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Accueil Découvrez toutes nos études Les maisons closes Au salon, scène de maison close La Fête de la patronne Femme de maison blonde Au salon, scène de maison close Date de création XIXe siècle H. 22,7 cm L. 34,4 cm encre brune, encre grise, lavis gris, mine de plomb, plume 15-525204 / RF 15830, Recto La Fête de la patronne Date de création 1878-1879 Date représentée H. 26,6 cm L. 29,6 cm épreuve monotype à l'encre noire rehaussée de pastel Femme de maison blonde H. 68,5 cm L. 47,5 cm huile sur carton Date de publication Janvier 2016 Auteur Catherine AUTHIER Le système réglementariste et la stratégie de l’enfermementConstantin Guys fut le premier artiste à s’intéresser aux maisons closes de son temps, un sujet sulfureux dans lequel il percevait une certaine beauté et surtout un moyen de traiter le nu avec une réelle nouveauté. Il y révèle ses talents d’observateur dans des œuvres d’une valeur artistique comme documentaire. Degas s’est pour sa part penché sur le sujet dans une série de monotypes qui n’était pas destinée au public. Ce n’est qu’après la mort de l’artiste en 1917 qu’on découvre chez lui une cinquantaine de scènes maisons de tolérance, un thème qui marque un tournant dans l’œuvre de l’artiste. Selon le marchand d’art Ambroise Vollard, le frère de Degas aurait par ailleurs détruit plus de soixante-dix œuvres étant donné le caractère cru et sexuel des scènes, résolument inédit dans l’art de Degas. Ce type de sujet lui a en effet permis d’étudier dans les années 1876-77 le nu féminin moderne dans ses qualités expressives opposées aux normes des nus académiques idéalisés alors en vigueur. Les prostituées sont ici appréhendées de manière triviale sans aucune bienveillance. Au XIXe siècle, les prostituées évoluent dans le cadre du système réglementariste qui prônait le contrôle et la surveillance notamment à travers l’inscription des filles dans un registre de police. Les marchandes d’amour devenaient ainsi soumises » ou encartées », du nom de la carte d’identité qui était en leur possession. L’idéal du projet résidait toutefois avant tout dans la stratégie de l’enfermement, les filles opérant dans de maisons de débauche ou maisons de tolérance où l’on exigeait la plus grande obéissance. A l’intérieur d’une maison close Dans le dessin au lavis et à l’encre, Au salon, scène de maison close, Constantin Guys, le peintre de la vie moderne » comme le décrit Baudelaire, représente des femmes assises sur un canapé et des chaises, entourées d’hommes bourgeois ou riches en costumes sombres et chapeaux hauts de forme. Dans ce salon où l’on paraît simplement converser, les femmes en tenues claires sont toutes identiques, figurant en fait des prototypes de filles de joie au XIXe siècle, avec décolletés plongeant, coiffures travaillées et grandes robes relevées dévoilant les jambes, arborant des poses aguicheuses, comme celle debout sur la droite, la main sur les hanches. Dans le fond à gauche, le doute est définitivement levé, la jeune femme montant ouvertement avec un client dans une chambre, il s’agit bien d’amour vénal. Avec un trait rapide et synthétique, une maîtrise magistrale de la lumière qui révèle un sens aigu de l’observation, Constantin Guys est le premier artiste à entrevoir dans les scènes de lupanars une incarnation de la modernité. Pour représenter La fête de la patronne, Degas a utilisé la technique du monotype, un procédé d’impression d’un dessin à l’encre rehaussé de pastel réalisé sur une plaque de métal. La scène, sorte de portrait de famille, du reste assez peu crédible, réunit un groupe de huit filles dénudées ou seulement vêtues d’un bas de couleur autour d’une femme âgée habillée d’une robe noire austère contrastant fortement avec les autres, ce qui marque clairement leur différence de statut. L’une des prostituées est en train de l’embrasser, tandis que celle au premier plan debout se tient dans une posture peu gracieuse, avec un bouquet de