totalede hanche par voie antérieure et la période de convalescence postopératoire afin d en tirer le meilleur bénéfice. Il décrit la période d hospitalisation et de rééducation, les comportements à risque à éviter pendant les trois premiers mois et comment bien vivre avec une prothèse de hanche. Un film et des explications complémentaires sont également disponibles sur le site
Le choix de la technique de pose de la prothèse et notamment celui de la voie d’abord c’est-à -dire l’ouverture faite par le chirurgien est un des paramètres qui doivent être pris en considération lors d’une programmation opératoire. La voie d’abord notoirement utilisée depuis la conception des prothèses de hanche il y a plusieurs décennies, est réalisée au niveau de la fesse et est appelée voie postérieure ». Pendant l’opération le patient est installé sur son coté. Cette technique de voie postérieure est applicable à tous types de pose de prothèse quels que soient l’âge, les différentes anatomies, et elle permet aussi les changements de prothèses. Elle amènera à des résultats satisfaisants dans la plupart des cas. Toutefois, comme toute technique chirurgicale, elle peut exposer dans certains cas à des difficultés post opératoires notamment, entre autres, la possibilité de survenue de différence de longueur des jambes, et de déboitements de la prothèse luxation. Compte tenu de ces problématiques, Il a été fait ces dernières année promotion d’une autre procédure, Elle consiste à aborder l’articulation, non par l’arrière, mais par l’avant de la hanche. Elle a donc été logiquement appelée voie antérieure ». Cette possibilité, connue de longue date mais peu diffusée, a fait plus récemment l’objet de modifications spécifiques qui permettent de se faufiler davantage entre certains muscles pour intervenir. Elle a été qualifiée un peu abusivement de voie où on ne coupe pas les muscles » laissant entrevoir aux opérés de grandes facilités de récupération. Dans les faits, il n’est pas établi que cette voie antérieure autorise des facilités de récupération supérieures aux voies postérieures. La récente publication du cahier d’enseignement de la Société Française de Chirurgie Orthopédique SOFCOT, coordonnée par Le Pr MERTL, en atteste. Mais la voie antérieure, à condition qu’elle soit réalisée sur table chirurgicale ordinaire, c’est-à -dire sans appareillage de traction technique ASIA, offre certains avantages Elle permet un contrôle visuel efficace de la longueur des jambes mais aussi un contrôle radiologique facile, pendant l’opération, qui permet de contrôler le positionnement optimal de la prothèse. L’opéré peut quitter la salle d’opération sereinement et ceci peut éviter de se retrouver confrontés à des implantations imparfaites de prothèses diagnostiquées sur des radiographies de contrôle réalisées secondairement. Cette technique de voie antérieure permet, de manière tout aussi intéressante de contribuer également de prévenir les luxations de la prothèse, tout en privilégiant les composants en céramique chez des patients actifs et sans avoir recours à des prothèses rétentives en polyéthylène. En effet, elle laisse intact les muscles postérieurs qui stabilisent la hanche. On notera, en parallèle, qu’elle laisse une cicatrice plus discrète du fait de sa situation, qu’elle permet également de sécuriser l’opération en restant à distance du nerf sciatique qui chemine à l’arrière de l’articulation La reprise d’appui sera immédiate. Les consignes de rééducation sont spécifiques, sachant qu’elles sont très différentes de la technique voie postérieure » et devront être appliquées en conséquence. Dans le cadre d’une parfaite information, Il doit être précisé que ces arguments favorables ne doivent pas faire oublier que pour des raisons techniques, cette procédure par voie antérieure », à l’opposé de la voie postérieure », n’est pas applicable à toute personne. Elle reste contre-indiquée pour certaines anatomies. Elle nécessite par ailleurs une formation spécifique de votre chirurgien qui dans l’idéal doit pouvoir maitriser l’une ou l’autre des deux méthodes. Il prendra le temps de vous conseiller au mieux et ainsi de faire le choix de la technique adaptée à votre mode de vie et à vos particularités. .
