestimation de France Domaine se base obligatoirement sur la moyenne des biens vendus dans le voisinage immĂ©diat, alors que la valeur des biens devrait ĂȘtre diffĂ©rente selon lâusage professionnel ou rĂ©sidentiel beaucoup de jeunes conchyliculteurs se trouvent dans lâincapacitĂ© de reprendre des entreprises, y compris dans des cas de transmission du patrimoine. Ces difficultĂ©s contribuent au dĂ©ficit dâattractivitĂ© du secteur, aux cĂŽtĂ©s dâautres contraintes rĂ©glementaires, administratives et financiĂšres. De plus, il existe une grande diversitĂ© de configurations possibles en termes de localisation des Ă©tablissements dĂ©nommĂ©s chantiers en Bretagne, cabanes en Poitou-Charentes et des lieux dâhabitation, entre Domaine Public Maritime et domaine privĂ©. Cette coexistence de ces deux rĂ©gimes de gestion publique et privĂ©e pose problĂšme dans la mesure oĂč les concessions, le chantier et lâhabitation conchylicoles constituent une unitĂ© fonctionnelle indissociable. Si la pression de lâurbanisation est gĂ©nĂ©ralisĂ©e sur le littoral atlantique, tous les bassins conchylicoles ne sont pas touchĂ©s de la mĂȘme maniĂšre. Les enjeux sont ainsi lĂ©gĂšrement moins prĂ©gnants en Poitou-Charentes ou en Aquitaine, oĂč les exploitations sont plutĂŽt concentrĂ©es dans des ports, lotissements ou zones dĂ©diĂ©es Ă la conchyliculture. Ce nâest pas le cas du Morbihan par exemple, oĂč les tensions fonciĂšres sont exacerbĂ©es, du fait certes de lâattrait particulier de son littoral, mais aussi et surtout de la dispersion historique des exploitations conchylicoles, dont les emprises sur le domaine privĂ© sont importantes, surtout lorsquâune habitation est prĂ©sente sur le site dâexploitation... - Plaidoyer pour une dĂ©centralisation de la loi Littoral un retour aux origines Rapport d'information de Mme Odette HERVIAUX et M. Jean BIZET, fait au nom de la commission du dĂ©veloppement durable n° 297 2013-2014 - 21 janvier 2014 Source SĂ©nat Entre terre et mer, le littoral est Ă la fois un eldorado rĂ©sidentiel et touristique, un gisement de dĂ©veloppement Ă©conomique aujourd'hui porteur des espoirs de croissance bleue, et un patrimoine naturel riche et fragile qu'il est nĂ©cessaire de protĂ©ger. La loi du 3 janvier 1986 relative Ă l'amĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral, dite loi Littoral », a Ă©tĂ© instaurĂ©e pour rĂ©pondre Ă ces attentes contradictoires. Elle promeut des principes de dĂ©veloppement durable et de gestion Ă©quilibrĂ©e des territoires concernĂ©s. Cette loi a incontestablement et heureusement freinĂ© le bĂ©tonnage » de nos cĂŽtes. Mais le littoral pĂątit d'un affrontement stĂ©rile entre protection et amĂ©nagement, du fait d'une vision abstraite et juridique qui fige son dĂ©veloppement. Le coeur du problĂšme rĂ©side dans la territorialisation inachevĂ©e, voire Ă peine Ă©bauchĂ©e, de la loi. Les rĂšgles d'urbanisme qu'elle dĂ©finit, volontairement floues, ont pourtant vocation Ă ĂȘtre adaptĂ©es Ă la diversitĂ© des paysages cĂŽtiers. Les tentatives de planification stratĂ©gique ont Ă©tĂ© infructueuses, pour des raisons souvent plus sociologiques que juridiques. Il manque toujours un document d'interprĂ©tation permettant de dĂ©cliner la loi Ă l'Ă©chelle de bassins gĂ©ographiques. Pour les rapporteurs, il est temps de responsabiliser les Ă©lus locaux en leur confiant l'Ă©laboration de ce document, que l'Ătat n'a pas su mettre en place depuis trente ans. C'est en revenant Ă la volontĂ© initiale et unanime du lĂ©gislateur que l'application de la loi Littoral pourra ĂȘtre rĂ©ellement apaisĂ©e. Les rapporteurs Odette Herviaux, Jean Bizet Le rapport La synthĂšse Le rapport Rapport intĂ©gral - Le dĂ©veloppement durable au cĆur des Ă©lections municipales Un guide gratuit "Candidate aux municipales ? Le dĂ©veloppement durable une opportunitĂ© Ă saisir !" Source CDurable Construire un projet municipal qui tienne compte du dĂ©veloppement durable, ce devrait ĂȘtre lâune des prĂ©occupations majeures des candidats aux prochaines Ă©lections municipales de mars prochain. Dans un contexte Ă©conomique morose, faire coĂŻncider les attentes environnementales, avec des impĂ©ratifs Ă©conomiques et sociaux contraignants, sera le dĂ©fi le moins aisĂ© Ă relever pour les futurs conseillers municipaux. Pour rĂ©soudre ce casse tĂȘte, un guide vient de paraitre Ă destination des concepteurs des projets municipaux, afin de les Ă©pauler dans leur tache. EditĂ© par le RĂ©seau des Agences RĂ©gionales de lâEnergie et de lâEnvironnement, ce document donne des pistes pour construire un projet donnant du sens Ă lâaction territoriale. Depuis 2008, la crise Ă©conomique que traversent la plupart des pays dit dĂ©veloppĂ©s a montrĂ© justement les limites de ce modĂšle de dĂ©veloppement et sa non-durabilitĂ©. Crise sociale qui perdure, crise Ă©cologique qui progresse, les signaux dâalertes doivent susciter des initiatives concrĂštes pour inverser la tendance initiatives nationales ou internationales, certes, mais aussi, et avant tout, des volontĂ©s locales pour agir concrĂštement. Penser global, agir local », câest la devise du dĂ©veloppement durable et le levier principal Ă actionner. Câest notamment au travers de la mise en Ćuvre des Agenda 21 que cette action locale se traduit. Entre 2007 et 2012, le nombre des Agenda 21 locaux en France est passĂ© de 200 Ă plus de 900, dont la plupart sont portĂ©s par les communes. Durant cette pĂ©riode, on a pu voir les pratiques changer, les actions se multiplier. Ces expĂ©riences ne demandent quâĂ ĂȘtre dupliquĂ©es et adaptĂ©es dans chaque territoire. Les campagnes municipales sont donc lâoccasion de mettre le dĂ©veloppement durable au cĆur des projets de villes. Pour construire ce projet, le RĂ©seau des Agences RĂ©gionales de lâEnergie et de lâEnvironnement livre des pistes Ă suivre. Cadre de vie, urbanisme, action sociale, Ă©ducation, Ă©conomie locale, Ă©nergie, santĂ©, alimentation, dĂ©placements, tous les domaines de la vie publique sont Ă envisager sous un volet environnemental. Il faut par exemple encourager lâĂ©conomie sociale et solidaire via notamment le dĂ©veloppement de circuits courts de production et de consommation. Cela permet de favoriser une Ă©conomie territoriale et durable rĂ©seaux dâentraides, insertion sociale, filiĂšres professionnelles locales, systĂšme dâĂ©changes locaux, Amap, monnaies locales sont les pistes Ă explorer. De mĂȘme lâaction sociale doit permettre Ă chacun de satisfaire ses besoins essentiels santĂ©, logement, Ă©ducation, alimentation⊠par la prĂ©sence de services sociaux sur le territoire, ou de logements dâurgence Ă©conomes en Ă©nergie. Les projets peuvent faire valoir la clause du mieux-disant social et environnemental dans les programmes de travaux. Ils peuvent aussi sâengager Ă soutenir les entreprises sur la mise en place de programmes de formation des personnes en insertion. On peut Ă©galement citer en vrac la prĂ©servation de la ressource en eau, le dĂ©veloppement des modes de dĂ©placements doux, ou lâaccompagnent de la rĂ©novation des bĂątiments vers moins de consommation dâĂ©nergie et dâeau. Le guide propose de nombreuses autres pistes autour de lâaccĂšs Ă la culture, de la prĂ©servation du patrimoine naturel, de lâengagement des jeunes ou de lâĂ©co-citoyennetĂ©. Les possibilitĂ©s dâagir de maniĂšre responsable sur son territoire sont nombreuses. Elles couvrent lâensemble des compĂ©tences des collectivitĂ©s locales et sâappuient sur lâexpĂ©rience de nombreuses dâentre elles. ProposĂ© sous une forme interactive, le guide permet dâexplorer plus en dĂ©tails certains aspects des solutions expĂ©rimentĂ©es. Un rĂ©seau de retours dâexpĂ©riences rĂ©gionales est Ă©galement Ă disposition sur les sites rĂ©gionaux mutualisant les initiatives. Que vous participiez Ă un projet municipal, ou que vous soyez simplement un citoyen dĂ©sirant inciter ses Ă©lus Ă mieux prendre en compte le dĂ©veloppement durable, le Guide DĂ©veloppement durable une opportunitĂ© Ă saisir doit vous permettre de faire de cette question la prioritĂ© des politiques publiques. Pour plus d'informations - RARE, les sites rĂ©gionaux - TĂ©lĂ©charger le Guide Candidate aux municipales ? Le dĂ©veloppement durable une opportunitĂ© Ă saisir ! » ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le premier saumon dâaquaculture durable arrive sur les tables © Aquaculture Stewardship Council Deux fermes piscicoles Ă©troitement liĂ©es Villa Arctic AS Jarfjord et LerĂžy Midt Hognseset Nord viennent dobtenir la certification dâaquaculture durable ASC Aquaculture Stewardship Council. Le label ASC est Ă lâaquaculture ce que le MSC Marine Stewardship Council est Ă la pĂȘche. Il existe dorĂ©navant plus de 740 produits portant le label ASC dâaquaculture durable sur le marchĂ©. Le saumon provenant des deux Ă©levages norvĂ©giens est prĂ©destinĂ© Ă nourrir la clientĂšle du groupe IKEA, qui sâest fixĂ© lâobjectif de ne servir, dans ses restaurants, que du saumon labĂ©lisĂ© aquaculture durable dâici 2015. Pour les autres espĂšces la grande enseigne suĂ©doise, porte son dĂ©volu sur du poisson durable labĂ©lisĂ© MSC ou bien recommandĂ© par le WWF. Chris Ninnes, le directeur de lâASC dĂ©clare Câest une Ă©tape cruciale qui vient dâĂȘtre franchie pour lâindustrie du saumon dâĂ©levage et nous fĂ©licitons Villa Arctic AS pour les efforts rĂ©alisĂ©s pour certifier lâĂ©levage de Jarfjord. » Le saumon est un produit en forte demande et il ne fait aucun doute que les efforts de la sociĂ©tĂ© Villa reflĂ©tant leur responsabilitĂ© sociale, va attirer lâintĂ©rĂȘt des consommateurs et des professionnels de la filiĂšre. » Trois Ă©levages norvĂ©giens supplĂ©mentaires, appartenant eux aussi au groupe LerĂžy, espĂšrent ainsi obtenir la certification dâici la fin de lâannĂ©e. Un Ă©levage en Australie se penche Ă©galement sur la question tandis quâen Ecosse, grand producteur de saumon dâĂ©levage, aucun Ă©levage nâa encore signĂ© pour se faire certifiĂ©. Tout Ă©levage souhaitant se faire Ă©valuer suivant le rĂ©fĂ©rentiel ASC doit suivre les grandes lignes suivantes tout dâabord lâalimentation des saumons doit ĂȘtre effectuĂ©e en quantitĂ© raisonnable et durable. Il doit ensuite dĂ©montrer quâil a pris toutes les dispositions nĂ©cessaires pour minimiser leur impact sur les stocks de saumons sauvages en limitant les incidences dâĂ©chappements de saumons et par un meilleur traitement des parasites. Vidar Skarr, directeur gĂ©nĂ©ral de la sociĂ©tĂ© Villa Arctic dĂ©clare Le processus de certification ASC nâa pas Ă©tĂ© des plus simples, nĂ©anmoins il nous a permis dâidentifier et dâamĂ©liorer certains de nos modes de fonctionnement et la qualitĂ© de nos services en suivant les Ă©tapes requises pour obtenir le label. » ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Les critiques sur le saumon ont profitĂ© Ă la truite La diffusion sur France 2, en novembre 2013, dans l'Ă©mission EnvoyĂ© spĂ©cial, d'un reportage sur les dessous pas toujours reluisants des Ă©levages de saumon en NorvĂšge et dans la Mer Baltique a jetĂ© un froid sur les consommateurs français. Au point de rĂ©duire leurs achats de ce poisson gras dans les magasins. Source Le Ă 18h28 Par Laurence Girard Mais les fabricants de saumon fumĂ© ont poussĂ© un ouf de soulagement Ă la fin de l'annĂ©e 2013. A la veille des rĂ©veillons, les clients ont fini par faire leurs emplettes dans les rayons. Finalement, le marchĂ© du saumon fumĂ© a baissĂ© en valeur de 1,3 % en novembre et dĂ©cembre 2013, par rapport Ă la mĂȘme pĂ©riode de 2012 », explique Jacques Trottier, le directeur gĂ©nĂ©ral de Labeyrie. Marques distributeurs en recul La marque Labeyrie a maintenu ses positions de leader, avec 32,5 % de part de marchĂ©, malgrĂ© l'arrivĂ©e d'un nouveau concurrent, Delpeyrat. Ce sont les marques de distributeurs qui perdent du terrain, passant de 44,6 % Ă 41,2 %. Mais comme le souligne M. Trottier, la crise du saumon a profitĂ© Ă la truite ». Les ventes de truite fumĂ©e ont bondi de 22,6 % en valeur Ă NoĂ«l 2013. LĂ encore, les marques de distributeurs sont en recul, passant de 66,1 % Ă 60,6 % de parts de marchĂ©. Le plus grand bĂ©nĂ©ficiaire de ce report des consommateurs est la sociĂ©tĂ© Aqualande avec la marque Ovive, qui dĂ©tient 18,4 % du marchĂ©. Labeyrie en revendique 8,9 %. Labeyrie, dont le capital est dĂ©tenu aux deux-tiers par la coopĂ©rative Lur Berri et pour un tiers par le fond LBO France, revendique Ă©galement la place de numĂ©ro un sur le marchĂ© du foie gras, qui, lui, a progressĂ© de 3,4 % en valeur Ă l'occasion des FĂȘtes de fin d'annĂ©e 2013. L'entreprise, qui affiche un chiffre d'affaires de 255 millions d'euros, se diversifie maintenant dans les plats cuisinĂ©s. Elle a commencĂ© Ă tester son offre de produits traiteurs frais haut de gamme chez Monoprix. Les plats sont fabriquĂ©s par la sociĂ©tĂ© Festin de Sologne, implantĂ©e Ă Lamotte-Beuvron. Loir-et-Cher. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Labeyrie confirme son leadership sur le saumon et le foie gras pour les fĂȘtes de fin d'annĂ©e 2013 La marque confirme sa place de leader sur le foie avec 26,2 de part de marchĂ©, juste derriĂšre les MDD. Source LSA par Julie DelvallĂ©e Alors que les produits festifs ont connu une mauvaise fin dâannĂ©e 2013, Labeyrie a su tirer son Ă©pingle du jeu. Le saumon fumĂ© nâa pas Ă©chappĂ© au sort des produits festifs, qui affiche un repli de 1,4 en volume et +1,6 % en valeur. Le marchĂ© du poisson roi des fĂȘtes de fin dâannĂ©e affiche des volumes en chute libre, Ă -10% et -1,3 % valeur. Source IRI, CAM, P12 et P13 2013. En cause ? Un reportage sur l'industrie du saumon de NorvĂšge diffusĂ© sur France 2 dans l'Ă©mission EnvoyĂ© SpĂ©cial et jugĂ© "Ă charge" par l'ensemble des acteurs du secteur. AprĂšs la diffusion le 7 novembre, les ventes ont plongĂ© de plus de 15,5 % la semaine suivnte...Ajouter Ă cela des problĂšmes dâapprovisionnement pour certains acteurs, le tout sur fond de contexte Ă©conomique morose, ce qui n'a rien arrangé⊠MalgrĂ© ce contexte tendu, Labeyrie reste la marque leader, derriĂšre les MDD qui restent le premier acteur. Delpierre groupe Labeyrie demeure la deuxiĂšme marque du marchĂ©. A noter lâarrivĂ©e de Delpeyrat sur ce marchĂ©, qui se fĂ©licite de terminer Ă 4,5 % de part de marchĂ© valeur Ă la fin de ses premiĂšres fĂȘtes sur le saumon. Foie gras en cours de valorisation... Pour 2014, Labeyrie parie sur des investissements mĂ©dias massifs, qui vont doubler sur 2014. Elle soutiendra sa nouvelle gamme de plats cuisinĂ©s individuels dans le mĂ©tro parisien. Labeyrie propose aussi, depuis ce dĂ©but dâannĂ©e, des saumons fumĂ©s haut-de-gamme sortis Ă lâoccasion des fĂȘtes de fin dâannĂ©e 2013, venus du cercle polaire norvĂ©gien et des High Lands dâEcosse. Le tout avec un nouveau packaging qui se veut plus premium et moderne » assure jacques, Trottier, le directeur gĂ©nĂ©ral de Labeyrie. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ CapĂ©cure. Chez Corrue et Deseille, on transmet le savoir Les "anciens" transmettent leur savoir-faire aux nouvelles gĂ©nĂ©rations. L'entreprise de salaison fumaison Corrue et Deseille, une des plus anciennes sociĂ©tĂ©s de CapĂ©cure, n'a de cesse de dĂ©fendre et dĂ©velopper son capital humain. Elle vient de signer deux contrats de gĂ©nĂ©ration, pour mieux prĂ©parer et affronter l'avenir. Pierre Corrue, directeur de cette entreprise familiale qui traverse les dĂ©cennies et mĂȘme les siĂšcles fondĂ©e en 1935 par son arriĂšre grand-mĂšre, ne le cache pas. Le travail n'est pas toujours facile pour nos 46 salariĂ©s. Il faut se lever tĂŽt. Travailler dans le froid et l'humiditĂ©. Certains gestes sont trĂšs rĂ©pĂ©titifs. » Aussi, lorsqu'il y a cinq ans, plusieurs de ses collaborateurs assez ĂągĂ©s ont Ă©tĂ© atteints de Troubles Musculo Squeletiques avec les inconvĂ©nients affĂ©rents coĂ»t financier, absentĂ©isme,etc, Corrue Deseille a dĂ©cidĂ© de revoir en profondeur son organisation du travail. Nous avons mis en place des plans de formation, essentiellement en interne. L'idĂ©e est d'Ă©viter la rĂ©pĂ©tition des gestes en favorisant la polyvalence des postes. » Une politique qui trouve son prolongement dans la signature de deux contrats de gĂ©nĂ©ration, portant Ă trois le nombre de contrats au sein de l'entreprise. La signature desdits contrats a eu lieu jeudi dernier, en prĂ©sence du sous-prĂ©fet Philippe DieudonnĂ©. Qu'est-ce qu'un contrat de gĂ©nĂ©ration ? L'idĂ©e est d'anticiper les nombreux dĂ©parts et arrivĂ©es sur le marchĂ© du travail d'ici Ă 2020, oĂč on prĂ©voit quelque 600 000 dĂ©parts par an en moyenne et l'entrĂ©e de plus de 700 000 jeunes par an sur le marchĂ© du travail. Je n'aurais pas appris ça Ă l'Ă©cole » ConcrĂštement, le contrat de gĂ©nĂ©ration est un dispositif d'aide Ă l'emploi visant Ă crĂ©er des binĂŽmes jeune - de 26 ans - senior 57 ou plus pour encourager l'embauche des jeunes et garantir le maintien dans l'emploi des seniors, tout en assurant la transmission des compĂ©tences. Ce dispositif prĂ©voit une aide financiĂšre pour toute embauche Ă partir de 2013 effectuĂ©e par les PME sous certaines conditions. Pour Corrue et Deseille, il s'agit d'une aide financiĂšre annuelle de 4 000 euros versĂ©e par PĂŽle Emploi Ă l'employeur, pendant une durĂ©e maximale de 3 ans. Le jeune salariĂ© doit ĂȘtre embauchĂ© en CDI et Ă temps plein. Benjamin, 21 ans, bĂ©nĂ©ficie de ce dispositif Quelqu'un me transmet son savoir-faire. Cela fait plaisir. Il est clair que je n'aurais pas appris ça Ă l'Ă©cole. Je suis formĂ©. J'ai un CDI, un salaire Ă la fin du mois. En plus, au sein de la boĂźte, on n'est jamais au mĂȘme poste. Ici, on est polyvalent ndlr Ă l'exception de quelques postes, comme l'allumage et l'entretien des fours. Marcellin, lui, Ă©tait dĂ©jĂ au sein de l'entreprise lorsqu'il a signĂ© son contrat. Il vient d'un contrat d'apprentissage, commente Pierre Corrue. Comme il est issu de l'entreprise, nous avons pu le jauger avant. Le remplacement de personnes, ça se prĂ©pare. » ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ La crise du saumon affecte l'activitĂ© du port de Boulogne-sur-Mer Les ventes de saumon ont chutĂ© de plus de 20%. InquiĂ©tude Ă Boulogne-sur-Mer, premier port français de transformation du poisson. Aymeric Chrzan, secrĂ©taire du syndicat des mareyeurs de Boulogne-sur-Mer est l'invitĂ© de France Bleu Nord. La crise du saumon crĂ©e l'inquiĂ©tude Ă Boulogne-sur-Mer, premier port français de transformation du poisson. Le saumon, le poisson le plus consommĂ© par les français, n'a plus la faveur des consommateurs. Ces derniers mois, les ventes ont chutĂ© de plus de 20 %. Hausse des prix et reportage-choc En cause la hausse des prix depuis dĂ©but 2013 et un reportage-choc d'EnvoyĂ© SpĂ©cial sur France 2 sur les mĂ©thodes de production du saumon d'Ă©levage en NorvĂšge. Plus de 500 emplois Ă Boulogne Aymeric Chrzan, secrĂ©taire du syndicat des mareyeurs de Boulogne-sur-Mer, estime qu'Ă Boulogne-sur-Mer, le saumon reprĂ©sente entre 500 et 600 emplois directs sur le port. Si la consommation ne repart pas rapidement, "il y aura des consĂ©quences sur l'emploi.". Comment bien choisir son saumon au supermarchĂ© ? RĂ©ponse d'Aymeric Chrzan "Le saumon est un produit extrĂȘmement contrĂŽlĂ© dĂšs la production et tout au long de la chaĂźne de transformation, de prĂ©paration. Si le consommateur veut avoir le maximum de garantie, il faut qu'il choisisse un poisson prĂ©parĂ© en France. C'est inscrit sur les Ă©tiquettes. Si vous voulez du saumon transformĂ© Ă Boulogne, si le numĂ©ro commence par 62, vous ĂȘtes certain qu'il est transformĂ© dans le Pas-de-Calais." ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Marine Harvest â Guillaume Garot veille au respect des engagements de lâentreprise Ă lâĂ©gard des salariĂ©s Comme il sây Ă©tait engagĂ©, Guillaume Garot, ministre dĂ©lĂ©guĂ© chargĂ© de lâagroalimentaire a reçu aujourdâhui les reprĂ©sentants du personnel et de la direction française de Marine Harvest Kritsen en prĂ©sence du dĂ©putĂ© Richard Ferrand. Le groupe norvĂ©gien a dĂ©cidĂ© une restructuration de ses sites en France. Source MinistĂšre de l'agriculture et de l'agroalimentaire Guillaume Garot suit ce dossier avec une attention continue dans ses dimensions sociales et territoriales. Il prend acte du dialogue entre les acteurs qui a permis la nĂ©gociation dâun plan de sauvegarde de lâemploi acceptĂ© par les partenaires sociaux. Une convention de revitalisation est en cours dâĂ©laboration pour le site de Poullaouen FinistĂšre. RĂ©pondant aux craintes exprimĂ©es par les Ă©lus et les reprĂ©sentants des salariĂ©s pour lâavenir des autres sites bretons, la Direction de Marine Harvest sâest engagĂ©e devant le Ministre Ă dĂ©velopper les investissements et Ă adapter les offres de produits pour maintenir une activitĂ© durable tant Ă Landivisiau quâĂ Chateaulin. Dans un courrier adressĂ© au ministre, Marine HARVEST exprime son choix de dĂ©velopper ses outils de production et son activitĂ© commerciale en France pour de nombreuses annĂ©es avec la certitude affirmĂ©e que cette stratĂ©gie sera bĂ©nĂ©fique tant pour les consommateurs que pour les futurs employĂ©s français. » Guillaume Garot veillera au respect des engagements. Un rendez-vous a Ă©tĂ© pris pour le deuxiĂšme trimestre afin de mesurer lâĂ©volution de la rĂ©-industrialisation du territoire impactĂ© par la fermeture du site de Poullaouen. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Marine Harvest des reclassements difficiles Le directeur du projet de restructuration du groupe, spĂ©cialisĂ© dans les produits Ă base de saumon, fait le point sur les sites bretons de PoullaouĂ«n et Landivisiau FinistĂšre et ChĂąteaugiron Ille-et-Vilaine. Entretien avec Laurent Baynast, directeur du projet de restructuration de Marine Harvest en Bretagne. Source Ouest France par Philippe Gaillard Vendredi, un comitĂ© de soutien Ă l'emploi en Bretagne manifestait Ă Quimper. Vous maintenez bien votre activitĂ© dans la rĂ©gion ? Marine Harvest restructure sa production, mais reste en Bretagne. Nous abandonnons le saumon fumĂ© premier prix qui n'est plus rentable, pour nous recentrer sur des produits milieu et haut de gamme de marque Kritsen. D'oĂč la fermeture de l'usine de PoullaouĂ«n. Nous avons investi Ă Landivisiau, oĂč nous employons plus de 200 salariĂ©s et oĂč nous disposons de 80 postes Ă pourvoir qui sont proposĂ©s en prioritĂ© au personnel de PoullaouĂ«n. Nous allons passer de 8 500 t sur les deux sites Ă environ 5 000 t Ă Landivisiau. Nous maintenons aussi notre activitĂ© traiteur Ă ChĂąteaulin 35 salariĂ©s et notre dĂ©coupe de poisson frais Ă Lorient 56 salariĂ©s. ChĂąteaugiron doit fermer cette annĂ©e. OĂč en est le reclassement des salariĂ©s ? Ă ChĂąteaugiron, prĂšs de Rennes, oĂč nous traitons du saumon en frais, la cellule de reclassement, animĂ©e par le cabinet Altedia, va se mettre au travail fin mars. Pour l'instant, sur les 101 salariĂ©s, un seul a acceptĂ© un reclassement interne. Nous sommes en liaison avec PĂŽle emploi de Rennes et VitrĂ© pour proposer d'autres postes et des formations. Nous travaillons avec IdĂ©a 35 afin de trouver un repreneur sĂ©rieux pour les 6 000 m2 de bĂątiments. Le plan social a Ă©tĂ© signĂ© fin dĂ©cembre. Les deux unitĂ©s qui tranchent, filĂštent et fument le saumon avec 178 salariĂ©s, vont s'arrĂȘter fin mai. La troisiĂšme unitĂ©, dĂ©diĂ©e Ă l'expĂ©dition, fonctionnera jusqu'en dĂ©cembre 2015. Quatre-vingts postes ont Ă©tĂ© proposĂ©s dans notre site de Landivisiau, Ă une cinquantaine de kilomĂštres. Le personnel est rĂ©ticent. Pour le moment, cinq personnes ont acceptĂ©, malgrĂ© une prime de mobilitĂ© de 15 000 âŹ. La convention de revitalisation sera signĂ©e en fĂ©vrier. Elle concerne six communautĂ©s de communes autour de Carhaix. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Participez Ă l'enquĂȘte consommateur Labelfish sur l'Ă©tiquetage et la traçabilitĂ© des produits de la pĂȘche ! Dans le cadre du projet europĂ©en Labelfish sur la traçabilitĂ© des produits de la mer, vous pouvez participer, en tant que consommateur de produits de la mer, Ă une enquĂȘte sur l'Ă©tiquetage et la traçabilitĂ© des produits de la pĂȘche. Votre participation est prĂ©cieuse pour les scientifiques. N'hĂ©sitez pas Ă transmettre ce message dans votre entourage ou vos rĂ©seaux ! Dans le cadre du projet europĂ©en Labelfish Atlantic network on genetic control of fish and seafood labelling and traceability - projet Interreg RĂ©gion Atlantique auquel participe Ifremer, une enquĂȘte "consommateurs" sur l'Ă©tiquetage et la traçabilitĂ© des produits de la pĂȘche est rĂ©alisĂ©e. En effet, l'un des aspects du projet Labelfish est d'Ă©valuer la situation en ce qui concerne l'Ă©tiquetage des produits de la pĂȘche dans les pays membres du projet en Ă©valuant, en particulier, les attentes des consommateurs et leurs niveaux de connaissances sur l'Ă©tiquetage et la traçabilitĂ© des produits de la mer. Participez dĂšs Ă prĂ©sent en cliquant ici ! Nous vous remercions par avance de prendre quelques minutes pour remplir ce questionnaire dont les rĂ©sultats sont importants pour le projet. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Quand le saumon de l'Atlantique vient du... Chili 76% des consommateurs de saumon de MontrĂ©al pensent que la majeure partie du saumon frais vendu dans leur collectivitĂ© provient du Canada atlantique. Filet de saumon Atlantique frais», annonçait rĂ©cemment la circulaire du MarchĂ© Richelieu. AllĂ©chĂ©, un MontrĂ©alais s'est rendu dans une Ă©picerie de cette chaĂźne pour acheter ce poisson en solde. DĂ©ception il a ensuite lu, en petits caractĂšres sur l'Ă©tiquette, que ce saumon provenait d'un Ă©levage au... Chili. SĂ»rement un effet de la montĂ©e du niveau des ocĂ©ans, si l'Atlantique se mĂ©lange au Pacifique! Je trouve que c'est malhonnĂȘte de nous vendre du saumon chilien en faisant de la publicitĂ© pour du saumon de l'Atlantique», a Ă©crit le consommateur Ă Metro Richelieu. La chaĂźne s'est dĂ©fendue en faisant valoir que le saumon de l'Atlantique, ou Salmo salar en latin, est la façon d'appeler l'espĂšce. Nous n'avons pas le droit de changer le nom de l'espĂšce, mĂȘme s'il est Ă©levĂ© ailleurs», a rĂ©pondu un prĂ©posĂ© du service aux consommateurs de Metro Richelieu. Beaucoup se font berner 76% des consommateurs de saumon de MontrĂ©al pensent que la majeure partie du saumon frais vendu dans leur collectivitĂ© provient du Canada atlantique, selon une Ă©tude faite par Environics Research Group rĂ©alisĂ©e pour l'Alliance de l'industrie canadienne de l'aquaculture. Le Chili, grand producteur de saumon Atlantique Le saumon Atlantique est effectivement une espĂšce. Sur le fond, il n'y a donc pas tromperie, a confirmĂ© Jean-Claude BrĂȘthes, titulaire de la chaire UNESCO en analyse intĂ©grĂ©e des systĂšmes marins et professeur Ă l'Institut des sciences de la mer de Rimouski. Le Chili est, avec la NorvĂšge, un des grands producteurs mondiaux de cette espĂšce en Ă©levage.» Metro Richelieu a raison. C'est un peu aberrant, mais c'est comme ça, a ajoutĂ© Louis Bernatchez, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en gĂ©nomique et conservation des ressources aquatiques et professeur de biologie Ă l'UniversitĂ© Laval. C'est exactement le mĂȘme produit que s'il avait Ă©tĂ© Ă©levĂ© au Nouveau-Brunswick. On a dĂ©jĂ de la difficultĂ© Ă bien Ă©tiqueter les bonnes espĂšces, on a beaucoup de chemin Ă faire pour identifier correctement les origines Ă l'intĂ©rieur d'une mĂȘme espĂšce. Mais c'est hautement souhaitable.» La seule façon d'Ă©viter la confusion serait de rendre obligatoire l'indication claire de la provenance sur l'Ă©tiquetage, a observĂ© M. BrĂȘthes. Cela se fait en France, mĂȘme si cela reste imparfait. On y Ă©crit "pĂȘchĂ© dans l'Atlantique Nord", ce qui n'est pas trĂšs instructif, mais c'est un dĂ©but.» MarchĂ© Richelieu a bien indiquĂ© l'origine sur l'Ă©tiquette; il reste Ă le faire dans les circulaires. PĂȘche commerciale interdite Le consommateur Ă©tait aussi mĂ©content de constater que son saumon n'avait pas Ă©tĂ© pĂȘchĂ© en mer. Or, en raison du dĂ©clin prĂ©occupant des stocks, la pĂȘche commerciale de saumon Atlantique est interdite depuis longtemps, a indiquĂ© M. Bernatchez. Par contre, on peut parfois avoir du saumon du Pacifique sauvage, des espĂšces Sockeye ou Coho». Lorsqu'ils font leurs emplettes, les consommateurs de saumon achĂštent gĂ©nĂ©ralement leur saumon soit au comptoir Ă poisson dotĂ© de personnel dans les Ă©piceries 40%, soit au comptoir libre-service des supermarchĂ©s 34%. Une bien plus petite proportion rĂ©vĂšle acheter habituellement le saumon dans des marchĂ©s spĂ©cialisĂ©s ou des poissonneries 18%. » Source rapport d'Environics Research Group, rĂ©alisĂ© pour l'Alliance de l'industrie canadienne de l'aquaculture ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ 2 fĂ©vrier. Ramsar et la journĂ©e mondiale des zones humides Chaque annĂ©e, la JournĂ©e mondiale des zones humides JMZH est cĂ©lĂ©brĂ©e le 2 fĂ©vrier, pour commĂ©morer la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 fĂ©vrier 1971, dans la ville iranienne de Ramsar. Chaque annĂ©e, la convention propose Ă tous les intervenants de construire leur Ă©vĂ©nement autour dâun thĂšme commun et met Ă disposition du matĂ©riel de communication et de sensibilisation ; mais ce thĂšme nâest pas imposĂ© pour rĂ©aliser et inscrire un Ă©vĂ©nement dans le cadre de la journĂ©e mondiale des zones humides. La journĂ©e mondiale des zones humides en France Depuis 2001, en France, les organismes gouvernementaux, les organisations non gouvernementales et les groupes de citoyens redoublent d'originalitĂ© et d'inventivitĂ© pour proposer des animations sortant des sentiers battus⊠Chaque annĂ©e, les PĂŽles-relais zones humides, l'Onema Office national de l'eau et des milieux aquatiques, la LPO Ligue pour la Protection des Oiseaux et la SNPN SociĂ©tĂ© nationale de protection de la nature, avec le soutien cette annĂ©e de l'APCA AssemblĂ©e permanente des chambres d'agriculture et de l'association Ramsar-France, invitent le plus grand nombre Ă faire connaĂźtre et/ou Ă dĂ©couvrir les animations proposĂ©es pour l'occasion, fin janvier et sur l'ensemble du mois de fĂ©vrier, sur le Portail national zones humides. Pour l'Ă©dition 2013, le secrĂ©tariat de la convention de Ramsar avait mis en lumiĂšre la mobilisation de plus en plus importante de la France. "Deux rapports rĂ©cemment arrivĂ©s tĂ©moignent de la diversitĂ© des approches de la JMZH. Et dâabord, nous applaudissons une fois encore la France pour son rapport offrant un panorama des activitĂ©s dans toute la France et illustrant ainsi un engagement couronnĂ© de succĂšs Ă lâĂ©chelle dâun pays tout entier. 430 activitĂ©s, pas moins, ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es et le rapport analytique prĂ©sente toutes sortes de donnĂ©es intĂ©ressantes sur les objectifs et les activitĂ©s de la JMZH. Chapeauâ comme on dit en France!..." Extrait du message du 4 juin dernier sur le forum Ramsar Cliquer Ici pour visualiser les manifestations qui s'Ă©taleront du 25 janvier au 23 fĂ©vrier 2014 - PĂ©tition pour une gestion partagĂ©e des marais de Haute Gironde Plusieurs associations de chasseurs et de pĂȘcheurs dĂ©noncent lâemprise des cĂ©rĂ©aliers sur la gestion du niveau de lâeau et lâassĂšchement rĂ©current des marais. PĂ©tition pour une gestion partagĂ©e des marais de Haute Gironde... La cohabitation dans les marais n'est pas aussi tranquille que l'eau qui s'Ă©coule dans les canaux. Entre les cĂ©rĂ©aliers, les Ă©leveurs, les pĂȘcheurs et les chasseurs, la gestion du niveau de l'eau est source de conflit depuis de nombreuses annĂ©es. Et souvent mĂȘme de sabotages des ouvrages permettant de rĂ©guler les niveaux d'eau. L'Association des Sauvaginiers du Blayais Asab, le groupement des chasseurs du Blayais Cubzaguais GCBC, la FĂ©dĂ©ration de pĂȘche de la Gironde, le Groupement des associations des sauvaginiers de la Gironde et les... - Le thĂšme de 2014 lâagriculture et les zones humides La JournĂ©e mondiale des zones humides est lâoccasion de faire connaĂźtre ces milieux, leur richesse, les services quâils rendent aux populations ainsi que les activitĂ©s agricoles, qui contribuent Ă la restauration et la prĂ©servation de ces milieux, et les menaces qui pĂšsent sur eux, notamment dans leurs nombreuses et complexes interactions avec lâagriculture et lâaquaculture. DĂ©finition Lâagriculture consiste Ă modifier dĂ©libĂ©rĂ©ment une partie de la surface de la Terre pour cultiver des plantes et Ă©lever des animaux dans un but de subsistance ou de gain Ă©conomique » Rubenstein, 2003. Les surfaces agricoles peuvent fournir des aliments ou dâautres ressources telles que des matĂ©riaux osier, roseau, des combustibles agrocarburant et des mĂ©dicaments eupatoire chanvrine, angĂ©lique officinale. Des bĂ©nĂ©fices multiples Les milieux humides et lâagriculture durable entretiennent des relations complexes oĂč lâun et lâautre se rendent mutuellement des services. Certaines activitĂ©s agricoles et aquacoles contribuent Ă lâentretien et Ă la prĂ©servation des milieux humides amĂ©nagĂ©s spĂ©cifiquement, comme les riziĂšres de Camargue, les Ă©tangs piscicoles de la Dombes ou les zones ostrĂ©icoles littorales. Ailleurs, ce sont les milieux humides qui rendent un certain nombre de services, comme une rĂ©tention d'eau bien utile en cas de sĂšcheresse pour la fauche et le pĂąturage ou des zones de nurserie et de nourricerie oĂč poissons et crustacĂ©s se reproduisent et s'engraissent pour alimenter ensuite les pĂȘcheries. Enfin soulignons quâune agriculture extensive entretient et assure la conservation de milieux humides ouverts, comme les prairies humides, qui abritent une riche biodiversitĂ© flore, oiseaux et poissons migrateurs , tout en rendant d'autres services Ă la collectivitĂ© Ă©puration et approvisionnement en eau, lutte contre les inondations, tourisme, etc. L'agriculteur est donc, par son travail, le garant de ces services.... Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger le dossier "L'agriculture et les zones humides" - Un dimanche Ă la dĂ©couverte des zones humides Dans l'esprit de la convention de Ramsar, ratifiĂ©e par la France en 1986, l'association L'HuĂźtre pĂ©dagogique va rassembler, cette annĂ©e encore, ses bĂ©nĂ©voles pour la JournĂ©e mondiale des zones humides. Source Sud Ouest Au programme de cette journĂ©e du 2 fĂ©vrier, une visite commentĂ©e sur le marais, suivie d'une confĂ©rence-dĂ©bat sur la relation entre zones humides et agriculture Cette animation dĂ©couverte, rĂ©alisĂ©e en collaboration avec le Forum des marais atlantiques, permettra de comprendre la biodiversitĂ© et les activitĂ©s Ă©conomiques sur le marais, dont, en premier plan, l'ostrĂ©iculture d'hier Ă aujourd'hui. Le thĂšme pour cette Ă©dition 2014 est Zones humides et agriculture, cultivons le partenariat ». Le programme en dĂ©tails... - Rendez-vous en zones humides Ă lâoccasion de la journĂ©e mondiale des zones humides, des sorties nature sont organisĂ©es un peu partout. La Ligue pour la protection des oiseaux LPO, l'association Nature environnement 17 et la Chambre d'agriculture organisent des sorties sur le terrain ce week-end et mĂȘme dans la semaine qui suit, Ă l'occasion de la JournĂ©e internationale des zones humides. Pensez Ă rĂ©server quand cela est nĂ©cessaire. Saint-Pierre-d'OlĂ©ron samedi 1er fĂ©vrier. L'estran nourricier. Lieu de rendez-vous digue de la Perrotine, rive droite du chenal, Ă 15 heures. Point d'observation. Tout Public. DurĂ©e 1 h 30. RĂ©servation tĂ©l. 05 46 82 12 44. Rochefort samedi 1er fĂ©vrier. Visite des bassins de dĂ©pollution des eaux pluviales de la Beaune, Ă 14 h 30. Sortie nature. Tout public. DurĂ©e deux heures. Rendez-vous sur le parking de l'ancienne route de Soubise. RĂ©servations tĂ©l. 05 46 82 12 44. Esnandes dimanche 2 fĂ©vrier. DĂ©couverte des oiseaux migrateurs avec La LPO pointe Saint-ClĂ©ment. Ă 13 h 30. Tout public. DurĂ©e 3 h 30. Point d'observation permettant de dĂ©couvrir la baie de l'Aiguillon et ses oiseaux migrateurs. La Gripperie-Saint-Symphorien dimanche 2 fĂ©vrier. RĂ©serve naturelle rĂ©gionale de la Massonne. Ă 14 h 30. Sortie nature avec l'association Nature environnement 17. Tout public. DurĂ©e deux heures. Rendez-vous sur la D 118 entre Saint-Sornin et La Gripperie-Saint-Symphorien. RĂ©servations tĂ©l. 05 46 41 39 04. La Gripperie-Saint-Symphorien bis dimanche 2 fĂ©vrier. Visite organisĂ©e par la Chambre d'agriculture d'un Ă©levage aux portes du marais de Brouage, Ă partir de 14 heures. Rendez-vous Ă la Grange aux bĆufs, l'Ornut. Saint-Pierre-d'OlĂ©ron dimanche 2 fĂ©vrier. Sortie nature pour la journĂ©e Au cĆur de l'hiver » LPO. Rendez-vous Ă 9 h 30 sur le parking de Leclerc. Sortie nature. RĂ©servations tĂ©l. 05 46 82 12 44. Saint-Froult dimanche 2 fĂ©vrier. Une rĂ©serve naturelle, un espace exploitĂ©. Ă 15 heures. Sortie nature. Tout public. DurĂ©e deux heures. Rendez-vous Ă la ferme des Tannes, MoĂ«ze. RĂ©servations tĂ©l. 05 46 82 12 44. Yves dimanche 2 fĂ©vrier. DĂ©couverte de la rĂ©serve naturelle du Marais d'Yves, Ă 15 heures. Sortie nature. Tout public. Rochefort dimanche 2 fĂ©vrier. DĂ©couverte de la station de lagunage de Rochefort. Ă 15 heures. Sortie nature. Tout public. DurĂ©e deux heures. RĂ©servations tĂ©l. 05 46 82 12 44. AytrĂ© mercredi 5 fĂ©vrier. Sortie nature Les oiseaux d'eau en hiver » ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Au Tribunal de MontbĂ©liard Jâai lâimpression de les sentir ! » Des moules pas du tout fraiches Ă la Cocotte... Sans ĂȘtre trivial, vous preniez les clients pour des cochons⊠», commente le prĂ©sident Troilo. Dans la salle dâaudience, plus dâun estomac se retourne Ă lâĂ©noncĂ© des infractions constatĂ©es par les agents de la RĂ©pression des fraudes DGCCRF au restaurant La Cocotte, situĂ© rue de la Souaberie Ă MontbĂ©liard... Un contrĂŽle, le 27 dĂ©cembre 2012, rĂ©vĂšle plus de 5 kg de viande et poisson cĂŽtes dâagneau, joues de porc, saumon fumĂ©, entrecĂŽtes, magrets de canard dont la date limite de consommation est dĂ©passĂ©e de 1 Ă 38 jours Certaines sont corrompues. Les chairs sont poisseuses, vertes, lâodeur est insupportable », dĂ©crivent les inspecteurs qui, dĂšs leur arrivĂ©e dans la cuisine, sont gĂȘnĂ©s par des effluves rĂ©pugnants Ă©manant de 2 kg de poulet en train de cuire CâĂ©tait pour la consommation du personnel », rĂ©pĂšte le gĂ©rant. Votre cuisinier fait cuire deux kilos de poulet pour vous deux ? », lui rĂ©torque, dubitatif, le vice-procureur Lionel Pascal. Le responsable est sommĂ© de jeter ces denrĂ©es et de nettoyer en profondeur la cuisine, comparable Ă une porcherie.... Le restaurant servait des moules frelatĂ©es... Les semaines suivantes, le propriĂ©taire, dont le commerce est menacĂ© de fermeture administrative, envoie un dossier aux services prĂ©fectoraux montrant les changements opĂ©rĂ©s. Les inspecteurs ne lĂąchent pas lâaffaire. Le 30 mai 2013, ils reviennent. Ils tombent sur un sac de 15 kg de moules Ă lâodeur infecte, entourĂ©es de liquide jaunĂątre. Elles sont dans un Ă©tat de putrĂ©faction⊠Jâai lâimpression de les sentir ! », ponctue, Ă©cĆurĂ©, le magistrat. Au moment du contrĂŽle, le cuisinier, prĂ©sent avec le restaurateur, ne se dĂ©monte pas. Il rince les moules Ă lâeau et indique Vous voyez, elles ne sentent plus rien ! » A lâaudience, le vice-procureur demande au tribunal de faire lecture du rapport de la Direction des services vĂ©tĂ©rinaires. Le rapport est accablant la consommation de ces fruits de mer reprĂ©sentait un danger pour les clients. Jugement du tribunal deux mois de prison avec sursis et 500 ⏠pour lâhomme. La sociĂ©tĂ© Ă©cope de ⏠dont avec sursis, deux amendes de 50 ⏠et 300 âŹ, 22 amendes Ă 50 âŹ. D'aprĂšs l'article de Aude Lambert dans l'Est RĂ©publicain Lâimpression de crasse » ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 31 Janvier 2014 Mise en place expĂ©rimentale dâune intensification Ă©cologique de la pisciculture dâĂ©tang MĂ©moire de fin d'Ă©tudes - Matthieu Adam DiplĂŽme dâIngĂ©nieur Agronome - SpĂ©cialisation Halieutique - Aquaculture » Le projet PISCEnLIT PISCiculture Ecologiquement InTensive, dans lequel sâinscrit ce stage, cherche Ă appliquer lâĂ©cologiquement intensif Ă lâaquaculture. Plusieurs laboratoires, de trois pays diffĂ©rents France, IndonĂ©sie et BrĂ©sil, ont Ă©tudiĂ© diffĂ©rents systĂšmes en utilisant une approche Ă©cosystĂ©mique. Les objectifs Ă©taient non seulement de redĂ©finir cette notion mais Ă©galement de proposer des amĂ©liorations techniques ou organisationnelles aux Ă©levages existants. Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger le rapport Le projet PISCEnLIT sâinscrit dans un contexte mondial des productions aquatiques oĂč la pĂȘche atteint un plateau et oĂč lâaquaculture connaĂźt un dĂ©veloppement soutenu au point de rejoindre en volume destinĂ© Ă la consommation humaine les productions issues de la pĂȘche. Cependant, ce dĂ©veloppement aquacole se heurte Ă de nombreux problĂšmes de nature environnementale, sociĂ©tale etc. et qui interpellent au niveau de sa durabilitĂ©. Le dĂ©veloppement de lâaquaculture, et singuliĂšrement de la pisciculture, est dĂ©sormais reconnu comme inĂ©luctable pour faire face Ă la demande croissante en produits aquatiques. En effet lâĂ©volution de la demande de la sociĂ©tĂ© vis-Ă -vis des systĂšmes de production alimentaires nĂ©cessite la recherche de nouveaux moyens de produire plus efficients et plus respectueux de l'environnement. Ces systĂšmes de production doivent donc devenir plus Ă©conomes en intrants ressources alimentaires, Ă©nergie, eau et moins polluants limitation des Ă©missions eutrophisantes, des gaz Ă effet de serre, des xĂ©nobiotiquesâŠ. Aussi, il devient nĂ©cessaire de dĂ©finir les conditions dâune intensification Ă©cologique des systĂšmes de production aquacoles afin de fournir plus de produits en utilisant mieux les leviers de lâĂ©cologie des aqua-Ă©cosystĂšmes. Ces conditions sont dĂ©terminĂ©es non seulement par la fonction de production quâil convient dâoptimiser, mais aussi par un ensemble plus vaste de services rendus par ces Ă©cosystĂšmes qui conditionnent la perception des acteurs et leur acceptabilitĂ© et ainsi dĂ©terminent leurs fonctions physiques, sociales, Ă©conomiques, biologiques au sein des territoires. LâĂ©tude des conditions dâune intensification Ă©cologique du systĂšme aquacole est abordĂ©e ici Ă travers une approche interdisciplinaire associant lâutilisation des outils de lâanalyse environnementale, de lâĂ©conomie de lâinnovation et les perceptions par les diffĂ©rents types dâacteurs des services rendus par les Ă©cosystĂšmes et des scĂ©narios dâintensification Ă©cologique. Compte tenu de lâextrĂȘme diversitĂ© des aqua-Ă©cosystĂšmes, cette Ă©tude porte sur un continuum de systĂšmes de niveau technologique croissant depuis des systĂšmes de pisciculture de production » Ă faible niveau dâintrants peu productifs Ă©tangs extensifs et semi-intensifs jusquâĂ des systĂšmes hors sol qualifiĂ©s de transformation » trĂšs productifs avec une utilisation forte des facteurs de production circuits fermĂ©s ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 30 Janvier 2014 MortalitĂ©s ostrĂ©icoles 2014 l'annĂ©e des solutions ? Chiche ? DĂ©noncer des erreurs largement partagĂ©es qui faussent les dĂ©bats avant de lancer toute enquĂȘte â 1 Yâen aura dâautres ! Jean-François Le Bitoux, VĂ©tĂ©rinaire Lâinterrogation sur le dĂ©lai de mise en place de thĂ©rapeutiques efficaces, curatives et prĂ©ventives dĂ©bute par lâeffacement de blocages conscients et inconscients qui contribuent au statu quo. Parmi les erreurs de bon sens » qui bloquent toute conversation et toute possibilitĂ© de progrĂšs, il y a lâidĂ©e quâon ne peut rien faire puisquâun parc ostrĂ©icole se situe en milieu ouvert ; certains se situent en eaux profondes. Il faut savoir que, mĂȘme en pleine mer, des cages dâĂ©levage de poissons peuvent induire des prolifĂ©rations dâalgues toxiques car elles modifient la courantologie localement. Chaque dĂ©gazage en pleine mer dĂ©truit la biodiversitĂ© locale pendant des jours, le temps dâĂ©purer des Ă©lĂ©ments polluants, puis de reconstituer une flore bactĂ©rienne et planctonique. Une pathologie est la signature que lâĂ©cosystĂšme sâest refermĂ© sur lui-mĂȘme au moins provisoirement et quâon nâest plus en milieu vraiment ouvert certains paramĂštres locaux ont pris une importance quâils nâavaient pas auparavant, par excĂšs ou par carence. Ce sont les conditions locales qui rĂ©gulent la biologie de lâĂ©cosystĂšme, sa santĂ© et le risque pathogĂšne. Les apports anthropologiques pollution y jouent souvent un rĂŽle de plus en plus important mais il existe des Ă©tangs Ă©loignĂ©s de toute contamination humaine oĂč des prolifĂ©rations dâalgues bleues toxiques provoquent des mortalitĂ©s chez le gibier local les conditions naturelles locales ne sont pas suffisantes pour Ă©viter cette dĂ©rive. On peut aussi comprendre que des animaux sauvages morts localement contribuent Ă entretenir des prolifĂ©rations dâalgues toxiques â mais câest une hypothĂšse gratuite ! Les maladies ne sont pas seulement lâexpression de germes. Louis Pasteur semble avoir imprimĂ© dans bien des esprits le rĂŽle dĂ©terministe » des germes dans les maladies infectieuses. Les germes sont souvent en cause en mĂ©decine humaine mais le rĂŽle de lâenvironnement dans le dĂ©clenchement dâune infection est plus important en descendant dans lâĂ©volution. Chez les mollusques il faut ĂȘtre plus attentif Ă la gestion des paramĂštres environnementaux qui influent sur les dĂ©fenses des organismes. Les germes virus, bactĂ©ries mis en cause en pathologie aquatique sont le plus souvent des pathogĂšnes secondaires dĂ©pendant de lâĂ©cosystĂšme. Nous tenterons de le montrer simplement. Il faut donc commencer par mieux gĂ©rer lâenvironnement avant toute sĂ©lection gĂ©nĂ©tique on fait de la gĂ©nĂ©tique en fonction de choix zootechniques et pas lâinverse ! Ce que Pasteur et ses Ă©lĂšves ont aussi montrĂ© câest que la gĂ©nĂ©tique - terme inconnu Ă lâĂ©poque- des germes Ă©tait souple et changeante. Quand la population augmente, des mutations rapides fabriquent des pathogĂšnes, plus rapidement que les organismes en Ă©levage ne renforcent leur dĂ©fense. Câest la reconnaissance de cette loi Ă©pidĂ©miologique qui a permis de dĂ©velopper lâaquaculture industrielle de crevettes en Ă©closerie puis en bassin et de dĂ©passer des moments difficiles. Une erreur qui dĂ©coule de la vision pastorienne dĂ©noncĂ©e prĂ©cĂ©demment Docteur, ĂŽtez-moi le pathogĂšne et je mâoccupe du reste ! », sous-entendu Tout le reste est parfait et redeviendra comme avant » ! Câest une erreur profonde Rien ne revient jamais tout seul» comme avant. Car tout change et tout sâuse continuellement et la biologie est multifactorielle cela signifie quâaucun paramĂštre isolĂ© nâest dĂ©terministe â pas mĂȘme les nitrates dans les marĂ©es vertes - et quâil ne faut surtout pas espĂ©rer quâen corrigeant un paramĂštre isolĂ© Tout serait comme avant !». Par contre il faut corriger lâenvironnement pour lutter contre cette usure, ce vieillissement naturel. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Conclusion d'un accord sur le financement de la nouvelle politique de la pĂȘche Un projet lĂ©gislatif visant Ă octroyer des financements du Fonds europĂ©en pour les affaires maritimes et la pĂȘche FEAMP aux pĂȘcheurs qui respectent les exigences de la nouvelle politique de la pĂȘche PCP a Ă©tĂ© approuvĂ© de maniĂšre informelle mardi, aprĂšs plusieurs rĂ©unions entre le Parlement, le Conseil et la Commission. Les dispositions devraient dĂ©sormais ĂȘtre adoptĂ©es en premiĂšre lecture, avant la fin de la lĂ©gislature. Source Europarlement "C'Ă©tait la derniĂšre ligne droite", explique le rapporteur Alain Cadec. "GrĂące Ă l'accord politique trouvĂ© ce soir, nous aurons un Fonds europĂ©en des affaires maritimes et de la pĂȘche ambitieux pour la pĂ©riode 2014-2020. C'est une rĂ©elle victoire pour le Parlement europĂ©en qui a Ă©tĂ© entendu par le Conseil et la Commission", se rĂ©jouit Alain Cadec Ă la sortie du trilogue. "Le bras de fer engagĂ© au mois de dĂ©cembre a permis au Parlement europĂ©en de revenir Ă la table des nĂ©gociations avec une position forte et d'arriver Ă un accord trĂšs satisfaisant concernant notamment la ventilation financiĂšre et le renouvellement des moteurs", a-t-il ajoutĂ©. Davantage de fonds pour la collecte des donnĂ©es afin de mieux gĂ©rer la pĂȘche Les nĂ©gociateurs du Parlement ont amĂ©liorĂ© la proposition de la Commission, en particulier sur la collecte et la gestion des donnĂ©es de la pĂȘche, utilisĂ©es par exemple pour calculer le rendement constant maximal requis par les nouvelles rĂšgles de la politique commune de la pĂȘche le rendement maximal est dĂ©fini comme la plus grande capture qui peut ĂȘtre prise, de maniĂšre sĂ»re, annĂ©e aprĂšs annĂ©e et qui maintient la taille de la population de poissons Ă sa productivitĂ© maximale. Les dĂ©putĂ©s ont veillĂ© Ă ce que 520 millions d'euros du budget du FEAMP - une augmentation considĂ©rable par rapport Ă la proposition initiale de la Commission - soient allouĂ©s Ă la collecte des du FEAMP analyse provisoire 2012 Un plan d'action pour la petite pĂȘche cĂŽtiĂšre Par ailleurs, le Parlement est parvenu Ă ce que les Ătat membre qui prĂ©sentent une flotte de pĂȘche artisanale cĂŽtiĂšre significative Ă©laborent un plan d'action afin de mettre en place une stratĂ©gie pour le dĂ©veloppement, la compĂ©titivitĂ© et la durabilitĂ© de cette pĂȘche, qui joue un rĂŽle clĂ© dans la viabilitĂ© des espaces cĂŽtiers. Soutien aux jeunes pĂȘcheurs Les dĂ©putĂ©s ont en outre amendĂ© la proposition relative au FEAMP pour permettre aux jeunes pĂȘcheurs de moins de 40 ans de se voir accorder un soutien individuel Ă l'installation jusqu'Ă 75 000 euros s'ils achĂštent un navire de pĂȘche artisanale ou cĂŽtiĂšre entre 5 et 30 ans et s'ils disposent d'une expĂ©rience professionnelle de 5 ans dans le secteur. Modernisation des moteurs de bateaux GrĂące au Parlement, le FEAMP interviendra Ă©galement pour le retrait, le remplacement et la modernisation des moteurs des bateaux de 24 mĂštres maximum. Pour les navires entre 12 et 24 mĂštres, la puissance du nouveau moteur devra ĂȘtre infĂ©rieure Ă celle du moteur remplacĂ©. Cependant, un amendement proposant de rĂ©introduire des financements pour la rĂ©novation de la flotte de pĂȘche a Ă©tĂ© rejetĂ©. Vers une politique de la pĂȘche durable dans l'UE Afin de mettre en Ćuvre l'accord conclu entre le Parlement et le Conseil sur la prochaine PCP, qui oblige les Ătats membres Ă dĂ©finir des quotas de pĂȘche durable Ă partir de 2015 et Ă introduire une interdiction de rejet en mer des poissons, le FEAMP aidera les pĂȘcheurs Ă se conformer aux nouvelles rĂšgles en soutenant les investissements dans des engins de pĂȘche plus sĂ©lectifs ou des Ă©quipements facilitant la gestion, le dĂ©barquement et la conservation des captures non dĂ©sirĂ©es. L'aide du FEAMP sera Ă©galement utilisĂ©e pour accroĂźtre la sĂ©curitĂ© et les conditions de travail, la collecte des donnĂ©es et les infrastructures portuaires. Pour en savoir plus Parcours lĂ©gislatif Fonds europĂ©en pour les affaires maritimes et la pĂȘche FEAMP 2014-2020 Commission EuropĂ©enne. Fonds europĂ©en pour les affaires maritimes et la pĂȘche FEAMP. Le FEAMP est le nouveau fonds proposĂ© par l'Union europĂ©enne UE dans le domaine des affaires maritimes et de la pĂȘche pour 2014-2020. Aquaculture. Guidance fiche n°18 Eligible operations and costs concerning investments in off-shore and non-food aquaculture / Version 1 â DATE 10/10 /2013 Non-food aquaculture. Non-food aquaculture can be defined as any aquaculture production for purposes other than direct human consumption. In cases where the same aquaculture unit produces both food and non-food products as can be the case for multi-trophic aquaculture, only investment needed for the development of non-food product related production would be supported under 1. This would include products that are used as inputs in the production chain for food aquaculture as feed for fish which is then sold for human consumption. In the case of investment used for food and non-food a water pump serving both production processes, the funding would only cover the percentage of the overall cost accounting for the non-food production. Off-shore aquaculture An aquaculture unit would be considered off-shore if it satisfies at least one of the following conditions 1 * It is located at least 3 km from shore, or * The water depth at its location is at least 50 m. 1 See the European Commission's "Guidance on aquaculture and Natura 2000", adapted from Holmer, 2010 Environmental issues of fish farming in offshore waters perspectives, concerns and research needs. Aquacult Environ Interact Vol. 1 57â70. - Accord trouvĂ© sur le financement de la politique commune de la pĂȘche Le Parlement europĂ©en, la Commission et le Conseil des ministres de lâUnion ont trouvĂ© le mardi 28 janvier un accord politique sur le financement de la politique commune de la pĂȘche pour la pĂ©riode 2014-2020. Il satisfait presque tout le monde. Source Le Marin Le Fonds europĂ©en pour les affaires maritimes et la pĂȘche Feamp sera dotĂ© dâun budget de 6,396 milliards dâeuros. La discussion en trilogue sur ce troisiĂšme pilier de la rĂ©forme de la PCP, aprĂšs le rĂšglement de base et celui sur les marchĂ©s, avait tournĂ© au bras de fer Ă la fin 2013. Les diffĂ©rends, qui portaient sur la rĂ©partition de lâenveloppe, ont Ă©tĂ© aplanis. 4,34 milliards dâeuros iront aux ressources gĂ©rĂ©es conjointement par lâUE et les Ătats en faveur du dĂ©veloppement durable des pĂȘcheries. Dans ce grand ensemble, le Parlement a pu introduire des mesures spĂ©cifiques en faveur de la pĂȘche cĂŽtiĂšre, de lâinstallation pour les jeunes pĂȘcheurs et mĂȘme, pour les unitĂ©s de moins de 24 mĂštres, des aides Ă la remotorisation sous certaines conditions avec des puissances infĂ©rieures Ă lâexistant. Les budgets dĂ©volus aux rĂ©gions ultra-pĂ©riphĂ©riques maritimes dont les Dom et pour le stockage en cas de crise de marchĂ© seront de 71,1 et 45 millions dâeuros. La collecte de donnĂ©es scientifiques sera dotĂ©e de 520 millions et le contrĂŽle et la surveillance de 580 millions dâeuros. La Commission sauve 647 millions pour sa gestion directe, Ă mi-chemin entre les 850 millions quâelle visait et les 550 millions que le Parlement et le Conseil lui proposaient en dĂ©cembre. Pour Alain Cadec, rapporteur du texte au Parlement, le bras de fer engagĂ© en dĂ©cembre a permis au Parlement de revenir Ă la table des nĂ©gociations avec une position forte et dâarriver Ă un accord trĂšs satisfaisant, concernant notamment la ventilation financiĂšre et le renouvellement des moteurs ». Seule voix un peu discordante, la coalition Ă©cologiste Ocean 2012 dĂ©plore les subventions pour le remplacement des moteurs et lâarrĂȘt temporaire, qui affaiblissent le paquet de rĂ©formes ». ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Evaluation globale du potentiel de dĂ©veloppement de lâaquaculture marine au large offshore aquaculture A global assessment of offshore mariculture potential from a spatial perspective FAO Fisheries and Aquaculture Technical Paper No. 549 Source FAO - Juillet 2013 Avec l'augmentation de la population et la compĂ©tition pour l'accĂšs Ă la terre et Ă l'eau, il y a un besoin croissant de transfĂ©rer l'aquaculture continentale ou cĂŽtiĂšre vers des systĂšmes de production aquacole plus au large afin d'accroĂźtre la disponibilitĂ© en poisson pour la consommation humaine. Lâaquaculture marine ou mariculture, tout particuliĂšrement au large, offre des possibilitĂ©s importantes dans la production alimentaire durable ainsi que dans le dĂ©veloppement de nombreuses communautĂ©s cĂŽtiĂšres, en particulier dans les rĂ©gions oĂč les disponibilitĂ©s de terres, d'espaces proches du rivage et d'eau douce sont limitĂ©es. Un nouveau Document technique de la FAO, Evaluation globale du potentiel de dĂ©veloppement de lâaquaculture marine au large Ă partir d'une perspective spatiale », analyse, pour la premiĂšre fois, la situation et le potentiel de dĂ©veloppement de la mariculture en mer Ă partir d'une perspective spatiale adaptĂ©e Ă lâensemble des pays maritimes. Ce document identifie Ă©galement les pays qui ne pratiquent pas encore la mariculture, mais qui ont un potentiel Ă©levĂ© dans lâaquaculture offshore. L'objectif de ce document est de pousser les pays Ă Ă©valuer prĂ©cisĂ©ment leur potentiel dans la mariculture au large aquaculture offshore. Une annexe examine la tĂ©lĂ©dĂ©tection pour le dĂ©veloppement durable de la mariculture au large des cĂŽtes. With the expected increase in human population and resulting competition for access to land and clean water, there is a growing need to transfer land-based and coastal aquaculture production systems farther offshore to increase the availability of fish and fishery products for human consumption. Mariculture, in particular offshore, offers significant opportunities for sustainable food production and development of many coastal communities, especially in regions where the availability of land, near-shore space and freshwater are limited. A new FAO Fisheries and Aquaculture Technical Paper, "A global assessment of potential for offshore mariculture development from a spatial perspective", provides, for the first time, measures of the status and potential for offshore mariculture development from a spatial perspective that are comprehensive of all maritime countries and comparable among them. It also identifies countries that do not yet practise mariculture but have a high offshore potential. The underlying purpose of this document is to stimulate interest in detailed assessments of offshore mariculture potential at the national level. An annex examines remote sensing for the sustainable development of offshore mariculture Cliquer Ici pour accĂ©der au document tĂ©lĂ©chargeable gratuitement A global assessment of offshore mariculture potential from a spatial perspective FAO Fisheries and Aquaculture Technical Paper. No. 549. Rome, FAO. 181 pp. Food and Agriculture Organization of the United Nations Abstract Kapetsky, Aguilar-Manjarrez, J. & Jenness , J. 2013. A global assessment of potential for offshore mariculture development from a spatial perspective. This publication was produced in recognition that there is a growing need to increasingly transfer land-based/coastal aquaculture production systems further offshore as a result of the expected increases in human population, competition for access to land and clean water needed to increase the availability of fish and fishery products much needed for human consumption. Mariculture, in particular offshore, offers significant opportunities for sustainable food production and development of many coastal communities, especially in regions where the availability of land, near shore space and freshwater are limited. This publication provides, for the first time, measures of the status and potential for offshore mariculture development from a spatial perspective that are comprehensive of all maritime nations and comparable among them. It also identifies nations that are not yet practicing mariculture that have a high offshore potential. The underlying purpose of this document is to stimulate interest for detailed assessments of offshore mariculture potential at national levels. Remote sensing for the sustainable development of offshore mariculture is included as Annex 3 to this publication in recognition of the importance of remote sensing as a source of data for spatial analyses to assess potential for offshore mariculture, and also for zoning and site selection as well as for operational remote sensing to aid mariculture management. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 29 Janvier 2014 Anse de la Malconche OlĂ©ron. Coup d'arrĂȘt pour les filiĂšres conchylicoles ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ OstrĂ©iculture des pistes pour sortir de la crise Lundi, le ComitĂ© rĂ©gional conchylicole dâArcachon Aquitaine a fait le bilan des actions entreprises dans une pĂ©riode marquĂ©e par les mortalitĂ©s des huĂźtres. Source Sud Ouest par David Patsouris Depuis des annĂ©es, l'ostrĂ©iculture arcachonnaise et française subit des Ă©vĂ©nements catastrophiques. Les huĂźtres juvĂ©niles meurent dĂšs que la tempĂ©rature de l'eau atteint 16 degrĂ©s Ă cause d'un herpĂšs-virus, et cet Ă©tĂ©, les huĂźtres en Ăąge d'ĂȘtre vendues surtout les huĂźtres triploĂŻdes nĂ©es en Ă©closerie ont elles aussi claquĂ© en masse Ă cause d'une bactĂ©rie. Seule bonne nouvelle dans ce ciel si noir aprĂšs trois ou quatre ans de naissain famĂ©lique, Arcachon a retrouvĂ© sa vocation de bassin naisseur lors des Ă©tĂ©s 2012 et 2013. Face Ă cette conjoncture difficile, le ComitĂ© rĂ©gional conchylicole Arcachon Aquitaine 1 en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale lundi au lycĂ©e de la Mer, a fait le bilan des actions entreprises depuis quatre ans et tentĂ© de dessiner les pistes de sorties de crise. 1 Oui, des jeunes s'installent ici Commençons d'abord par une bonne nouvelle malgrĂ© toutes ces difficultĂ©s, le mĂ©tier attire encore. De 2010 Ă 2014, 31 entreprises ont Ă©tĂ© créées ou reprises. Pour bien saisir le sens de ce chiffre, il faut le comparer avec les 307 exploitations recensĂ©es sur le Bassin soit 344 exploitants et 144 salariĂ©s. De plus, seules 23 % sont des reprises d'entreprises familiales. Nous nous dĂ©marquons du reste de la France, a commentĂ© Olivier Laban, le prĂ©sident du ComitĂ©. Ă l'Ă©chelle nationale, on ne retrouve pas cette dynamique.» 2 Des aides aux exploitations... 3 Le nettoyage du Bassin... 4 Des Ă©tudes pour relancer la filiĂšre... 5 Diversification... 6 Des projets Ă dĂ©velopper... 1 Les Ă©lections pour le renouvellement du bureau du ComitĂ© auront lieu le 17 fĂ©vrier. Il y a 28 candidats pour 26 postes. - OstrĂ©iculture Marc Druart renonce Ă se prĂ©senter PrĂ©sident des ostrĂ©iculteurs d'Arcachon pendant 14 ans, Marc Druart ne se prĂ©sente finalement pas aux Ă©lections du ComitĂ© rĂ©gional conchylicole Source Sud Ouest Celui qui a Ă©tĂ© durant quatorze ans le prĂ©sident des ostrĂ©iculteurs d'Arcachon ne se prĂ©sentera pas aux Ă©lections du ComitĂ© rĂ©gional conchylicole Arcachon-Aquitaine le 19 fĂ©vrier prochain lire notre article du 22 janvier. Il avait, courant janvier envoyĂ© un recours Ă l'administration celle-ci lui avait expliquĂ© qu'il n'avait pas l'antĂ©rioritĂ© nĂ©cessaire trois ans pour se prĂ©senter. Marc Druart avait en effet stoppĂ© quelque temps son activitĂ© ce qui n'a pas, dans le passĂ© et dans d'autres Bassins ostrĂ©icoles, empĂȘchĂ© d'autres ostrĂ©iculteurs dans son cas de se prĂ©senter. Son recours a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© par la Direction interrĂ©gionale Sud-Atlantique de la mer. Et Marc Druart a finalement dĂ©cidĂ© de ne pas poursuivre ses dĂ©marches au tribunal administratif pour obtenir gain de cause. Profitons de cette information pour clarifier une chose dans l'article publiĂ© le 22 janvier dans nos colonnes, une boutade a Ă©tĂ© mal interprĂ©tĂ©e par un certain nombre de lecteurs. RĂ©pĂ©tons-le Marc Druart n'a aucune envie de se prĂ©senter aux municipales, c'est bien aux Ă©lections professionnelles ostrĂ©icoles qu'il voulait se prĂ©senter. La preuve Marie-HĂ©lĂšne des Esgaulx a fait du bon travail et je le lui ai dit », nous a affirmĂ© l'ostrĂ©iculteur. La liste des candidats sera entĂ©rinĂ©e par l'administration le 28 janvier.^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Banc d'Arguin la situation des ostrĂ©iculteurs bientĂŽt rĂ©gularisĂ©e FrĂ©dĂ©ric Cuvillier, ministre de la Mer, a annoncĂ© Ă Olivier Laban, le prĂ©sident des ostrĂ©iculteurs arcachonnais, l'officialisation de l'ostrĂ©iculture sur le banc d'Arguin Ă hauteur de 45 hectares Source Sud Ouest Olivier Laban, le prĂ©sident des ostrĂ©iculteurs du bassin d'Arcachon, vient de recevoir la lettre du ministre des Transports, de la Mer et de la PĂȘche. Ce dernier lui annonce l'officialisation imminente de l'ostrĂ©iculture sur le banc d'Arguin via un dĂ©cret qui pourrait ĂȘtre publiĂ© avant la fin de l'annĂ©e. Il faut ici rappeler l'historique. Les ostrĂ©iculteurs se sont implantĂ©s illĂ©galement sur le banc d'Arguin dans les annĂ©es 1980 parce que les huĂźtres ne poussaient plus dans le bassin d'Arcachon. Or sur Arguin, la pousse est si bonne qu'elle en est parfois miraculeuse. En 2009, un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral a rĂ©gularisĂ© les installations. Reste que seul dĂ©cret ministĂ©riel peut dĂ©finitivement officialiser l'activitĂ© ostrĂ©icole sur Arguin. 45 hectares de parcs seraient rĂ©servĂ©s aux ostrĂ©iculteurs. Une enquĂȘte publique devrait donc ĂȘtre ouverte dans les prochains mois avant que le dĂ©cret ne soit rĂ©digĂ©, signĂ© et publiĂ©. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Loi Littoral redonner du pouvoir aux Ă©lus locaux La loi Littoral a "incontestablement et heureusement freinĂ© le "bĂ©tonnage" de nos cĂŽtes" mais sa mise en oeuvre actuelle bloque le dĂ©veloppement des territoires concernĂ©s, estime un rapport parlementaire prĂ©sentĂ© ce mercredi. Il prĂ©conise de redonner du pouvoir aux Ă©lus locaux. Source France 3 Bretagne par Thierry PeignĂ© C'est une loi qui avait pour objectif de protĂ©ger notre littoral contre un urbanisme massif. Reste que la loi Littoral n'est pas sans relever du casse-tĂȘte quand il s'agit de l'appliquer. Ce constat, deux sĂ©nateurs le font dans un rapport qu'ils ont prĂ©sentĂ© ce mercredi Ă Paris. L'UMP, Jean Bizet de la Manche et Odette Herviaux, sĂ©natrice socialiste du Morbihan, y dĂ©veloppent les problĂšmes d'application que pose la loi Littoral. La loi Littoral est elle remise en cause? Le principe de la loi littoral nâest pour autant absolument pas remis en cause. Cette loi adoptĂ©e Ă lâunanimitĂ© en 1986, et conçue comme un texte d'Ă©quilibre entre dĂ©veloppement Ă©conomique et environnement, souffre surtout de "l'imprĂ©cision de ses dispositions" selon le rapport. La loi s'est vite rĂ©vĂ©lĂ©e absolument nĂ©cessaire pour lutter contre le "bĂ©tonnage". Construire oui, mais intelligemment, dâoĂč notamment la "bande des 100 mĂštres" en dehors des espaces urbanisĂ©s, les constructions ou installations sont interdites sur une bande littorale de 100 mĂštres, sauf exceptions liĂ©es Ă l'activitĂ© Ă©conomique. En 20 ans, entre 1990 et 2010, le littoral a Ă©tĂ© soumis Ă un forte pression fonciĂšre, comme le dĂ©montre cette carte ci-dessus. De plus, la population des dĂ©partements littoraux devrait croĂźtre de 19% entre 2007 et 2040, contre 13% dans le reste de la mĂ©tropole. Il est "nĂ©cessaire de poursuivre intelligemment le dĂ©veloppement du littoral, ne serait-ce que pour accueillir les touristes dans de bonnes conditions", prĂ©cisent les deux sĂ©nateurs. L'application de la loi est elle inĂ©quitable? Les interprĂ©tations de la loi Littoral sont parfois assez lointaines de lâesprit mĂȘme de la loi. Le rapport relĂšve bien tous ces excĂšs et dĂ©nonce "lâabondance du contentieux au regard de ses consĂ©quences dramatiques pour les particuliers, ou encore du gel des investissements ou du poids des actions en responsabilitĂ© pour les budgets des petites communes littorales". Un phĂ©nomĂšne de recours abusifs est Ă©galement observĂ©, de la part de quelques associations bien identifiĂ©es, qui utilisent parfois la protection de lâenvironnement comme prĂ©texte pour dĂ©fendre des intĂ©rĂȘts particuliers. Or le rapport rappelle bien que "la loi Littoral n'est pas une loi de protection de l'environnement". Exemple parmi tant dâautres en Bretagne, le couple Gaubert Ă Penvenan dans les CĂŽtes dâArmor, qui en est Ă 10 ans de procĂ©dure pour la construction de sa maison, avec des dĂ©cisions de justice contradictoires sur lâautorisation du permis de construire. Ce rapport est il un plaidoyer pour la dĂ©centralisation de la loi littoral ? D'une certaine maniĂšre, le rapport met un coup de pied dans "la fourmiliĂšre". Il propose une sĂ©rie d'adaptations, dont la principale est de "confier l'interprĂ©tation de la loi aux Ă©lus locaux", avec des Chartes rĂ©gionales dâamĂ©nagement du littoral, une dĂ©centralisation pour trouver l'Ă©quilibre entre dĂ©veloppement Ă©conomique et environnement, en fait un retour Ă lâesprit de loi. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ OlĂ©ron. La Perrotine, un bĂąti sacrifiĂ© Quatre ans aprĂšs Xynthia, lâĂtat sâapprĂȘte Ă raser en partie deux sites emblĂ©matiques de lâĂźle. Source Sud Ouest par AgnĂšs LanoĂ«lle Quand la presse parisienne vient faire des sujets l'Ă©tĂ© sur OlĂ©ron, c'est nos maisons qu'ils prennent en photos ». Il y a quelques jours, MichĂšle Fournier, riveraine de La Perrotine, sur la commune de Saint-Pierre-d'OlĂ©ron, a revĂ©cu un Ă©niĂšme rebondissement dans le dossier Xynthia. Quatre ans aprĂšs le passage de la tempĂȘte, qui a inondĂ© des caves et des jardins, l'Etat s'apprĂȘte Ă dĂ©truire en partie deux sites classĂ©s et emblĂ©matiques de l'Ăźle. Le quartier de La Perrotine, au charme dĂ©suet, figure Ă l'inventaire supplĂ©mentaire des sites inscrits depuis les annĂ©es 70, notamment pour ses polders remarquables. De l'autre cĂŽtĂ© du chenal, Boyardville a Ă©tĂ© classĂ© en 2008 en ZPPAUP zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager pour l'intĂ©rĂȘt de son bĂąti des XVIIIe et XIXe siĂšcles. Il y a deux semaines, Ă la surprise gĂ©nĂ©rale, des agents sont venus installer de grands panneaux permis de dĂ©molir » sur les façades de ces maison rachetĂ©es, parfois Ă prix d'or, par les Domaines. Une douzaine, cĂŽtĂ© Perrotine. Une quarantaine Ă Boyardville. Des habitations anciennes, construites lĂ par des anciens qui entretenaient alors digues et marais. Rien Ă voir donc avec ces maisons de lotissement construites, parfois illĂ©galement, sans se soucier de l'environnement et du bon sens, qui ont Ă©tĂ© montrĂ©es du doigt aux lendemains de Xynthia. On nous martyrise pour un zonage fait Ă la va-vite et des dĂ©cisions irresponsables. C'est la mise Ă mort du village. Pourquoi finaliser des permis de dĂ©molir alors que les services de l'Ătat ont entretenu les espoirs des Ă©lus, des particuliers, des professionnels que nous pouvions ĂȘtre sauvĂ©s ? », s'interroge MichĂšle Fournier. InstallĂ©e dans ce petit coin de paradis depuis les annĂ©es 80. Elle dĂ©fend, avec son association Le Clapotis, le patrimoine sur les deux rives du chenal. Au lendemain de Xynthia, elle fut l'une des premiĂšres Ă soulever le paradoxe l'Ătat allait dĂ©truire, en quelques coups de pelleteuses, ce qu'il avait classĂ© comme patrimoine remarquable quelques annĂ©es plus tĂŽt. AbsurditĂ© ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ PĂ©tition pour une gestion partagĂ©e des marais de Haute Gironde Plusieurs associations de chasseurs et de pĂȘcheurs dĂ©noncent lâemprise des cĂ©rĂ©aliers sur la gestion du niveau de lâeau et lâassĂšchement rĂ©current des marais. La cohabitation dans les marais n'est pas aussi tranquille que l'eau qui s'Ă©coule dans les canaux. Entre les cĂ©rĂ©aliers, les Ă©leveurs, les pĂȘcheurs et les chasseurs, la gestion du niveau de l'eau est source de conflit depuis de nombreuses annĂ©es . Et souvent mĂȘme de sabotages des ouvrages permettant de rĂ©guler les niveaux d'eau. L'Association des Sauvaginiers du Blayais Asab, le groupement des chasseurs du Blayais Cubzaguais GCBC, la FĂ©dĂ©ration de pĂȘche de la Gironde, le Groupement des associations des sauvaginiers de la Gironde et les... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ MarchĂ© europĂ©en du poisson blanc. LâAIPCE publie son Ă©tude Finfish 2013 LâAssociation europĂ©enne des nĂ©gociants et transformateurs de poisson AIPCEâCEP a publiĂ© son rapport annuel Finfish en dĂ©cembre 2013. Il montre que lâoffre totale de poissons vers lâUE en 2012 a baissĂ© de 3 %, pour atteindre 13,7 millions de tonnes. La consommation de poisson a chutĂ© de prĂšs de 4 % en 2012, enregistrant son niveau le plus bas depuis la formation de lâUE25. Les exportations ont baissĂ© de 13,7 % pour atteindre 1,870 million de tonnes. La dĂ©pendance Ă lâĂ©gard des importations de poissons est restĂ©e stable, Ă un peu plus de 64 % 8,8 millions de tonnes. Source Agritrade LâAIPCE avertit que la concurrence pour le poisson et les produits de la mer est maintenant mondiale. Les marchĂ©s tels que la Chine continuent de se dĂ©velopper et exportent moins en raison dâune demande interne croissante. Les nouveaux marchĂ©s, tels que le BrĂ©sil, ne sont pas encore totalement dĂ©veloppĂ©s Ă long terme, nous devons garder Ă lâesprit que lâamĂ©lioration des revenus et du niveau de vie dans ces pays dĂ©bouchera trĂšs probablement sur une consommation de poisson plus importante et la concurrence pour le poisson sâintensifiera Ă mesure que les bons produits sâĂ©tabliront dans ces marchĂ©s ». Le thon est devenu une des principales espĂšces consommĂ©es et le cabillaud reste le poisson blanc prĂ©fĂ©rĂ©. Il apparaĂźt quâune part importante du thon est capturĂ©e par les navires de lâUE dĂ©barquant le thon pour transformation et mise en conserve dans les unitĂ©s de transformation locales des pays tiers avant que les produits ne soient exportĂ©s vers lâUE. Les conserveries de lâUE principalement lâEspagne et lâItalie dĂ©pendent de plus en plus des importations de thon surgelĂ© entier et en filets en tant que matiĂšre premiĂšre. Le rapport conclut que les importations sont le pilier de lâindustrie europĂ©enne de la transformation. Dans le contexte dâun environnement rĂ©glementaire complexe ⊠un marchĂ© florissant pour le poisson et les produits de la mer dans lâUE est mieux desservi par un secteur de la pĂȘche dynamique et durable dans lâUE et autorisant en parallĂšle lâutilisation de ressources bien gĂ©rĂ©es dâun peu partout dans le monde ». Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger l'Ă©tude "AIPCE Finfish Study 2013, 23 dĂ©cembre 2013" ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 28 Janvier 2014 EnquĂȘte sur la surmortalitĂ© des huĂźtres EnquĂȘte sur les mortalitĂ©s ostrĂ©icoles... En 1904, Sidney Paget dessinait le portrait de Sherlock Holmes... L'Ă©levage des huĂźtres n'en Ă©tait qu'Ă ses dĂ©buts... Depuis un siĂšcle, l'histoire de l'ostrĂ©iculture est jalonnĂ©e de crises mortifĂšres non rĂ©solues... Illustration tirĂ©e de Wikipedia Ces derniers mois, nous avons mis en ligne plusieurs articles de Jean-François Le Bitoux, publiĂ©s au dĂ©part sur le site de Paul Jorion... En tant que vĂ©tĂ©rinaire, Jean-François Le Bitoux propose de mener une enquĂȘte sur les mortalitĂ©s ostrĂ©icoles sous lâangle Ă©pidĂ©miologique, câest-Ă -dire dâĂ©tudier les facteurs influant sur la santĂ© et les maladies des populations dâhuĂźtres, en partant dâobservations de terrain... Son approche est donc locale au cĆur des populations, des Ă©levages et des gisements naturels... Il faut donc avoir des informations prĂ©cises qui ne peuvent venir que des gens du terrain, essentiellement des ostrĂ©iculteurs ... au vĂ©tĂ©rinaire de retrouver ses petits... avec l'aide des Ă©leveurs ! Sans l'expĂ©rience de l'Ă©leveur et sa connaissance et sa sensibilitĂ© aux dĂ©tails locaux, rien n'est possible. Et de toute façon c'est l'Ă©leveur qui mettra en place les solutions s'il le veut vraiment... » Aussi lançons-nous cette enquĂȘte de terrain MortalitĂ©s ostrĂ©icoles 2014 l'annĂ©e des solutions ? Chiche ? Jean François Le Bitoux, VĂ©tĂ©rinaire Reprendre les enquĂȘtes sur les mortalitĂ©s ostrĂ©icoles sous un angle Ă©pidĂ©miologique afin de proposer des solutions pratiques. Dans le Blog de Paul Jorion jâai soulignĂ© quâil est possible de faire un parallĂšle entre les crises qui se dĂ©roulent dans le monde financier et celles qui perturbent le monde aquatique en aquaculture de crevettes et de coquillages, sans oublier les prolifĂ©rations dâalgues toxiques. Paul Jorion a dĂ©butĂ© sa carriĂšre dâanthropologue et dâĂ©conomiste en Ă©tudiant la vie des mĂ©tiers de la mer en Bretagne cf. Les PĂȘcheurs de dâHouat 2012 », et avec GeneviĂšve Delbos La transmission des savoirs 1984 » qui traite de la saliculture et de la conchyliculture. En lisant ces documents, il mâest apparu que les mĂ©thodes de travail, les exigences et les conclusions de lâanthropologue Ă©taient proches de mon propre ressenti. Par ailleurs, jâai vĂ©cu personnellement en aquaculture de crevettes des situations difficiles similaires Ă celles rapportĂ©es en ostrĂ©iculture en France depuis plus dâune dizaine dâannĂ©es. En fait des problĂšmes comparables ont Ă©tĂ© dĂ©crits en Ă©levage terrestre industriel 1950/80, en aquaculture commerciale de crevettes 1975/2000 avec ses succĂšs Equateur, AmĂ©rique centrale et ses difficultĂ©s actuelles Nouvelle CalĂ©donie, Mexique, ThaĂŻlande. Il parait donc intĂ©ressant et utile de rĂ©viser la vie des Ă©cosystĂšmes aquatiques sous un angle diffĂ©rent de celui qui est imposĂ© par lâapproche officielle qui freine et stĂ©rilise les dĂ©bats. Mais il ne faut pas se tromper de combat comme en crevetticulture, les solutions pratiques seront dĂ©finies sur le terrain et pas en bavardant autour dâune table, ni dans un blog. Il ne doit donc pas y avoir de confusion et le but de cette discussion nâest pas de dĂ©velopper une rĂ©flexion intellectuelle sur la subtilitĂ© ou la complexitĂ© des mĂ©canismes en jeu mais sur leurs solutions. Le vĂ©tĂ©rinaire nâest pas thĂ©oricien par plaisir mais un scientifique gĂ©nĂ©raliste qui recadre des observations multiples, relevĂ©es Ă des Ă©chelles de temps et dâespace diffĂ©rentes, de la cellule Ă lâorganisme, du troupeau et Ă lâĂ©cosystĂšme dans leur historique, leur vĂ©cu et leur devenir, pour les coordonner dans une grille de cohĂ©rence qui lui permet de faire des hypothĂšses thĂ©rapeutiques puis de dĂ©finir des traitements et une prĂ©vention. Nous aurons lâoccasion de prĂ©ciser les Ă©tapes de la dĂ©marche. Une enquĂȘte Ă©pidĂ©miologique est la recherche dâĂ©lĂ©ments impliquĂ©s dans la santĂ© dâune population afin de mieux comprendre lâapparition de dĂ©sĂ©quilibres et de troubles pathologiques ; câest une vĂ©ritable enquĂȘte policiĂšre qui cherche Ă mettre en exergue des dĂ©tails ou des paramĂštres de lâĂ©cosystĂšme que lâon oublie quand tout va bien » et qui dans des circonstances nouvelles, prennent une importance imprĂ©vue puisque son rĂŽle Ă©tait inconnu. LâenquĂȘte Ă©pidĂ©miologique est affaire de terrain pas de rĂ©unionite. Câest donc la recherche de paramĂštres qualitatifs ou quantitatifs souvent subtiles qui contribuent en positif et en nĂ©gatif Ă la santĂ© et au risque pathologique dâun Ă©cosystĂšme toujours complexe et en dĂ©sĂ©quilibre continu. Câest lĂ que lâenquĂȘte Ă©pidĂ©miologique rejoint lâanthropologie ; elle ne se contente pas de travailler sur des documents scientifiques mais elle doit savoir entendre des arguments qualitatifs parfois contradictoires et tenter dâincorporer ces paradoxes dans une cohĂ©rence nouvelle.... Suite... Dans l'attente des instructions Ă venir... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 27 Janvier 2014 Aquaculture communautaire en France Un projet de rĂ©habilitation des claires du bassin de Marennes-OlĂ©ron dans le cadre du rĂ©seau europĂ©en FARNET Source FARNET Newletter Janvier 2014 FARNET est le rĂ©seau europĂ©en des zones de pĂȘche soutenues par l'Axe 4 du Fonds europĂ©en de la pĂȘche FEP. GrĂące Ă des Ă©changes approfondis dâinformations et Ă une cellule dâappui spĂ©cialisĂ©e, le rĂ©seau vise Ă soutenir les diffĂ©rents acteurs impliquĂ©s dans le dĂ©veloppement durable des zones de pĂȘche au niveau local, rĂ©gional, national et europĂ©en. Le cĆur du rĂ©seau est composĂ© de quelque 300 Groupes dâaction locale pĂȘche Fisheries Local Action Groups / FLAG. Ces partenariats public-privĂ© constituĂ©s au niveau local travaillent ensemble au dĂ©veloppement durable de leur territoire. BasĂ©s dans 21 Etats membres, les FLAG gĂšrent chacun leur budget pour animer une sĂ©rie de projets proposĂ©s et rĂ©alisĂ©s par un ensemble variĂ© dâintervenants locaux. Cliquer Ici pour plus d'explications sur le rĂ©seau europĂ©en FARNET Aquaculture communautaire en France Alors que les jardins et lâagriculture communautaires ont fait leurs preuves, lâassociation IODDE, partenaire du FLAG Pays Marennes-OlĂ©ron, examine actuellement la possibilitĂ© de mettre en place une forme dâaquaculture communautaire ou commune. Cette rĂ©gion est cĂ©lĂšbre pour ses huĂźtres, traditionnellement Ă©levĂ©es dans des bassins baptisĂ©s claires ». Ces bassins, amĂ©nagĂ©s dans des marais, bĂ©nĂ©ficient de conditions dâĂ©levage optimales grĂące aux marĂ©es et aux Ă©cluses. Toutefois, beaucoup sont aujourdâhui Ă lâabandon ou ont Ă©tĂ© rĂ©affectĂ©s Ă dâautres activitĂ©s. Le FLAG examine donc la possibilitĂ© de crĂ©er des entitĂ©s de production communes en vue de promouvoir la rĂ©habilitation de ces bassins. LâidĂ©e est aussi permettre aux participants de sâinitier aux techniques de production et de rĂ©colte et de contribuer Ă pĂ©renniser un service environnemental local. Le FLAG souhaiterait bĂ©nĂ©ficier de lâexpĂ©rience dâinitiatives similaire menĂ©es ailleurs en Europe, par exemple dans la zone du FLAG danois de Djursland. Si votre FLAG ou vos partenaires souhaitent participer Ă cet Ă©change, consultez la fiche de coopĂ©ration du projet ou contactez lâUnitĂ© dâappui de FARNET. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Concilier les demandes toujours plus nombreuses pesant sur le littoral europĂ©en Deux nouvelles publications mettent en avant la nĂ©cessitĂ© de consentir davantage dâefforts pour faire face aux pressions croissantes pesant sur le littoral europĂ©en. Source FARNET Newletter Janvier 2014 Un nouveau rapport de lâAgence europĂ©enne pour lâenvironnement â Balancing the future of Europeâs coasts » Un avenir Ă©quilibrĂ© pour les cĂŽtes europĂ©ennesâ insiste sur lâimportance Ă©conomique des rĂ©gions cĂŽtiĂšres dâEurope et appelle Ă une meilleure information ainsi quâĂ de meilleures planification et dĂ©cisions de gestion afin de concilier les multiples pressions pesant sur lâenvironnement littoral. Par ailleurs, une rĂ©cente publication du projet europĂ©en COEXIST Guidance on a Better Integration of Aquaculture, Fisheries, and other Activities in the Coastal Zone from tools to practical examples » Orientations pour une meilleure intĂ©gration de lâaquaculture, des zones de pĂȘche et autres activitĂ©s en zone cĂŽtiĂšre des outils aux exemples pratiques propose une Ă©valuation dĂ©taillĂ©e des conflits et des synergies entre les zones de pĂȘche, lâaquaculture et dâautres activitĂ©s dans les six zones cĂŽtiĂšres analysĂ©es ainsi que des conseils pour mieux intĂ©grer ces diffĂ©rentes activitĂ©s. Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger "Guidance on a Better Integration of Aquaculture, Fisheries, and other Activities in the Coastal Zone / From tools to practical examples" ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 25 Janvier 2014 Situation de l'ostrĂ©iculture 14 Ăšme lĂ©gislature Source Question au SĂ©nat Question Ă©crite n° 08502 de M. Michel Doublet Charente-Maritime - UMP publiĂ©e dans le JO SĂ©nat du 10/10/2013 - page 2953 M. Michel Doublet attire l'attention de M. le ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du ministre de l'Ă©cologie, du dĂ©veloppement durable et de l'Ă©nergie, chargĂ© des transports, de la mer et de la pĂȘche sur la situation de l'ostrĂ©iculture, acteur Ă©conomique majeur du dĂ©partement de la Charente-Maritime. Les entreprises essentiellement individuelles ou familiales doivent faire face depuis de nombreuses annĂ©es Ă une surmortalitĂ© des huĂźtres, affectant d'abord les jeunes huĂźtres, les naissains, puis, aujourd'hui les huĂźtres adultes. Devant la gravitĂ© de la situation la filiĂšre ostrĂ©icole demande des mesures d'accompagnement portant, notamment, sur l'exonĂ©ration des redevances domaniales, le bĂ©nĂ©fice de prĂȘts Ă taux bonifiĂ©s, la prise en charge par le fonds d'allĂšgement des charges des intĂ©rĂȘts d'emprunts, une augmentation du plafond du rĂ©gime des calamitĂ©s agricoles et enfin des exonĂ©rations de charge sur les cotisations patronales et salariales. En consĂ©quence, il lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement en la matiĂšre. RĂ©ponse du MinistĂšre chargĂ© des transports, de la mer et de la pĂȘche publiĂ©e dans le JO SĂ©nat du 23/01/2014 - page 233 Le secteur de la conchyliculture en France reprĂ©sente un chiffre d'affaire total de 490 millions d'euros, dont 71 % pour les huĂźtres. La production ostrĂ©icole française constitue la premiĂšre production communautaire plus de 90 % de la production. Le Gouvernement est donc trĂšs attentif Ă ce secteur gĂ©nĂ©rateur d'emplois sur les territoires littoraux. Depuis 2008, la filiĂšre ostrĂ©icole est confrontĂ©e Ă une crise exceptionnelle de mortalitĂ©s massives des jeunes huĂźtres naissains dues Ă des causes multifactorielles. Pour rĂ©pondre Ă cette crise, l'Ătat s'est fortement impliquĂ©, tant sur le plan financier que dans la recherche de pistes de sortie de crise. Compte tenu de la persistance de la crise, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de maintenir cette annĂ©e encore ce soutien Ă la filiĂšre. Le dispositif, rĂ©cemment validĂ© par la Commission europĂ©enne, comporte trois volets mis en Ćuvre en 2013 une exonĂ©ration des redevances domaniales, d'un montant d'environ 2 millions d'euros, un financement Ă hauteur de 2,5 millions au titre du fond d'allĂ©gement des charges, un dispositif d'indemnisation partielle des pertes Ă hauteur de 7 millions d'euros. L'enveloppe dĂ©diĂ©e Ă l'indemnisation des pertes a Ă©tĂ© rĂ©partie entre les rĂ©gions proportionnellement aux pertes subies. Ainsi plus de 40 % de l'enveloppe nationale globale ont Ă©tĂ© consacrĂ©s Ă la rĂ©gion Poitou-Charentes. Dans le contexte budgĂ©taire actuel, ces aides constituent un effort important pour accompagner les entreprises touchĂ©es par ces mortalitĂ©s et qui est Ă la hauteur de la crise subie par cette profession. Ces aides visent Ă permettre aux entreprises d'adapter leur structure de production au nouveau contexte et ont Ă©tĂ© saluĂ©es par la profession par leur effet d'amortissement de la crise. De fait, les fermetures d'exploitation provoquĂ©es directement par ces mortalitĂ©s ont Ă©tĂ© trĂšs rares, voire inexistantes selon les bassins. L'Ătat est particuliĂšrement attentif, et ce depuis la survenue des premiers signaux d'alerte, Ă la question des mortalitĂ©s d'huĂźtres adultes et a fait preuve d'une rĂ©activitĂ© forte afin de dĂ©terminer l'ampleur du phĂ©nomĂšne et d'en comprendre les origines. Ă ce stade, il apparaĂźt que la situation est hĂ©tĂ©rogĂšne au niveau national, voire au sein d'un mĂȘme bassin de production. Plus gĂ©nĂ©ralement, le Gouvernement continue Ă appuyer les travaux de recherche des instituts scientifiques pour dĂ©terminer les causes prĂ©cises de ces mortalitĂ©s. Un effort important de recherche est maintenu sur ce sujet, notamment par l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer Ifremer, et les nouvelles interrogations concernant la mortalitĂ© des huĂźtres adultes sont bien intĂ©grĂ©es dans ces travaux. L'Ifremer a Ă©tĂ© saisi au dĂ©but du mois d'aoĂ»t afin que sa mobilisation sur ce sujet reste entiĂšre. En outre, un projet collectif de sĂ©lection gĂ©nĂ©tique pour identifier des souches rĂ©sistantes, appelĂ© SCORE SĂ©lection Collective de l'huĂźtre creuse Ă des fins de Captage orientĂ©, est actuellement en cours de rĂ©alisation. Ce projet, financĂ© majoritairement sur fonds publics, constitue une des rares solutions opĂ©rationnelles de moyen terme. DestinĂ© Ă profiter Ă l'ensemble de la profession, ce projet trĂšs ambitieux vient complĂ©ter les travaux de sĂ©lection privĂ©e. Par ailleurs, la profession elle-mĂȘme, appuyĂ©e par les centres techniques rĂ©gionaux, a un rĂŽle Ă jouer dans la recherche de nouvelles pratiques culturales et de modes d'exploitation susceptibles d'attĂ©nuer les mortalitĂ©s. Enfin, les nouvelles propositions transmises par les professionnels sont en cours d'examen. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ AssemblĂ©e Nationale. Projet de loi dâavenir pour lâagriculture, lâalimentation et la forĂȘt AdoptĂ© par l'AssemblĂ©e Nationale Le 14 janvier 2014 Lire ici le projet de loi qui concerne aussi la pĂȘche, la conchyliculture et la pisciculture... Art. L. 2. â La politique des pĂȘches maritimes, de lâaquaculture et des activitĂ©s halio-alimentaires dĂ©finie Ă lâarticle L. 911-2 concourt Ă la politique de lâalimentation et au dĂ©veloppement des rĂ©gions littorales, en favorisant la compĂ©titivitĂ© de la filiĂšre et la mise sur le marchĂ© de produits de qualitĂ©, dans le cadre dâune exploitation durable de la ressource. » Texte Ă tĂ©lĂ©charger ici Extrait du compte rendu du Conseil des ministres du 13/11/13 Le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forĂȘt a prĂ©sentĂ© un projet de loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forĂȘt. L'agriculture française et les secteurs agroalimentaires et forestiers doivent relever le dĂ©fi de la compĂ©titivitĂ© pour conserver une place de premier plan au niveau international, et contribuer au dĂ©veloppement productif de la France. Ils doivent continuer Ă assurer une production alimentaire de haut niveau qualitatif et en quantitĂ© suffisante face Ă l'augmentation de la population mondiale, tout en s'inscrivant dans la transition Ă©cologique. Le projet agro-Ă©cologique pour la France a ainsi pour objectif de placer la double performance Ă©conomique et environnementale au cĆur de pratiques agricoles innovantes. Les Groupements d'intĂ©rĂȘt Ă©conomique et environnemental GIEE constituent un des instruments clefs de cette politique. Ces nouveaux collectifs d'agriculteurs associant des partenaires des collectivitĂ©s ou du monde Ă©conomique et associatif permettront de dĂ©velopper une dynamique de changements des pratiques agricoles au service de la double performance Ă©conomique et environnementale. Leurs projets ancrĂ©s dans les territoires pourront bĂ©nĂ©ficier de majoration des soutiens publics. C'est dans ce cadre que pourra Ă©merger une nouvelle approche oĂč la prise en compte de l'environnement et des questions sanitaires ne constitue plus un obstacle Ă la performance Ă©conomique, mais contribue au contraire Ă la renforcer. La mobilisation de la formation initiale et continue est une condition nĂ©cessaire Ă la rĂ©ussite d'un changement substantiel des pratiques et systĂšmes agricoles. Aussi les missions de l'enseignement agricole, tant technique que supĂ©rieur sont mises en adĂ©quation avec les nouveaux dĂ©fis du monde agricole et rural. Son rĂŽle de vecteur de la promotion sociale est confortĂ© Ă travers des modes d'acquisition des diplĂŽmes et de formation rĂ©novĂ©s. La crĂ©ation de l'Institut agronomique et vĂ©tĂ©rinaire de France permettra de renforcer les coopĂ©rations de l'enseignement supĂ©rieur et de la recherche dans les domaines de l'agronomie, de la forĂȘt et dans le domaine vĂ©tĂ©rinaire. PrioritĂ© sera donnĂ©e Ă la formation des professionnels et Ă celle des enseignants, ainsi qu'au rayonnement international de l'enseignement supĂ©rieur et de la recherche agronomique et vĂ©tĂ©rinaire. La compĂ©titivitĂ© Ă©conomique de l'agriculture et des filiĂšres agricoles et agroalimentaires nĂ©cessite un renforcement des outils contribuant Ă une meilleure organisation Ă©conomique et Ă des relations commerciales plus fluides. Les nouvelles rĂšgles applicables aux GAEC garantiront aux agriculteurs ayant fait ce choix d'organisation de bĂ©nĂ©ficier, dans les meilleures conditions, des aides communautaires, en particulier du paiement redistributif dĂ©cidĂ© dans la mise en Ćuvre de la PAC. Les nombreux agriculteurs qui ont dĂ©cidĂ© de s'associer au sein de coopĂ©ratives agricoles seront mieux informĂ©s et, Ă l'instar de ce qui est prĂ©vu dans les relations commerciales entre la grande distribution et ses fournisseurs, le projet de loi prĂ©voit une clause de renĂ©gociation des prix pour les coopĂ©ratives, afin qu'elles puissent faire face Ă la volatilitĂ© des prix des matiĂšres premiĂšres. Par ailleurs, la capacitĂ© Ă utiliser la mĂ©diation Ă diffĂ©rents niveaux sera renforcĂ©e par une dĂ©finition claire du rĂŽle et des missions du mĂ©diateur des relations commerciales agricoles. Le renouvellement des gĂ©nĂ©rations reprĂ©sente un dĂ©fi majeur pour l'agriculture. Il faut faciliter l'installation et la transmission du foncier. Le projet de loi apporte de nouveaux outils d'accompagnement pour tous les jeunes agriculteurs et les nouveaux installĂ©s de plus de 40 ans, y compris pour des installations progressives, dans le cadre familial ou en dehors. Tous les candidats Ă l'installation bĂ©nĂ©ficieront d'une couverture sociale et, pour favoriser l'installation hors du cadre familial, les candidats Ă l'installation, qu'ils soient ou non salariĂ©s, pourront prĂ©tendre Ă une aide spĂ©cifique inspirĂ©e du contrat de gĂ©nĂ©ration. Le Gouvernement rĂ©pond Ă©galement Ă un souci d'Ă©quitĂ© en modifiant les critĂšres d'assujettissement au rĂ©gime des non-salariĂ©s agricoles pour mieux prendre en compte la diversitĂ© des exploitations agricoles. Les rĂšgles d'urbanisme sont adaptĂ©es pour lutter contre l'artificialisation des terres, grĂące Ă des dispositifs plus protecteurs des espaces agricoles, mais aussi des espaces naturels et forestiers, et Ă la dĂ©finition d'objectifs chiffrĂ©s de consommation Ă©conome de ces espaces. Les moyens d'action des SAFER, qui jouent un rĂŽle pivot pour le dĂ©veloppement de l'agriculture en France, le renouvellement des gĂ©nĂ©rations, la rĂ©gulation et la maitrise du marchĂ© foncier rural, le dĂ©veloppement local et la prĂ©servation de l'environnement, seront renforcĂ©s, et leur gouvernance sera amĂ©liorĂ©e pour mieux rĂ©pondre aux enjeux et acteurs d'aujourd'hui. Enfin, le contrĂŽle des structures est renforcĂ© pour lutter contre les agrandissements excessifs d'exploitations rĂ©alisĂ©s au dĂ©triment de l'installation ou compromettant la viabilitĂ© Ă©conomique de certaines exploitations. Le projet de loi rĂ©oriente Ă©galement la politique de l'alimentation autour de deux objectifs prioritaires la justice sociale et l'Ă©ducation alimentaire. Les citoyens seront mieux associĂ©s au dĂ©bat public sur l'alimentation, en particulier dans les rĂ©gions. Pour renforcer la confiance entre les acteurs Ă©conomiques de l'alimentation et les citoyens, les rĂ©sultats des contrĂŽles menĂ©s dans les Ă©tablissements seront mis Ă la disposition de chacun. La qualitĂ© sanitaire des productions agricoles et alimentaires est un atout dans la compĂ©tition internationale. La qualitĂ© sera renforcĂ©e par des mesures conduisant Ă une rĂ©duction de l'utilisation d'antibiotiques en mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire et Ă une utilisation plus ciblĂ©e des produits phytopharmaceutiques, en orientant le dĂ©veloppement et les pratiques vers des mĂ©thodes alternatives de protection des cultures. L'Ătat supervisera un dispositif de surveillance destinĂ© Ă mieux identifier les effets indĂ©sirables des produits phytopharmaceutiques mis sur le marchĂ©. DĂ©velopper la gestion durable et multifonctionnelle des forĂȘts, mieux valoriser les ressources en bois dont dispose notre pays sont des enjeux majeurs pour les quelques 30 % du territoire couverts par des forĂȘts et les activitĂ©s Ă©conomiques de la filiĂšre bois. Les orientations de la politique forestiĂšre seront regroupĂ©es dans un document unique, le Programme national de la forĂȘt et du bois. Le fonds stratĂ©gique de la forĂȘt et du bois permettra de rassembler et mobiliser les soutiens financiers Ă ce secteur. Les Groupements d'intĂ©rĂȘt Ă©conomique et environnemental forestiers GIEFF encourageront les regroupements de propriĂ©taires forestiers Ă l'Ă©chelle d'un petit massif forestier pour une gestion forestiĂšre coordonnĂ©e permettant une meilleure mobilisation du bois et une meilleure performance environnementale. Enfin, des dispositions visent Ă lutter contre la mise sur le marchĂ© de bois issus d'une rĂ©colte illĂ©gale conformĂ©ment aux engagements europĂ©ens. La diversitĂ© des agricultures d'outre-mer est une force pour ces territoires. Son dĂ©veloppement est nĂ©cessaire pour permettre un meilleur approvisionnement des populations locales en produits alimentaires. Celui-ci s'appuiera sur de nouveaux outils de coordination entre les divers dispositifs de soutien publics et sur une meilleure dĂ©finition des objectifs des chambres d'agriculture qui ont un rĂŽle crucial Ă jouer pour accompagner les agriculteurs ultra-marins. Fruit de plusieurs mois de travaux, de concertation et de consultations, ce projet de loi dessine les lignes d'un nouveau consensus social et Ă©conomique autour des enjeux de l'agriculture et de l'alimentation, qui s'appuie Ă la fois sur des changements indispensables des pratiques agricoles et la recherche d'une n Principales dispositions du texte Principales dispositions du projet de loi Article 1er Actualisation des principes gĂ©nĂ©raux de la politique agricole, alimentaire et sylvicole. Article 3 Reconnaissance des groupements d'intĂ©rĂȘt Ă©conomique et environnemental GIEE chargĂ©s de conforter la transition de l'agriculture vers des systĂšmes agro-Ă©cologiques. Article 13 RĂ©orientation des missions des sociĂ©tĂ©s d'amĂ©nagement foncier et d'Ă©tablissement rural SAFER et Ă©largissement du droit de prĂ©emption Ă l'ensemble des opĂ©rations fonciĂšres des sociĂ©tĂ©s agricoles. Article 17 RĂ©orientation du programme national de l'alimentation autour de la justice sociale, de l'Ă©ducation alimentaire, de la jeunesse et de l'ancrage territorial. Article 20 Limitation de l'utilisation d'antibiotiques en mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire. Article 27 CrĂ©ation d'un institut agronomique et vĂ©tĂ©rinaire de France. Article 29 Reconnaissance de la fonction environnementale des bois et forĂȘts. Article 30 CrĂ©ation d'un nouveau dispositif de groupement d'intĂ©rĂȘt Ă©conomique et environnemental forestier GIEEF. Article 34 Harmonisation et territorialisation du pilotage de la politique agricole et agro-alimentaire outre-mer. Pour en savoir plus AssemblĂ©e Nationale ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 24 Janvier 2014 Etang de Berre des moules pour Carteau Depuis une quinzaine de jours Ă Martigues, on aperçoit quelques bateaux de pĂȘcheurs qui remontent des monceaux de moules. Illustration Dragage de juvĂ©niles dans l'Ă©tang de Berre copie d'Ă©cran Cliquer Ici pour voir la vidĂ©o avec William Polias, mytiliculteur en plein dragage de naissains. Ces pĂȘcheurs sont plus prĂ©cisĂ©ment des mytiliculteurs. Autrement dit des producteurs de moules, Ă©tablis dans l'anse de Carteau du cĂŽtĂ© de Port-Saint-Louis du RhĂŽne. Source par Mais que font-ils sur l'Ă©tang de Berre ? Ils rĂ©coltent des naissains de moules pour les mettre en Ă©levage. Cette pĂȘche est autorisĂ©e depuis 2008, quand la qualitĂ© de l'eau de l'Ă©tang est passĂ©e de la catĂ©gorie 'D' Ă 'C'. Il faut savoir que les eaux oĂč existent de la production de coquillages sont classĂ©es en quatre catĂ©gories, et ce depuis 1994. Pour la zone 'C', les coquillages ne peuvent ĂȘtre mis sur le marchĂ© quâaprĂšs un reparcage de longue durĂ©e ou aprĂšs une purification intensive ». Ici, les naissains ne font qu'un Ă deux centimĂštres. Les durĂ©es d'Ă©levage varient selon diffĂ©rents facteurs comme la taille du naissain captĂ© ou, autre exemple, la courantologie oĂč est placĂ© le parc huit mois au plus court, seize au plus long. La zone de pĂȘche pour ces mytiliculteurs s'Ă©tend de Martigues Ă Istres sur une largeur de un kilomĂštre environ. Il en existe d'autres sur le pourtour de l'Ă©tang, dĂ©finies par les Affaires Maritimes en relation avec le GIPREB pour la surveillance scientifique. William Polias est un des 40 producteurs de moules Ă avoir une licence ici. Il insiste sur le fait qu'il ne capte les naissains que sur Ă peine 1 Ă 2% de sa zone. Pas besoin d'aller plus loin, les moules foisonnent au fond de l'eau. Deux pĂ©riodes de l'annĂ©e sont propices Ă la rĂ©colte septembre et fĂ©vrier, mois qui suivent les pĂ©riodes du frai. Une fois ramassĂ©es, ces moules juvĂ©niles sont mises dans des 'chaussettes', filet d'environ 3 mĂštres de long, puis intĂšgrent les parcs Ă moules dans l'anse de Carteau Ă 5 mĂštres sous l'eau en moyenne. Quand elles arriveront dans les assiettes, elles porteront le label Parc RĂ©gional de Camargue. A Port-Saint-Louis du RhĂŽne ils sont une cinquantaine dâexploitants pour une production de 2500 Ă 3000 tonnes chaque annĂ©e, soit prĂšs de 10 % de la production nationale. Quant Ă crĂ©er des parcs Ă moules dans l'Ă©tang de Berre, idĂ©e lancĂ©e parfois ici ou lĂ , William Polias lui oppose un problĂšme potentiel la tempĂ©rature de l'eau pendant les quatre mois d'Ă©tĂ©. Quand l'eau devient trop chaude, doublĂ©e Ă lâeutrophisation et une de ses consĂ©quences, le manque d'oxygĂšne, elle peut occasionner des pertes certaines de moules dans les parcs. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ 21e Ă©dition du Prix National de la Dynamique Agricole et de la PĂȘche La Banque Populaire et le CrĂ©dit Maritime distinguent le talent dâagriculteurs et de pĂȘcheurs La Banque Populaire et le CrĂ©dit Maritime ont rĂ©compensĂ© hier au Palais de la Porte DorĂ©e, huit laurĂ©ats agriculteurs et un laurĂ©at ostrĂ©iculteur Ă lâoccasion de la 21e Ă©dition du Prix National de la Dynamique Agricole et de la PĂȘche Source BPCE Un prix de rĂ©fĂ©rence pour les agriculteurs et les pĂȘcheurs Le Prix National de la Dynamique Agricole et de la PĂȘche, placĂ© sous le haut patronage de StĂ©phane Le Foll, ministre de lâAgriculture, de lâAgroalimentaire et de la ForĂȘt, rĂ©unit lâensemble des acteurs de ce secteur. Ce prix rĂ©compense, Ă travers quatre catĂ©gories, le secteur agricole crĂ©ation dâentreprise ; valorisation, innovation et savoir-faire technique ; agriculture durable et initiative collective. Une cinquiĂšme catĂ©gorie est spĂ©cifiquement dĂ©diĂ©e au secteur de la pĂȘche artisanale ou des cultures marines. Pour lâannĂ©e 2014, 800 dossiers ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s en France pour participer au Prix de la Dynamique Agricole dans chacune des Banques Populaires rĂ©gionales. Parmi ces dossiers, 140 ont Ă©tĂ© transmis pour concourir au Prix national. Au final, huit laurĂ©ats ont Ă©tĂ© Ă©lus parmi 28 candidats prĂ©sĂ©lectionnĂ©s par un prĂ©-jury national composĂ© de reprĂ©sentants de la profession agricole organisations professionnelles agricoles -OPA-, ministĂšre, presse professionnelleâŠ. CrĂ©ation dâentreprise agricole Cette catĂ©gorie prime les meilleurs parcours dâinstallation ou de crĂ©ation dâactivitĂ© agricole. Les laurĂ©ats 2014 sont Anne-CĂ©cile et Jan Zuurbier, producteurs de lait bio et transformation en beurre / EARL De Goas Ar Not CĂŽtes-dâArmor - Dossier prĂ©sentĂ© par la Banque Populaire de lâOuest Emilie Duval et Franck Monnier, Ă©leveurs Caprin et vente directe de fromages / GAEC La Chevrâentine Jura - Dossier prĂ©sentĂ© par Banque Populaire Bourgogne Franche-ComtĂ© PĂȘche et cultures marines Ce prix, dĂ©cernĂ© par le CrĂ©dit Maritime, rĂ©compense les exploitations de pĂȘche artisanale ou de cultures marines les plus dynamiques, capables dâassurer la pĂ©rennitĂ© de leur activitĂ©, de prĂ©senter un projet innovant et de mettre en valeur les aspects de dĂ©veloppement durable et techniques. Guy Sanchez, ostrĂ©iculteur / Guy Sanchez HĂ©rault - Dossier prĂ©sentĂ© par la Caisse RĂ©gionale du CrĂ©dit Maritime de MĂ©diterranĂ©e Les membres du jury du prix de la Dynamique des PĂȘches et Cultures Marines se sont rĂ©unis le 15 octobre 2013 pour dĂ©signer le laurĂ©at. Le LaurĂ©at est le dossier Cultures Marines OstrĂ©icole de Monsieur Guy Sanchez Ă MĂšze 34. Celui-ci exploite 40 tables Ă huĂźtres dans l'Etang de Thau, huĂźtres qui sont ensuite affinĂ©es dans cinq bassins de purification sur 2 hectares dans les salins de Gruissan classĂ©s en zone sanitaire "A" toute l'annĂ©e permet de bĂ©nĂ©ficier d'une continuitĂ© de commercialisation quelque soit les soucis de fermeture de l'Etang de Thau, seul site de stockage et d'affinage en MĂ©diterranĂ©e dans des claires. Monsieur Sanchez produit son naissain, puis produit, commercialise et expĂ©die ses huĂźtres. Il est prĂ©curseur du procĂ©dĂ© d'exondation du produit par relevage de tables systĂšmes de perches tournantes. Il a créé une huĂźtre spĂ©ciale dĂ©nommĂ©e "SpĂ©ciale de l'Ile Saint Martin". Son effectif est de 6 permanents et 20 saisonniers. Valorisation, innovation et savoir-faire technique Cette catĂ©gorie prime les exploitants agricoles qui apportent Ă leurs produits une valeur ajoutĂ©e grĂące Ă une innovation technique amĂ©liorant les conditions de production, la performance, la traçabilitĂ© et la qualitĂ© des produits et de lâenvironnement. Les laurĂ©ats 2014 sont BĂ©nĂ©dicte et Michel BachĂšs, producteurs dâagrumes / Agrumes BachĂšs PyrĂ©nnĂ©es Orientales - Dossier prĂ©sentĂ© par la Banque Populaire du Sud Pierre Ferry et Olivier Banos, producteurs de maĂŻs semence / SEP Banos Ferry Landes - Dossier prĂ©sentĂ© par la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique Initiative collective Cette catĂ©gorie rĂ©compense les initiatives collectives des agriculteurs qui contribuent Ă la crĂ©ation de coopĂ©ratives agricoles. Ces coopĂ©ratives permettent un meilleur accĂšs au marchĂ©, Ă la prĂ©servation des revenus de la ferme, Ă lâemploi dans les rĂ©gions, et Ă la diffusion des mĂ©thodes durables de production. GĂ©rard Burdet, production de comtĂ© / Fromagerie de la Combe du Val Ain - Dossier prĂ©sentĂ© par la Banque Populaire Bourgogne Franche ComtĂ© Thierry Bertrand, vente directe de viandes porc, bĆuf, volailles, agneau et lapin / GIE des Eleveurs du SavĂšs Haute-Garonne - Dossier prĂ©sentĂ© par la Banque Populaire Occitane Agriculture durable Cette catĂ©gorie valorise lâagriculture productive et rentable, tout en prĂ©servant lâenvironnement. Francine et Patrick Mercier, transformation laitiĂšre camemberts AOC, fermiers et bio / EARL de La NovĂšre Orne - Dossier prĂ©sentĂ© par la Banque Populaire de lâOuest Laurence et Jean Hager, producteurs dâamandes, dâolives et de produits dĂ©rivĂ©s / Les Amandes et les Olives du Mont Bouquet Gard - Dossier prĂ©sentĂ© par la Banque Populaire du Sud ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Etang de Thau Mesures restrictives concernant les huĂźtres et les moules La surveillance des zones de production de coquillages effectuĂ©e par l'Ifremer sur des huĂźtres et des moules en provenance de l'Ă©tang de Thau a mis en Ă©vidence des rĂ©sultats d'analyses microbiologiques supĂ©rieurs Ă la norme autorisĂ©e dans l'Ă©tang. Source HĂ©rault Tribune C'est la raison pour laquelle le PrĂ©fet de l'HĂ©rault, en accord avec les professionnels, a dĂ©cidĂ© de suspendre provisoirement la rĂ©colte et la commercialisation des huĂźtres et des moules en provenance de ce secteur de production. Les coquillages rĂ©coltĂ©s antĂ©rieurement au 21 janvier 2014 ou provenant d'autres zones de production ne sont pas soumis Ă cette mesure de restriction. Les professionnels peuvent donc continuer Ă commercialiser ces coquillages dans la mesure oĂč ils prĂ©sentent les qualitĂ©s sanitaires requises pour garantir la sĂ©curitĂ© des consommateurs. Cette mesure temporaire sera levĂ©e dĂšs que les rĂ©sultats des analyses seront pleinement satisfaisants. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Les huĂźtres du lac d'Hossegor de nouveau interdites Ă la vente Due Ă un problĂšme de pollution, cette interdiction devrait durer au minimum 15 jours Les huĂźtres du lac marin de Soorts-Hossegor sont Ă nouveau interdites Ă la vente depuis mercredi soir, en raison d'un problĂšme de pollution due Ă des taux Ă©levĂ©s de coliformes fĂ©caux. La prĂ©sence de norovirus reste Ă confirmer dans les prochains jours. L'interdiction Ă la vente devrait durer, au minimum, quinze jours. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Des carnets culinaires pour cuisiner les poissons d'aquaculture Le ComitĂ© interprofessionnel des produits de l'aquaculture CIPA s'est penchĂ© sur les bonnes techniques et les recettes adĂ©quates, en fonction de l'espĂšce de poisson que l'on choisit, pour le cuisiner parfaitement. Il propose aujourd'hui des outils » pour mettre en valeur les goĂ»ts et les textures des poissons d'Ă©levage. D'une part auprĂšs des chefs, restaurateurs, traiteurs avec les carnets de cuisine » rĂ©alisĂ©s en partenariat avec le Centre culinaire contemporain et d'autre part auprĂšs du grand public avec un site dĂ©diĂ© Atelier Poisson ». Pour mieux valoriser les qualitĂ©s gustatives et nutritionnelles des poissons d'aquaculture de nos rĂ©gions, le CIPA a donc confiĂ© au Centre culinaire contemporain une Ă©tude sur la caractĂ©risation culinaire et sensorielle de la truite et du bar. Cette Ă©tude a donnĂ© lieu Ă la publication de deux carnets culinaires. Dans ces carnets, le conseiller culinaire, Tugdual DebĂ©thune, apporte ses recommandations relatives aux techniques de cuissons, mais Ă©galement de nombreuses astuces et recettes pour valoriser les saveurs dĂ©licates des poissons d'aquaculture de nos rĂ©gions. Source Zepros ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Saumon reportage Ă charge, filiĂšre en crise Depuis la diffusion au mois de novembre sur France 2 d'un reportage d'EnvoyĂ© spĂ©cial sur les mĂ©thodes de production du saumon d'Ă©levage en NorvĂšge, la filiĂšre est en crise. Reportage d'Antoine Sabbagh Ă Boulogne-sur-Mer. Source France Info par Pierrick de Morel Le saumon, poisson le plus consommĂ© par les Français, n'a plus la cĂŽte depuis deux mois, ses ventes ont chutĂ© de plus de 20 %. Deux raisons Ă ce phĂ©nomĂšne la hausse des prix, et surtout un reportage choc d'EnvoyĂ© SpĂ©cial, diffusĂ© sur France 2 le 7 novembre dernier, et qui se penchait sur les dessous de l'industrie mondiale du poisson d'Ă©levage en SuĂšde, en NorvĂšge, au danemark et au Vietnam. Le sujet rĂ©vĂ©lait un usage massif d'antibiotiques et de pesticides, une utilisation de farines animales, des pollutions au mercure et aux PCB PolychlorobiphĂ©nyles et des dĂ©fauts de traçabilitĂ©. De quoi dissuader le consommateur, comme a pu le constater le journaliste de France Bleu Nord Antoine Sabbagh Ă Boulogne-sur-Mer, capitale de la transformation du poisson, oĂč certains parlent dĂ©jĂ de "crise du saumon". ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 23 Janvier 2014 Une nouvelle plateforme multi-acteurs pour lâaquaculture durable en MĂ©diterranĂ©e et en mer Noire Izmir, Turquie â Plus de 60 experts, professionnels et acteurs dans le domaine de lâaquaculture viennent de se rĂ©unir Ă Izmir, Turquie, pour rĂ©flĂ©chir sur lâavenir de lâaquaculture en MĂ©diterranĂ©e et en mer Noire. Ă cette occasion, la nouvelle plateforme aquacole multi-acteurs de la CGPM a Ă©tĂ© lancĂ©e. Source FAO Cette plateforme rĂ©gionale est le fruit dâun processus de discussion et de consultation qui a dĂ©marrĂ© en mai 2013, lorsque la Commission gĂ©nĂ©rale des pĂȘches pour la MĂ©diterranĂ©e CGPM a reconnu la nĂ©cessitĂ© de traiter dâurgence les questions environnementales et socio-Ă©conomiques liĂ©es au dĂ©veloppement durable de lâaquaculture en MĂ©diterranĂ©e et en mer Noire. FondĂ©e sur une vision et des objectifs partagĂ©s, la Plateforme aquacole multi-acteurs de la CGPM est conçue comme un outil pour faciliter le dialogue et la consultation entre les acteurs de lâaquaculture afin de proposer des solutions communes pour Ă©laborer des stratĂ©gies favorisant une aquaculture durable dans lâensemble de la rĂ©gion. Ouverte Ă toutes les parties intĂ©ressĂ©es, chercheurs, parties prenantes privĂ©es et publiques, aquaculteurs et organisations dâaquaculteurs, reprĂ©sentants des administrations nationales, des organisations internationales et intergouvernementales, des ONG et de la sociĂ©tĂ© civile, elle devrait favoriser une meilleure gouvernance du secteur et offrir une tribune innovante pour lâĂ©change dâexpĂ©riences, dâinformations et de connaissances sur le dĂ©veloppement de lâaquaculture. âNous espĂ©rons que cet instrument contribue Ă renforcer la participation des aquaculteurs et des organisations dâaquaculteurs au processus consultatif et dĂ©cisionnel et Ă promouvoir la coopĂ©ration entre tous les pays de la MĂ©diterranĂ©e et de la mer Noire » ont dĂ©clarĂ© les participants en conclusion de la rĂ©union. Les participants dâAlgĂ©rie, Croatie, Espagne France GrĂšce, IsraĂ«l, Italie, Maroc, MontĂ©nĂ©gro, Roumanie, Tunisie and Turquie e sont fĂ©licitĂ©s de cette nouvelle initiative, et le Directeur gĂ©nĂ©ral des pĂȘches et de lâaquaculture du MinistĂšre de lâAlimentation, de lâAgriculture et de lâĂ©levage de la Turquie a soulignĂ© le rĂŽle que les administrations tant nationales et quâinternationales seraient appelĂ©es Ă jouer pour orienter le dĂ©veloppement durable de lâaquaculture dans la rĂ©gion. Un comitĂ© de pilotage composĂ© dâexperts sâest dĂ©jĂ mis Ă lâoeuvre pour organiser une sĂ©rie dâactivitĂ©s rĂ©gionales dans le cadre du programme de travail de la plateforme. Par la suite, il est prĂ©vu dâorganiser en 2014 une manifestation de haut niveau afin de rĂ©flĂ©chir sur des questions essentielles et dâencourager des politiques communes en faveur du dĂ©veloppement durable de lâaquaculture durable en MĂ©diterranĂ©e et en mer Noire. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ 22 Janvier 2013 LâAnses lance sa troisiĂšme Ă©tude individuelle nationale des consommations alimentaires INCA 3 A partir du 6 fĂ©vrier 2014 dĂ©butera la troisiĂšme Ă©tude individuelle nationale des consommations alimentaires INCA 3 menĂ©e par lâAnses. Cette Ă©tude permettra dâactualiser les connaissances des habitudes nutritionnelles en France, indispensables Ă la dĂ©finition des prioritĂ©s de santĂ© publique dans le domaine de la nutrition, ainsi quâen matiĂšre de sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments. Source Anses LâĂ©tude INCA 3, pourquoi ? Aujourdâhui, il est scientifiquement Ă©tabli que lâalimentation et lâactivitĂ© physique peuvent jouer un rĂŽle dans lâaugmentation ou la prĂ©vention dâun grand nombre de maladies comme les cancers, lâobĂ©sitĂ©, le diabĂšte, les maladies cardiovasculaires, etc. Afin de mieux prĂ©venir ces maladies, il est indispensable de bien connaĂźtre lâĂ©tat nutritionnel de la population vivant en France. Câest dans ce cadre que lâAnses lance sa troisiĂšme Ă©tude individuelle nationale des consommations alimentaires, INCA 3, qui se dĂ©roulera durant un an, sous lâĂ©gide des ministĂšres en charge de lâalimentation et de la santĂ© et, cette annĂ©e, en collaboration avec lâInpes1 et en coordination avec le programme de biosurveillance Esteban de lâInVS2. Qui participe Ă lâĂ©tude INCA 3 et comment ? 472 communes participeront Ă cette Ă©tude qui dĂ©butera le 6 fĂ©vrier 2014. Des courriers seront adressĂ©s aux habitants, sĂ©lectionnĂ©s Ă partir du recensement INSEE afin de reflĂ©ter la diversitĂ© de lâensemble de la population. DĂšs le 27 janvier 2014, vous pourrez recevoir un courrier vous invitant Ă faire partie du groupe de 4000 individus qui prendront part Ă cette Ă©tude scientifique de grande ampleur. Dans ce cas, vous serez, Ă partir du 6 fĂ©vrier, contactĂ© par un chargĂ© dâenquĂȘte de la sociĂ©tĂ© GfK ISL, mandatĂ©e par lâAnses. Dans un premier temps, vous recevrez sa visite ou un appel tĂ©lĂ©phonique, afin de tirer au sort le membre de votre foyer qui participera Ă lâĂ©tude. Dans un second temps, la personne choisie devra dĂ©crire ses consommations alimentaires sur 3 jours et rĂ©pondre Ă des questions sur ses habitudes de vie activitĂ© physique, consommation de complĂ©ments alimentaires, prĂ©paration et conservation des aliments, etc.. Toutes les donnĂ©es collectĂ©es seront Ă©videmment strictement confidentielles, et lâĂ©tude INCA 3 sera pour vous lâoccasion dâobtenir un bilan alimentaire gratuit. Votre participation Ă cette Ă©tude sera trĂšs prĂ©cieuse. Elle permettra de fournir les arguments scientifiques nĂ©cessaires Ă la poursuite et au renforcement, voire Ă la modification de la politique nutritionnelle en France. LâAnses compte sur votre collaboration. Participer Ă INCA 3, câest ĂȘtre utile Ă tous ! 1Institut national de prĂ©vention et dâĂ©ducation pour la santĂ© 2Institut national de veille sanitaire Les Ă©tudes INCA LâĂ©tude INCA 3 En 2014, lâAnses lance en collaboration avec lâInpes la troisiĂšme Ă©tude INCA. LâĂ©tude INCA 3 intĂšgrera de nombreuses nouveautĂ©s et amĂ©liorations, comme par exemple lâinclusion des enfants de moins de 3 ans, lâĂ©tude des consommations dâaliments issus de lâagriculture biologique ou de productions personnelles, ainsi quâun systĂšme de description des aliments plus pointu qui permettra dâaffiner les estimations dâapports nutritionnels et les Ă©valuations de risques sur des thĂ©matiques variĂ©es emballages, consommations dâaliments crusâŠ. GrĂące Ă cette Ă©tude, lâAnses disposera des Ă©lĂ©ments les plus rĂ©cents pour mesurer lâexposition Ă un risque sanitaire et sera en mesure dâĂ©valuer lâimpact du troisiĂšme Programme National Nutrition SantĂ©, lancĂ© en France en 2011, ainsi que du Programme National de lâAlimentation lancĂ© en 2010. LâĂ©tude doit permettre de savoir si les recommandations de ces programmes ont Ă©tĂ© suivies et sâil faut poursuivre, renforcer ou modifier les prioritĂ©s de la politique alimentaire et nutritionnelle en France. - DisparitĂ©s socioĂ©conomiques et alimentation des enfants et adolescents Etat des lieux et recommandations de lâAnses Etude rĂ©alisĂ©e en 2012 Source Anses La question des relations entre alimentation et niveau socioĂ©conomique reste peu Ă©tudiĂ©e pour les enfants et adolescents en France. Lâexpertise menĂ©e par lâAnses sur ce sujet montre une moins bonne qualitĂ© nutritionnelle de lâalimentation chez les enfants et adolescents issus de milieux dĂ©favorisĂ©s. Cependant, plus que des critĂšres de revenu, le niveau dâĂ©tudes des parents apparaĂźt comme un facteur dĂ©terminant de la qualitĂ© de lâalimentation. DâaprĂšs les connaissances disponibles en France et en Europe, les adultes en situation socioĂ©conomique difficile prĂ©sentent une situation nutritionnelle moins satisfaisante que celle des populations plus favorisĂ©es. Cette question est peu Ă©tudiĂ©e chez les enfants et adolescents en France. Dans ce contexte, lâAnses a souhaitĂ© dresser un Ă©tat des lieux des donnĂ©es bibliographiques disponibles et caractĂ©riser lâalimentation de ces enfants et adolescents Ă partir des donnĂ©es de son Ă©tude nationale des consommations alimentaires, INCA 2. Les rĂ©sultats de ce travail ont Ă©tĂ© publiĂ©s en fĂ©vrier 2013. Une photographie des consommations LâĂ©tude rĂ©alisĂ©e par lâAnses confirme, pour les enfants et adolescents des milieux les plus dĂ©favorisĂ©s, une qualitĂ© nutritionnelle de lâalimentation lĂ©gĂšrement plus faible 25% dâentre eux ont une alimentation satisfaisante sur le plan nutritionnel, contre 40% dans les milieux les plus favorisĂ©s et une moindre diversitĂ© alimentaire, mĂȘme si les diffĂ©rences observĂ©es demeurent dâamplitude limitĂ©e. Elle confirme Ă©galement une consommation plus faible de fruits et lĂ©gumes jusquâĂ une portion en moins par jour ; une consommation plus Ă©levĂ©e de boissons sucrĂ©es jusquâĂ 2,5 verres supplĂ©mentaires par semaine. Ainsi, en ce qui concerne les consommations de fruits et lĂ©gumes et les boissons sucrĂ©es, lâĂ©cart vis-Ă -vis des repĂšres nutritionnels du Programme national nutrition santĂ© PNNS 5 fruits et lĂ©gumes et un demi-verre de boissons sucrĂ©es par jour, dĂ©jĂ constatĂ© pour lâensemble des enfants et adolescents, est accentuĂ© chez ceux de milieux dĂ©favorisĂ©s. Cette Ă©tude permet Ă©galement de mettre en Ă©vidence des rĂ©sultats inattendus Pas de diffĂ©rences de consommation de poisson chez les enfants et adolescents quel que soit leur niveau socio-Ă©conomique ; Une moindre consommation de sucreries bonbons, barres chocolatĂ©es, gĂąteaux, etc. chez les enfants et adolescents de milieux dĂ©favorisĂ©s ; Pas de diffĂ©rences de consommation totale de produits laitiers plus de lait mais moins de yaourts sont consommĂ©s par les enfants de milieux dĂ©favorisĂ©s. Conclusions Sur la base de ces constatations en termes de consommations, lâAnses a cherchĂ© Ă dĂ©terminer les composantes du niveau socioĂ©conomique revenu du foyer, catĂ©gorie socioprofessionnelle, niveau dâĂ©tude, etc. les plus associĂ©es aux disparitĂ©s alimentaires. Le niveau dâĂ©tudes des parents apparaĂźt comme un facteur dĂ©terminant de la qualitĂ© de lâalimentation. Ainsi, Ă revenu Ă©quivalent, la qualitĂ© nutritionnelle augmente avec le niveau dâĂ©tudes des parents. Par ailleurs, concernant le surpoids et lâobĂ©sitĂ© lâexcĂšs de poids concerne 14% des 3-17 ans, et lâobĂ©sitĂ© 3% des enfants environ, lâĂ©tude INCA 2 ne montre aucune diffĂ©rence dâapport calorique selon le niveau socioĂ©conomique. Pourtant, les enfants et adolescents de milieux dĂ©favorisĂ©s sont davantage touchĂ©s par les problĂšmes de surcharge pondĂ©rale. Ce constat conduit Ă mettre en avant le rĂŽle majeur du faible niveau dâactivitĂ© physique et de la sĂ©dentaritĂ© dans le surpoids et lâobĂ©sitĂ© de ces enfants et adolescents, particuliĂšrement chez les jeunes filles. Recommandations de lâAnses Plus dâun tiers des jeunes, toutes catĂ©gories socioprofessionnelles confondues, dĂ©passent les recommandations du Programme national nutrition santĂ© PNNS en termes dâapports en sucres simples. LâAgence souligne lâintĂ©rĂȘt de poursuivre et dâamplifier les politiques visant Ă rĂ©duire les apports en glucides simples ajoutĂ©s dans lâalimentation, notamment liĂ©s aux boissons sucrĂ©es. Plus gĂ©nĂ©ralement, lâAgence rappelle lâimportance dâune alimentation variĂ©e et Ă©quilibrĂ©e, ainsi que de la pratique dâune activitĂ© physique quotidienne 30 minutes de marche soutenue au minimum, afin de prolonger son espĂ©rance de vie en bonne santĂ©. En savoir plus Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger "Avis et rapport relatifs aux disparitĂ©s socioĂ©conomiques et aux apports nutritionnels et alimentaires des enfants et des adolescents" Le programme national nutrition santĂ© 2011-2015 MinistĂšre chargĂ© de la SantĂ© ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 21 Janvier 2014 Renforcer la rĂ©action de l'UE face aux importations dĂ©loyales Un projet visant Ă rĂ©former les instruments de protection commerciale de l'UE, afin d'intensifier ses efforts pour lutter contre les importations qui font l'objet d'un dumping ou de subventions de pays tiers, a Ă©tĂ© adoptĂ© le 21 janvier 2014 en commission du commerce international du parlement europĂ©en. Les dĂ©putĂ©s ont invitĂ© l'UE Ă amĂ©liorer sa mĂ©thode de calcul des droits antidumping pour tenir compte des Ă©lĂ©ments environnementaux, sociaux et de dĂ©veloppement, et aider les PME qui ont des difficultĂ©s Ă tirer profit de ces instruments.... Et les importations qui bafouent les droits de l'homme ? Le coĂ»t humain derriĂšre la crevette importĂ©e du Bangladesh Si la crevette du Bangladesh nous arrive si peu chĂšre, câest que derriĂšre, les droits de lâhomme sont bafouĂ©s. LâEnvironmental Justice Foundation EJF a sorti, le 16 janvier, un rapport et un film accablants, tĂ©moignages et analyses Ă lâappui. Source Le Marin Le Bangladesh est lâun des dix premiers exportateurs de crevettes. Câest sa deuxiĂšme source de devises aprĂšs l'industrie du vĂȘtement. Mais les conditions de travail y sont abusives absence de sĂ©curitĂ©, santĂ© en danger, exploitation des enfants, servitude pour dette, retenue de salaires, salaire excessivement bas, violence verbale, heures excessives⊠La demande mondiale pour une offre abondante de crevettes bon marchĂ© a causĂ© lâexpansion rapide de cette industrie et des lacunes rĂ©glementaires importantes, explique lâEJF. Car le secteur est en majoritĂ© informel, et la chaĂźne dâapprovisionnement bien peu transparente. LâEJF appelle Ă un engagement des acheteurs, en Europe et aux Ătats-Unis, pour faire cesser ce travail forcĂ© ou servile. Quâils fassent pression pour que cette industrie soit encadrĂ©e et que la population du Bangladesh ne souffre plus de ces abus mais puisse bĂ©nĂ©ficier de cette ressource naturelle. Renforcer la rĂ©action de l'UE face aux importations dĂ©loyales Source Europarlement / CommuniquĂ© de presse - Commerce extĂ©rieur/international â 21-01-2014 - 1459 Un projet visant Ă rĂ©former les instruments de protection commerciale de l'UE, afin d'intensifier ses efforts pour lutter contre les importations qui font l'objet d'un dumping ou de subventions de pays tiers, a Ă©tĂ© adoptĂ© en commission du commerce international. Les dĂ©putĂ©s ont invitĂ© l'UE Ă amĂ©liorer sa mĂ©thode de calcul des droits antidumping pour tenir compte des Ă©lĂ©ments environnementaux, sociaux et de dĂ©veloppement, et aider les PME qui ont des difficultĂ©s Ă tirer profit de ces instruments. "Il s'agit d'une proposition en faveur d'une rĂ©forme ambitieuse des instruments de protection commerciale au sein de l'Union europĂ©enne. Nous Ă©tions largement d'accord pour amĂ©liorer la proposition afin d'accroĂźtre la transparence, le principe de responsabilitĂ© et la vitesse de rĂ©action, mais aussi dans le but de rĂ©pondre aux inquiĂ©tudes des PME qui estiment qu'il est extrĂȘmement onĂ©reux et compliquĂ© de participer Ă des enquĂȘtes antidumping Ă l'heure actuelle. Le principe sous-jacent du calcul des niveaux des droits antidumping nous a divisĂ© et cette question devra dĂ©sormais ĂȘtre clarifiĂ©e par un vote en plĂ©niĂšre", a affirmĂ© le rapporteur Christofer Fjellner PPE, SE, aprĂšs l'adoption du texte en commission du commerce international par 24 voix pour, 6 voix contre et aucune abstention. Le dumping social et environnemental devrait entrer en ligne de compte Lors du vote en commission ce mardi, les dĂ©putĂ©s ont proposĂ© que l'UE modifie les rĂšgles afin de pouvoir imposer des droits plus stricts sur les biens importĂ©s qui font l'objet d'un dumping ou de subventions si le pays exportateur "ne prĂ©sente pas un niveau suffisant de normes sociales et environnementales", sur la base des conventions en matiĂšre d'environnement et de droits du travail. ParallĂšlement, l'UE devrait appliquer des droits plus modĂ©rĂ©s en utilisant la "rĂšgle du droit moindre" lorsque les biens subventionnĂ©s proviennent d'un pays moins avancĂ© qui souhaite atteindre ses "objectifs de dĂ©veloppement lĂ©gitimes". DĂ©fendre les intĂ©rĂȘts des petites entreprises Les dĂ©putĂ©s soulignent qu'en raison de leur complexitĂ© et leurs coĂ»ts, les enquĂȘtes antidumping et antisubventions sont presque exclusivement ouvertes par les grands acteurs de l'industrie. En revanche, les petites et moyennes entreprises PME sont dĂ©savantagĂ©es en termes d'accĂšs aux instruments de protection commerciale de l'UE. Selon les parlementaires, un service d'aide aux PME pourrait rĂ©soudre le problĂšme. Ce service aiderait les PME Ă introduire une plainte, Ă satisfaire aux seuils nĂ©cessaires pour ouvrir une enquĂȘte et Ă prĂ©senter les preuves du dumping et des dommages causĂ©s par les importations dĂ©loyales. Les dĂ©putĂ©s ont Ă©galement proposĂ© que, dans les secteurs composĂ©s essentiellement de PME, les pĂ©riodes d'enquĂȘte coĂŻncident avec l'annĂ©e budgĂ©taire et qu'il soit possible d'imposer des droits plus Ă©levĂ©s sur les importations de biens faisant l'objet d'un dumping ou de subventions. RĂ©agir plus rapidement face aux importations dĂ©loyales Dans leurs amendements, les dĂ©putĂ©s de la commission du commerce international ont suggĂ©rĂ© que l'UE puisse rĂ©pondre plus rapidement aux pratiques commerciales dĂ©loyales et que les enquĂȘtes antidumping et antisubventions soient limitĂ©es Ă neuf mois contre 15 mois dans la proposition initiale. Ils souhaitent Ă©galement que des droits antidumping provisoires soient imposĂ©s dĂšs six mois aprĂšs l'ouverture de l'enquĂȘte contre neuf mois dans la proposition initiale. Contexte La lĂ©gislation actuelle sur la protection commerciale de l'UE remonte Ă 1995. Depuis, les relations commerciales de l'Union avec les pays tiers ont Ă©normĂ©ment changĂ© et la chaĂźne de valeur est devenue plus globale. La proposition de rĂ©forme vise Ă rendre la lĂ©gislation de protection commerciale de l'UE plus efficace, Ă l'adapter aux dĂ©fis et aux systĂšmes commerciaux d'aujourd'hui, ainsi qu'Ă accroĂźtre la transparence et l'accĂšs des entreprises europĂ©ennes. La plupart des enquĂȘtes antidumping et antisubventions lancĂ©es par l'UE concernent la Chine. Prochaines Ă©tapes Les propositions de la commission parlementaire seront mises aux voix en plĂ©niĂšre, probablement lors de la premiĂšre session de fĂ©vrier, afin de donner aux dĂ©putĂ©s un mandat pour dĂ©buter les nĂ©gociations avec le Conseil. L'objectif est de conclure une nouvelle lĂ©gislation avant la fin de la lĂ©gislature actuelle.... Projet de rapport sur la proposition de rĂšglement du Parlement europĂ©en et du Conseil modifiant le rĂšglement CE n° 1225/2009 du Conseil relatif Ă la dĂ©fense contre les importations qui font l'objet d'un dumping de la part de pays non membres de la CommunautĂ© europĂ©enne et le rĂšglement CE n°597/2009 du Conseil relatif Ă la dĂ©fense contre les importations qui font l'objet de subventions de la part de pays non membres de la CommunautĂ© europĂ©enne COM20130192âC7-0097/2013â2013/0103COD ExposĂ© des motifs La proposition de la Commission, qui vise Ă moderniser Ă la fois le rĂšglement antidumping et le rĂšglement antisubventions, comprend quatre changements principaux la suppression de la rĂšgle du droit moindre dans les affaires antidumping oĂč se produisent des distorsions structurelles du marchĂ© des matiĂšres premiĂšres et, dans toutes les affaires antisubventions, l'obligation pour les producteurs de l'Union de coopĂ©rer aux enquĂȘtes engagĂ©es d'office, le remboursement des droits perçus pendant les rĂ©examens au titre de l'expiration des mesures et le dĂ©lai de deux semaines avant l'introduction des droits provisoires, communĂ©ment dĂ©nommĂ© "clause d'expĂ©dition". Les arguments de la Commission se fondent sur un triple objectif accroĂźtre l'efficacitĂ© des instruments, rĂ©duire la menace de rĂ©torsion de la part de pays tiers et renforcer la transparence et la prĂ©visibilitĂ©. Le rapporteur se rĂ©jouit de ces trois objectifs et estime qu'ils doivent ĂȘtre combinĂ©s afin de maintenir la confiance du public dans les instruments. Le rapporteur souhaite par consĂ©quent donner un aperçu du cĆur du projet de rapport en soulevant les questions ci-dessous. Dans quelle mesure la proposition de la Commission garantit-elle une utilisation efficace des instruments? Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger le projet de rapport ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Vos clients attendent le Skrei de NorvĂšge GrĂące au magazine Mer & Tendances » publiĂ© Ă 60 000 exemplaires et distribuĂ© gratuitement par les Artisans Poissonniers dans la France entiĂšre, le Skrei de NorvĂšge a Ă©tĂ© valorisĂ© auprĂšs des consommateurs. Ăcrit par Union Nationale de la Poissonnerie Française. Les lecteurs sont sĂ©duits par les recettes proposĂ©es, le caractĂšre exceptionnel du produit et le label qui garantit sa qualitĂ©. Nous vous invitons donc Ă vous inscrire Ă lâOpĂ©ration Skrei de NorvĂšge 2014 » pour rentrer dans le challenge et ne pas vous faire dĂ©passer par dâautres poissonneries. Votre commerce doit ĂȘtre aussi dynamique que celui de votre concurrent. Des affiches, des piques produits, des dĂ©pliants-recettes et des guirlandes mettront en valeur lâoffre. Retrouvez ci-dessous et ci-joint les 4 pages consacrĂ©es au Skrei de NorvĂšge dans le magazine. TĂ©lĂ©chargez la version en ligne du Magazine Mer et Tendances » N°1 DĂ©cembre-Mars 2014 Tous les renseignements et les modalitĂ©s dâinscriptions ici. Note personnelle A quand un concours pour le merlu de nos cĂŽtes dont les quotas de pĂȘche sont exceptionnels en 2014 ? Les artisans poissonniers concourent pour le plus de vente de cabillaud de NorvĂšge Skrei alors que le premier numĂ©ro de leur magazine Mer et Tendances » met bien en valeur les ressources de nos cĂŽtes HuĂźtres, Langoustines, Coquilles saint-jacques, avec de trĂšs belles images photos de plateaux de fruits de mer... Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger ce numĂ©ro ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 20 Janvier 2014 Arcachon/ostrĂ©iculture Marc Druart interdit de se prĂ©senter Ă lâĂ©lection ? Marc Druart, prĂ©sident des ostrĂ©iculteurs du Bassin pendant 14 ans, nâaurait, selon lâadministration, pas le droit de se prĂ©senter aux Ă©lections professionnelles le 19 fĂ©vrier Source Sud Ouest par David Patsouris Il faut bien comprendre une chose la lĂ©gitimitĂ© n'a rien d'administratif. Et ce qui se passe actuellement sur le port de Larros, Ă Gujan-Mestras, le prouve. Figurez-vous que Marc Druart, qui fut trois fois Ă©lu prĂ©sident des ostrĂ©iculteurs du Bassin, et qui exerça ses mandats pendant quatorze ans, n'a pas le droit de se prĂ©senter aux Ă©lections cette annĂ©e ! Attention, entendons-nous bien, Marc Druart n'a pas montĂ© une liste pour ravir le fauteuil de maire Ă la sĂ©natrice UMP Marie-HĂ©lĂšne des Esgaulx. Il est ici question des Ă©lections destinĂ©es Ă renouveler le bureau du comitĂ© rĂ©gional conchylicole d'Arcachon-Aquitaine qui auront lieu le 19 fĂ©vrier. Il y a lĂ©gitimitĂ© et lĂ©galitĂ©. Si la candidature de Marc Druart possĂšde la premiĂšre, elle n'a pas la seconde. Et voici pourquoi. Selon l'administration, Marc Druart n'aurait pas l'antĂ©rioritĂ© suffisante pour avoir le droit de se prĂ©senter. Effectivement, je peux voter, mais apparemment pas me prĂ©senter, explique l'intĂ©ressĂ©. La Direction dĂ©partementale des territoires et de la mer DDTM m'a dit que je n'avais qu'un an et demi d'antĂ©rioritĂ© dans la profession. » Or, il faut au moins trois ans d'antĂ©rioritĂ© pour se prĂ©senter aux Ă©lections. Marc Druart a effectivement cessĂ© pendant deux ans d'exercer le mĂ©tier d'exploitant ostrĂ©icole avant de revenir dans le circuit Ă Gujan. J'Ă©tais salariĂ© embarquĂ© », tĂ©moigne-t-il. Ce n'est qu'il y a un an et demi qu'il est redevenu gĂ©rant de la sociĂ©tĂ© HuĂźtres de France avec sa compagne Martine Cluzeau. Avec un vrai succĂšs d'ailleurs. Son produit phare, l'huĂźtre Papillon, une huĂźtre Ă©levĂ©e en eaux semi-profondes sur le banc d'Arguin, qui a rĂ©coltĂ© deux mĂ©dailles d'or au Salon de l'agriculture de Paris en 2012 et 2013. Donc, ostrĂ©iculteur il est. Mais pas depuis assez longtemps. Oui, ça peut faire sourire parce que je suis inscrit maritime depuis l'Ăąge de 17 ans et j'ai en fait plus de quarante ans d'antĂ©rioritĂ© professionnelle ! J'ai mĂȘme suivi les cours de la premiĂšre Ă©cole d'ostrĂ©iculture de France dans les annĂ©es 70. » L'ostrĂ©iculteur gujanais a donc Ă©crit Ă l'administration le 7 janvier pour contester le fait qu'il ne puisse pas se prĂ©senter aux Ă©lections. C'est un recours Ă l'amiable, explique Marc Druart... ... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ DrĂŽme poissonnier, il a lancĂ© un Ă©levage de grenouilles unique en France Patrice François bichonne ses grenouilles bĂ©nites. Il est raniculteur. Source Midi Libre par Jennifer Franco Illustration Rana brama / Heinrich Rudolf Schinz 1777-1861, lithographer Karl Brodtmann Wikipedia Câest aux portes de la Provence, dans la DrĂŽme, que Patrice François nourrit depuis 2010 son rĂȘve devenir raniculteur. De sa Loire natale au RhĂŽne, pour ce poissonnier de profession, il nây a quâun saut de grenouille. Câest en effet Ă Pierrelatte que ce passionnĂ© a donnĂ© naissance Ă un Ă©levage industriel, unique dans lâHexagone. Un comble pour les Français, grands consommateurs de cuisses de grenouilles. Ce qui leur vaut dâailleurs lâĂ©trange sobriquet de Froggies chez les âRosbeefâ. "En frais, les Français en consomment 800 tonnes par an", annonce Patrice François. Elles proviennent en presque totalitĂ© de lâĂ©tranger, essentiellement de lâAsie. Les surgelĂ©s font aussi un bond gigantesque "Quelque 4 000 tonnes arrivent chaque annĂ©e de lâĂ©tranger." "On a montĂ© un circuit fermĂ© nous permettant de rĂ©utiliser lâeau" Ce nouveau marchĂ© made in France est donc juteux. Pour faire prospĂ©rer son affaire et donner plus de chair Ă ses petits batraciens, le poissonnier parcourt chaque semaine 300 km entre Roanne oĂč il a repris la barre de la poissonnerie familiale et Pierrelatte. Câest lĂ , sous 2 500 m2 de serres, que des milliers de grenouilles coassent de bonheur. Des milliers de grenouilles coassent de bonheur Ce nâest dâailleurs pas un hasard si le raniculteur a dĂ©marrĂ© sa nouvelle activitĂ© au pays de lâatome, comme lâavait fait avant lui la Ferme aux crocodiles. "Ici, il y avait dâune part une vraie volontĂ© politique de dĂ©velopper lâaquaculture, explique-t-il. Mais on est aussi venu lĂ pour la chaleur et lâeau." Pour avoir une tempĂ©rature constante toute lâannĂ©e, entre 23 et 25° C, il se sert de lâeau issue des systĂšmes de refroidissement des usines du site nuclĂ©aire de Tricastin. "On a montĂ© un circuit fermĂ© nous permettant de rĂ©utiliser lâeau." Ăcologique mais surtout une Ă©conomie non nĂ©gligeable pour le professionnel qui ne peut pas encore vivre pleinement de sa nouvelle passion. "Il mâa fallu dix ans pour monter ce projet dâĂ©levage" Pour pouvoir dĂ©marrer son activitĂ©, le raniculteur a dĂ» acheter 2 500 mĂąles reproducteurs Ă lâInstitut national de la recherche agronomique de Rennes. "Il mâa fallu dix ans pour monter ce projet dâĂ©levage." Sans expĂ©rience et avec pour unique savoir-faire, son expĂ©rience des truites transmises par son pĂšre et avant lui son grand-pĂšre, pisciculteurs. Homme de dĂ©fi, Patrice François nâa pas baissĂ© les bras, aidĂ© par le chercheur français de lâInra AndrĂ© Neveu... Quatre tonnes produites en 2013 ... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Bretagne. Plouguenast va exploiter le filon des micro-algues Ce projet de 30 millions d'euros appelĂ© LDC Algae verra le jour Ă Plouguenast CĂŽtes-d'Armor sur 30 ha. Ă la clef ? 40 emplois. La plus grande ferme d'Europe DerriĂšre le nom LDC Algae se cache un projet agro-industriel de culture de micro-algues Ă 30 millions d'euros. Il doit s'implanter Ă Plouguenast, prĂšs de LoudĂ©ac dans les CĂŽtes-d'Armor, commune de 1 869 habitants. Un choix gĂ©ographique pas si anodin Le Centre Bretagne est une position centrale pour une ferme qui s'alimente en lisier. Mais c'est Ă©galement un territoire qui bĂ©nĂ©ficie d'un climat tempĂ©rĂ© idĂ©al pour des installations dont la tempĂ©rature doit absolument rester constante. Ce site de plus de 30 ha en fera mĂȘme la plus grande ferme de micro-algues d'Europe Ă destination des secteurs cosmĂ©tiques, pharmaceutiques et alimentaires. C'est dire si l'enjeu est de taille. Comment ça marche ? Pour cultiver les micro-algues, LDC Algae se sert de lisier mĂ©thanisĂ©, comme d'engrais. La mĂ©thanisation sera le vrai moteur du site elle sera source de fertilisants, mais aussi de chaleur et de CO2. De la Chine Ă la Bretagne Ce projet, on le doit Ă RenĂ©-Jean Guillard, d'origine nantaise. Ce chef d'entreprise français Ă©migrĂ© en Chine a choisi la Bretagne pour y crĂ©er une exploitation de culture de micro-algues aprĂšs plusieurs annĂ©es passĂ©es dans le secteur de l'agroalimentaire. Un virage rentable » reconnaĂźt l'entrepreneur, mais Ă©galement de conviction. La culture et l'exploitation des micro-algues doivent permettre de rĂ©pondre aux problĂ©matiques du futur comme les besoins alimentaires, l'antibiorĂ©sistance ou la pression croissante sur les terres agricoles », indique-t-il. Un projet Ă©colo en somme, oĂč l'ensemble des ressources utilisĂ©es sont renouvelables. 40 emplois Cette implantation devrait permettre dĂšs sa mise en route de crĂ©er 40 emplois, liĂ©s directement Ă son fonctionnement Ă pleine charge sur trois ans. Quinze emplois verront le jour dĂšs la crĂ©ation de cette ferme. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ MusĂ©e virtuel toute la Dombes Ă portĂ©e de clics » La salle "PĂȘche d'Ă©tang" Premier du genre en France, le musĂ©e virtuel de la Dombes se visite sur le web. En 3D, le pays des mille Ă©tangs devient librement accessible Ă tous les citoyens du monde. Source Le ProgrĂšs par Marc Dazy Poussez la porte de la rotonde -de carrons rouges forcĂ©ment- Ă©rigĂ©e sur le parking du Parc des oiseaux de Villars-les-Dombes. Dans le hall, une gentille grenouille vous accueille sur son ponton au milieu des joncs. Bonjour. Bienvenue en Dombes, bienvenue au pays des mille Ă©tangs⊠» Un million de connexions annuelles, autant de touristes potentiels Vous nâavez jamais vu la rotonde de Villars et ne croayez pas aux batraciens bavards ? Normal. Le musĂ©e de la Dombes est purement virtuel. Ce qui ne lâempĂȘche pas dâexister, la preuve. Il se visite sur le web. Le beau graphisme en 3D sĂ©duit dâemblĂ©e et le tour du propriĂ©taire sâeffectue aussi plaisamment quâune balade cycliste entre Marlieux et ChĂątillon. Huit salles thĂ©matiques dĂ©clinent la Dombes dans tous ses Ă©tats agriculture, artisanat/Ă©conomie, chasse et nature, cheval et transport, pĂȘche et Ă©tangs, vie domestique/loisirs, histoire, vie religieuse. Plus une, dĂ©diĂ©e aux expositions temporaires et Ă lâactualitĂ©. Lâinternaute passe-muraille navigue de lâune Ă lâautre en un clic, grĂące au plan de coupe judicieusement placĂ© en haut Ă gauche de lâĂ©cran. Prenons pĂȘche et Ă©tangs ». On retrouve le guide vert » pour une prĂ©sentation succincte. Sur un Ă©cran, un pisciculteur expose un imposant brochet pĂȘchĂ© dans un Ă©tang de Lapeyrouse »... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ D'oĂč viennent ces nouveaux virus qui dĂ©truisent les ocĂ©ans ? A travers une Ă©tude des populations et des mĂ©canismes ocĂ©aniques, cet ouvrage est un plaidoyer pour la sauvegarde des ocĂ©ans avec force de propositions. Extrait de "OcĂ©ans la grande alarme" 1/2. Jessica Ward, de lâuniversitĂ© Cornell, et Kevin Lafferty, du Bureau de recherches gĂ©ologiques et miniĂšres de Californie, ont tentĂ© de dĂ©terminer une norme de frĂ©quence des maladies marines en Ă©pluchant tous les rapports les concernant depuis 1970 1. Le nombre total de rapports sur la vie marine a augmentĂ© rĂ©guliĂšrement depuis cette date â plus nombreux sont les scientifiques travaillant aujourdâhui dans ce domaine ainsi que les gens qui sây intĂ©ressent. Ils ont donc tenu compte de cette augmentation en dĂ©terminant, pour chaque annĂ©e, la proportion de rapports directement liĂ©s aux maladies. Celle-ci sâest accrue progressivement pour les tortues, les coraux, les mammifĂšres, les oursins et les mollusques. Aucune tendance Ă la hausse ou Ă la baisse nâa Ă©tĂ© constatĂ©e pour les requins et les raies, les algues, les crabes, les langoustes et les crevettes. Les poissons, quant Ă eux, semblent moins touchĂ©s aujourdâhui que dans le passĂ©. Cette façon dâaborder la question nâest certes pas sans poser problĂšme. La science est aussi sensible Ă la mode que nâimporte quel autre secteur de lâactivitĂ© humaine et les chercheurs se passionnent pour des sujets diffĂ©rents selon lâĂ©poque. Les professeurs mettent lâaccent sur ce qui les captive et leurs Ă©tudiants persistent souvent dans la mĂȘme voie au cours de leur carriĂšre. Mais les rĂ©sultats de cette compilation sonnent juste et correspondent aux constatations faites par ceux dâentre nous qui ont pratiquĂ© la plongĂ©e sous-marine durant cette pĂ©riode. Nous voyons aujourdâhui beaucoup plus de maladies et dâĂ©pidĂ©mies que la premiĂšre fois oĂč nous avons sautĂ© dans lâeau avec notre masque et notre tuba lors de notre premiĂšre plongĂ©e. Si je me suis longuement attardĂ© sur lâeffet prĂ©judiciable des agents pathogĂšnes et des parasites, il ne faut pas oublier quâils jouent toutefois un rĂŽle important dans la marche de la nature. Leur prĂ©sence tĂ©moigne de la complexitĂ© dâun Ă©cosystĂšme et montre quâil fonctionne assez bien pour quâils puissent subsister, surtout ceux dont le cycle de vie est Ă©galement complexe et qui sâaccommodent dâhĂŽtes multiples. Kevin Lafferty a relevĂ© une abondance particuliĂšre de parasites de poissons coralliens autour de lâatoll Palmyra, presque vierge, dans le Pacifique central, oĂč ils se servent des requins pour accomplir leur cycle de vie 1. Selon lui, la prĂ©sence de parasites dans un Ă©cosystĂšme est Ă rapprocher de celle des prĂ©dateurs en bout de chaĂźne en ce sens quâils font office de freins et de contrepoids pour empĂȘcher les espĂšces dominantes dâĂ©craser leurs rivales. En dâautres termes, si les maladies des coraux ne manquent pas de nous inquiĂ©ter, elles contribuent sans doute dans une certaine mesure Ă prĂ©server leur diversitĂ© qui nous fascine tant. Pourtant, quelque chose a manifestement changĂ©. Quelle est la cause de la frĂ©quence croissante de ces maladies dans la vie marine ? Pour quâune maladie se dĂ©clare, quâune invasion parasitaire se dĂ©clenche, il faut une source dâagents pathogĂšnes virulents, une population dâindividus prĂ©disposĂ©s et un moyen de transmission. Les multiples changements que nous imposons aux ocĂ©ans offrent aux pathogĂšnes dâexcellentes occasions de sâĂ©tablir et de prolifĂ©rer. Les personnes stressĂ©es sont gĂ©nĂ©ralement en moins bonne santĂ© que les autres, car la tension affaiblit le systĂšme immunitaire. De la mĂȘme façon, les agressions multiples rendent animaux et plantes plus vulnĂ©rables. Câest souvent ainsi que se dĂ©clarent les maladies endĂ©miques dâune rĂ©gion et celles introduites par mĂ©garde. Les flambĂ©es Ă©pidĂ©miques rĂ©vĂšlent les effets conjuguĂ©s dâun grand nombre de facteurs qui augmentent la prĂ©disposition. Elles montrent que les agressions cumulĂ©es compromettent la vie marine. LâĂ©pidĂ©mie qui a anĂ©anti les oursins Ă longues Ă©pines de la CaraĂŻbe sâest dĂ©clenchĂ©e Ă Panama, non loin du canal qui relie lâAtlantique et le Pacifique. Si les espĂšces marines sont incapables de franchir toutes seules le canal Ă cause des lacs dâeau douce, elles peuvent en revanche ĂȘtre vĂ©hiculĂ©es par les bateaux. Lâeau de lest transporte non seulement des espĂšces invasives, mais aussi des maladies. Lorsque celles-ci trouvent un terrain propice, elles font des ravages. Comme Jared Diamond lâa dĂ©montrĂ© de maniĂšre convaincante dans son livre De lâinĂ©galitĂ© parmi les sociĂ©tĂ©s, les maladies ont plus efficacement contribuĂ© Ă la rĂ©pression des populations indigĂšnes par les colons europĂ©ens que les armes. Les Ă©pidĂ©mies de grippe, variole et cholĂ©ra ont balayĂ© tribus, Ăźles et continents entiers, anĂ©antissant au passage sociĂ©tĂ©s et cultures. Chaque fois que le contact a Ă©tĂ© Ă©tabli, hostile ou amical, une vĂ©ritable hĂ©catombe en a rĂ©sultĂ©. En certains endroits, elle nâa Ă©pargnĂ© quâune personne sur dix 1. LâĂźle dâHispaniola aujourdâhui HaĂŻti et la RĂ©publique dominicaine a perdu 240 000 de ses 300 000 habitants, probablement victimes de la variole, dans les vingt ans qui ont suivi lâarrivĂ©e de Christophe Colomb. Extrait de "OcĂ©ans la grande alarme", Callum Roberts, Editions Flammarion, 2013 ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 17 Janvier 2014 Les donnĂ©es clĂ©s de la mer et du littoral SynthĂšse des fiches thĂ©matiques de l'Observatoire SOes, Ifremer, AAMP, Cete MĂ©diterranĂ©e Novembre 2013 ActivitĂ©s Ă©conomiques littorales et maritimes, Analyse socio-Ă©conomique gĂ©nĂ©rale, Ăconomie maritime et des territoires littoraux, DĂ©mographie, occupation du sol et logement en zone cĂŽtiĂšre , Outils de gestion, de protection de la nature, dâamĂ©nagement et dâurbanisme , Pression des activitĂ©s humaines terrestres et maritimes, Etat du milieu marin et littoral, Etat physique et chimique, Etat biologique, Risques et changement climatique Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger le document SynthĂšse des fiches thĂ©matiques de l'Observatoire ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Les prolifĂ©rations dâalgues sur les cĂŽtes mĂ©tropolitaines Commissariat GĂ©nĂ©ral au DĂ©veloppement Durable Janvier 2014 Dâimportants dĂ©veloppements dâalgues touchent de nombreux secteurs cĂŽtiers sans quâune diminution puisse ĂȘtre observĂ©e ces derniĂšres annĂ©es. Deux types dâalgues sont concernĂ©s. Les macroalgues, principalement des ulves, produisent des marĂ©es vertes et les algues microscopiques, le phytoplancton, provoquent des eaux colorĂ©es, avec un Ă©ventuel risque de toxicitĂ©. Les algues vertes sont prĂ©sentes surtout sur les cĂŽtes bretonnes et sâĂ©tendent en Centre-Atlantique et en Basse-Normandie. Les prolifĂ©rations dâalgues microscopiques sont localisĂ©es des Flandres au bassin dâArcachon et dans les lagunes de MĂ©diterranĂ©e. Ces dĂ©veloppements peuvent avoir des impacts sur la santĂ© en raison de la libĂ©ration de toxines par les microalgues, ainsi que sur la biodiversitĂ© et lâĂ©conomie. La majoritĂ© des zones littorales est cependant dans un bon Ă©tat concernant les dĂ©veloppements dâalgues. Le dĂ©veloppement important dâalgues sur le littoral mĂ©tropolitain, appelĂ© bloom, rĂ©sulte de lâeutrophisation, c'est-Ă -dire dâun enrichissement du milieu en Ă©lĂ©ments nutritifs. Des conditions naturelles peuvent les provoquer, mais les blooms sont plus frĂ©quents du fait des apports excessifs dâazote et de phosphore en mer dus aux activitĂ©s humaines. Toutefois, pour provoquer un dĂ©veloppement massif dâalgues, cet apport doit ĂȘtre associĂ© Ă un bon Ă©clairement, un faible brassage et un confinement des masses dâeau. Ce phĂ©nomĂšne se produit surtout dans les baies semi-fermĂ©es, les estuaires et les lagunes mĂ©diterranĂ©ennes. Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger le document Extrait du document Des blooms phytoplanctoniques potentiellement dangereux pour la santĂ© Les dĂ©veloppements importants de phytoplancton se produisent sur de nombreux sites, souvent au dĂ©bouchĂ© des fleuves ou dans les lagunes, oĂč les conditions sont optimales. On dĂ©nombre jusquâĂ plusieurs millions de cellules dâune mĂȘme espĂšce par litre dâeau. De 2007 Ă 2012, on ne distingue pas dâĂ©volution significative du nombre de blooms sur les cĂŽtes mĂ©tropolitaines, quelle que soit la façade maritime Ă©tudiĂ©e carte ci-dessus . Trois Ă©pisodes de prolifĂ©ration sur quatre sont dus Ă des dĂ©veloppements naturels de diatomĂ©es Ă coque siliceuse, essentielles dans la chaĂźne alimentaire. Ils se produisent surtout au sortir de lâhiver. On observe aussi le dĂ©veloppement dâautres espĂšces dâalgues microscopiques, principalement des algues mobiles et non siliceuses, capables de profiter de concentrations plus limitĂ©es de nutriments du fait de leur mobilitĂ© dans la colonne dâeau. Ces prolifĂ©rations interviennent principalement en juin-juillet sur le littoral atlantique et un peu plus tard sur les bords de la Manche et de la mer du Nord. De nouveaux Ă©pisodes de prolifĂ©ration peuvent avoir lieu en fin dâĂ©tĂ©, si les apports de nutriments sont suffisants. Les blooms phytoplanctoniques peuvent avoir des impacts plus ou moins importants sur le milieu naturel. Certaines prolifĂ©rations provoquent uniquement la coloration des eaux du fait de la prĂ©sence de pigments chez plusieurs espĂšces. Le genre Phaeocystis peut ĂȘtre Ă lâorigine dâune production dâĂ©cume caractĂ©ristique pouvant asphyxier les poissons. Ce phĂ©nomĂšne se produit rĂ©guliĂšrement de la frontiĂšre belge Ă lâestuaire de la Seine. Dans les cas les plus graves, la dĂ©gradation de lâexcĂšs de matiĂšre organique implique une importante consommation dâoxygĂšne et lâasphyxie de la zone concernĂ©e. Câest exceptionnel en mĂ©tropole. Le seul cas documentĂ© concerne la baie de la Vilaine en 1982, cette baie montrant rĂ©guliĂšrement une importante sous-oxygĂ©nation de ses couches profondes en Ă©tĂ©. Sans aller jusquâĂ cela, la prolifĂ©ration de phytoplancton modifie lâĂ©quilibre de la flore en faveur dâespĂšces non siliceuses. Certaines, mĂȘme Ă des concentrations peu Ă©levĂ©es, libĂšrent des toxines. Elles peuvent ĂȘtre nĂ©fastes pour la faune mais aussi pour lâhomme, sâil consomme des coquillages infectĂ©s, les coquillages se nourrissant surtout de phytoplancton encadrĂ© 1. Une fois les Ă©pisodes de toxicitĂ© constatĂ©s, lâadministration prend des dĂ©cisions dâinterdiction de la vente et du ramassage des coquillages impropres Ă la consommation et dâinformation des professionnels et du grand public. EncadrĂ© 1. Les toxines des algues phytoplanctoniques et leurs principales consĂ©quences On dĂ©nombre trois types de toxines des toxines diarrhĂ©iques produites par le genre Dinophysis. Les Ă©pisodes de toxicitĂ© concernent une part importante du littoral, en dehors de la cĂŽte Artois-Picardie, du Cotentin et de la Bretagne nord. Les occurrences sont nombreuses, surtout au sortir des fleuves, comme la Seine ou la Loire, et dans les lagunes mĂ©diterranĂ©ennes. Câest le principal type de toxine dĂ©tectĂ©, en particulier dans les moules. Elle provoque surtout des diarrhĂ©es et des nausĂ©es ; des toxines amnĂ©siantes produite par le genre Pseudonitzschia. Elles sont importantes en Bretagne ouest et sud, en baie de Seine, et prĂ©sentes ponctuellement ailleurs. On retrouve cette toxine en particulier dans les coquilles Saint-Jacques. Elle provoque nausĂ©es et maux de tĂȘte Ă faible dose mais est potentiellement dangereuse du fait dâeffets neurologiques Ă dose plus importante ; des toxines paralysantes produites par le genre Alexandrium. Elles provoquent peu dâĂ©pisodes de toxicitĂ© en comparaison des deux autres. On les retrouve surtout en Bretagne nord et dans une lagune mĂ©diterranĂ©enne, lâĂ©tang de Thau. Ces toxines peuvent contaminer divers coquillages. Elles provoquent fourmillements et engourdissements Ă dose faible mais sont potentiellement mortelles Ă des doses plus importantes, du fait dâeffets neurologiques graphique 2. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Algues vertes. Un Ă©tĂ© trompeur sur la rĂ©alitĂ© de la situation En 2013, le tonnage d'algues vertes ramassĂ©es sur les plages bretonnes a Ă©tĂ© le plus bas enregistrĂ© lors de ces douze derniĂšres annĂ©es. Pourtant, un rapport officiel parle de prolifĂ©ration. Explications. Source Le TĂ©lĂ©gramme D'importants dĂ©veloppements d'algues touchent de nombreux secteurs cĂŽtiers sans qu'une diminution puisse ĂȘtre observĂ©e ces derniĂšres annĂ©es ». D'entrĂ©e, le rapport du Commissariat gĂ©nĂ©ral au dĂ©veloppement durable CGDD douche un peu les espoirs que pouvaient susciter les faibles tonnages d'algues vertes ramassĂ©es l'Ă©tĂ© dernier sur les plages bretonnes Le TĂ©lĂ©gramme du 24 septembre 2013. Certes, cette Ă©tude vise aussi bien les macro-algues principalement les ulves qui produisent les marĂ©es vertes, que les algues microscopiques le phytoplancton, Ă l'origine des eaux colorĂ©es constatĂ©es Ă©pisodiquement sur les cĂŽtes lire ci-dessous. De plus, cette Ă©tude s'intĂ©resse Ă l'ensemble du littoral mĂ©tropolitain et non uniquement au rivage breton. Plus une exclusivitĂ© bretonne Mais le rĂ©sultat des travaux du commissariat, remis au ministĂšre de l'Ăcologie, du DĂ©veloppement durable et de l'Ănergie n'incite pas Ă l'optimisme. D'ailleurs, le 12 septembre dernier, en sortant du comitĂ© rĂ©gional Algues vertes », Patrick Strzoda, le prĂ©fet de rĂ©gion, s'Ă©tait gardĂ© de tout triomphalisme en parlant d'un bon bilan 2013 dĂ» essentiellement aux conditions mĂ©tĂ©orologiques marquĂ©es par un printemps froid et un Ă©tĂ© tardif ». Que dit ce rapport ? Il rappelle tout d'abord que si les premiĂšres marĂ©es vertes sont apparues dans les baies des CĂŽtes-d'Armor, au dĂ©but des annĂ©es 70 », la Bretagne n'en a plus aujourd'hui l'exclusivitĂ© car de nouvelles plages sont touchĂ©es dans le Calvados, dans les havres du Cotentin, sur le littoral de Loire-Atlantique, quelques secteurs de VendĂ©e, dont Noirmoutier, et sur les Ăźles de RĂ© et OlĂ©ron ». Un premier constat qui n'est pas forcĂ©ment une consolation d'autant que les marĂ©es vertes touchent aujourd'hui de nombreux territoires bretons l'estuaire de la Rance, les baies de Saint-Brieuc et Lannion, le LĂ©on, la rade de Brest, les baies de Douarnenez et de la ForĂȘt, la rade de Lorient, la ria d'Etel et le golfe du Morbihan. Un coĂ»t de 1,7 M⏠en 2012 En 2012, 51 plages et 33 vasiĂšres d'estuaire Ă©taient concernĂ©es en Bretagne et le nombre de secteurs touchĂ©s augmente depuis une quinzaine d'annĂ©es, ce qui n'est, en revanche, pas le cas de la surface de plages recouvertes, qui varie entre et plus de hectares, selon les annĂ©es », note encore l'Ă©tude. Selon le CGDD, qui cite des chiffres du Centre d'Ă©tude et de valorisation des algues, entre et mÂł d'algues sont ramassĂ©s et traitĂ©s annuellement par les collectivitĂ©s territoriales concernĂ©es pour un coĂ»t total d'environ 1,7 M⏠en 2012 20 ⏠par mÂł. Les nombreuses actions entreprises en Bretagne ont permis de faire diminuer significativement les concentrations en nitrates des cours d'eau qui restent cependant encore trop Ă©levĂ©es pour limiter les marĂ©es vertes », reconnaĂźt le CGDD. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Simplification du transport de coquillages PremiĂšre bonne nouvelle pour 2014. Depuis le 1er janvier, pĂȘcheurs, conchyliculteurs et nĂ©gociants nâont plus besoin dâun bon de transport pour transfĂ©rer leurs coquillages vers les zones dâexpĂ©dition ; un simple bon dâenregistrement suffit dĂ©sormais. Les halles Ă marĂ©e sont Ă©galement concernĂ©es par cette mesure. Auparavant, trois types de bons de transports existaient. Aujourdâhui il nâexiste plus quâun seul type de bon dâenregistrement. En outre, les transports internes Ă lâentreprise en sont dispensĂ©s. La simplification concerne aussi lâĂ©chĂ©ancier. Le bon de transport ancienne formule Ă©tait soumis Ă un renouvellement annuel ; le bon dâenregistrement, lui, a une validitĂ© permanente. Quant aux dĂ©marches administratives, les bons dâenregistrement nâauront pas besoin dâĂȘtre signĂ©s par la DDTM/DML, mais uniquement par lâĂ©metteur et le destinataire. Les conchyliculteurs ou les pĂȘcheurs professionnels nâauront donc plus Ă en faire la demande aux Affaires maritimes. Le modĂšle de bon dâenregistrement sera disponible directement sur le site internet de la prĂ©fecture du Morbihan, au CRC Bretagne Sud et aux syndicats conchylicoles. Cette mesure de simplification ne concerne que le transport de coquillages vivants, y compris les naissains et les juvĂ©niles. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Charte conchylicole du Morbihan La Charte Conchylicole signĂ©e par le PrĂ©fet, le CRC Bretagne Sud, le prĂ©sident des associations des maires du Morbihan et le Conseil GĂ©nĂ©ral dĂ©crit les rĂšgles de bonnes pratiques et les engagements rĂ©ciproques Ă la pratique de la conchyliculture dans le Morbihan. Document trĂšs intĂ©ressant pour l'ensemble des bassins conchylicoles Cliquer Ici pour accĂ©der au tĂ©lĂ©chargement de la Charte conchylicole du Morbihan ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ DerniĂšre ligne droite pour le saumon gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ© Lâhomologation probable du saumon transgĂ©nique dâAquabounty par les autoritĂ©s sanitaires aux Ătats-Unis ne fait pas lâunanimitĂ© dans lâindustrie aquacole. Le saumon gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ© AquAdvantage atteint 4 kg en 20 mois crĂ©dit Aquabounty La sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine Aquabounty Technologies, dĂ©tentrice du saumon gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ© AquAdvantage, attend avec impatience le feu vert de la Food and Drud Administration FDA. La FDA qui reconnaĂźt lâinnocuitĂ© du Saumon GM, a publiĂ© sur son site internet le rapport dâĂ©valuation environnementale du saumon Aquadvantage. La consultation publique du rapport durant 60 jours est la derniĂšre Ă©tape avant lâultime dĂ©cision de la FDA. Le ministĂšre canadien de lâEnvironnement a dĂ©jĂ autorisĂ© lâĂ©levage et la commercialisation du saumon GM, estimant quâil nây a aucun risque pour la santĂ© humaine et lâenvironnement suite Ă une Ă©valuation menĂ©e par PĂȘches et OcĂ©ans Canada. Le site Ă terre dâAquabounty sur lâĂźle du Prince Edouart a mĂȘme pu dĂ©marrer la production dâĆufs de saumon femelle. Ces Ćufs Ă©tant ensuite expĂ©diĂ©s au Panama dans une autre installation Ă terre oĂč doit sâeffectuer lâĂ©levage du saumon GM. Aquabounty qui a investi des millions de dollars depuis le dĂ©but de la procĂ©dure dâautorisation de mise en marchĂ© en 1995, nâen a pas fini pour autant. Aux Ătats-Unis, les associations de consommateurs vont vraisemblablement demander des Ă©tudes complĂ©mentaires Ă la FDA et lâaction politique pourrait Ă©galement perturber, voire stopper la commercialisation dâAqAdvantage. Ce saumon GM qui atteint 4 kg en 20 mois contre 30 mois pour un saumon dâAtlantique normal, est loin de faire lâunanimitĂ© dans lâindustrie. Les associations de consommateurs trouveront en Marine Harvest un soutien de poids. L'opĂ©rateur nâapprouve pas lâintroduction du produit sur le marchĂ© amĂ©ricain et demande un Ă©tiquetage clair sur les Ă©tals, en cas de feu vert. Aquabounty sây oppose, craignant quâon diabolise son produit ! De son cĂŽtĂ©, lâAquaculture Stewardship Council ASC exclut la possibilitĂ© de certifier le saumon GM dans son programme dâaquaculture durable. Quoi quâil arrive outre-Atlantique, les EuropĂ©ens ne sont pas prĂȘts dâaccepter du poisson gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 16 Janvier 2014 MoĂ«lan-sur-Mer. Un projet de cultures marines fait dĂ©bat Le projet de cultures marines, portĂ© par lâostrĂ©iculteur riĂ©cois Jo ThaĂ«ron, est soumis Ă enquĂȘte publique jusquâau 18 janvier. Illustration Saccharina Latissima aux USA NOAA Source Ouest France Un projet de crĂ©ation de concessions de cultures dâalgues et de coquillages, au large, est actuellement soumis Ă une enquĂȘte publique. Il est portĂ© par Jo ThaĂ«ron, ostrĂ©iculteur de Riec-sur-BĂ©lon. Celui-ci a fondĂ© deux sociĂ©tĂ©s distinctes pour monter ces exploitations Algolesko, spĂ©cialisĂ©e dans la culture de la Saccharina Latissima, une algue alimentaire, et Bamejyot, entreprise spĂ©cialisĂ©e dans lâexploitation de coquillages huĂźtres, moules et autres. La premiĂšre prĂ©voit dâĂ©tablir deux parcs de 75 ha et un troisiĂšme parc de 37,5 ha. De son cĂŽtĂ©, Bamejyot table sur deux concessions une de 75 ha et une autre de 37,5 ha. Le dossier soumis Ă lâenquĂȘte publique est consultable en mairie, jusquâau samedi 18 janvier. Plusieurs mĂ©contentements apparaissent. En effet, nombreux sont ceux qui ont appris le projet lors des vĆux du maire, le 11 janvier dernier. Des associations comme lâApub association des pĂȘcheurs plaisanciers et usagers du BĂ©lon et des Ă©lus auraient souhaitĂ© une information publique et une concertation. Denis Sellin, conseiller municipal, demande alors au maire de reporter lâenquĂȘte publique Ă la fin du mois de janvier ». ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ La couverture sociale des exploitants sâĂ©toffe Depuis le 1er janvier 2014, les exploitants agricoles bĂ©nĂ©ficient dâindemnitĂ© journaliĂšre en cas de maladie ou dâaccident de la vie privĂ©e. Qui dit prestation dit aussi cotisation. Le montant pour lâannĂ©e 2014 applicable aussi en 2015 et 2016 est de 200âŹ/exploitation. Source Fnsea Le montant de la cotisation forfaitaire qui financera la nouvelle indemnitĂ© journaliĂšre en cas de maladie ou dâaccident de la vie privĂ©e a donc Ă©tĂ© fixĂ© Ă 200 ⏠par an et par exploitation. Ce montant sera applicable en 2014, 2015 et 2016. Cette cotisation ouvre droit Ă des indemnitĂ©s journaliĂšres en cas dâarrĂȘt de travail prescrit Ă compter du 1er janvier 2014 suite Ă une maladie ou un accident de la vie privĂ©e. A noter notamment que Peuvent en bĂ©nĂ©ficier les chefs dâexploitation Ă titre exclusif ou principal, les collaborateurs, aides familiaux et associĂ©s dâexploitation, affiliĂ©s au rĂ©gime AMEXA depuis au moins 1 ans. Un dĂ©lai de carence de 7 jours Ă compter de la date de lâarrĂȘt de travail ou 3 jours en cas dâhospitalisation est observĂ©. Le montant des indemnitĂ©s est calquĂ© sur lâassurance ATEXA Ă savoir, pour les 28 premiers jours dâarrĂȘt de travail, puis 27,88âŹ. LâindemnitĂ© est due chaque jour ouvrable ou non, avec un maximum de 360 IJ sur 3 ans de date Ă date au titre dâune ou plusieurs maladies. LâIJ est payĂ©e par quinzaine. Des contrĂŽles seront menĂ©s par le service du contrĂŽle mĂ©dical des caisses de MSA, dans les conditions de droit commun. Le chef dâexploitation doit ĂȘtre Ă jour de la cotisation au 1er janvier de lâannĂ©e civile au cours de laquelle est constatĂ©e lâincapacitĂ© de travail. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Empreinte carbone des produits une norme expĂ©rimentale La norme expĂ©rimentale XP ISO/TS 14067, qui dĂ©livre une mĂ©thodologie pour quantifier l'empreinte carbone des produits, vient d'ĂȘtre reprise dans la collection de documents normatifs français, informe l'Afnor. "Cette norme permet d'harmoniser l'Ă©valuation de l'empreinte carbone en matiĂšre de transparence, en matiĂšre de quantification et de dĂ©claration des Ă©missions de CO2 sur le cycle de vie complet des produits, prĂ©cise l'Association française de normalisation. C'est un document de rĂ©fĂ©rence pour comparer les donnĂ©es relatives Ă l'empreinte carbone des produits mais Ă©galement aider les entreprises Ă communiquer sur ces donnĂ©es auprĂšs des consommateurs". La norme XP ISO/TS 14067 s'adresse Ă toutes les entreprises. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Arcachon Discuter avec les gens » La nouvelle sous-prĂ©fĂšte, Dominique Christian, se dit intĂ©ressĂ©e par les problĂ©matiques maritimes du Bassin. Dominique Christian, 59 ans, a pris ses nouvelles fonctions de sous-prĂ©fĂšte du bassin d'Arcachon, la semaine derniĂšre. PremiĂšre rencontre dans son bureau, Ă la sous-prĂ©fecture d'Arcachon,son quatriĂšme poste de sous-prĂ©fĂšte. Sud Ouest ». Le jour mĂȘme de votre prise de fonction, le lundi 6 janvier, vous avez dĂ©butĂ© la tournĂ©e des cĂ©rĂ©monies de vĆux Dominique Christian. Cela m'a permis de voir plusieurs fois les mĂȘmes personnes, mĂȘme si je vais les rencontrer maintenant de maniĂšre plus personnelle. Je vois tous les maires avant la fin du mois. En fĂ©vrier, je rencontrerai les professionnels. Connaissiez-vous le bassin d'Arcachon avant votre nomination ? Quels sont les premiers dossiers que vous avez Ă traiter ? Vous connaissiez votre prĂ©dĂ©cesseur, Jean-Pierre Hamon ? ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Coquilles d'huĂźtres 8,5 t collectĂ©es 8,5 tonnes, c'est le poids des coquilles collectĂ©es par la CommunautĂ© de communes du Pays des Herbiers lors de sa deuxiĂšme Ă©dition de l'opĂ©ration "collecte des coquilles d'huĂźtres". Face au succĂšs rencontrĂ©, cette collecte s'est dĂ©roulĂ©e sur trois semaines au lieu des deux initialement prĂ©vues. huitres 2014 cette annĂ©e, 8,5 tonnes d'huĂźtres ont Ă©tĂ© collectĂ©es sur le Pays des Herbiers. Afin d'allĂ©ger le poids de la poubelle d'ordures mĂ©nagĂšres des habitants du canton, la CommunautĂ© de communes du Pays des Herbiers a organisĂ©, pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, une collecte de coquilles d'huĂźtres dans les 8 communes du territoire. Cette opĂ©ration devait se dĂ©rouler du samedi 21 dĂ©cembre au lundi 6 janvier 2014 mais elle a Ă©tĂ© prolongĂ©e jusqu'au dimanche 12 janvier en raison de son succĂšs. Des conteneurs Ă©taient installĂ©s dans chacune des 8 communes du canton. Le bilan de la collecte 2013 - 2014 Le devenir des coquilles d'huĂźtres ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Paimpol. Aquaculture. Un savoir-faire scandinave sur le Jaudy InstallĂ©s Ă TrĂ©darzec depuis 2010, le NorvĂ©gien Arild Lokoey et sa femme Anne-Sophie Ă©lĂšvent truites et saumons dans l'estuaire du Jaudy. Une entreprise artisanale qui commercialise ses produits partout en France et aussi localement. Source Le TĂ©lĂ©gramme par Marie-HĂ©lĂšne Clam Arild est affairĂ© sur sa barge Ă colmater la fuite d'un tuyau qui permet la flottaison des cages. Ăa ira, l'avarie est rĂ©parĂ©e. Ici, il faut savoir tout faire soi-mĂȘme rĂ©ceptionner les poissons, surveiller la tempĂ©rature de l'eau, vĂ©rifier le matĂ©riel, doser l'alimentation et, enfin, sortir les lourds filets de l'eau pour l'abattage. TrĂšs loin des pratiques aquacoles quasi industrielles de son pays natal, la NorvĂšge. Les infrastructures lĂ -bas sont telles qu'on n'a pas besoin de sortir les poissons des cages, ils sont directement rĂ©ceptionnĂ©s par les bateaux. J'ai travaillĂ© pour un Ă©leveur qui assurait tonnes par an. Ici, on est Ă 30 tonnes poissons, ce n'est pas le mĂȘme mĂ©tier », avoue Arild, qui apprĂ©cie le cĂŽtĂ© NorvĂ©gien est arrivĂ© en France en 1996, recrutĂ© pour son savoir-faire afin d'installer le saumon Ă Cherbourg. C'est lĂ qu'il rencontre Anne-Sophie, jeune diplĂŽmĂ©e de BTS production aquacole et que, quelques annĂ©es plus tard, ils dĂ©cident de monter leur propre Ă©levage. La Bretagne semble idĂ©ale et c'est Ă TrĂ©darzec, en 2010, qu'ils posent leurs cages deux grosses de 600 mÂł, quatre petites de 300 mÂł, en rachetant une pisciculture dans l'estuaire du Jaudy, sur la berge opposĂ©e Ă l'ancien moulin du Carpont. Travailler avec la marĂ©e La sociĂ©tĂ© Lokfish comme Lokoey leur nom de famille et fish, poisson commence par Ă©lever des truites oncorhynchus mykiss, la truite amĂ©ricaine qui arrivent... en camion ou en train ! pour s'Ă©battre dans les eaux accueillantes de la riviĂšre. Elles pĂšsent alors 250 g, Ă terme 1,2 kg Ă 1,5 kg, et sont nourries de granulĂ©s de farine de poisson, agrĂ©mentĂ©s de protĂ©ines et de vitamines. En provenance de l'hĂ©misphĂšre sud, prĂ©cise Arild, ici il y a trop de PCB ». On les rĂ©ceptionne en octobre ou novembre pour Ă©viter le choc thermique entre l'eau douce d'oĂč elles proviennent et l'eau salĂ©e. La particularitĂ© ici, c'est qu'il faut travailler avec la marĂ©e », prĂ©cise Anne-Sophie, qui s'occupe de la comptabilitĂ© mais aide Ă l'occasion Arild, surtout pendant les pĂ©riodes d'abattage, entre avril et juillet, oĂč le couple embauche alors un intĂ©rimaire. 2013 couleur saumon ... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ DurabilitĂ© lâexemple vient de lâĂ©cole Ă Boulogne Source pdm-seafoodmag par B. Lobez Créé sur le port de Boulogne en 1968, le CFPMT ou Centre de formation aux produits de la mer et de la terre Marcel-Baey est le premier centre de formation agroalimentaire en France Ă obtenir le label LUCIE, une rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de responsabilitĂ© sociale et environnementale. AlignĂ© sur la norme internationale ISO 26 000, le label Lucie prend en compte sept prioritĂ©s la protection du consommateur, l'environnement, la bonne pratique des affaires, les relations et les conditions de travail, les droits de l'homme, la contribution au dĂ©veloppement local et la gouvernance de l'organisation. ConcrĂštement, une charte Ă©thique est signĂ©e par le Centre et l'entreprise qui engage un apprenti. Elle veille au respect des rĂšgles Ă©dictĂ©es par le droit du travail et fixe des engagements rĂ©ciproques. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 15 Janvier 2014Des vagues autour d'un projet de parc Ă moules Ă Saint-Coulomb 35 A quoi ressemblerait le littoral si un Ă©levage de moules s'installait entre la pointe du Grouin et l'Anse Duguesclin ? Le projet consiste Ă disposer des cordages sur 1000 hectares pour fixer des moules. Les professionnels du tourisme redoutent un impact nĂ©gatif sur l'image de la cĂŽte d'Emeraude. Reportage Ă Saint-Coulomb 35 de Marc-AndrĂ© MouchĂšre et Vincent Bars Interviews - Yannick de Charette, Conseiller municipal de Saint-Coulomb - François Andrieux, Ancien guide marin - Marie Feuvrier, PrĂ©sidente de l'ADEM Source France 3 Bretagne par Krystell Veillard Les registres d'enquĂȘte publique sont ouverts Ă la mairie de Saint-Coulomb jusqu'Ă la fin de la semaine. En moins de 15 jours cinq cents familles sont venues refuser le projet. Les habitants, mais des Ă©lus sont Ă©galement opposĂ©s Ă ce parc, une erreur Ă©conomique disent-ils. Le projet controversĂ© de parc Ă moules Un projet de centaines de bouĂ©es sur mille hectares, avec des cordages pour fixer les moules flotteraient donc au milieu d'un site classĂ© au patrimoine mondial. Des paysages qui font la richesse touristique de la CĂŽte d'Emeraude. On peut rappeler que cette cĂŽte attire 2 Ă 3 fois plus de touristes que la moyenne bretonne. Ce que mettent en avant les opposants au projet. A Cancale, commune trĂšs conchylicole, on ne s'exprime pas. C'est un peu l'omerta Ă la veille des Ă©lections municipales. A Saint-Coulomb, oĂč on observe dĂ©jĂ les nuisances des rejets de coquillages brisĂ©s, de matĂ©riels et autres dĂ©tritus conchylicoles sur les plages, on espĂšre surtout que ce projet ne voit jamais le jour. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ GrĂšce Lancement dâun programme national de dĂ©veloppement de lâacquaculture Le ministĂšre du DĂ©veloppement agricole et des Aliments lance un Programme national de dĂ©veloppement de lâacquaculture EPAY, qui fixe des objectifs nationaux de dĂ©veloppement en respect des orientations de la planification nationale dâamĂ©nagement du territoire et dans le cadre de la Politique commune de la pĂȘche de lâUE. Le projet de loi, qui doit ĂȘtre prochainement soumis Ă une consultation publique, instaure des conditions et prĂ©alables pour encourager le dĂ©veloppement viable du secteur de lâacquaculture et garantir un cadre de fonctionnement durable. Source UBIFRANCE d'Athenes ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Les pĂȘcheurs neuchĂątelois recourent contre le projet d'Ăźles solaires Les pĂȘcheurs professionnels neuchĂątelois usent de leur dernier recours possible et s'opposent Ă l'implantation d'Ăźles solaires flottantes sur le lac de NeuchĂątel. Source RTS Les pĂȘcheurs professionnels neuchĂątelois sont en colĂšre et vont recourir contre le projet d'installer des Ăźles solaires flottantes sur le lac de NeuchĂątel. Ces Ăźles contiendraient des centaines de panneaux photovoltaĂŻques et seraient dotĂ©es d'un mĂ©canisme suivant la marche du soleil. Les services de l'Etat, et le conseiller d'Etat chargĂ© de l'environnement, Yvan Perrin, ont donnĂ© leur feu vert Ă ce projet du fournisseur d'Ă©nergie Viteos. Les pĂȘcheurs avaient 30 jours pour recourir. Disparition de la pĂȘche professionnelle? "A force de diminuer nos zones de pĂȘche, aprĂšs on va s'Ă©tonner que la pĂȘche professionnelle disparaisse", dĂ©plore Eric Delley, le prĂ©sident de la Corporation des pĂȘcheurs professionnels. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ GoĂ»t et qualitĂ©, les gages de confiance export pour les saveurs de France en Russie [Saveurs de France Russie 2014] LâentrĂ©e rĂ©cente de la Russie Ă lâOMC ouvre les portes dâun marchĂ© de 142 millions de consommateurs, dont 20 millions au pouvoir d'achat confortable, avides de nouveautĂ©. Source Ubifrance DĂ©couvrez la rĂ©alitĂ© du marchĂ© russe et rencontrez les opĂ©rateurs Ă la recherche de produits gourmets avec le format Saveurs de France en Russie Moscou et Saint-Petersbourg, du 16 au 19 juin 2014 ! Les consommateurs russes des grandes villes sont de plus en plus sophistiquĂ©s, attirĂ©s par les produits nouveaux, Ă rĂ©sonnance Ă©trangĂšre et les saveurs naturelles et saines, les produits de spĂ©cialitĂ©, du terroir. Le segment de lâhĂŽtellerie restauration croĂźt rapidement avec des ouvertures dâhĂŽtels de luxe dans les grandes villes, y compris en rĂ©gion. PhĂ©nomĂšne amplifiĂ© par lâorganisation dâĂ©vĂšnements internationaux comme les JO Sotchi 2014 et la Coupe du Monde de football 2018. DĂ©veloppement de lâoffre en produits biologiques dans la grande distribution, croissance des marques de distributeurs y compris premium Les rayons des Ă©piceries fines sâĂ©toffent et proposent des gammes de produits de plus en plus originaux et innovants Moscou et Saint- Petersbourg, 2 villes phares Ă prospecter en prioritĂ© - 11,5 millions dâhabitants - Le marchĂ© Ă plus forte capacitĂ© de Russie - MarchĂ© primaire pour les importations et nouveautĂ©s - 5 millions dâhabitants - Capitale culturelle et touristique du pays, aux frontiĂšres de la Scandinavie - des consommateurs traditionnellement fidĂšles aux marques europĂ©ennes Saveurs de France Russie Salon ou rencontre B to B 16 au 19 juin 2014 - Russie, Moscou - Saint Petersbourg Organisateurs Service produits et filiĂšres alimentaires PFA Contact Paola MASON TĂ©lĂ©phone +33 01 40 73 30 98 Adresse 77 Boulevard Saint Jacques 75998 Cedex 14 PARIS DĂ©couvrez la rĂ©alitĂ© du marchĂ© russe et rencontrez les opĂ©rateurs en produits gourmets Retail et HĂŽtellerie restauration avec le format Saveurs de France Saveurs de France en Russie, une combinaison idĂ©ale pour faire un premier pas ou dĂ©velopper ses connaissance sur le marchĂ© russe - analyse du potentiel de marchĂ© des produits gourmets en Russie - prĂ©sentation des marchĂ©s pĂ©tersbourgeois et moscovite par les experts UBIFRANCE - visite de points de vente - prĂ©sentation de produits aux acheteurs, importateurs, distributeurs russes Ă Moscou et Saint-PĂ©tersbourg En option, des rendez-vous individuels avec FRUKTOVAYA LAVKA Saint-PĂ©tersbourg et GLOBUS GOURMET Moscou, les deux principales chaĂźnes gourmet de Russie, pourront ĂȘtre planifiĂ©s. LâentrĂ©e rĂ©cente de la Russie Ă lâOMC ouvre les portes dâun marchĂ© de 142 millions de consommateurs. - Le segment de lâhĂŽtellerie restauration croĂźt, soutenu par lâouverture dâhĂŽtels de luxe dans les grandes villes mais Ă©galement en rĂ©gion. Un phĂ©nomĂšne amplifiĂ© par lâorganisation dâĂ©vĂ©nements internationaux comme les JO Sotchi en 2014 et la Coupe du Monde de Football 2018. - Le pays de la Dame de Pique offre des opportunitĂ©s pour les produits premium, prisĂ©s par les habitants des villes principales, de plus en plus sophistiquĂ©s. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Du plancton aux poissons ConfĂ©rence dĂ©gustation 27 janvier 2014 Ă Marseille Pierre Mollo et Pierre Giannetti Par les fleuves et les riviĂšres, la terre nourrit la mer, plus prĂ©cisĂ©ment le plancton, ces organismes invisibles Ă lâĆil nu qui sont Ă la base de la vie marine poissons, crustacĂ©s, coquillages, mammifĂšres⊠De la richesse terrestre naĂźt la richesse marine, par lâintermĂ©diaire du plancton et de ses innombrables espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales. Parce quâil produit la moitiĂ© de lâoxygĂšne de notre planĂšte, quâil absorbe autant de gaz carbonique que nos forĂȘts et plantes terrestres, quâil contient des antibiotiques naturels, des vitamines et des oligo-Ă©lĂ©ments, et quâil peut contribuer fortement Ă notre alimentation, le plancton est liĂ© Ă lâĂ©quilibre de notre planĂšte et Ă notre humanitĂ©. Apprendre Ă le connaĂźtre, observer son Ă©volution pour en faire un outil de gestion littorale, le protĂ©ger des pollutions quotidiennes, soutenir les activitĂ©s littorales qui lâenrichissent, cuisiner les espĂšces comestibles, telles sont les pistes que nous ouvre Pierre Mollo, un conteur passionnĂ© qui travaille depuis longtemps avec les gens de la mer et de la terre, et plus rĂ©cemment avec des chefs-restaurateurs et des gastronomes. Pierre Giannetti achĂšte ses produits de la mer, directement auprĂšs dâun pĂȘcheur artisan local, Boris Obolensky, pĂȘcheur Ă la Redonne. Sa cuisine sâadapte, au jour le jour, aux espĂšces littorales qui se sont fait piĂ©ger dans les palangres ou les filets ; elle nous permet de redĂ©couvrir des espĂšces oubliĂ©es de nos rivages. Pour cette dĂ©gustation, il associera du plancton de la spiruline Ă©levĂ©e » dans les serres de Danielle Thomas Ă HyĂšres. Pierre Mollo commence sa carriĂšre planctonique » par la construction dâune Ă©closerie de homards avec les pĂȘcheurs de Houat juvĂ©niles par an et la mise au point de la reproduction dâhuĂźtres plates. Avec les paludiers de GuĂ©rande, il montre lâinterdĂ©pendance planctonique » entre paludiers, conchyliculteurs et pĂȘcheurs, et la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server ces mĂ©tiers. Peaufiner et transmettre savoir-faire et connaissances dans les lycĂ©es agricoles, aquacoles et de la mer, auprĂšs des professionnels et du public, assurer le suivi dâexpĂ©rimentations dans dâautres pays coopĂ©ration internationale, constituent le troisiĂšme axe dâun parcours original. Et pour tĂ©moigner de ces aventures collectives, Pierre rĂ©alise plus de 25 films et vidĂ©os. Aujourdâhui la concertation entre les gens de la terre et de la mer pour la reconquĂȘte de la qualitĂ© des eaux et la pĂ©rennisation de nos mĂ©tiers occupe tout mon temps. » Câest ainsi que Pierre participe Ă la rĂ©alisation de films tels que LâocĂ©an de Jacques Perrin et PlanĂšte plancton de Jean-Yves Collet, Ă la crĂ©ation du site internet Plancton du monde, quâil est co-auteur de deux ouvrages Lâenjeu plancton avec MaĂ«lle Thomas-Bourgneuf et Le manuel du plancton avec Anne Noury, aux Editions Charles LĂ©opold Mayer et quâil anime de nombreuses confĂ©rences. Pierre Giannetti AprĂšs une formation culinaire dans le Haut-Var, sur la CĂŽte dâAzur et en Suisse, une expĂ©rience trĂšs contemporaine de quatre annĂ©es Ă Barcelone, un petit passage au Maroc, ce Marseillais de naissance revient nous enchanter au quotidien, dans son restaurant Le Grain de sel ». Il transforme, associe, magnifie des produits beaux, simples et surtout issus de la rĂ©gion. Du pain aux pĂątĂ©s ou aux glaces, il confectionne tout lui-mĂȘme, en rĂ©el artisan-cuisinier » quâil est. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 11 Janvier 2014 Meurtres en sĂ©rie chez les huĂźtres Lâun des fleurons de la gastronomie française est-il en pĂ©ril ? Alors que le virus qui a dĂ©cimĂ© 70% des juvĂ©niles en 2009 sĂ©vit encore, une nouvelle bactĂ©rie sâattaque depuis cet Ă©tĂ© aux huĂźtres adultes. En 2009, nous avions enquĂȘtĂ© chez les ostrĂ©iculteurs qui constataient des pertes importantes dans leurs naissains. Aujourd'hui, les adultes sont Ă©galement touchĂ©s et, partout en France, le mĂȘme constat les huĂźtres se meurent par milliers, de façon dĂ©sordonnĂ©e et incomprĂ©hensible. Les scientifiques ont identifiĂ© la bactĂ©rie tueuse, mais cela nâexplique pas tout. Sur la sellette, une nouvelle huĂźtre, modifiĂ©e pour quâelle soit stĂ©rile, la triploĂŻde. Son introduction massive ces derniĂšres annĂ©es est pointĂ©e du doigt par bon nombre dâostrĂ©iculteurs. Elle serait plus fragile devant la bactĂ©rie⊠Dans le collimateur aussi, les pratiques ostrĂ©icoles trop, beaucoup trop dâhuĂźtres cultivĂ©es ces derniĂšres annĂ©es. Une surproduction qui fragilise lâanimal. La profession, en alerte, sâinterroge sur son avenir. Existe-t-il des solutions pour sauver leur cheptel ? JusquâoĂč ira cette hĂ©catombe ? Mangera-t-on encore des huĂźtres dans dix ans ? EnquĂȘte au cĆur dâun monde clos, et fermé⊠Un reportage de Florence Mavic et Olivier Gardette, Françoise Joly recevra Isabelle Autissier, Ă©crivaine, navigatrice, prĂ©sidente de WWF France ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Les huĂźtres ont des oreilles Aujourdâhui plus que jamais, protĂ©ger lâenvironnement est une prioritĂ© absolue, surtout en ce qui concerne nos cĂŽtes et lâensemble des milieux aquatiques, car la pollution marine est principalement dâorigine terrestre. Ajoutons que si aujourdâhui, environ 40% de la population mondiale vit Ă proximitĂ© du littoral, ce sera le cas pour 75% dâentre nous en 2050. Câest pourquoi surveiller et protĂ©ger le milieu marin est capital. Les animaux marins testent en permanence la qualitĂ© de leur milieu. Ils reprĂ©sentent donc une voie possible de surveillance de leur Ă©cosystĂšme. En observant lâĂ©volution au cours du temps de leur rythme de vie, on obtient un grand nombre dâinformations sur leur environnement. Câest en ce sens que le laboratoire EPOC Environnements et PalĂ©oenvironnements OcĂ©aniques et Continentaux du CNRS Ă Arcachon Gironde a mis en place un instrument dâanalyse de lâactivitĂ© de mollusques la valvomĂ©trie non invasive. Des Ă©lectrodes lĂ©gĂšres sont installĂ©es, par exemple, sur les deux parties de la coquille dâune huĂźtre, elle-mĂȘme placĂ©e dans son environnement naturel ; le systĂšme embarquĂ© enregistre alors en temps rĂ©el et Ă haute frĂ©quence la distance entre les deux valves. On obtient ainsi une reprĂ©sentation du comportement de lâanimal et donc de son habitat. Les signaux collectĂ©s sont transfĂ©rĂ©s via le rĂ©seau de tĂ©lĂ©phonie mobile et enregistrĂ©s dans des bases de donnĂ©es accessibles depuis Internet. Ce sont ces grandes quantitĂ©s de donnĂ©es quâil faut traiter pour extraire de lâinformation sur la qualitĂ© du milieu marin pour un seul animal Ă©quipĂ© du systĂšme de valvomĂ©trie, une donnĂ©e est enregistrĂ©e toutes les 1,6 secondes, ce qui correspond Ă plus de 19 millions de mesures par an ! Actuellement, plusieurs sites gĂ©ographiques sont Ă©quipĂ©s de systĂšmes de valvomĂ©trie non invasive en France bien sĂ»r Aquitaine et Bretagne, mais aussi Ă lâĂ©tranger en Espagne, en NorvĂšge et en Russie. Suite MathĂ©matiques de la PlanĂšte Terre BrĂšve rĂ©digĂ©e par Romain AzaĂŻs Inria, RaphaĂ«l Coudret OpenAnalytics et Gilles Durrieu UBS dâaprĂšs leurs travaux et les informations disponibles sur Lâoeil du mollusque. Pour en savoir plus R. AzaĂŻs, R. Coudret, A hidden renewal model for monitoring aquatic systems biosensors. Le site web LâĆil du Mollusque oĂč sont accessibles les enregistrements et certaines analyses mathĂ©matiques. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Les huĂźtres rĂȘvent-elles de moutons Ă©lectriques ? La valvomĂ©trie haute frĂ©quence non-invasive mise en place dâĂ©lectrodes sur les huĂźtres. Illustration RĂ©sidu moyen journalier pour le monitoring des eaux marines â jetĂ©e dâEyrac, Arcachon, 2007. Lire plus bas pour toutes les explications... Source MathĂ©matiques de la PlanĂšte Terre Etudier la qualitĂ© dâun Ă©cosystĂšme marin en analysant la santĂ© de ses occupants est une solution qui reste moderne et dâactualitĂ©, et qui doit profiter du potentiel de collaboration Ă©norme entre mathĂ©matiques et biologie. La Loi sur lâEau et les Milieux Aquatiques LEMA de 2006 a pour objectif de dĂ©velopper les outils en vue dâatteindre en 2015 lâobjectif de bon Ă©tat » des eaux fixĂ© par la Directive Cadre sur lâEau DCE. Un vaste rĂ©seau de surveillance Ă©cologique de qualitĂ© de lâeau est nĂ©cessaire mais se rĂ©vĂšle trĂšs coĂ»teux Ă mettre en place. Les chercheurs travaillent sur la possibilitĂ© dâun suivi Ă©cologique indirect Ă partir des rĂ©actions comportementales et physiologiques de reprĂ©sentants de la faune marine. La multiplication de biocapteurs en ligne, testant pour nous la qualitĂ© de leur environnement proche, et lâapplication dâun modĂšle mathĂ©matique pourraient ainsi rĂ©duire le coĂ»t de la surveillance et amĂ©liorer son efficacitĂ©. Dans lâĂ©quipe Non-A dâInria, la piste suivie avec les biologistes est celle de lâĂ©tat dâouverture-fermeture de divers mollusques bivalves et en particulier celle de lâanalyse automatisĂ©e de leurs durĂ©es et horaires de leurs rythmes biologiques pour caractĂ©riser leur comportement physiologique en rĂ©action Ă lâenvironnement. Ă lâaide dâun valvomĂštre appareil pour mesurer lâĂ©tat dâĂ©cartement des valves dâun mollusque, on cherchera Ă savoir si les Ă©carts constatĂ©s par rapport Ă un rythme biologique normal peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour la dĂ©tection dâune contamination dans les eaux environnantes. Depuis 2006, un nouveau cadre, la valvomĂ©trie haute-frĂ©quence non invasive en mer, a Ă©tĂ© mise au point par des chercheurs de lâĂ©quipe Ecotoxicologie Aquatique de lâUMR CNRS EPOC de lâUniversitĂ© de Bordeaux. Ce systĂšme permet aux bivalves dâĂȘtre Ă©tudiĂ©es dans leur environnement naturel pendant plusieurs mois et avec un minimum de contraintes expĂ©rimentales, grĂące Ă la mise en place dâĂ©lectrodes lĂ©gĂšres. GrĂące Ă cette mĂ©thode, les biologistes ont dĂ©jĂ obtenu des rĂ©sultats trĂšs intĂ©ressants analysĂ©s par des mĂ©thodes statistiques classiques. Elle a permis, en particulier, de dĂ©montrer lâexistence dâune horloge circadienne chez un coquillage que nous connaissons bien dans nos assiettes, lhuĂźtre Crassostrea gigas. Suite MathĂ©matiques de la PlanĂšte Terre BrĂšve rĂ©digĂ©e par Rosane Ushirobira Inria Lille â Nord Europe, Denis Efimov Inria Lille â Nord Europe, Damien Tran CNRS, UniversitĂ© de Bordeaux 1 et Jean-Charles Massabuau CNRS, UniversitĂ© de Bordeaux 1. le site web MolluSCAN-eye de lâUMR CNRS EPOC. la thĂšse dâAudrey Mat Ătude des rythmes biologiques de lâhuĂźtre Crassostrea gigas et de leur perturbation par lâalgue toxique Alexandrium minutum. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 10 Janvier 2013 Thau 3 000 tonnes d'huĂźtres du Bassin vendues pendant les FĂȘtes Les FĂȘtes, une pĂ©riode cruciale pour les producteurs du Bassin. Ce volume reprĂ©sente environ 40 % de la production annuelle. Sur les 7 000 tonnes d'huĂźtres produites en 2013 par les producteurs de l'Ă©tang de Thau, plus de 3 000 tonnes, soit environ 40 %, auront Ă©tĂ© Ă©coulĂ©es Ă l'occasion des FĂȘtes de fin d'annĂ©e. 3 000 tonnes, soit environ 40 %, auront Ă©tĂ© Ă©coulĂ©es Ă l'occasion des FĂȘtes de fin d'annĂ©e Selon le comitĂ© rĂ©gional conchylicole, la majeure partie 70 % l'a Ă©tĂ© en vente directe, les volumes en gros Ă©tant en baisse. De nombreux producteurs assurent eux-mĂȘmes la commercialisation de leurs huĂźtres en se rendant chaque semaine sur les marchĂ©s de la rĂ©gion et, au-delĂ , sur ceux de Toulouse, Agen, Nice ou Lyon. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Besoins en main dâĆuvre BMO Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger "France BMO 2013" ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Martinique Des assises de la pĂȘche et de l'aquaculture trĂšs attendues Pour plus d'informations Martinique ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Concarneau. Ifremer. Sonder plus loin les micro-algues Ă la pointe de la recherche sur les micro-algues toxiques, l'Ifremer Concarneau projette de travailler sur le lien entre les vĂ©gĂ©taux et la population de poissons et coquillages. Des recherches pour l'instant suspendues au financement de l'Ătat et de la rĂ©gion. Source Le TĂ©lĂ©gramme par Laurence Texier Si on peut vivre sur Terre, c'est grĂące Ă elles. Les micro-algues produisent plus de la moitiĂ© de l'oxygĂšne de la terre ». Un argument de taille que Claude Le Bec, chef de la station Ifremer de Concarneau, espĂšre assez convaincant pour obtenir de la rĂ©gion Bretagne et de l'Ătat les financements nĂ©cessaires Ă son nouveau programme de recherche Ă©tabli pour la pĂ©riode 2014-2020. Ce programme, IntitulĂ© Hermine, pour halieutique, environnement, recherche sur les micro-algues, natives ou exotiques, s'inscrit dans le prolongement des recherches que mĂšnent dĂ©jĂ les douze scientifiques de l'Ifremer au sein du pĂŽle Micro algues toxiques » créé en partenariat avec le MusĂ©um national d'histoire naturelle de Concarneau. DĂ©jĂ une dizaine d'espĂšces dĂ©couvertes En six ans, une dizaine de nouvelles espĂšces de micro-algues ont ainsi pu ĂȘtre mises au jour. Dont deux ou trois avec de forts soupçons de toxicitĂ© », explique le responsable de ce pĂŽle unique en France. Sans aller forcĂ©ment trĂšs loin comme en tĂ©moigne l'identification du Prorocentrum glenanicum, en 2011 aux les 4 000 Ă 5 000 espĂšces aujourd'hui identifiĂ©es Ă travers le monde, une centaine serait considĂ©rĂ©e comme toxiques *, pour la faune qui les ingĂšre, mais aussi, dans certains cas, pour l'homme. Et Claude Le Bec de citer le cas de l'Alexandrium minutum, une espĂšce 1000 fois plus toxique que du cyanure », qui a fait parler d'elle en rade de Brest Ă l'Ă©tĂ© 2012. On Ă©tait alors montĂ© Ă millions de cellules par litre d'eau », se souvient le scientifique. Moins loin de nous, la Pseudonitzschia australis, associĂ©e depuis trois ans Ă la contamination de la coquille Saint-Jacques des GlĂ©nan a aussi beaucoup fait parler d'elle. Alors que le taux de toxines va diminuer en quelques semaines chez les autres espĂšces, huĂźtres, moules, coques..., la coquille garde la toxine pendant plusieurs mois », donne l'explication Claude Le Bec, dĂ©sireux de pousser encore plus loin les investigations sur le cas de la coquille Saint-Jacques. Quel impact sur la pĂȘche et la conchyliculture ? Suite Le TĂ©lĂ©gramme * Il existe trois types de toxines diarrhĂ©iques DSP, paralysantes PSP et amnĂ©siantes ASP. - Un test-bandelette rapide pour contrĂŽler les fruits de mer Illustration Alexandrium minutum/ Gert Hansen Anova-Plus, jeune sociĂ©tĂ© innovante incubĂ©e Ă Genopole, a Ă©tĂ© retenue par lâIfremer et le CEA dans le cadre dâun contrat de transfert pour rĂ©aliser les Ă©tapes dâoptimisation et de validation dâun test bandelette » dĂ©tectant une microalgue toxique prĂ©sente dans les coquillages de consommation. Ces Ă©tapes pourront in fine permettre Ă Anova-Plus de commercialiser ces tests innovants Ă lâhorizon 2015. Source CEA Anova-Plus dĂ©veloppe, fabrique et commercialise des tests rapides pour la dĂ©tection de micro-organismes, en particulier dâagents pathogĂšnes responsables de maladies des cultures agricoles et de microalgues toxiques pouvant rendre les fruits de mer impropres Ă la consommation. Lâalgue microscopique Alexandrium minutum sĂ©crĂšte des molĂ©cules toxiques paralysantes saxitoxines transmises Ă lâhomme par la consommation de coquillages huĂźtres, moules, coquilles Saint-JacquesâŠ. La prĂ©sence de cette espĂšce est un phĂ©nomĂšne important et rĂ©current sur les cĂŽtes françaises, en particulier dans certaines rĂ©gions comme la Bretagne et les lagunes mĂ©diterranĂ©ennes. Les consĂ©quences sont lourdes en termes Ă la fois de santĂ© publique et de pertes Ă©conomiques, estimĂ©es entre 280 millions et 1,2 milliard dâeuros par an en Europe entre 1989 et 1998 source ECOHARM. Lâobjectif du contrat de transfert est de dĂ©velopper un kit de dĂ©tection rapide de cette microalgue toxique, de type test bandelette, qui pourra ĂȘtre utilisĂ© directement sur le terrain. Anova-Plus travaillera sur les phases dâoptimisation et de validation du test, qui prĂ©cĂ©deront le passage Ă lâindustrialisation. La commercialisation du produit est prĂ©vue pour le 2e trimestre 2015. LâĂ©quipe dâAnova-Plus se rĂ©jouit de cette collaboration avec le CEA et lâIfremer, qui doit permettre la mise au point de tests de diagnostic rapides et Ă©conomiques pour aider les filiĂšres aquacoles. GrĂące Ă ce nouvel outil dâanalyse, de type bandelette, il sera possible de rĂ©vĂ©ler la prĂ©sence de la microalgue en moins de 15 minutes, Ă moindre coĂ»t et de maniĂšre spĂ©cifique ». Ce test innovant pourra bĂ©nĂ©ficier non seulement aux filiĂšres concernĂ©es mais aussi aux rĂ©seaux de surveillance nationaux. A propos de Anova-Plus Anova-Plus a Ă©tĂ© créée en mars 2012 et incubĂ©e Ă Genopole. Aujourdâhui, notre sociĂ©tĂ© est labellisĂ©e Genopole et Vegepolys â pĂŽle de compĂ©titivitĂ© regroupant les acteurs du vĂ©gĂ©tal - et ScientipĂŽle Croissance. Avec lâexpĂ©rience de ses fondateurs dans lâagriculture et lâaquaculture, Anova-Plus a pour objectif de stopper la propagation des pathogĂšnes dans les cultures agricoles et aquacoles grĂące Ă du diagnostic rapide, Ă©conomique et rĂ©alisable directement dans les champs. La JEI est Ă©galement en cours de dĂ©veloppement dâun test bandelette permettant la dĂ©tection dâune maladie de la vigne, la Flavescence DorĂ©e. Suite CEA ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Transport du bĂ©bĂ© plancton » le long des cĂŽtes françaises Pour de nombreux animaux de nos cĂŽtes, comme chez les moules, les crabes ou encore les bigorneaux, les adultes vivent sur les fonds marins et sont peu mobiles, tandis que les larves les bĂ©bĂ©s » sont planctoniques et se laissent porter passivement par les courants. Ces larves sont trĂšs petites de lâordre de millimĂštre et produites en trĂšs grand nombre plusieurs milliards Ă chaque ponte. Illustration Larves planctoniques des cĂŽtes françaises. CrĂ©dit image Ayata Source MathĂ©matiques de la PlanĂšte Terre A lâissue de leur vie larvaire qui dure de quelques heures Ă plusieurs mois selon les espĂšces, les larves se sĂ©dentarisent si elles rencontrent un habitat favorable elles seront alors capables de se mĂ©tamorphoser en adulte ; sinon, elles mourront⊠Le transport de ces larves par les courants est donc une Ă©tape-clef pour la survie de ces populations cĂŽtiĂšres il dĂ©termine ainsi en partie la distribution des espĂšces marines. Or il est trĂšs difficile, voire impossible, de suivre le devenir individuel de milliards de petites larves dans lâocĂ©an⊠Alors comment faire ? En utilisant des modĂšles capables de simuler sur ordinateur des courants marins rĂ©alistes, il est possible de suivre les trajectoires simulĂ©es dâun trĂšs grand nombre de larves planctoniques. Ces modĂšles sont communĂ©ment appelĂ©s par les ocĂ©anographes qui les utilisent modĂšles couplĂ©s bio-physiques ». Ils prennent la forme dâĂ©quations dĂ©crivant le comportement des populations de larves planctoniques. Ces Ă©quations dĂ©crivent la combinaison de plusieurs phĂ©nomĂšnes un dĂ©placement dans la direction du courant moyen, lâadvection, comme le transport dâune feuille par un cours dâeau, et un dĂ©placement alĂ©atoire, la diffusion, qui a tendance Ă rĂ©partir les larves dans toutes les directions, Ă lâimage dâune goutte dâencre versĂ©e dans un verre dâeau. Suite MathĂ©matiques de la PlanĂšte Terre BrĂšve rĂ©digĂ©e par Sakina-DorothĂ©e Ayata Laboratoire dâOcĂ©anographie de Villefranche dâaprĂšs des travaux rĂ©alisĂ©s Ă la station biologique de Roscoff. La sĂ©rie Chronique du plancton rĂ©alisĂ©e par le CNRS dans le cadre de lâexpĂ©dition Tara. Ă la pĂȘche au plancton du Grand Nord, CNRS le journal. Ayata, P. Lazure et E. ThiĂ©baut. How does the connectivity between populations mediate range limits of marine invertebrates? A case study of larval dispersal between the Bay of Biscay and the English Channel North-East Atlantic Progress in Oceanography 87 18-36 2010 [En anglais]. Ayata, Importance relative des facteurs hydroclimatiques et des traits dâhistoire de vie sur la dispersion larvaire et la connectivitĂ© Ă diffĂ©rentes Ă©chelles spatiales Manche, Golfe Gascogne. ThĂšse UniversitĂ© Pierre & Marie Curie, UPMC-Paris 6 2010. Les chroniques du plancton. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Paimpol. LRCB. Dix tonnes d'algues transformĂ©es chaque annĂ©e PionniĂšre dans la transformation de l'algue alimentaire, l'entreprise LRCB, basĂ©e Ă Lanmodez, surfe sur ce marchĂ© trĂšs porteur. Ses atouts l'expĂ©rience et le savoir-faire. Source Le TĂ©lĂ©gramme NichĂ©e au fond de la zone artisanale de Costy, Ă Lanmodez, l'entreprise LRCB, qui emploie trois salariĂ©s, se fait discrĂšte. Ce qui ne l'empĂȘche pas d'afficher une belle croissance et un chiffre d'affaires de 1,7 MâŹ. Ce n'est pas mal pour une petite usine coincĂ©e au fond d'une impasse », sourit Laurent ParanthoĂ«n, responsable de l'unitĂ© de production Ă Lanmodez. Dix tonnes d'algues transformĂ©es par an Créée en 1995 par l'ancien maire, Yves Capitaine, l'entreprise a gardĂ© depuis le nom d'un de ses principaux actionnaires de l'Ă©poque, LRCB. En 2003, nous nous sommes rapprochĂ©s d'Aqua-B, sociĂ©tĂ© basĂ©e Ă Lesconil, spĂ©cialisĂ©e dans les algues sĂ©chĂ©es et les condiments », explique Laurent spĂ©cialitĂ© de la maison les algues alimentaires conditionnĂ©es en bocaux. Dix tonnes d'algues sont transformĂ©es chaque annĂ©e, soit une production de bocaux. Algues vertes et rouges, haricots de mer et wakamĂ©, sont les ingrĂ©dients principaux des recettes proposĂ©es par LRCB. La production est essentiellement vendue dans des magasins bio sur le territoire national. Localement, on peut Ă©galement trouver nos produits dans quelques grandes surfaces », prĂ©cise Ă©galement le responsable de production. LRCB exporte aussi un peu vers l'Italie, la Hollande et bientĂŽt en Angleterre ». Confiant pour l'avenir ... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Des coquilles de moules vides Ă profusion sur le littoral Les chars Ă voile sont privĂ©s de plage. AprĂšs le passage de la grande marĂ©e, la mer a laissĂ© non seulement des algues, mais une foison de coquilles de moules vides, sur le sable et sur la piste de char Ă voile. Dans ces conditions, elle ne peut ĂȘtre utilisĂ©e par les Ă©lĂšves et les moniteurs. Jean-Claude Josse, prĂ©sident du Noroit club, s'inquiĂšte de l'origine de ces rejets, et surtout des conditions de nettoyage de la plage. Source Ouest France ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Cherrueix. Faire sa demande pour circuler sur le Domaine maritime TransportĂ©s en tracteur ou Ă pied, de nombreux pĂȘcheurs de loisirs vont sur les bancs des Hermelles pour ramasser coquillages et crustacĂ©s, en particulier en pĂ©riode de grandes marĂ©es. Source Ouest France La circulation des tracteurs plaisanciers, pour la pĂȘche Ă pied, se fait dans le pĂ©rimĂštre d'un site classĂ© Natura 2000. Pour 2014, les demandes d'autorisation de circuler sur le Domaine public maritime avec un vĂ©hicule motorisĂ© devront ĂȘtre dĂ©posĂ©es entre le 6 et 10 janvier, soit par courrier ou directement dans les locaux de la DĂ©lĂ©gation de la mer et du littoral DML, 27, quai Duguay-Trouin, Ă Saint-Malo. Le nombre maximal de dĂ©rogations dĂ©livrĂ©es sera identique Ă l'annĂ©e passĂ©e soit 180. Les titulaires actuels de dĂ©rogations seront prioritaires. Pour constituer le dossier, il faut rĂ©unir les documents suivants photocopies du permis de conduire et de la carte grise ; attestation d'assurance ; une enveloppe timbrĂ©e ; les formulaires EIN2000 et la demande d'autorisation. Une attention toute particuliĂšre doit ĂȘtre apportĂ©e aux rĂ©cifs du banc des Hermelles. Il est Ă©galement rappelĂ© que le transport sur remorque des passagers doit ĂȘtre gratuit, dans la stricte limite de six personnes. Renseignements 02 99 40 68 58 ou 06 60 59 56 87 ou sur le site ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Equarrissage. Les sociĂ©tĂ©s s'Ă©tripent pour l'alimentation animale et de poisson ! Ăquarrissage 120 emplois menacĂ©s chez Saria Exclu de neuf dĂ©partements, aprĂšs appel d'offres, Saria Industries menace de fermer l'usine de traitement de Guer Morbihan et trois centres de collecte, dont un en Mayenne. Source Ouest France par Guillaume Le Du La perte de ces marchĂ©s nous conduirait Ă fermer l'usine de traitement de Guer Morbihan et trois centres de collecte Ă Bazougers Mayenne, Chalagnac Dordogne et Curgy SaĂŽne-et-Loire. On parle de 120 emplois. » Les responsables du groupe Saria Industries Sifdda n'acceptent pas d'avoir Ă©tĂ© exclus du marchĂ© de l'Ă©quarrissage dans neuf dĂ©partements français dont la Mayenne, la Sarthe et la Manche. Le groupement des associations ATM animaux trouvĂ©s morts en ferme, groupement qui rĂ©unit toutes les filiĂšres de l'Ă©levage ruminant, volaille, porc etc., a dĂ©cidĂ© de confier le service public de l'Ă©quarrissage », pour 2014 et 2015, Ă Atemax groupe Akiolis. Saria Industries conteste l'attribution de ces marchĂ©s devant le tribunal de Paris. Jusqu'Ă la dĂ©cision du tribunal, nous continuerons de collecter les animaux morts dans les fermes », annonce l'entreprise d'Ă©quarrissage qui s'interroge sur les conditions sanitaires du ramassage des animaux morts rĂ©alisĂ© par son concurrent. Autrement dit Atemax, qui possĂšde un site de transformation Ă Saint-Langis-lĂšs-Mortagne Orne, des centres de collecte Ă JavenĂ© Ille-et-Vilaine, SillĂ©-le-Guillaume Sarthe et ClĂ©cy Calvados, aurait-il la logistique suffisante... Saria met aussi dans la balance les consĂ©quences sociales de la perte des neuf dĂ©partements. Un marchĂ© de 140 millions d'euros Le web peut sauver le commerce de proximitĂ© Afficher sur le web et attirer en magasin ! Le dispositif, impulsĂ© par la chambre de commerce et d'industrie CCI des CĂŽtes-d'Armor aide les professionnels Ă se lancer dans le e-commerce. Face Ă la dĂ©ferlante du e-commerce, les petites boutiques rĂȘvent de s'y mettre. Mais aujourd'hui, le contexte est devenu hyperconcurrentiel et avoir un site ne suffit pas pour vendre », explique RĂ©nald LeliĂšvre, chargĂ© de mission Ă la chambre de commerce et d'industrie CCI. La FĂ©dĂ©ration de la vente Ă distance Fevad annonce qu'un site sur trois rĂ©alise moins de dix transactions par mois. Pour tirer leur Ă©pingle du jeu, les professionnels doivent parvenir Ă mixer le meilleur des deux mondes commerce physique et e-commerce. C'est le point de vue des conseillers de la CCI qui ont lancĂ© en 2011, le dispositif l'Armor dans le web ». Ils s'appuient sur plusieurs Ă©tudes. Ainsi, l'Institut français d'opinion publique Ifop indique que 47 % des achats se feraient aprĂšs consultation des sites internet des magasins. Il n'est pas rare de voir un client pousser la porte de ma boutique, me rĂ©clamer tel jouet de telle couleur et Ă tel prix. Il sait qu'il est disponible, il a vu l'info sur mon site internet », explique Christophe Rouxel, propriĂ©taire du magasin de jouets GouzmirĂȘves Ă Langueux lire ci-dessous. Pendant longtemps, on a cru que le e-commerce allait vider les boutiques, dit RĂ©nald LeliĂšvre. Aujourd'hui, on constate que les consommateurs aspirent Ă du concret et du contact humain. Si un client, qui cherche une paire de basket, sait en allant sur la toile qu'il la trouvera chez un vendeur prĂšs de chez lui, il prĂ©fĂ©rera s'y rendre pour l'essayer. » GrĂące au dispositif, l'Armor dans le web », les professionnels apprennent Ă se positionner sur la toile, alimenter leur site, utiliser les outils du web que sont Facebook, Google map, les sites Pages jaunes ou Le bon coin... Tout ceci peut recrĂ©er une dynamique de proximitĂ©. » Et de citer le cas de cette enseigne de bricolage qui propose une application iphone qui guide le client Ă travers les rayons, pour qu'il tombe pile poil sur le tournevis repĂ©rĂ© auparavant sur le site. La CCI a invitĂ© Pascal Thomas, PDG de Mappy, pour qu'il anime une confĂ©rence sur le dĂ©veloppement du Mappy shopping, moteur de recherche local, lundi 31 mars, Ă Ploufragan. Sur le net, les barnums pliants ont leur marchĂ© ... GouzmirĂȘves assure en e-commerce ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le guide mĂ©thodologique et technique du Life+ LAG'Nature enfin disponible ! Ce guide reprend les leçons apprises dans le projet, sur des thĂ©matiques aussi variĂ©es que les problĂ©matiques abordĂ©es par le Life+ LAG'Nature ! Source Lifelagnature Pas moins de 53 fiches dans ce guide, rĂ©parties en 3 chapitres "PrĂ©parer et mettre en oeuvre chantiers et travaux dans un espace naturel pĂ©ri-lagunaire", "Le public dans les espaces naturels l'accueillir, le guider, lui transmettre" et "Appropriation des enjeux par les acteurs du territoire". Ecrit par 30 rĂ©dacteurs au sein du projet, le guide a Ă©tĂ© relu par une cinquantaine de relecteurs externes, spĂ©cialistes des diffĂ©rents domaines abordĂ©s. Un Ă©norme travail collectif donc, qui a commencĂ© en dĂ©cembre 2012 avec la dĂ©finition des objectifs de ce document, de ses publics cibles et de son format de diffusion et s'est achevĂ© avec l'assemblage des classeurs papier fin octobre 2013! Le guide est actuellement en cours de traduction en anglais, la version anglaise sera disponible en tĂ©lĂ©chargement. Quant Ă la version française, vous pouvez la trouver dĂšs maintenant dans l'espace tĂ©lĂ©chargement de ce site. Bonne lecture! ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ HuĂźtres et moules de bouchot, les reines du littoral C'est un peu de notre rĂ©gion que vous partagez Ă votre table. Les Coquillages du Littoral VendĂ©en Les HuĂźtres En VendĂ©e on aime beaucoup les huĂźtres depuis les temps les plus reculĂ©s ! A St Michel en l'Herm il existait une butte de coquilles d'huĂźtres datant du Moyen Age et faisant Ă peu prĂšs 500 000 m3. Au dĂ©part les huĂźtres Ă©taient plates, en bancs naturels mais au XIXĂšme siĂšcle, le marchĂ© de l'huĂźtre se dĂ©veloppant, il fallut recourir Ă l'huĂźtre portugaise qui suite Ă des maladies dut ĂȘtre remplacĂ©e par l'huĂźtre creuse, huĂźtre qui se reproduit naturellement. Contrairement Ă une idĂ©e rĂ©pandue, les huitres se dĂ©gustent toute l'annĂ©e, plus grasse en pĂ©riode chaude, plus fine en hiver, la pleine saison Ă©tant Ă©videment les pĂ©riodes de fin d'annĂ©e. Toutes les huitres, mĂȘme dans notre rĂ©gion n'ont pas le mĂȘme goĂ»t selon leur culture et leur taille, huitres de pleine mer comme Ă l'Ăźle de RĂ© ou affinĂ©e dans des "claires" oĂč des algues vertes leur donnent un bel aspect, et une saveur plus fine, mais entre les huitres de Beauvoir, Talmont Ă "la GuittiĂšre" ou l'Aiguillon sur mer chacune Ă sa personnalitĂ©. Aujourd'hui, trois espĂšces de moules sont le plus souvent dĂ©gustĂ©es la plus grande que l'on trouve dans la paella espagnole, une moyenne pour les moules-frites belges et enfin la moule de nos cĂŽtes. La moule est " cultivĂ©e " et ceci grĂące Ă Patrick Walton, un irlandais Ă©chouĂ© sur nos cĂŽtes qui remarqua que les moules se fixaient aux pieux de bois de la Baie de l'Aiguillon le bouchot naquit ainsi. Il existe aussi ce qu'on appelle les moules de cordes ou moules de filliĂšres, cultivĂ©es sur des cordes tendues entre des piquets, plus salĂ©es, moins subtile que la moule de bouchot, mais plus prĂ©coce, contrairement Ă la moule de bouchot qui offre toutes ses saveurs en plein Ă©tĂ©. Les boucholeurs trĂšs fiers de leur production vous diront que c'est la meilleure ! Essayez l'Eclade en disposant les moules sur une planche, couvertes d'un tapis d'aiguilles de pin auxquelles on met le feu dont la chaleur fera ouvrir les moules... Les Palourdes, Praires, Pissouses, Clovis, Vernis et VĂ©nus Vraies ou fausses palourdes, ce qui les distingue, c'est la forme plus ou moins ronde ou rectangulaire, la couleur, la sculpture de la coquille. PĂȘchĂ©es Ă marĂ©e basse et pour certaines seulement au moment des grandes marĂ©es ! Les Pignons ou " pignounes " en VendĂ©e, son nom classique est la Telline. TrĂšs reconnaissables, ils sont allongĂ©s et leur coquille est colorĂ©e allant du rose au jaune pĂąle. A marĂ©e descendante, ils s'enfoncent sous quelques centimĂštres de sable. Il suffit alors de gratter pour les ramasser. Il se reproduit rapidement. Les plus gros mesurent 2 Ă 3 cm. A faire ouvrir Ă la poĂȘle puis y ajouter crĂšme fraiche, ail et persil !!! Le couteau est un coquillage rusĂ© qui se cache Ă plus d'un mĂštre de profondeur ! Sa pĂȘche est des plus ludiques. A marĂ©e basse, il faut repĂ©rer un trou de serrure dans le sable humide, y verser une grosse pincĂ©e de sel le couteau croit Ă la remontĂ©e des eaux et remonte en surface. Il faut alors le saisir rapidement mais le tirer doucement. Sa forme rappelle la forme de la coquille Saint Jacques mais sa couleur varie du blanc Ă l'orangĂ©. Elle vit sur les fonds sableux mais sa pĂȘche est aujourd'hui trĂšs rĂ©glementĂ©e. Pleine pĂ©riode fin octobre dĂ©but dĂ©cembre, passez les au four juste un instant pour les ouvrir, enlever une coquille, du beurre fondu, un peu de poivre sur chacune, et remettez au four quelques minutes dĂ©gustez ! Ce petit gastĂ©ropode se ramasse Ă marĂ©e basse sur les rochers. C'est le plaisir des enfants de ramasser ce petit escargot Ă la coquille plus ou moins conique et de couleur noire, d'autres parfois rayĂ©e ou avec un aspect de damier sont Ă dĂ©laisser. Cuit au court bouillon, il se dĂ©guste souvent Ă l'apĂ©ritif ! Les Patelles ou Berniques ce dernier nom Ă©tant plus utilisĂ© en Bretagne AppelĂ© trĂšs frĂ©quemment " chapeau chinois " en raison de sa forme, ce gastĂ©ropode reste fixĂ© sur les rochers, mĂȘme Ă marĂ©e basse et en plein soleil. A marĂ©e haute, il se dĂ©tache, fait le tour du propriĂ©taire pour se nourrir et revient au point de dĂ©part. DĂ©collez-le avec un couteau, "pas les plus gros, ce ne sont pas les meilleurs", enlevez l'animal, ne gardez que le pied, rincez, croquez. A dĂ©guster sur place ! Ils rappellent les coquillages des Ăźles appelĂ©s " porcelaines " et sont le coquillage favori des petites filles pour faire des colliers. Leur coquille est striĂ©e, plutĂŽt blanche et quelquefois Ă petits pois bruns. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 8 Janvier 2014 Le ComitĂ© de Survie de l'OstrĂ©iculture soutient l'action des Bonnets Rouges Le CSO est actif dans les actions contre l'Ă©cotaxe et pour mettre fin Ă toute cette pression fiscale et rĂšglementaire interminable qui nuit au dĂ©veloppement de nos entreprises bretonnes. N'oubliez pas que l'Ă©cotaxe, si elle n'est pas purement supprimĂ©e, le prix de nos huĂźtres augmentera d'au moins 5% !!! Autant dire que c'est impossible Ă appliquer et que c'est notre marge, dĂ©jĂ minime, qui devra ĂȘtre amputĂ©e de 5% !!! Alors NON, nous ne voulons pas de cette TVA dĂ©guisĂ©e supplĂ©mentaire, comme nous voulons absolument assouplir toute cette pression fiscale et rĂšglementaire permanente !!! Le 2 novembre dernier, le portique Ăcotaxe de Saint Allouestre a Ă©tĂ© dĂ©truit par plusieurs centaines de manifestants Bonnets Rouges. 3 d'entre eux ont Ă©tĂ© identifiĂ©s et doivent comparaĂźtre demain jeudi 9 janvier au tribunal de Vannes. Il est inacceptable que nos 3 amis servent d'exemples dans ce combat pour dĂ©fendre l'Ă©conomie Bretonne !!!! Nous vous demandons donc de vous libĂ©rer ce jeudi 9 janvier Ă 16h pour vous rendre devant le tribunal de Vannes le plus nombreux possible pour dire non Ă cette dictature fiscale et montrer notre solidaritĂ© envers nos amis. Ils n'ont pas Ă payer pour leur courage face Ă toute cette pression. Alors faites suivre ce message et venez trĂšs nombreux ce jeudi 9 janvier Ă 16h00 Ă Vannes. Merci d'avance Le CSO ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Bassin d'Arcachon la qualitĂ© des eaux met tout le monde dâaccord Le Syndicat intercommunal du bassin dâArcachon vient de recruter un expert en submersions marines et va cette annĂ©e mettre en place un wifi territorial Source Sud Ouest par David Patsouris Bassin d'Arcachon la qualitĂ© des eaux met tout le monde dâaccord Michel Sammarcelli Lâeau est devenue le premier tĂ©moin dâune civilisation moderne dont elle porte la trace dans ses microscopiques replis. Câest lĂ oĂč sâaventure le Siba. » Ici rĂšgnent l'harmonie et l'ĆcumĂ©nisme. Et qu'il est bon en ces temps Ă©lectoraux de trouver des espaces de concorde et d'Ă©quilibre. Ainsi, ce mardi soir, au Palais des congrĂšs d'Arcachon, la cĂ©rĂ©monie des vĆux du Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon Siba libĂšre ce qu'il y a de meilleur en chaque Ă©lu l'esprit de consensus sur les missions de ce syndicat. C'est ce que dit Marie-HĂ©lĂšne des Esgaulx, la sĂ©natrice-maire UMP de Gujan-Mestras, et premiĂšre vice-prĂ©sidente du Siba. Elle salue le consensus total de l'ensemble des maires qui, au sein du Siba, dĂ©passent leurs divergences politiques ». D'ailleurs, dans la salle des Ambassadeurs oĂč se tient le cocktail, on croise des maires sortants et de nouveaux candidats, mais aussi leurs adversaires en mars, et ce, sans Ă©clat ni polĂ©mique. Micropolluants, submersion ... Sur les tables du buffet Autre annonce, celle de mettre en place un wifi territorial, c'est-Ă -dire la connexion Internet sans fil sur tout le Bassin. Et puis, Michel Sammarcelli se rĂ©jouit d'organiser les rencontres du tourisme avec plus de 650 professionnels, le 6 fĂ©vrier, Ă L'Olympia d'Arcachon, puis, les 31 mai et 1er juin Les bicyclettes bleues du bassin d'Arcachon Ă l'occasion de la fĂȘte nationale du vĂ©lo. Il a aussi confirmĂ© la signature d'un partenariat avec l'office de tourisme de Bordeaux Il permet au Bassin de se dĂ©voiler sur des marchĂ©s plus lointains, de prendre le large, de s'exporter. » Enfin, Michel Sammarcelli a saluĂ© l'installation prochaine du Parc naturel marin Le Siba mettra Ă sa disposition tout ce qu'il sait dĂ©jĂ du Bassin et tout ce qu'il sait dĂ©jĂ faire sur le Bassin. » Comment raconter cette soirĂ©e sans dire un mot du buffet proposĂ© ensuite ? C'est impossible parce que c'est l'un des plus rĂ©putĂ©s. Et voici pourquoi vins blancs et rouges, toasts au foie gras, huĂźtres, jambon, saumon, petits fours façon hamburger, charcuterie, fromages et gĂąteaux. Sur ce point aussi, il y a un vrai consensus⊠^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Le 7 Janvier 2014 L'entreprise Alpha Biotech dopĂ©e Ă la spiruline Cette sociĂ©tĂ© d'AssĂ©rac 44, pionniĂšre dans la production de micro-algues, s'est Ă©quipĂ©e de nouvelles serres. Son objectif optimiser sa production et affirmer son savoir-faire en Europe. Illustration Sipulina Wikipedia - Joan Simon Trois questions Ă Olivier LĂ©pine. Directeur d'Alpha Biotech, producteur de spiruline en Loire-Atlantique. Recueilli par Michel Godin. Alpha Biotech, producteur de micro-algues dont est issue la spiruline, est l'un des leaders du marchĂ© en France. Ă quoi sert cet extrait liquide ? C'est une micro-algue bleu-vert en forme de spirale. Du plancton invisible Ă l'oeil nu, composĂ© Ă 55 % de protĂ©ines, d'acides aminĂ©s essentiels, de vitamines et de lipides protecteurs pour l'organisme. Il se trouve Ă la base de la chaĂźne alimentaire. Ce plancton vĂ©gĂ©tal, reconnu par la fĂ©dĂ©ration des Nations unies pour l'alimentation, est cultivĂ© dans de nombreux pays. Notamment en Chine, devenue le premier producteur mondial. Les bienfaits de ce produit naturel peu connu manquent de visibilitĂ©. Pourtant, trois cents Ă©tudes scientifiques ont dĂ©jĂ confirmĂ© sa forte valeur nutritive. Nos dĂ©marches entreprises auprĂšs de la Commission europĂ©enne afin d'obtenir une reconnaissance devraient aboutir d'ici deux ans. Comment produisez-vous la spiruline ? La spiruline est produite Ă base d'eau de mer dans des bassins couverts, chauffĂ©s Ă 25°. Comme toute autre plante, elle a besoin de dioxyde de carbone, d'azote et de phosphore pour se dĂ©velopper. Les micro-algues sont cultivĂ©es durant une semaine, le temps de s'enrichir en minĂ©raux, potassium, calcium, magnĂ©sium et oligoĂ©lĂ©ments. Le produit est ensuite rĂ©coltĂ© et tamisĂ©, puis pressĂ© comme une orange pour en extraire un jus frais contenant le pigment principal, la phycocyanine. Cette protĂ©ine bleutĂ©e dont le rĂŽle est de capter la lumiĂšre est un puissant antioxydant. Elle est conditionnĂ©e en ampoules afin de prĂ©server ses propriĂ©tĂ©s et son efficacitĂ©. Elle a pour vertus de protĂ©ger la peau et de stimuler des dĂ©fenses naturelles de l'organisme. Vous bĂ©nĂ©ficiez d'aides europĂ©ennes et rĂ©gionales. De quoi relancer la production ? ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Mytiliculture concession renouvelĂ©e pour La Bouchot des deux caps Il est de plus en plus difficile pour les mytiliculteurs dâobtenir, voire de renouveler, leurs concessions. Source Le Marin AprĂšs avoir Ă©tĂ© remise en cause, la SCEA La Bouchot des deux caps rachetĂ©e en 2012 par Mytilimer a enfin obtenu le renouvellement de sa concession, entre les caps Blanc-Nez et Gris-Nez. AprĂšs un avis favorable de la commissaire-enquĂȘtrice, qui a recueilli cet Ă©tĂ© 187 observations, elle peut continuer son exploitation sur Tardinghen et Audinghen, dans une zone situĂ©e Ă la fois en site classĂ©, en Znieff et en zone Natura 2000. Le renouvellement obtenu en avril 2002 avait Ă©tĂ© annulĂ© par le tribunal administratif de Lille le 29 dĂ©cembre 2011, faute dâenquĂȘte publique. Le plaignant â le maire de Tardinghen â estimait les pieux dangereux pour les baigneurs et les adeptes de sports nautiques. Lâentreprise, qui emploie jusquâĂ 10 salariĂ©s en Ă©tĂ©, est engagĂ©e dans la dĂ©marche qualitĂ© Saveur en or et bĂ©nĂ©ficie depuis 2010 de la certification bio. Elle produit actuellement 300 Ă 350 tonnes par an sur 10 000 pieux et souhaite porter la production Ă 400 tonnes par an sur 12 500 pieux.^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le Tour-du-Parc Les ostrĂ©iculteurs touchĂ©s de plein fouet par la tempĂȘte La tempĂȘte a fait aussi son lot de dĂ©gĂąts sur les zones ostrĂ©icoles du bassin de PĂ©nerf. Les tables et les poches d'huĂźtres dont certaines ont Ă©tĂ© Ă©ventrĂ©es n'ont pas rĂ©sistĂ©. Source Le TĂ©lĂ©gramme Les 23 et 24 dĂ©cembre, les ostrĂ©iculteurs avaient dĂ©jĂ dĂ» subir les assauts de la mer, tout particuliĂšrement en ce qui concerne les parcs situĂ©s au Sud. Nous avons rĂ©cupĂ©rĂ© des poches, mais nous laissons toujours des plumes », prĂ©cisent des professionnels. Et hier, nouvelle alerte sur le coup de midi des gens emportaient les poches d'huĂźtres balayĂ©es par la tempĂȘte, Ă Le Gal, prĂ©sident du syndicat ostrĂ©icole du bassin de PĂ©nerf, avait dĂ©jĂ alertĂ© la semaine passĂ©e sur ces vols et il confirmait, hier, l'Ă©tendue de ces dĂ©gĂąts dus Ă la mer dĂ©montĂ©e. Les professionnels n'ont pas d'autre choix que d'aller aujourd'hui encore sur place pour remettre de l'ordre dans les parcs seulement accessibles par grandes marĂ©es. Autrement on ne pourra pas y retourner avant quinze jours », prĂ©cise Philippe Le Gal. Pencadenic, inondable ? .... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Charente-Maritime de nombreux dĂ©chets charriĂ©s par les vagues Beaucoup de dĂ©chets ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur les plages ce mardi matin ; des installations ostrĂ©icoles ont Ă©galement Ă©tĂ© touchĂ©es Source Sud Ouest Grand nettoyage ce mardi matin sur la plage de La Couarde La Charente-Maritime, placĂ©e en vigilance orange vagues-submersion de ce lundi, 16 heures, Ă ce mardi matin, 11 heures, n'a pas connu de dĂ©gĂąts majeurs dus Ă la houle qui a dĂ©ferlĂ© sur la cĂŽte atlantique. En revanche, de nombreux dĂ©chets ont Ă©tĂ© charriĂ©s par les vagues et quelques ostrĂ©iculteurs ont vu leur installation touchĂ©e. "A chaque tempĂȘte, on a Ă©normĂ©ment de dĂ©chets, de bois, de plastiques, Ă©ventuellement de filets de pĂȘche, dĂ©taille Patrick Rayton, maire de La Couarde-sur-Mer, dans un reportage video pour France 2. Sur 5 km, on a vite fait d'enlever un ou deux camions de cochonneries. En poids, c'est pas lourd, mais en volume c'est important." Du cĂŽtĂ© des ostrĂ©iculteurs charentais, certains visitaient leurs parcs ce mardi aprĂšs-midi. Parmi eux, Jacques Maire, prĂ©sident du syndicat des conchyliculteurs des Boucholeurs, qui aligne 17 000 poches d'Ă©levage dans la baie de ChĂątelaillon. Il s'est inquiĂ©tĂ©, comme cet internaute qui nous a transmis la photo ci-dessous, de voir certaines d'entre elles Ă©chouĂ©es sur la plage, aux Boucholeurs. VĂ©rification faite, il rassure et prĂ©cise "En fait, ces poches Ă©taient chargĂ©es d'huĂźtres mortes et envasĂ©es en mer. Certainement depuis longtemps. La houle les a ramenĂ©es Ă la cĂŽte. Sur les parcs, on ne peut pas dire que tout est en ordre, nous avons quand mĂȘme essuyĂ© un bon coup de mer. Mais les dĂ©gĂąts sur les huĂźtres en poche ne sont pas Ă©normes. Ils sont en revanche un peu plus importants - mais sans toutefois ĂȘtre catastrophiques-, sur les installations de captage. Un jeune professionnel, Ă cĂŽtĂ© de mon parc, a pas mal dĂ©rouillĂ©, mais il est le seul, dans ce que je vois, Ă avoir perdu pas loin de la moitiĂ© de ses collecteurs, sur une parcelle de 30 ares." Plus au sud, au coeur du bassin de Marennes-OlĂ©ron, aucun Ă©cho de destruction de parcs n'Ă©tait remontĂ© ce matin au siĂšge du ComitĂ© rĂ©gional conchylicole Poitou-Charentes. Et Cyril Pain, ostrĂ©iculteur au ChĂąteau-d'OlĂ©ron, qui Ă©tait en mer tout le week end dernier et jusqu'Ă hier lundi n'a, lui aussi, constatĂ© rien d'anormal au regard des conditions mĂ©tĂ©o qui ont sĂ©vi ces derniĂšres heures. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ BTS maritimes la façade Atlantique "oubliĂ©e" selon la CFDT "Rien! De Brest Ă Hendaye, la façade Atlantique a Ă©tĂ© oubliĂ©e", constate la CFDT Ă propos de la rĂ©partition des classes de BTS maritimes. Source Le Marin La CFDT de lâĂ©ducation maritime accueille avec une "grande satisfaction" la crĂ©ation des quatre classes de BTS maritimes Ă la rentrĂ©e 2014 mais se dit nĂ©anmoins "perplexe" quant Ă leur rĂ©partition gĂ©ographique, la façade Atlantique ayant Ă©tĂ© "oubliĂ©e". En effet, trois BTS sont localisĂ©s sur la façade Manche Boulogne, FĂ©camp, Saint-Malo, un sur la façade MĂ©diterranĂ©e SĂšte⊠et aucun sur la façade Atlantique. "Rien! De Brest Ă Hendaye, la façade Atlantique a Ă©tĂ© oubliĂ©e, constate la CFDT. Les ports de Cornouaille, les quartiers maritimes importants pour la pĂȘche, de Lorient, des Sables-dâOlonne, de La Rochelle, de Marennes-OlĂ©ron et de Bayonne, rien, les grands ports de commerce oubliĂ©s." "Nous avons du mal Ă comprendre le choix du ministre, il est loin dâĂȘtre impartial, il est dĂ©sĂ©quilibrĂ©, ajoute la CFDT. Il ne tient pas compte de lâamĂ©nagement du territoire, nous le dĂ©sapprouvons, il est impĂ©ratif dâapporter des corrections." La CFDT a cependant bien notĂ© que le ministre des Transports et de la Mer, FrĂ©dĂ©ric Cuvillier, sâest proposĂ© d'ouvrir ultĂ©rieurement des BTS Ă Paimpol, La Rochelle et Nantes. Le prenant au mot, le syndicat estime donc "aujourd'hui urgent de prĂ©voir un calendrier pour mettre en place ces trois nouvelles formations et commencer Ă corriger ces dĂ©sĂ©quilibres, Ă savoir crĂ©er d'autres classes de BTS maritimes sur la façade Atlantique." ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Aquaculture. Des crevettes Ă©levĂ©es Ă Roscoff Lors de son allocution, Joseph SéïtĂ© a rendu public un projet dont l'ambition est de substituer aux importations massives en Europe de crevettes tropicales, des crevettes Ă©levĂ©es grĂące Ă un nouveau systĂšme de production Ă©co-efficient. Source Le TĂ©lĂ©gramme Deux espĂšces seront sĂ©lectionnĂ©es crevettes tropicales et le bouquet breton. La premiĂšre unitĂ© sera mise en place Ă Roscoff oĂč se dĂ©rouleront toutes les Ă©tapes, de la production au conditionnement en passant par la production d'algues, avec la crĂ©ation des emplois que cela comporte. Le bĂątiment sera Ă Ă©nergie positive, et les sites bio-sĂ©curisĂ©s sans aucun rejet. Les crevettes seront Ă©levĂ©es aux micro-algues, macro-algues et traçabilitĂ© sera permanente Ă toutes les Ă©tapes de la production des nutriments et des crevettes vendues entiĂšres et en prĂ©parations sociĂ©tĂ© Martrop les arthropodes de la mer, dont le siĂšge se situe dans la commune, porteuse de ce projet, prĂ©voit de dĂ©velopper avec ses partenaires, parmi lesquels la Station biologique de Roscoff et Ifremer, une filiĂšre innovante de commercialisation de crevettes. L'aboutissement de l'instruction de ce dossier devrait se situer au mois d'avril au plus tard. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ La Baie du Mont Saint-Michel en danger Tribune de Michel Blanchard Guy Fontenelle Dans le marin du 26 juillet 2013 ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Maroc interdiction des huĂźtres et des moules C'est en raison de la prĂ©sence dâune teneur anormalement Ă©levĂ©e de bio-toxines marines que le dĂ©partement marocain de la pĂȘche maritime a interdit la consommation des mollusques bivalves. Source Biladi Que cela soient des huĂźtres, des moules ou des palourdes, tous les mollusques bivalves sont interdits Ă la rĂ©colte et Ă la commercialisation au Maroc. Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© prise par le dĂ©partement marocain de la pĂȘche maritime aprĂšs la dĂ©couverte dâune teneur anormalement Ă©levĂ©e de bio-toxines marines dans les coquillages de la zone conchylicole Oum Toyour â Chouika, rĂ©gion d'Essaouira. Dans son communiquĂ©, le dĂ©partement appelle les consommateurs Ă ne pas s'approvisionner auprĂšs de marchands non qualifiĂ©s et Ă ne consommer, par mesure de sĂ©curitĂ©, que des produits conditionnĂ©s et estampillĂ©s des Ă©tiquettes sanitaires d'identification adĂ©quates. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Coquille Saint-Jacques un test rapide pour dĂ©tecter les toxines Depuis 2 ans en particulier, lâexploitation de la coquille en baie de Seine est perturbĂ©e par les efflorescences dâalgues toxiques... Source Le Marin Phytochip est un test qui permet de dĂ©tecter les efflorescences dâalgues toxiques, qui perturbent rĂ©guliĂšrement les pĂȘcheries, de façon robuste, fiable, rapide, peu coĂ»teuse ». Câest un des rĂ©sultats du projet de recherche Comanche qui a portĂ© durant 3 ans sur la coquille Saint-Jacques en Manche. Ce test utilisant les biopuces Ă ADN est dĂ©clinable Ă toutes toxines ou autres agents pathogĂšnes », assure Catherine DrĂ©anno, chercheuse Ă lâIfremer. Autre avancĂ©e notable les chercheurs ont mis au point un modĂšle pour simuler les trajectoires des larves selon le courant, le lieu dâĂ©mission et leurs propriĂ©tĂ©s biologiques. Ce qui sera utile Ă la gestion des stocks de coquilles en Manche. Des chercheurs se sont aussi penchĂ©s sur la valorisation elle souffrirait de la course au poisson » qui pousse les producteurs Ă pĂȘcher au maximum en dĂ©but de campagne. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ SurpĂȘche - la fin du poisson Ă foison Jeudi 16 janvier Ă 9h00 62 min DĂ©jĂ diffusĂ© mardi Ă 20h50 La croissance exponentielle de la pĂȘche comporte de terribles consĂ©quences pour les Ă©cosystĂšmes comme pour les populations. EnquĂȘte sur la face cachĂ©e d'une industrie mondialisĂ©e. Source Arte Dossier Depuis des dizaines dâannĂ©es, une armada de bateaux sillonne sans interruption les mers du globe. La pĂȘche toujours plus intensive des poissons nuit Ă la biodiversitĂ©. Selon les spĂ©cialistes, cette surpĂȘche se pratique sur 90 % de la MĂ©diterranĂ©e, tandis que 40 % des espĂšces de poissons du nord-est de lâAtlantique sont menacĂ©es. Les systĂšmes de quotas ou les subventions accordĂ©es par lâUnion europĂ©enne UE contribuent Ă cette situation, comme le concĂšde Maria Damanaki. Cette commissaire aux Affaires maritimes et Ă la PĂȘche a rĂ©cemment mis sur pied une rĂ©forme contre cette surexploitation des ressources. Mais les mesures de lâUE suffiront-elles, quand une grande partie du poisson consommĂ© en Europe vient dâAsie ou dâAfrique ? Les ONG dĂ©noncent les conditions dĂ©plorables qui rĂšgnent dans lâaquaculture des pays en voie de dĂ©veloppement. Sur la cĂŽte ouest de lâAfrique, la pĂȘche illĂ©gale fait rage, privant les petits exploitants de leurs moyens de subsistance, tandis que de nombreuses entreprises imposent Ă leurs employĂ©s des conditions de quasi-esclavage. De la mer Ă lâassiette, cette enquĂȘte dĂ©voile la face sombre de cette industrie et met en Ă©vidence la chaĂźne de responsabilitĂ©s Ă©conomiques et politiques Ă l'origine de ce dĂ©sastre. La biodiversitĂ© dans les filets de la pĂȘche Selon les spĂ©cialistes, la surpĂȘche se pratique sur 90 % de la MĂ©diterranĂ©e, tandis que 40 % des espĂšces de poissons du nord-est de lâAtlantique sont menacĂ©es. De plus, la pĂȘche toujours plus intensive des poissons nuit aux Ă©cosystĂšmes et Ă la biodiversitĂ©. Lâinstauration de systĂšmes de quotas de pĂȘche par lâUnion europĂ©enne UE aide Ă combattre la surexploitation des ressources. Mais les mesures de lâUE suffiront-elles, quand une grande partie du poisson consommĂ© en Europe vient dâAsie ou dâAfrique ? SurpĂȘche â La fin du poisson Ă foison ? Documentaire de Jutta Pinzler et Mieke Otto Allemagne 2013, 61mn La croissance exponentielle de la pĂȘche comporte de terribles consĂ©quences pour les Ă©cosystĂšmes comme pour les populations. EnquĂȘte sur la face cachĂ©e d'une industrie mondialisĂ©e. Source Arte Future Heureux comme un poisson dans l'eau Documentaire de Frank Diederichs Allemagne 2013, 42 mn / 42 min SurpĂȘche, pollution des mers, conditions d'Ă©levage scandaleuses s'il semble inĂ©vitable d'interroger nos habitudes de consommation, faut-il renoncer Ă manger du poisson ? Source Arte Future Documentaire diffusĂ© le 07 janvier Ă 21h55 Peut-on encore manger du poisson ? Xenius Allemagne, 2013, 26mn Selon les prĂ©visions les plus sombres, d'ici Ă une cinquantaine d'annĂ©es, nos mers seront vides de poisson. Peut-on encore en manger si on se soucie de l'Ă©cologie ? Qu'est-ce qui est mieux pour l'environnement l'aquaculture ou la pĂȘche sauvage ? Source Arte Future Lâaquaculture Aubaine ou catastrophe Ă©cologique ? Face Ă lâappauvrissement de la biodiversitĂ© marine, pourquoi ne pas simplement faire de lâĂ©levage de poisson ? La plupart des saumons commercialisĂ©s en Allemagne proviennent de lâaquaculture. Or cette pratique prĂ©sente de gros inconvĂ©nients les Ă©leveurs ont presque toujours recours aux mĂ©dicaments et les eaux sont polluĂ©es par les dĂ©chets organiques aliments et excrĂ©ments des poissons. MalgrĂ© tout, certains experts sont persuadĂ©s que les fermes aquacoles seraient non seulement un moyen de protĂ©ger les ocĂ©ans, mais Ă©galement de nourrir la population mondiale en constante augmentation. Dans lâalimentation humaine, le poisson est dâores et dĂ©jĂ la premiĂšre source de protĂ©ines au monde, devant les viandes de volaille et de porc. Il permet dĂ©jĂ Ă prĂšs de 17 % des ĂȘtres humains de couvrir lâessentiel de leurs besoins en protĂ©ines dans 10 Ă 15 ans, la demande aura plus que doublĂ©. Sans Ă©levages de poissons, impossible de rĂ©pondre aux besoins protĂ©iniques dâune population en pleine croissance », affirme Ulfert Focken, expert en Ă©levage et alimentation aquacoles au ThĂŒnen-Institut dâAhrensburg en Allemagne. Lâaquaculture est en effet bien plus avantageuse que lâĂ©levage porcin ou bovin, car les poissons et autres organismes marins sâalimentent moins que les animaux terrestres. Pour produire un kilo de viande de bĆuf par exemple, il faut 15 fois plus de nourriture que pour produire un kilo de carpe. Les poissons consomment en effet moins dâĂ©nergie que les animaux terrestres, et ce pour deux raisons. Dâune part, ce sont des animaux Ă sang froid leur tempĂ©rature interne suit Ă peu prĂšs celle de leur environnement. Ils nâont donc pas besoin de la rĂ©guler comme les mammifĂšres ou les oiseaux. Dâautre part, se mouvoir en milieu aquatique leur demande peu dâefforts. Un poisson sur deux provient de lâĂ©levage DâaprĂšs lâOrganisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture FAO, la moitiĂ© des poissons qui arrivent jusque dans nos assiettes de nos jours ne sont pas des poissons sauvages donnĂ©es 2010. Cependant, lâimportance de lâaquaculture diffĂšre dâun pays Ă lâautre. En Europe centrale, comme en Allemagne, les poissons sauvages sont les plus prisĂ©s. En revanche, en Chine, la culture aquacole est une tradition millĂ©naire qui remonte aux dĂ©buts de la domestication des carpes. JusquâĂ prĂ©sent, la Chine est sans conteste le premier pays dans cette filiĂšre, fournissant prĂšs des deux tiers de lâensemble de la production mondiale de poisson dâĂ©levage. Une pratique de plus en plus critiquĂ©e par les Ă©cologistes Ă mesure que lâaquaculture se dĂ©veloppe, elle suscite de plus en plus de critiques de la part des Ă©cologistes, car elle a aggravĂ© le problĂšme de la surpĂȘche au lieu de le rĂ©soudre. En effet, la plupart des espĂšces dâĂ©levage Ă©tant carnivores, elles se nourrissent dâautres espĂšces qui sont pĂȘchĂ©es dans leur milieu naturel. LâĂ©levage de thon en aquaculture est le plus catastrophique, car contrairement au saumon, cette espĂšce ne peut se reproduire en captivitĂ©. Les Ă©leveurs capturent donc de jeunes thons sauvages et les nourrissent de poissons coĂ»teux pĂȘchĂ©s en mer. EnfermĂ©s dans des cages, les thons nâont pas la moindre possibilitĂ© de se reproduire. Le bilan est bien plus positif chez dâautres espĂšces carnivores. Le saumon dâĂ©levage a aussi besoin de poisson dans son alimentation pour pouvoir grandir, mais la quantitĂ© a pu ĂȘtre rĂ©duite, au point quâil est aujourdâhui possible de produire 1 kg de saumon avec 1,2 kg de poisson », indique Michael Ebeling, Ă©conomiste spĂ©cialisĂ© dans lâaquaculture, Institut ThĂŒnen de Hambourg. Dans les fermes aquacoles, les poissons reçoivent plus dâaliments dâorigines vĂ©gĂ©tales et leurs besoins en apport Ă©nergĂ©tique sont moins importants quâĂ lâĂ©tat sauvage, car leurs efforts sont rĂ©duits. En revanche, les saumons en libertĂ© se nourrissent dâune grande variĂ©tĂ© de poissons. Dans ce contexte, il serait judicieux de rĂ©duire lâaquaculture des espĂšces carnivores et de se concentrer sur les poissons qui se nourrissent essentiellement de plantes, comme les carpes », suggĂšre Michael Ebeling. Mais les EuropĂ©ens, et parmi eux beaucoup dâAllemands, apprĂ©cient justement la chair des poissons marins carnivores, ce qui fait croĂźtre la demande sur ce marchĂ© peu Ă©cologique. Par ailleurs, la question de la provenance des aliments se pose aussi dans le cas des espĂšces herbivores. Michael Ebeling explique Si la production aquacole requiert dâaugmenter la culture de soja, qui elle-mĂȘme conduit Ă la dĂ©forestation, alors les consĂ©quences pour lâenvironnement sont aussi destructrices que la pĂȘche de poissons sauvages destinĂ©s Ă lâaquaculture ». LâĂ©levage intensif et ses consĂ©quences Lâaquaculture prĂ©sente un autre inconvĂ©nient lâĂ©levage intensif, dont les consĂ©quences sont les mĂȘmes quâil sâagisse dâanimaux marins ou terrestres. Les poissons dâĂ©levage, vivant nombreux dans un espace rĂ©duit, sont plus exposĂ©s aux maladies que leurs congĂ©nĂšres sauvages. En 2011, au Mozambique, la quasi-totalitĂ© de la production de crevettes a Ă©tĂ© dĂ©truite par un virus. En 2012, les fermes aquacoles situĂ©es sur les cĂŽtes de Madagascar ont Ă leur tour Ă©tĂ© contaminĂ©es. Pour Ă©viter ce genre de scĂ©nario, les Ă©leveurs dâAsie du Sud-Est donnent aux poissons des antibiotiques ou dâautres mĂ©dicaments. Or ces antibiotiques ne font dĂ©jĂ plus effet, car les agents pathogĂšnes sont devenus rĂ©sistants. De plus, lorsque lâĂ©levage se fait dans des cages placĂ©es directement en mer, les poissons sauvages peuvent Ă©galement ĂȘtre contaminĂ©s. Par ailleurs, les excrĂ©ments des poissons, riches en nutriments, sont responsables de lâeutrophisation des eaux, que lâĂ©levage soit en mer ou en eau douce. Dans les mangroves dâAsie du Sud-Est, les Ă©cosystĂšmes des cours dâeau ont ainsi Ă©tĂ© asphyxiĂ©s. Ă cela sâajoute la dĂ©forestation de grande ampleur qui a Ă©tĂ© nĂ©cessaire pour faire de la place aux fermes. DâaprĂšs les donnĂ©es de la FAO, 3,6 millions dâhectares auraient Ă©tĂ© dĂ©boisĂ©s depuis 1980 en faveur de lâaquaculture. L'aquaculture durable, c'est possible Entre temps, certains pays ont dĂ©jĂ montrĂ© qu'une autre voie Ă©tait possible. Ainsi, en NorvĂšge, les mĂ©thodes de production de saumon d'Ă©levage ont Ă©tĂ© optimisĂ©es. Notamment, des vaccins ont permis aux Ă©leveurs de renoncer presque entiĂšrement Ă l'utilisation d'antibiotiques. De plus, les poissons nourris grĂące Ă dâautres mĂ©thodes rejettent moins d'excrĂ©ments. En mettant en pratique les bonnes idĂ©es, il est Ă©galement possible de prĂ©server les milieux aquatiques au lieu de laisser les nutriments des fermes aquacoles se mĂȘler aux eaux non polluĂ©es, on peut les utiliser intelligemment », dĂ©clare Werner Kloas de l'Institut Leibniz dĂ©diĂ© Ă lâĂ©cologie aquatique et de pĂȘche cĂŽtiĂšre, chef du projet Tomatenfisch » littĂ©ralement, poissons-tomates ». Ainsi que son nom le laisse deviner, le but de ce projet est de coupler l'Ă©levage de poisson Ă la culture de lĂ©gumes. Werner Kloas explique l'eau est utilisĂ©e deux fois. Une premiĂšre fois dans les bassins d'Ă©levage, puis une deuxiĂšme fois pour l'irrigation et la fertilisation des plants de lĂ©gumes, comme les tomates ». Sur les parois des serres oĂč poussent les tomates, lâeau se condense. Elle est rĂ©cupĂ©rĂ©e et rĂ©utilisĂ©e dans les bassins Ă poissons. Le chef de projet ajoute en comparaison avec des Ă©cosystĂšmes semblables, le nĂŽtre gaspille beaucoup moins dâeau ». Ainsi, 220 litres dâeau suffisent Ă produire 1 kg de poisson et 1,6 kg de tomates. Dans les Ă©cosystĂšmes traditionnels, il faut 600 Ă 1000 litres dâeau pour 1 kg de poisson et environ 1000 litres pour 1,6 kg de tomates. Les poissons-tomates » ont dĂ©jĂ Ă©veillĂ© lâintĂ©rĂȘt des industriels. DâaprĂšs Werner Kloas, les premiers Ă©cosystĂšmes devraient ĂȘtre opĂ©rationnels dâici un an. Les choses bougent du cĂŽtĂ© des industriels, mais aussi du cĂŽtĂ© des consommateurs. Les clients font beaucoup plus attention et achĂštent du poisson dâorigine contrĂŽlĂ©e », affirme Michael Ebeling. Garantissant un poisson Ă©levĂ© dans le respect de lâenvironnement, les labels Bioland » et Naturland » ont Ă©tĂ© créés il y a quelques annĂ©es dĂ©jĂ pour guider les consommateurs en Allemagne. En outre, le label europĂ©en Aquaculture Stewardship Council » ASC a Ă©tĂ© mis en place en 2012, certifiant une aquaculture durable. Les producteurs et distributeurs qui souhaitent acquĂ©rir ce label doivent non seulement respecter la protection des espĂšces, de lâenvironnement et de lâeau lors de lâĂ©levage, mais Ă©galement des normes sociales strictes. Inka Reichert, le 6 septembre 2013 ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Le 6 Janvier 2013 Moules sur filiĂšres. LâenquĂȘte publique a commencĂ© dans la baie LâexpĂ©rimentation projetĂ©e porterait sur quatre lignes subflottantes de 100 m de long fixĂ©es entre des bouĂ©es. LâenquĂȘte publique simple a commencĂ© ce vendredi Ă propos dâun projet dâexpĂ©rimentation de moules sur filiĂšres prĂšs de Saint-Coulomb. LâenquĂȘte publique simple se dĂ©roule sans commissaire-priseur. La consultation est ouverte jusquâau 17 janvier prochain dans les mairies de Saint-Coulomb, Saint-Malo, Saint-MĂ©loir-des-Ondes, et de Cancale. Des registres y sont Ă la disposition du public pour recueillir leurs observations qui devront ĂȘtre motivĂ©es, datĂ©es, et signĂ©es. Sur papier libre Les rĂ©actions sur papier libre sont autorisĂ©es dans la mesure oĂč elles sont Ă©galement motivĂ©es datĂ©es et signĂ©es. Celles-ci seront ensuite intĂ©grĂ©es au registre, numĂ©rotĂ©es, paraphĂ©es et transmises aux services de lâĂtat. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ L'huitre de Normandie Ă la conquĂȘte de la Chine Plus jeune rĂ©gion conchylicole de France, la Normandie est Ă©galement le premier bassin de production avec 21% de la production nationale dâhuĂźtres et 41 % de la production de moules de bouchot. Pour les huĂźtres, si la consommation française reste essentiellement saisonniĂšre fĂȘtes de fin dâannĂ©e et pĂ©riode estivale sur les lieux de villĂ©giature de bord de mer, câest toute lâannĂ©e que dâautres pays la consomment ce coquillage⊠Source Drakkaronline Si les eaux froides du littoral normand ne permettent pas une bonne reproduction des huĂźtres, obligeant les ostrĂ©iculteurs Ă avoir recours Ă des naissains petites huĂźtres originaires dâArcachon ou de Charente, elles se rĂ©vĂšlent en revanche un lieu idĂ©al de production et de rĂ©colte, en raison notamment des fortes amplitudes des marĂ©es et des grandes Ă©tendues dĂ©couvertes et faciles dâaccĂšs Ă marĂ©e basse. Câest cette action combinĂ©e de lâeau de mer et des attaques du vent et du soleil qui vont permettre Ă lâhuitre de se fortifier et de se muscler, donnant une consistance agrĂ©able en bouche », expliquent Emmanuel MaĂźtre et Annelyse Gaugelin, ostrĂ©iculteurs Ă Asnelles, non loin de Bayeux, dans le Calvados, ainsi quâĂ Veules-les-Roses, en Seine-Maritime. Souvent comparĂ©s Ă des paysans de la mer », du fait dâun travail au tracteur sur les plages normandes, les ostrĂ©iculteurs normands sont essentiellement concentrĂ©s sur la Basse-Normandie. La premiĂšre concession ostrĂ©icole de Seine-Maritime 2 hectares nâa en effet vu le jour quâen 2004. Soumise Ă une trĂšs forte saisonnalitĂ© 80 % des volumes sont rĂ©alisĂ©s Ă lâoccasion des fĂȘtes de fin dâannĂ©e, et sont vendus en vrac auprĂšs de Charentais qui en assurent la commercialisation, la filiĂšre normande souhaite dĂ©sormais reprendre la main » sur sa production. Aussi, une Identification GĂ©ographique ProtĂ©gĂ©e IGP LâHuĂźtre de Normandie » est actuellement en projet ainsi quâune mission de prospection collective, menĂ©e par la Chambre rĂ©gionale dâAgriculture de Normandie et Ubifrance, en partenariat avec le CrĂ©dit Agricole de Normandie, CCI International et le soutien financier de lâEtat. Cette mission sera organisĂ©e vers le mois de mars 2014 et concernera cinq producteurs intĂ©ressĂ©s par cette dĂ©marche. Car ce quâil faut bien analyser, câest que cette ouverture sur de nouveaux marchĂ©s peut pour nos entreprises rĂ©gionales, sâavĂ©rer une bonne opĂ©ration. Car Hong-Kong, qui est le territoire retenu pour cette mission, importe chaque annĂ©e 3 600 tonnes dâ dont 470 tonnes de France et lĂ -bas, les huĂźtres françaises bĂ©nĂ©ficient dâune image de qualitĂ©. Par ailleurs il faut savoir quâĂ Hong-Kong, aucune taxe Ă lâimportation et aucune TVA ne sont appliquĂ©es aux huĂźtres, un produit haut de gamme » qui se nĂ©gocie en moyenne entre 3 et 8 euros lâunitĂ© », explique Alain Jacquet dĂ©lĂ©guĂ© rĂ©gional Ubifrance pour la Basse et la Haute-Normandie. Lors de cette mission de prospection collective plusieurs rendez-vous seront organisĂ©s pour rencontrer les acheteurs afin de commercialiser les huĂźtres sur place et de faire connaĂźtre le produit auprĂšs de consommateurs avertis et de restaurateurs, susceptibles de mettre en avant cette production normande. ComplĂ©ment dâinformation avec Alain Jacquet, dĂ©lĂ©guĂ© rĂ©gional Ubifrance pour la Basse et la Haut- Normandie au micro de Jacques-Olivier Gasly 1-Le rĂŽle dâUbifrance 2-Le but de la mission de prospection ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ HuĂźtres. La tempĂȘte a fait des dĂ©gĂąts dans les parcs En cette pĂ©riode de fin d'annĂ©e l'huĂźtre reste toujours la reine de la table. Philippe Le Gal, ostrĂ©iculteur, vice-prĂ©sident de la section rĂ©gional conchylicole, est prĂ©sident de la section de la riviĂšre de PĂ©nerf, qui compte pas moins de 50 entreprises. Il souligne que pour cette pĂ©riode de fĂȘtes, c'est 500 tonnes qui sortent de la riviĂšre de PĂ©nerf. Le personnel est en augmentation avec, pour cette pĂ©riode, 250 personnes qui y travaillent ». Source Le TĂ©lĂ©gramme Rush de fin d'annĂ©e Pour le seul mois de dĂ©cembre c'est en moyenne 60 Ă 70 % du chiffre d'affaires pour les ostrĂ©iculteurs. Les huĂźtres de PĂ©nerf sont vendues sur les marchĂ©s et sur toute la France pour le dĂ©tail. Pour le marchĂ© de gros, les huĂźtres sont principalement Ă©coulĂ©es vers la Charente. MalgrĂ© le phĂ©nomĂšne de mortalitĂ© des naissains qui dure depuis 2007, Philippe Le Gal prĂ©cise On s'adapte en installant un maximum de naissains, avec de nouveaux lieux de captage, sachant que le problĂšme a Ă©tĂ© identifiĂ©, il s'agit d'un pathogĂšne. Un autre problĂšme vient de toucher les ostrĂ©iculteurs du secteur, il s'agit de la tempĂȘte de mardi dernier durant laquelle les ostrĂ©iculteurs ont connu des dĂ©gĂąts considĂ©rables ». Des poches d'huĂźtres emportĂ©es... Bon nombre de poches d'huĂźtres ont Ă©tĂ© emportĂ©es par la mer hors des parcs et certaines se sont Ă©chouĂ©es. Elles n'ont pas Ă©tĂ© perdues pour tout le monde. Dans le secteur de Penvins, un habitant du Maine-et-Loire a Ă©tĂ© surpris avec quinze poches d'huĂźtres dans son coffre par des ostrĂ©iculteurs venus constater les dĂ©gĂąts...Certaines des poches d'huĂźtres ne sont commercialisables car les huĂźtres ne sont pas arrivĂ©es Ă maturitĂ©. Philippe Le Gal demande aux personnes qui trouveraient des poches Ă©chouĂ©es sur la cĂŽte de ne pas y toucher. Les dĂ©gĂąts de cette tempĂȘte ne seront quantifiables que le 2 janvier, car il n'y a pas de coefficient de marĂ©e Ă©levĂ© avant cette date pour pouvoir vĂ©rifier les dĂ©gĂąts qu'elle a Le Gal continue de se mobiliser pour sa profession il est candidat Ă la prĂ©sidence de la rĂ©gion conchylicole de Bretagne sud en lieu et place d'HervĂ© Jenot qui fait valoir ses droits Ă la retraite. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ France Haliotis. Des ormeaux sous toutes les formes Des ormeaux de pleine mer toute l'annĂ©e, c'est ce que propose depuis prĂšs de dix ans France Haliotis. Une offre apprĂ©ciĂ©e par les meilleures tables gastronomiques en Europe. Créée en 2004 par Sylvain Huchette, la SCEA sociĂ©tĂ© civile d'exploitation agricole France Haliotis fĂȘtera ses dix ans en mai prochain. InstallĂ©e au bord de L'Aber-Wrac'h Ă Plouguerneau 29 cette entreprise maĂźtrise aujourd'hui l'Ă©levage des ormeaux bretons. Nos sept premiĂšres annĂ©es nous ont permis d'apprendre Ă connaĂźtre ce coquillage et, depuis 2010, notre savoir-faire est reconnu et des grands chefs Ă©toilĂ©s au Michelin nous sont fidĂšles. Nous sommes les seuls Ă Ă©lever des ormeaux en pleine mer. Nous les nourrissons d'algues fraĂźches cueillies Ă la main dont nous contrĂŽlons la qualitĂ©. Ils sont les premiers Ă ĂȘtre certifiĂ©s bio ». Les ormeaux sont prĂ©levĂ©s dans le milieu naturel et une fĂ©condation in vitro permet de crĂ©er le naissain. La croissance s'effectue dans des cages immergĂ©es Ă dix mĂštres de profondeur Ă deux pas du phare de l'Ăźle Vierge. France Haliotis partage son chiffre d'affaires entre ses ormeaux d'Ă©levage et ceux issus de la pĂȘche professionnelle. Toutefois les produits de l'Ă©levage, vendus Ă l'Ăąge de trois ans, permettent un calibrage apprĂ©ciĂ© par les professionnels, et la vente Ă tout moment de l'annĂ©e. Trois axes sont dĂ©veloppĂ©s la station d'Ă©levage, avec la production de naissains, le systĂšme de rĂ©colte des algues pour les alimenter, la commercialisation et le prĂ©sent sur les bonnes tables de l'Hexagone, l'ormeau est Ă©galement exportĂ© en Belgique, au Luxembourg, en Suisse et en Espagne. Sylvain Huchette est aussi chercheur et s'intĂ©resse depuis deux ans au projet Idealg dont il est partenaire. Son objectif est d'amĂ©liorer la gestion et la valorisation des algues. Un travail sur le comportement alimentaire de l'ormeau est effectuĂ©. Sous vide France Haliotis recherche toujours l'innovation pour s'adapter au mieux aux demandes du marchĂ©. Depuis cette annĂ©e, l'atelier de surgĂ©lation a ouvert celui de Pomona passion froid, spĂ©cialiste auprĂšs des professionnels. Des ormeaux Ă©viscĂ©rĂ©s conservĂ©s sous vide et prĂȘts Ă poĂȘler sont aussi proposĂ©s depuis peu. L'entreprise vend Ă©galement du naissain Ă des conchyliculteurs qui souhaitent se diversifier tout en apportant son appui Haliotis fonctionne avec six salariĂ©s et deux saisonniers. Sa production qui Ă©tait de quatre tonnes l'an dernier passe aujourd'hui Ă huit tonnes, ce qui correspond Ă un chiffre d'affaires de prĂšs de euros ⏠en 2010. D'ici Ă deux ans, l'objectif est de passer Ă 10-15 tonnes afin de s'installer sur un seuil HaliotisKerazan, 29880 Lilia-Plouguerneau, tĂ©l. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le paradoxe du saumon Entre le saumon et l'homme, la complicitĂ© remonte aux origines. Et pas seulement le jour de NoĂ«l. On a retrouvĂ© des squelettes du poisson dans des foyers prĂ©historiques et une lĂ©gende celtique chante la quĂȘte du saumon de la connaissance par un poĂšte irlandais. Ce grand carnivore des mers froides qui naĂźt et meurt en eau douce fait, depuis toujours, les dĂ©lices des hommes et des ours qui l'attrapent facilement lors de la difficile remontĂ©e Ă la riviĂšre de ses origines. Source Le Monde par Philippe Escande Abondant, riche en chair grasse, le saumon est un habituĂ© des assiettes et un candidat naturel Ă l'industrialisation. Depuis les annĂ©es 1980, sa version atlantique a Ă©tĂ© mise en culture, notamment autour des cĂŽtes norvĂ©giennes. Avec un tel succĂšs que sa production et sa consommation ont explosĂ© en trente ans. En France, il est aujourd'hui â et de trĂšs loin â le poisson le plus consommĂ©. AprĂšs le pĂ©trole, il constitue la principale source de revenus de la NorvĂšge, qui dĂ©tient 60 % du marchĂ© mondial du saumon d'Ă©levage. Cet animal est l'un des trois poissons les plus Ă©levĂ©s au monde avec la carpe et le tilapia, deux productions de masse de la Chine. On a trop longtemps pleurĂ© sur le dĂ©peuplement des mers par la surpĂȘche pour ne pas se rĂ©jouir de voir s'imposer la domestication de la nourriture marine. DĂ©sormais, plus de la moitiĂ© du poisson consommĂ© dans le monde est issue d'un Ă©levage. Autant de moins prĂ©levĂ© dans la nature. LIMITES ATTEINTES Autres avantages du dĂ©veloppement fulgurant de l'aquaculture, la diversification de l'alimentation humaine et la rĂ©duction des besoins en bĂȘtes d'Ă©levage comme le poulet, le porc ou le boeuf. Or l'empreinte Ă©cologique de ce dernier est considĂ©rable, tant sur la consommation en eau que sur les cultures vĂ©gĂ©tales. GrĂące Ă l'aquaculture on consomme maintenant autant de poisson que de boeuf dans le monde. Dernier atout, moins intuitif, dans certains cas, les animaux d'Ă©levage sont moins polluĂ©s que leurs congĂ©nĂšres sauvages. C'est le cas pour ceux de la Baltique, qui hĂ©berge des poissons gorgĂ©s de mĂ©taux lourds et autres polluants toxiques. Mais, alors qu'elle n'est pas encore parvenue Ă maturitĂ©, l'aquaculture atteint dĂ©jĂ les limites expĂ©rimentĂ©es par l'agriculture intensive. Pesticides, antibiotiques, pollution des eaux, le saumon d'Ă©levage fait peur. Et le consommateur montre moins d'enthousiasme. Et puis il faut encore 1,2 kg de nourriture pour produire 1 kg de saumon d'Ă©levage. Alors on change son rĂ©gime alimentaire, pour rendre vĂ©gĂ©tarien ce grand carnassier, ce qui ne va pas sans poser des questions⊠Comme sur Terre, le bio fait florĂšs, offrant une alternative au consommateur exigeant prĂȘt Ă payer plus. Mais ce n'est pas suffisant. Avec la montĂ©e en puissance de l'Ă©levage aquacole, les pratiques doivent se discipliner si l'on veut que l'aquaculture soit le fer de lance d'une consommation soutenable des produits de la mer. En attendant, choisissez bien votre saumon. Joyeux NoĂ«l Ă tous nos lecteurs. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Les pĂȘcheurs philippins ont besoin dâaide pour se remettre du typhon Haiyan Des milliers de pĂȘcheurs ont perdu leur moyen de subsistance Source Irin Capiz, 6 janvier 2014 IRIN - Les autoritĂ©s des Philippines souhaitent accĂ©lĂ©rer les efforts de rĂ©habilitation pour les pĂȘcheurs affectĂ©s par le typhon Haiyan. Lâobjectif est de remettre lâindustrie sur pied le plus rapidement possible. Selon le Bureau des pĂȘches et des ressources aquatiques Bureau of Fisheries and Aquatic Resources, BFAR, 146 748 pĂȘcheurs et 21 des 72 provinces du pays oĂč lâon pratique la pĂȘche ont Ă©tĂ© touchĂ©s par le typhon. Nous devons tenir compte de la rĂ©silience du secteur des pĂȘcheries. Contrairement aux autres secteurs, il nâest pas nĂ©cessaire dâattendre pour obtenir un rĂ©sultat. Pour le riz, il faut attendre les prochaines semailles et pour la noix de coco, il faut compter quatre Ă six ans pour la premiĂšre rĂ©colte. MĂȘme si vous plantez des lĂ©gumes, vous devrez attendre au moins 22 jours avant de les rĂ©colter », a dit Ă IRIN Asis Perez, directeur du BFAR. La pĂȘche est le seul secteur auquel on peut retourner Ă tout moment. Tant que les pĂȘcheurs ont des bateaux, ils peuvent pĂȘcher et nourrir leur famille. » Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies OCHA, plus de 14 millions de personnes ont Ă©tĂ© affectĂ©es lorsque le typhon Haiyan a frappĂ© le centre des Philippines le 8 novembre dernier, dĂ©plaçant plus de 4 millions de personnes et faisant plus de 6 000 victimes. Selon un mĂ©mo du Centre national de gestion et de rĂ©duction des risques de catastrophes NDRRMC publiĂ© le 2 janvier, plus de 100 000 personnes dĂ©placĂ©es vivent encore dans 381 centres dâĂ©vacuation. Les autres dĂ©placĂ©s sont hĂ©bergĂ©s chez des parents et amis. Dans neuf rĂ©gions du centre des Philippines, des millions de personnes ont vu leurs moyens de subsistance dĂ©truits, perdus ou perturbĂ©s, a indiquĂ© lâOrganisation internationale du Travail OIT, nombre dâentre eux dans les secteurs de lâagriculture et de la pĂȘche. Pertes Ă©conomiques Selon les Ă©valuations prĂ©liminaires menĂ©es par le ministĂšre de lâAgriculture des Philippines, les petits pĂȘcheurs ont Ă©tĂ© les plus durement touchĂ©s par le typhon de catĂ©gorie cinq, qui a dĂ©truit ou endommagĂ© des dizaines de milliers de petites embarcations, du matĂ©riel de pĂȘche et des installations connexes. Les navires commerciaux, plus gros, ont subi moins de dommages. Selon lâĂ©valuation initiale rapide multi-cluster/secteur Multi-Cluster/Sector Rapid Assessment, MIRA, une initiative qui rassemble plus de 40 agences Ćuvrant dans les neuf rĂ©gions affectĂ©es, les deux principaux moyens de subsistance des habitants des rĂ©gions couvertes par MIRA Ă©taient lâagriculture et la pĂȘche. Environ 30 pour cent des rĂ©pondants, en particulier les habitants des communautĂ©s du littoral, ont dit que la pĂȘche Ă©tait leur principale source de revenus. MIRA a Ă©galement dĂ©couvert que 30 Ă 50 pour cent des biens de pĂȘche, des petites embarcations surtout, avaient Ă©tĂ© perdus dans la tempĂȘte. La carte des dommages provoquĂ©s par le typhon Haiyan montre que les rĂ©gions des Visayas orientales, centrales et occidentales, dâoĂč est issue la plus grande partie des produits de la pĂȘche et de lâaquaculture du pays, ont Ă©tĂ© parmi les plus durement touchĂ©es. Le typhon a balayĂ© les infrastructures de base, notamment les jetĂ©s et les rampes de mise Ă lâeau, les installations de congĂ©lation et les chambres froides situĂ©es sur le rivage, les locaux de rĂ©paration et dâentretien des bateaux, les usines de transformation et les marchĂ©s. Dâimportantes infrastructures aquicoles ont Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©truites, incluant les pontons utilisĂ©s pour lâostrĂ©iculture, les Ă©levages de crabes, de crevettes et de moules ainsi que les cages Ă poissons, les Ă©closeries et les Ă©tangs Ă poissons, a rapportĂ© lâOrganisation des Nations Unies pour lâalimentation et lâagriculture FAO. Selon les plus rĂ©centes statistiques du DRRMC, les dommages infligĂ©s au secteur des pĂȘches atteindraient prĂšs de 135 millions de dollars. La FAO, qui appelle Ă la reconstruction rapide et durable des moyens de subsistance dans les rĂ©gions affectĂ©es par le typhon, indique par ailleurs que ces rĂ©gions ont comptĂ©, en 2011, pour 21 pour cent 514 492 tonnes de la production totale des pĂȘches municipales et commerciales des Philippines. Reprendre la pĂȘche Le BFAR a lancĂ© un programme ayant pour objectif de fournir, en lâespace de trois mois, 10 000 bateaux Ă 20 000 familles [soit un bateau pour deux familles] dans les rĂ©gions affectĂ©es par le typhon. Le Programme national pour lâenregistrement des pĂȘcheurs National Programme for Municipal Fisherfolk Registration, FishR a créé une base de donnĂ©es des pĂȘcheurs qui sera utilisĂ©e pour identifier les bĂ©nĂ©ficiaires et superviser la mise en Ćuvre du programme. Lâenregistrement des pĂȘcheurs est prĂ©vu par le Code des pĂȘches de 1998. AprĂšs plusieurs annĂ©es de retard, le BFAR a lancĂ© lâinitiative nationale en mai 2013. Lâorganisation avait lâintention de complĂ©ter lâenregistrement des quelque 1,2 million de pĂȘcheurs municipaux dâici dĂ©cembre 2014. JusquâĂ prĂ©sent, environ 300 000 dâentre eux ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s. La coordination et la supervision sont trĂšs importantes pour sâassurer que les bateaux sont rĂ©ellement donnĂ©s aux pĂȘcheurs. Nous ne devons pas non plus remplacer plus de bateaux quâil y en avait auparavant », a dit Robert Lee, spĂ©cialiste des industries de la pĂȘche auprĂšs du bureau rĂ©gional de la FAO pour lâAsie et le Pacifique. Nous avons dĂ©jĂ vu cela lors de catastrophes Ă grande Ă©chelle. Nous devons nous assurer que nous nâaugmentons pas la capacitĂ© de pĂȘche [en dĂ©ployant ces efforts de rĂ©habilitation], car cela pourrait entraĂźner de la surpĂȘche et une diminution des stocks halieutiques. » Parti pĂȘcher JosĂ© Allan Narciso, un pĂȘcheur de 47 ans de lâĂźle dâOlotayan, a dit quâil nâavait pas encore entendu parler de lâenregistrement des pĂȘcheurs ou dâun quelconque plan gouvernemental ayant pour but de lâaider Ă rĂ©parer son bateau. Il faut compter une Ă deux heures de bateau pour atteindre cette Ăźle isolĂ©e de la province de Capiz, la capitale des fruits de mer des Philippines. Lorsque la pĂȘche est bonne, il peut gagner jusquâĂ 20 dollars par jour. Jâai rĂ©parĂ© mon bateau et je suis en train de reconstruire mes casiers et mon matĂ©riel pour attraper poissons et calmars. Si nous rĂ©ussissons Ă en capturer, tant mieux. Et sinon, câest OK aussi », a-t-il dit. Je continuerai Ă pĂȘcher. Je nâattraperai rien si je reste lĂ Ă attendre. » ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Cliquer Ici pour la Suite de la revue de presse Aquaculture AnnĂ©e 2013| ХлДáĐžŃ Î”Ń Đž | ΄Ο ĐžÖá áŐŹŐĄĐșŃα | ŐбαĐșŃĐ°Ö Đ¶Î”áŸĐ” |
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