fleurs, écho au triangle pubien foisonnant offert à nos yeux, au centre de l’œuvre, tout en caressant affectueusement les cheveux de sa patronne. Elles sont toutes rondes, le ventre rebondi et les seins lourds avec des visages assez similaires et plutôt grossiers caractéristiques selon Degas des filles de maison, conformément aux théories naturalistes et scientifiques de l’époque qui tendent à démontrer les stigmates physiques des femmes qui se prostituent. La femme de maison blonde est une huile sur carton avec encrages monochromes et colorées représentant une prostituée debout, de trois quart, en train de soulever sa combinaison, sur le point d’effectuer une visite médicale. L’œuvre est datée de 1893-94. Il s’agit d’une esquisse préparée pour la vaste toile de Lautrec, Le Salon de la rue des Moulins. Elle illustre la connaissance intime que Lautrec avait des maisons closes et de ses pensionnaires. Lautrec a ici saisi la jeune femme de manière extrêmement spontanée, d’un trait virtuose et fluide. Dans ces maisons, un médecin venait infliger un examen médical aux filles toutes les semaines. L’objectif était de dépister les maladies vénériennes, la vérole, la blennorragie et la syphilis, qui touchait 20 % de la population parisienne et provoquait la démence et une mort précoce si le mal n’était pas traité suffisamment tôt. On sait aujourd’hui que les conditions d’hygiène étaient pourtant déplorables, le médecin auscultant les filles avec un spéculum non désinfecté qu’il réutilisait pour toutes les prostituées. Le déclin des maisons de tolérance Entre 1830 et 1870, les ouvertures des maisons closes se multiplient, reflétant un phénomène social majeur dont témoignent les trois œuvres étudiées. A l’heure où Guys, Degas ou Lautrec représentent les filles de maison, les conditions inhumaines dans lesquelles elles travaillent ainsi que le concept de l’enfermement font débat. Les filles étaient en effet contraintes de verser une forte partie de ce qu’elles avaient gagné en offrant leur corps aux clients, en moyenne 7 à 8 passes/jour, en échange du logement, de la nourriture et souvent de l’achat de produits de beauté peignoirs, bas, costumes, parfums, savons de toilettes, bougies ou cigarettes qui étaient vendus à des prix indécents par la patronne. Cela devenait rapidement l’engrenage et ces jeunes femmes se voyaient littéralement emprisonnées dans ces maisons, endettées au point de ne plus pouvoir jamais envisager de partir. En cas de révolte, elles étaient souvent rouées de coups et on les menaçait de devoir partir travailler dans des maisons d’abattage où l’espérance de vie était très courte. Dès les années 1890 apparaissent le discours abolitionniste et le combat de Marthe Richard. De plus en plus de voix s’élèvent avec véhémence contre les maisons closes, un phénomène qui est comparé à une véritable traite. De plus la formule de la maison close ne convient plus aux attentes de la clientèle de la Belle Epoque en quête de nouvelles formes de séduction. A Paris, seules les grandes maisons luxueuses aux prestations sexuelles sophistiquées comme le Chabanais perdurent et connaitront encore un grand succès jusque l’entre deux-guerres. ADLER Laure, La vie quotidienne dans les maisons closes 1830-1930, Paris, Hachette, coll. La vie quotidienne », 1990. CORBIN Alain, Les filles de noce misère sexuelle et prostitution XIXe siècle, Paris, Flammarion, coll. Champs histoire » no 118, 1982. PARENT-DUCHÂTELET Alexandre, La prostitution à Paris au XIXe siècle, Paris, Le Seuil, coll. L’univers historique », 1981. SHACKELFORD George T. M., REY Xavier dir., Degas et le nu, cat. exp. Boston, 2011-2012 ; Paris, 2012, Paris, Hazan / musée d’Orsay, coll. Catalogues d’exposition », 2012. Catherine AUTHIER, Les maisons closes », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 18/08/2022. URL Albums liés Découvrez nos études Les maisons closes Le système réglementariste et la stratégie de l’enfermementConstantin Guys fut le premier