Auvu de l'implantation d'une Prothèse Totale de Hanche par Voie Antérieure Mini-Invasive, nous avons (en plus des informations que vous trouverez dans le site web) édité un livret d'information-patient que vous pouvez consulter et télécharger. Téléchargez notre livret d'information Patient pour plus d'information (PDF, 324 Ko) (PDF
La tendinite du psoas est une affection qui ne touche généralement les sportifs et les personnes âgées de plus 50 ans. Toutefois, elle peut aussi se développer chez un patient sur lequel on fait une pose de prothèse de la hanche. Que faire dans ce cas ? On répond à cette question dans cet et anatomieAnatomie du rachis lombaireAnatomie de la hancheQu’entend-on par prothèse de la hanche ?Tendinite du psoas qu’est ce que c’est ?Par quels mécanismes la tendinite du psoas survient-elle après une chirurgie de prothèse de hanche ?Que faire devant une tendinite du psoas causée par une prothèse de la hanche ?RéférencesDéfinitions et anatomiePour mieux cerner le sujet, faire un petit rappel anatomique sur le rachis lombaire et la hanche est du rachis lombaireLe rachis lombaire est la 3e région qui constitue la colonne vertébrale. Il est constitué de 5 vertèbres L1 à L5. En haut, il s’articule avec le rachis dorsal au niveau du L1 et en bas avec le sacrum au niveau du vertèbre comporte 3 parties un corps vertébral de forme ovalaire ;un foramen vertébral lieu de passage de la moelle épinière et des racines nerveuses ;un arc vertèbres s’empilent et s’articulent entre eux grâce aux disques intervertébraux et aux articulations trochoïdes. Ces derniers se forment grâce aux surfaces articulaires au niveau de leurs arcs postérieurs. Leur union est renforcée et stabilisée par les ligaments intrinsèques et les ligaments part et d’autre de ces vertèbres lombaires, le psoas ou ilio-psoas prend son origine. Il s’agit d’un muscle pair et symétrique. Sur le plan vertical, ce muscle s’allonge depuis les vertèbres lombaires jusqu’au niveau du fémur. Il va cravater antérieurement la tête fémorale et se fixer au niveau du petit trochanter. Ce muscle relie la zone lombaire et le de la hancheAu niveau de son extrémité supérieure ou de la tête fémorale », le fémur os de la cuisse va s’articuler au niveau de l’acétabulum de l’os iliaque os du bassin. Cette cohésion va donner l’articulation la plus proximale du membre inférieur, appelée articulation coxo-fémorale ou articulation de la articulation est l’une des plus larges, puissantes et stables articulations du corps. Elle unit le tronc au membre mobile, l’articulation de la hanche se compose de nombreuses surfaces articulaires tête fémorale, acétabulum et bourrelet acétabulaire. L’ensemble est maintenu par une capsule articulaire et des ligaments la capsule articulaire, tapisse une membrane que l’on appelle la synoviale. Elle sécrète la synovie, un liquide qui sert de lubrification au niveau des cartilages osseux. Ce liquide permet d’éviter les frictions au cours des mouvements. Il aide aussi à maintenir l’espace articulaire entre les deux os et à assurer la nutrition des lésion au niveau de l’une de ces structures peut induire une hanche pathologique, pouvant aboutir à la mise en place de prothèse au niveau de par prothèse de la hanche ?Il s’agit d’un dispositif médical destiné à remplacer les parties défectueuses au niveau de l’articulation de la la prothèse est composée de titane associé à un couple de frottement dont la matière peut varier céramique, polyéthylène, zircone…, on parle de prothèse plus souvent, c’est la tête fémorale qui est la plus concernée. Elle est enlevée en totalité et est remplacée, soit par une tige métallique consolidée au niveau du corps fémoral puis cimentée au niveau de l’acétabulum, soit par une boule » en métal ou en céramique fixée sur le bout supérieur de la pose de la prothèse ou l’arthroplastie de la hanche est une intervention chirurgicale qui dure généralement entre 1 à 2 heures. Dans la majeure partie des cas, elle se pratique sous anesthésie générale. Toutefois, on peut aussi l’effectuer sous anesthésie locale, selon l’état et la condition du la méthode utilisée pour cette intervention est mini invasive avec une voie d’abord antérieure. Ceci est dans le but d’assurer une récupération plus rapide et de diminuer les risques. Pour en savoir plus sur ce type d’intervention, cliquez ici. Tendinite du psoas qu’est ce que c’est ?La tendinite du psoas-iliaque ou le syndrome du psoas » désigne l’inflammation du tendon du muscle ilio-psoas. Elle est la conséquence d’une irritation d’origine mécanique exercée au niveau de celle-ci, ce qui peut être engendré par la pose de cette tendinopathie ou tendinite du psoas est une affection qui se traduit par une douleur du pli de l’aine avec un syndrome clinostatique. Ces symptômes s’exacerbent surtout lors de la flexion de la hanche, lors des efforts de toux et lors de certains mouvements courants comme la montée des escaliers ou la marche… Pour en savoir plus, cliquez quels mécanismes la tendinite du psoas survient-elle après une chirurgie de prothèse de hanche ?Bien que la prothèse de la hanche vise à soulager les douleurs, à aider les patients à retrouver sa mobilité et sa qualité de vie, elle peut parfois engendrer un stress mécanique au niveau du tendon du effet, une tension s’installe entre le tendon de ce muscle et de la cupule prothétique en son bord antérieur. Cela se produit surtout quand il y a un débord de celui-ci en avant et hors de la cotyle osseuse. Cela se rencontre notamment dans le cadre d’une prothèse non ou mal cimentée au niveau de l’acétabulum et d’une antéversion à cette irritation du tendon, l’organisme va compenser par un phénomène inflammatoire. On parle alors de tendinite du ailleurs, d’autres causes peuvent être aussi à l’origine de l’inflammation, à savoir la surutilisation du psoas engendrée par la boiterie initiale post chirurgicale ;les déséquilibres et faiblesses musculaires après la mise en place de la prothèse de la hanche ils sont dus à un allongement ou raccourcissement du membre ;la raideur des muscles de la hanche principalement le fléchisseur et rotateur en post la suspicion d’une tendinite du psoas, il faut avant tout consulter un professionnel de santé. Avant de mettre en route le traitement, ce dernier va évaluer l’état du patient et effectuer un examen approfondi. Le but est de déterminer la gravité, l’étiologie exacte et d’éliminer les diagnostics général, le traitement de la tendinite du psoas suit la stratégie conventionnelle de la prise en charge des on a le traitement médicamenteux et le traitement non traitement médicamenteux repose sur les anti-inflammatoires par voie orale, l’infiltration d’anti-inflammatoires au niveau de la région concernée mésothérapie et l’infiltration de corticoïdes à utiliser à court terme si nécessaire, car fragilise les tendons. Ces médicaments ont pour but de soulager la douleur et de réduire l’inflammation traitement non médicamenteux quant à lui passe par la kinésithérapie. Il a pour but de renforcer la force et la mobilité de la hanche, tout en respectant le protocole reprise chirurgicale n’est envisagée qu’en dernier recours. Elle consiste à réviser la prothèse et à apporter le changement nécessaire. Comme inconvénient, elle va exposer le patient à des risques plus élevés de complications outre, la ténotomie du psoas peut être aussi pratiquée. Il s’agit d’une intervention chirurgicale qui consiste à sectionner un tendon. Elle est plus avantageuse, car elle permet de traiter les tendinopathies du psoas, quelle que soit l’ m’appelle Arotoky et je suis des études de médecine humaine. Rédacteur web de plus de 4 ans, je me concentre actuellement sur le thème de la santé et du bien-être. J’ai la forte conviction qu’avec mes articles de valeurs, je peux aider beaucoup de gens à se soulager leurs maux et se sentir mieux. Mon but c’est de partager mes connaissances en matière de santé au grand public à travers la rédaction web.