artiste à s’intéresser aux maisons closes de son temps,… Les marchandes d’amour du Palais-Royal Le goût pour la mode et la galanterieAu XVIIIe siècle les gravures mettant en scène les costumes, les chapeaux et bijoux fleurissent… La traite des planches ou la prostitution au spectacle La traite des planches ou la prostitution au spectacle. Le dessin de Degas comme la photographie de la vedette Polaire attestent l’engouement… Les galeries du Palais-Royal, ancêtre des passages couverts Une spéculation immobilièreLe Palais-Royal devint la propriété des Orléans, branche cadette du royaume de France, en février 1692, quand Louis XIV… La courtisane, un monstre ? 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Davantageliées à la fête. Mettez un Guns N’Roses de 1988. Puis mettez Début de Soirée, sorti la même année. Vous n’aurez pas la même réaction de la foule ! Et avec les incertitudes liées à la conjoncture, il est souvent plus simple de se (re)plonger dans un répertoire de valeurs sûres. Qui ont déjà fait leurs preuves. Nos pères avaient un Paris de pierre, nos fils auront un Paris de plâtre. Oeuvres de victor hugo notre-dame de paris édition 1831 de Victor Hugo Victor Hugo Une citation de Victor Hugoproposée le dimanche 10 avril 2016 à 183002Victor Hugo - Ses citations Citations similaires La philosophie est le microscope de la pensée. éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, partie V, chap. 2, p. 162 - Victor HugoDieu est derrière tout, mais tout cache Dieu. éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, partie IV, chap. 4, p. 193 - Victor HugoL’amour, c’est la salutation des anges aux astres. Les Misérables - éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, partie IV, chap. 4, p. 193 - Victor HugoPenser, voilà le triomphe vrai de l’âme. Les Misérables - éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, partie II, chap. 6, p. 387 - Victor Hugo Votre commentaire sur cette citation. AnneLetuffe est auteure, illustratrice, elle a une douzaine d'albums à son actif. Sa spécificité est de travailler le papier déchiré pour réaliser ses illustrations, mais elle manie également la photo, d'autre part sa plume d'écrivain est aussi bien aiguisée puisqu'elle n'hésite pas à s'en saisir pour par exemple imaginer la suiteEt si on commençait la semaine par un peu d’histoire ? Même si en ce lundi les conversations vont sans doute plus tourner autour de la finale de la coupe du monde de football, ça n’est pas une raison pour se priver d’un peu de culture G ! Le 14 Juillet est une fête nationale française représentant la naissance de la France en tant que République. Elle a été instituée comme jour férié près d’un siècle plus tard, le 6 juillet 1880, sous la 3ème République. Toutefois, cette date a une double signification que bon nombre de français ont tendance à oublier. L’Histoire du 14 juillet ! L’événement le plus important lorsqu’on pense au 14 juillet est évidemment la prise de la Bastille. Cette date célèbre de l’histoire de France a eu lieu à Paris en 1789. La Bastille était une ancienne prison royale, considérée à l’époque comme le symbole du pouvoir arbitraire du roi. Quand les Parisiens l’ont assiégée, ils pensaient y trouver beaucoup de prisonniers. Or ça n’était pas le cas puisqu’en réalité il n’y avait que 7 personnes en prison. La Prise de la Bastille. Cependant, cette révolte a marqué la fin de l’ancien régime de la monarchie et, à bien des égards, le début de la Révolution Française 1789-1799. Cet événement et les futures révolutions qu’il a suscitées ont eu un grand impact sur le pays et sur ​​l’Europe d’une manière générale. Mais le 14 juillet représente aussi le jour de la célébration de la fédération. Le 14 Juillet 1790, un an plus tard, les députés des 83 départements français ainsi que le roi Louis XVI se sont réunis à Paris pour célébrer la prise de la Bastille. Cette célébration a représenté un moment de réconciliation et d’unité pour le peuple français et a aussi donné