Laprothèse totale de hanche s’envisage lorsque les douleurs liées à l’usure de l’articulation ne sont plus soulagées par les médicaments. Ces douleurs sont généralement associées à une raideur, une boiterie et une gêne qui augmente dans la vie de tous les jours, dans vos déplacements et même dans vos mouvements pour vous
Quand l'articulation est usée et la douleur omniprésente. Quand tous les gestes sont limités... alors il ne faut pas hésiter si votre chirurgien orthopédiste envisage cette intervention de prothèse de hanche. © istock SommaireUne intervention couranteDiminuer l’usure de la prothèse de hancheChaque technique a ses avantagesPlusieurs semaines de surveillance après l’opérationDu sport… mais pas de marathon avec une prothèse !Pour mieux comprendreLes premiers jours après l'interventionLes précautions à prendre Une intervention courante Chaque année, plus de 100 000 personnes se font poser une prothèse de hanche. C'est le rhumatologue ou le médecin généraliste qui vous adresse à un chirurgien orthopédiste. Celui-ci propose une prothèse quand l'usure articulaire entraîne des douleurs importantes, résistant à tous les traitements. Il est important de ne pas se décider trop tard, de ne pas attendre que la limitation des mouvements ait déjà eu un retentissement sur les muscles, les ligaments et les tendons entourant l'articulation. La récupération de sa souplesse et de sa mobilité est à ce prix. Avec 40 ans de recul et des millions de patients opérés dans le monde, l'intervention qui consiste à remplacer l'articulation de la hanche a fait ses preuves. Désormais, les prothèses sont de plus en plus performantes. Au début, seules existaient les prothèses cimentées. Depuis une vingtaine d’années, les prothèses sans ciment se développent. Aujourd'hui, tous les patients bénéficient de ce procédé. Reste à choisir la prothèse taille, matière la mieux adaptée à chacun. En quatre décennies, les chercheurs ont travaillé pour augmenter la survie de la prothèse, qui est pour le moment de 10 à 25 ans. En diminuant l'usure "là où ça frotte". Résultat les prothèses sont des petits bijoux de technologie et leur composition a évolué. Il existe plus de 400 modèles, chacun ayant ses qualités et ses défauts. Différents matériaux peuvent être utilisés pour leur fabrication polyéthylène, acier, titane, céramique. À lire aussi Prothèse de la hanche l'opération elle sera vite oubliée Diminuer l’usure de la prothèse de hanche Actuellement, les spécialistes ne sont pas d'accord pour définir la prothèse "Idéale". La céramique d'alumine a l'avantage de ne générer que très peu de débris et de résister à l'épreuve du temps. Le polyéthylène est davantage un facteur d'usure, mais de nouvelles générations de ce polymère sont à l'étude. Étant donné les progrès accomplis depuis les années 1960 dans la qualité des matériaux utilisés, les cassures sont devenues exceptionnelles. Pourtant, il y a quelques années, on a déploré la rupture de certaines prothèses en céramique de zircone. L'ANSM L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a suspendu provisoirement la distribution de certaines prothèses en cette matière. Cet organisme conseille d'ailleurs aux spécialistes ayant posé ce type de prothèses de suivre régulièrement leurs patients, voire de leur proposer un changement de la tête en zircone par une tête métallique pour éviter un éventuel problème. Les patients pourront se renseigner auprès de leur chirurgien. Chaque technique a ses avantages Pour restaurer le fonctionnement normal de l'articulation, les chirurgiens ont mis au point plusieurs techniques opératoires. Celles-ci diffèrent par la localisation de l'incision. La voie est choisie en fonction des caractéristiques anatomiques, du poids du patient... mais également des habitudes du chirurgien », explique le Dr Jacques Caton. L'opération la plus courante se fait par voie postérieure incision en arrière de l'articulation. Point fort le patient peut remarcher rapidement. Point faible cette technique augmente un peu le risque de luxation postérieure de la hanche. Depuis une dizaine d'années, des chirurgiens utilisent la voie antérieure. Point fort l'incision en avant de l'articulation évite toute lésion musculaire et permet également de se remettre très rapidement debout. Elle devrait se développer à l'avenir, avec l'essor de la chirurgie mini-invasive », estime le Dr Lesur. Autre possibilité, la voie latérale. Deux techniques