naissance à la France en tant que nation. Ces deux événements ont encore une grande influence sur la société française. Les Français sont fiers de cette partie de leur histoire qui a conduit à leur devise nationale, Liberté, Égalité, Fraternité. » Chaque année, un défilé national vient rappeler qu’en d’autres temps des hommes se sont dressés contre la tyrannie monarchique. Depuis cette fameuse date, de nombreux rassemblements politiques ont lieu sur la place où se dressait autrefois la Bastille. Ainsi, on ne fête pas un mais deux évènements chaque 14 juillet en France ! Si vous avez aimé cet article, vous apprécierez aussi celui traitant de l’origine de la fête du 1er mai ! Recherches associées 14 juillet signification14 juillet origineque représente le 14 juillet en france14 juillet quelle fête14 Juillet Fête Nationale Française
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a moveable fest - Peinture, 11x13x0,1 cm ©2015 par Pierre-Antoine Lépine - Abstract, abstract-570, Autre, Paris est une fête, Hemingway, petit format, smallsize painting, art abordable Noctambule 11 - Photographie, 24x36x1 cm ©2016 par Dimitri Sandler - Expressionism, expressionism-591, Ville, bar de nuit, marlusse et lapin, rue germain pilon, nuits parisiennes, photo argentique, photo noir et blanc, rolleiflex sl 35, paris est une fête, ivresse La Carte de L'ÎLE DE FRANCE en cœur - Peinture, 146x146x3 cm ©2012 par Applestrophe - Conceptual Art, conceptual-art-579, Culture populaire, ÎLE-DE-FRANCE, carte, Accueil ROCHE-GUYON, Yves Chevallier Plage de la Verne à la Seyne sur mer dans le Var en Provence - Peinture, 27x35x2 cm ©2021 par Rallo Vincent - Figurative, figurative-594, Marine, barque, provence, plage, mer, bateau, marine Charlie de La France en yeux 7 janvier 2015, travail jeunes - Photographie ©2015 par Applestrophe - Expressionism, expressionism-591, Culture populaire, travail jeunes, yeux, Charlie, 2015, Janvier, Paris, Atelier-du-Pommier Femme Allongée sur un Lit - Peinture, 89x141x1 cm ©2021 par François Boucher - Classicism, classicism-933, Scène de genre, Tableau Scène de genre intime, Tableau Style Rococo, Tableau Classicisme, Femme Allongée sur un Lit, François BOUCHER, Suiveur de François BOUCHER Serge Gainsbourg - Dessin, 15x25x1 cm ©2021 par Alain Robet - Figurative, figurative-594, Portrait, gainsbourg, gitanes, cigarette LE TORRENT - Peinture, 60,9x76,2x1,9 cm ©2019 par Louise Sultan - Land Art, land-art-957, Paysage, chute, eau, dramatique, couleur, paysage, montagne, scénique, mouvement, énergie, bleu, mauve, violet Gainsbourg sur 45T - Sculpture, 17,5x17,5x0,1 cm ©2021 par Spray Yarps - Street Art, street-art-624, Portrait, gainsbourg Loup Conscience - Dessin, 21x29,7x1 cm ©2020 par Mesrine - Abstract, abstract-570, conscience, philosophie, dessin, art, tabou Noctambule 9 - Photographie, 24x36x1 cm ©2019 par Dimitri Sandler - Expressionism, expressionism-591, photo de nuit, nuit parisienne, quartier populaire, Paris, Noir et blanc, Photo argentique, Paris est une fête, Dandysme Quand Paris est une fête - Peinture, 29,7x63x1 cm ©2019 par Jean Mirre - Expressionism, expressionism-591, Paris Paris 2024 - Peinture, 60x50x1 cm ©2017 par Caroline Montigneaux - Abstract, abstract-570, Paris, 2024, Paris2024, Paris 2024, JO, burdinat, caroline burdinat Le coup de rouge 2 - Photographie, 24x36x1 cm ©2016 par Dimitri Sandler - Expressionism, expressionism-591, vie nocturne, paris est une fête, boire, comptoir, photo argentique, photo noir et blanc "Jour de Fête à Paris" - Peinture, 42x30x1 cm ©2006 par Galerie Jean-Luc Turlure - Un air de Fête avec des instruments de Musique et des symbôles parisiens Lavandes et Genets devant le village de Banon Haute Provence - Peinture, 27x35x2 cm ©2020 par Rallo Vincent - Figurative, figurative-594, Paysage, fleurs, lavandes, paysage, provence Message visuel de la pomme, transport à Forges - Peinture ©2015 par Applestrophe - Calligraphy, calligraphy-210, Culture populaire, OLIVIER MALLET, Forges-les-Eaux, Seine Maritimes, France, la pomme Serge Gainsbourg 2 - Dessin, 14x22x1 cm ©2021 par Alain Robet - Figurative, figurative-594, Portrait, gainsbourg, cigarette Comics strips rastaquouère part tou - Dessin, 29,7x21x1 cm ©2021 par José Jover - Illustration, illustration-600, Portrait, gainsbourg Un dimanche à Notre-Dame - Peinture, 65x50x1 cm ©2019 par Jean Mirre - Expressionism, expressionism-591, Paris L'homme à tête de chou 2 - Dessin, 21x15x1 cm ©2021 par Audrey Rouvin - Illustration, illustration-600, Culture populaire, Gainsbourg Gainsbourg sur 78T - Sculpture, 25x25x0,1 cm ©2021 par Spray Yarps - Street Art, street-art-624, Portrait, Gainsbourg, custom, disque, vinyl Le coup de rouge - Photographie, 24x36x1 cm ©2016 par Dimitri Sandler - Expressionism, expressionism-591, Montmartre, Enfance, Paris est une fête, Vie Urbaine, Photo noir et blanc, vie parisienne, culture populaire ParkingMarseille comparer les parkings à proximité de Marseille et réserver une place au meilleur prix Marseille Inauguré en 1994, le Dôme compte parmi l'une des plus grandes salles de spectacles du Sud de la France. Le bâtiment doit son nom à son architecture en forme de coupole, rappelant explicitement la coque d'un bateau retourné. Le Dôme, salle Louis-Ferdinand Céline, Guerre, Paris, Gallimard, Blanche», 2022, 192 pages, ISBN 9782072983221 Quelle étrange expérience que de lire, huit décennies après sa rédaction, un ouvrage » inédit de celui qui se fit appeler Céline ». Roman où se succèdent de brefs épisodes autofictifs 130 pages imprimées, de Ferdinand blessé sur le champ de bataille à la vie d’hôpital dans une ville de l’arrière. Ce manuscrit de premier jet, l’auteur l’aurait abondamment révisé s’il l’avait pu et il nous serait parvenu sous une forme assez différente. La presse et la critique ont déjà commenté la réémergence des manuscrits inédits et à ce sujet, la mise au point du spécialiste Philippe Roussin, fait autorité1. D’autres universitaires se sont prononcés sur les problèmes soulevés par Guerre2, notamment quant aux réappropriations voire récupérations qu’une telle publication posthume ne peut que susciter dans le débat polarisé au sujet de son auteur. Guerre, publié par Gallimard, préfacé pour les ayant-droits par l’avocat François Gibault, est qualifié par ce dernier de célinien ». Difficile de réfuter un tel pléonasme. Mais surtout, ce texte est accompagné d’un long discours de validation à l’argumentaire simple nous avons sous les yeux, en 1934, le génie stylistique de Céline à l’état pur, exempt de toutes les polémiques qui ont suivi. L’occasion de se refaire une vertu. La collection blanche », d’ailleurs, tend à transformer en littérature pure un texte très lié à ses circonstances d’énonciation et dans les enjeux d’époque. Rappelons ici trois des saillances où il se cogne. D’abord, Guerre arrive après bien des récits et romans de 14-18. En 1934, le genre a une longue histoire et fait encore quelques succès. Pour s’en démarquer, Céline choisit de faire éprouver de l’intérieur, jusqu’à la limite du langage, l’effet d’une grave blessure de guerre J’ai attrapé la guerre dans ma tête ». C’est très réussi. Tout le système nerveux du narrateur est durablement ébranlé par cette expérience, ainsi que sa vision du monde. Il cherche moins à raconter des scènes de guerre Ferdinand est désormais à l’écart du théâtre des opérations qu’à faire sentir dans la langue le champ de bataille qu’est devenu le monde sensoriel et psychique du traumatisé J’aurais jamais cru ça possible si on m’avait raconté ». Ensuite, le style fortement marqué par l’école populiste » dont Céline, en relation avec Eugène Dabit, minimise l’impact sur son propre travail. Pourtant, on sait désormais combien la conjoncture populiste constitue, avec le courant prolétarien et les essais formels des communistes, le terreau de son élaboration stylistique3. Notons au passage que la fameuse technique des points de suspension, émergente dans