existent, mais la récupération de la marche se fait parfois plus lentement. À lire aussi Prothèse de la hanche quelle opération, quels résultats ? Plusieurs semaines de surveillance après l’opération L'usure de la prothèse est provoquée par des particules, notamment celles en polyéthylène, entraînant une réaction inflammatoire pouvant altérer l'os ostéolyse autour de la prothèse. Il faut repérer, par des contrôles radiologiques, toute anomalie éventuelle pour intervenir avant que les dégâts osseux ne provoquent des douleurs et un descellement de la prothèse. Le bon rythme de surveillance ? Trois mois après l'intervention, puis un an après, ensuite tous les deux à trois ans », suggèrent les chirurgiens. Certains problèmes doivent alerter. Ainsi, une douleur, ou une boiterie, impose une consultation immédiate. Idem en cas d'apparition de douleur aiguë et de fièvre, de rougeur de la cicatrice ainsi que de gonflement douloureux de l'articulation. Du sport… mais pas de marathon avec une prothèse ! Un patient porteur d'une prothèse de hanche doit mener une vie normale. Mais il faut éviter le parapente... et tous les sports qui impliquent des microtraumatismes répétés, des impacts ou des chutes. Exit le football, le judo, le basket-ball et le marathon... à remplacer par la marche, le vélo ou encore la natation. Il faut suivre en tout point les recommandations du chirurgien. En sachant que celles-ci vont être plus strictes dans les mois qui suivent l'intervention. Et surtout faire surveiller régulièrement sa prothèse... Pour mieux comprendre En cas d'arthrose, la prothèse est totale, c'est-à -dire qu'elle va remplacer les deux composantes de l'articulation. Avec une partie "côté fémur", constituée d'une sphère prolongée par une tige métallique, et une partie "côté bassin", destinée à être fixée sur la cotyle, la zone articulaire de l'os iliaque. Le mode d'ancrage de la tige dans l'os varie. II existe deux options. Sans ciment la prothèse est ancrée de façon biologique. Elle est recouverte d'un enduit de surface microporeux et l'os, en perpétuel renouvellement, va venir habiter ces pores et, ainsi, stabiliser définitivement la prothèse. Les premiers jours après l'intervention Il faut maintenir l’articulation dans une position idéale au moment où elle se stabilise. Le mieux est de dormir avec un oreiller entre les jambes pendant les deux à trois premières semaines après l’intervention La rééducation est fondamentale dès les premiers jours pour retrouver confiance et mobilité. À continuer avec l'aide d’un kiné, à domicile ou dans un centre spécialisé selon ravis du chirurgien. Il faut aménager sa maison. En mettant, par exemple, un rehausseur de toilettes, des barres d’appui dans la salle de bains, des sièges hauts avec accoudoirs... Vous avez la sensation que la jambe est plus longue ? Cette impression va se "tasser" en trois à six mois. De toute façon, une petite inégalité de longueur n'est pas préoccupante. Soyez patient. En pratique, il faut six mois à un an avant d'obtenir un résultat optimum, Après, huit personnes sur dix "oublient" leur prothèse. Les précautions à prendre Certains gestes sont à bannir ou à limiter pour que la prothèse ne se déboîte pas. Ainsi, éviter de croiser les jambes en position assise et de s’accroupir. Les piqûres dans la fesse sont à proscrire. Et pas d'infiltration sans avis préalable du chirurgien. Traiter toutes les infections - nez, gorge, dents... - pour éviter que les germes ne migrent et n'infectent la prothèse. Bien désinfecter toutes les égratignures et éviter les séances de pédicure trop agressives, pour la même raison, Demander un certificat au chirurgien au cas où la prothèse ferait sonner les alarmes de contrôle dans les aéroports. À lire aussi Des prothèses ingénieuses pour les jambes, pieds et genoux
Devantbénéficier prochainement d'une PTH par "voie antérieure mini-invasive", je souhaiterais avoir des retours de personnes ayant eu recours à cette technique, encore peut
Actualité liée Quel est le problème ?La hanche est l’articulation entre le bassin et le fémur. Comme toutes les articulations elle est recouverte de cartilage. Le cartilage est une substance glissante et dépourvue de terminaisons nerveuses permettant à l’articulation de bouger sans résistance et sans douleur. Pour différentes raisons ce cartilage peut s’user. C’est notamment le cas dans l’arthrose de la hanche appelée coxarthrose ou dans certains rhumatismes inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante. Il laisse alors place à l’os sous-jacent qui est rugueux et innervé. L’articulation devient alors progressivement douloureuse et raide. Lorsque les traitements médicaux antalgiques ou infiltrations ne suffisent plus à soulager la douleur, il faut alors remplacer le cartilage usé par une prothèse totale de hanche. La pose d’une prothèse peut également être nécessaire en cas d’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale. Celle-ci détruit et déforme une partie de la tête fémorale ce qui entraîne d’importantes douleurs de hanche. La prothèse totale de hanche remplace à la fois le cartilage du bassin et celui de la tête du fémur. Elle est donc composée de 2 pièces appelées implants Un cotyle prothétique se fixant dans le bassinune tige fémorale se fixant dans le fémur Avant l’interventionLa mise en place d’une prothèse totale de hanche se réalise au cours d’une intervention chirurgicale. Celle-ci a été planifiée au préalable en consultation afin de choisir le type de prothèse le plus adapté au cas du patient. L’intervention a également été précédée d’une consultation d’anesthésie et d’un bilan préopératoire visant à vérifier que le patient est physiquement apte à se faire opérer et à minimiser le risque de complications postopératoires, notamment infectieuses. Ce bilan comporte en général une prise de sang, un bilan cardiovasculaire mais également un bilan dentaire visant à éliminer tous les foyers infectieux afin d’éviter une contamination de la prothèse par des microbes. Choix de la prothèse Il existe différents types de prothèses de hanche qui se différencient principalement par le couple de frottement leur type de fixation dans l’os Couple de frottement Il s’agit de la zone où les 2 pièces prothétiques sont en contact et glissent l’une sur l’autre permettant la mobilité de l’articulation. Le choix du matériau de ce couple de frottement est fondamental car il a un impact direct sur la durée de vie de la prothèse. On privilégie actuellement les couples de frottement en céramique dont l’usure est quasi-nulle ou parfois, pour l’implant cotyloïdien, un polyéthylène plastique hautement réticulé dont l’usure est également très faible. Prothèse totale avec couple de frottement en céramique Biolox Delta rose Fixation de la prothèseIl existe 2 types de fixations de la prothèse dans l’os. Soit la prothèse est cimentée dans l’os c’est à dire que l’on coule un ciment liquide dans l’os dans lequel les implants sont positionnés et ainsi solidarisés à l’os. Soit la prothèse est impactée fixation dite sans ciment » et s’appuie directement sur l’os qui va repousser au contact immédiat de la prothèse pour l’empêcher de bouger. Le choix du type de fixation dépend de la qualité osseuse, de certains facteurs anatomiques et du couple de frottement choisi par le de la taille de la prothèseIl existe évidemment différentes tailles d’implants pour correspondre le plus possible à l’anatomie du patient opéré. Une planification de la taille de la prothèse est effectuée avant l’opération à partir de radiographies ou d’un scanner. Elle est fondamentale car elle permet de limiter ce risque d’inégalité de longueur des membres inférieurs à l’issue de l’opération. Le recours au scanner combiné à une planification informatique est parfois utile, notamment pour les patients présentant une forme de hanche atypique », ce qui conduit quelquefois à l’utilisation d’une tige fémorale fabriquée sur mesure. Déroulement de l’interventionL’intervention se déroule dans un bloc opératoire conforme à des normes strictes de propreté et de sécurité. Le patient est installé sur une table d’opération sur le durée de l’intervention est d’environ 1 heure. Il faut y ajouter le temps nécessaire à la réalisation de l’anesthésie et à l’installation du patient sur la table d’opération. Cette intervention peut se dérouler sous anesthésie générale ou sous rachianesthésie qui est une anesthésie loco-régionale où seul le bas du corps est endormi comme pour l’anesthésie péridurale. C’est le médecin anesthésiste en concertation avec le patient qui décidera du mode d’anesthésie le plus adapté au cas de ce dernier. Vidéo de l’opération La voie d’abord antérieure mini-invasive de HueterDifférentes techniques existent pour mettre en place une prothèse totale de hanche. La voie d’abord antérieure mini-invasive de Hueter présente de nombreux avantages. Contrairement aux techniques