Voyage puis massive dans Mort à crédit, est ici quasi absente. La forme a-t-elle été mise au point ensuite, lors de la révision de Mort à crédit ? Il faudra, pour cela, aller aux manuscrits disponibles. Enfin, le personnage de Ferdinand » revient ici, dans la continuité du Voyage et juste avant de raconter son enfance dans Mort à crédit. S’esquisse peu à peu une posture, énonciative de toute l’œuvre romanesque, qui se signale par un singulier rapport à la langue, une diction que Céline qualifiera d’ antibourgeoise » et de style franc grossier ». Il y a bien sûr ce style narratif oralisé avec son lot de dislocations syntaxiques, de tournures perçues comme incorrectes, inspirées de l’oral-populaire. Céline malaxe la langue comme un auteur latin il teste toutes les positions possibles des mots dans la phrase, jusqu’à trouver la petite musique. Assurément, c’est un riche laboratoire. Et puis, très marqué dans Guerre, voici l’argot militaire et urbain. À ce titre, le Lexique donné en fin de volume a pour effet paradoxal, par la caution philologique qu’il incarne, de rendre maniérée ou datée la langue du roman or bien des mots qui y figurent ont aujourd’hui passé dans la littérature voire dans l’usage courant. Pour Céline, l’argot est la langue jubilatoire de la haine », et Guerre l’illustre tant dans la profération de Ferdinand que dans les relations venimeuses entre les personnages. À partir de ces trois éléments d’historicité, tentons de résumer l’orientation argumentative implicite du roman, sous formes de brèves propositions les atroces combats de 1914 ont définitivement déniaisé Ferdinand qui a vu et vécu l’horreur ; désormais, il sait ce dont l’humain est capable ; il croit savoir avec Freud les pulsions qui l’animent et croit pouvoir en déduire avec Freud et Schopenhauer que le discours humaniste n’est qu’un vernis de surface ; partout, il décèle les instincts animaux en l’homme, et d’abord en lui-même cul », argent, égoïsme, lâcheté, mensonge, trahison, racisme, misogynie, haine des parents, etc. C’est l’instinct qui trompe pas contre la mocherie des hommes ». Au moins Ferdinand ne s’exempte-t-il de rien. Dans sa perspective, toute croyance métaphysique, politique ou sociale est désuète Ça brille pas fort, l’espérance, une mince bobèche au fin bout d’un infini corridor parfaitement hostile ». Ferdinand ne peut plus fraterniser », par exemple l’entente avec Cascade-Bébert s’avère très ambivalente. La seule personne qui fasse preuve de sincérité » selon lui, c’est L’Espinasse, la branleuse » de poilus agonisants. Dès lors, on n’est pas surpris de la haine recuite de Ferdinand pour ses parents qui représentent l’envers de sa macabre prise de conscience Ils ne concevaient pas ce monde d’atrocités, une torture sans limite. Donc, ils le niaient. […] leur énorme optimisme, niaise, pourrie connerie, qu’ils rafistolaient envers et contre toutes les évidences […] ». On ne s’étonne pas non plus du désir brut que suscite Angèle, l’épouse de Cascade Où qu’on était placés nous autres, et moi surtout si je me compare, dans le fond du bocal de douleur, pour que je regrimpe à l’échelle fallait vraiment qu’elle soye tendue sa biologie la môme Angèle ». Inutile d’y chercher des révélations biographiques le roman répond avant tout au besoin de transgression généralisé emprunté à la mode freudienne et à la biologie » revisitée par les fantasmes céliniens. Il s’agit de s’affranchir des censures verbales et rationnelles pour reconnaître le vrai instinct ». Mais ce savoir traumatique, né dans l’esprit fragilisé d’un Ferdinand blessé, à aucun moment il ne l’interroge. Serait-il un raccourci de pensée ? Une conséquence des souffrances endurées ? Une rationalisation du choc émotionnel ? Peut-être un aveuglement individuel ? Non, pour Ferdinand, cette expérience a le statut d’assertion existentielle, voire philosophique, qui ne souffre aucune discussion. Il lui faudra donc faire avec dans ce monde du darwinisme social Destouches a connu les usines Ford, chacun pour soi poursuit sa nébuleuse, comme le chante Alain Bashung. Il s’agit donc uniquement de survivre et pour cela tout est permis… Ferdinand ose désormais dire les choses avec franchise dans Bagatelles pour un massacre, le seul franc » est le français de souche ! on est caucasien, de type breton, dans son cas, ou on ne l’est pas la haine des parents, le racisme bicots », arabes », la misogynie telles femmes sont des raclures » il n’y a pas d’amour dans Guerre – sauf peut-être la bonne Agathe », mais qui est-ce ? – ce qui n’était pas le cas dans Voyage. Tout cela prend appui sur la biologie », Guerre le dit en toutes lettres. Or dès ses études, le médecin Destouches a cru au racisme bio-médical tel qu’élaboré notamment par son ami suisse Georges Montandon. Cette adhésion traverse tous les écrits de Céline, jusqu’à sa mort. Il ne l’a jamais reniée. Elle légitime tous ses jugements politiques, sur les Juifs, les étrangers, les bicots », bien sûr les bourgeois et, pour finir, les Chinois. Dans un essai récent, Coulisses du nom propre 2021, j’ai tenté de montrer combien Céline » désigne un énonciateur de fiction distinct de Louis Destouches. L’autofiction de Céline » n’est pas la vérité de Destouches tous les historiens le savent mais sa version spectaculaire et publique, à destination du milieu littéraire et des lecteurs. Céline » est donc un personnage plus qu’une personne sa posture s’adapte stylistiquement, rhétoriquement, à cette visée. Elle affecte l’exagération en tous points, s’exalte de sa propre puissance et fonde ses effets sur le dépassement de toute censure verbale. Dans Guerre, avant Mort à crédit, on assiste rien moins qu’à la naissance de la singulière posture Céline », par la libération concomitante d’un style et d’une idéologie. L’énonciateur blessé et furibond a le droit de tout dire, et même le plus terrible, puisqu’il a été mentalement dépucelé c’est son mot, traumatisé par une guerre atroce. Ce droit de tout dire sans nuancer, sans analyser ni douter, sans prendre acte d’autres points de vue, c’est moins le courage de la vérité cher aux Grecs Foucault l’a longuement commenté que la parole que s’arroge en public le beau parleur, le bateleur de foire4. Et il a son équivalent sur la scène politique on voit bien que Mussolini et Hitler jouissent en parlant. Céline » connaît ce type de transe la parole existe pour le noir plaisir solipsiste qu’elle procure, autrui n’y existe plus que comme objet. Guerre, même s’il met en scène de nombreux personnages, ne rend qu’une seule note, qu’un seul ton, celui de Ferdinand blessé et revenu de tout. Personne ne discute les assertions d’un tel souffrant, la douleur lui donne ce privilège, celui d’une sorte de Christ négatif. Aucun autrui n’existe plus pour lui en vue de l’intelligence collective ou de la solidarité. Seul s’affirme jusqu’au bout son unique point de vue, auquel définitivement il se complaît. Même si cette posture est efficace énonciativement, elle n’est de loin pas la seule possible, idéologiquement. Bien des contemporains de Céline se sont refusés à de telles conclusions Guilloux dans Le Sang noir, Barbusse, Giono, le jeune Fernand Deligny et tant d’autres.Pour le reste, il y a dans Guerre des scènes d’anthologie le réveil sur le champ de bataille ; la fête de la médaille militaire et des personnages à l’onomastique burlesque Dr Méconille, chanoine Présure, Amandine Destinée, M. Harnache, et le roi Krogold, qui ouvre Mort à crédit. C’est entre la plainte élégiaque rentrée, le grand-guignol et le monde des petites frappes Un de Baumugnes l’avait fait juste avant, tout ça, bien sûr, à propos de faits tragiques. Mais ce qui domine à mon sens, c’est le plaisir du déniaisé à jouir sans entraves de sa déception et de sa haine. Il ne manque dès lors qu’un déclic politique Le Front populaire et littéraire l’échec critique de Mort à crédit, pour libérer la bête immonde » dont parlait Brecht. UV17L3L. 107 265 237 296 368 187 236 332 390