couramment utilisées voies d’abord postéro-externe de Moore, voie antérieure de Hardinge, voie transtrochantérienne, cette voie d’abord permet de préserver les structures anatomiques environnantes puisque c’est une technique permettant d’accéder à la hanche sans section musculo-tendineuse ni osseuse. Voie d’abord antérieure mini-invasive avec épargne musculaire flèche verte – Voie d’abord postéro-externe de Moore passant au travers du grand fessier avec section des tendons pelvi-trochantériens Flèche rouge Préserver l’environnement musculaire paraît essentiel car c’est le gage d’une récupération plus rapide et d’un risque diminué de luxation déboitement de la prothèse. Cette technique permet également de limiter la taille de l’incision cutanée qui est souvent inférieure à 8 centimètres. La voie d’abord antérieure mini-invasive est une technique utilisable pour la quasi-totalité des patients lors de la pose d’une première prothèse totale de hanche. En revanche, elle ne permet pas toujours le traitement des très rares cas les plus complexes qui peuvent nécessiter un abord plus extensif. Après l’interventionLa rééducation est débutée le jour même ou dès le lendemain de l’intervention aidée par des kinésithérapeutes. Sauf cas particulier, l’appui sur le membre opéré est autorisé d’emblée. Au début la marche se fait à l’aide de béquilles qui vont être progressivement abandonnées. La voie d’abord antérieure mini-invasive permet souvent une récupération plus rapide qu’avec les autres techniques et procure souvent une meilleure stabilité à la marche du fait de la préservation de l’environnement durée d’hospitalisation est comprise entre 1 et 3 jours, l’opération pouvant parfois être effectuée en ambulatoire. A la sortie de la clinique, le patient opéré peut directement regagner son domicile et la rééducation est poursuivie avec un kinésithérapeute de ville à raison de 2 à 3 séances par semaine pendant environ 1 mois. Lorsque les conditions d’accès au domicile sont trop compliquées ou si le patient est âgé et ne peut être aidé dans la réalisation des tâches quotidiennes courses, repas… un séjour en centre de rééducation peut être envisagé pour une durée généralement inférieure à 3 consultation avec radiographies de contrôle de la prothèse est programmée avec le chirurgien dès la sortie du patient de la clinique. Elle a en général lieu 4 à 6 semaines après l’intervention et son but est de vérifier la bonne récupération de la marche et des mobilités de la hanche. Une seconde consultation de contrôle est en général souhaitable environ 3 mois après l’opération. Par la suite, une surveillance de la prothèse par radiographies, espacées de quelques années, est recommandée pour vérifier qu’il n’existe pas d’usure anormale des implants ou de l’os environnant. Récupération après l’interventionLa récupération est souvent rapide. La marche est immédiatement reprise. Par précaution, il est recommandé de garder au moins une canne pendant les 2 premières semaines, davantage si douleurs inguinales modérées sont souvent présentes pendant le premier mois puis elles s’estompent conduite automobile peut être reprise 2 à 4 semaines après l’opération en fonction de l’aisance du patient. Quant aux activités sportives elles peuvent être envisagées 2 à 3 mois après l’opération en privilégiant les sports sans impacts vélo, natation…. Les risques liés à l’intervention Le risque nul n’existe malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opérer. Toutefois, si une intervention vous est proposée, c’est que le chirurgien et le médecin-anesthésiste estiment que le bénéfice attendu est nettement supérieur au risque encouru. Certains risques sont communs à tous les types de chirurgie. C’est le cas de l’infection où des microbes viennent envahir la zone opérée. C’est une complication heureusement rare mais qui, lorsqu’elle survient, nécessite un lavage de la prothèse au cours d’une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques. Plus rarement, certaines infections peuvent nécessiter le changement de la prothèse. Un hématome peut également survenir au niveau de la zone opérée. Il est habituellement évité ou limité par la mise en place d’un drain aspiratif en fin d’intervention qui sera retiré dans les jours suivant l’opération. Parfois, en cas de saignement important une transfusion sanguine peut être nécessaire. Exceptionnellement, il faut recourir à une intervention pour évacuer un volumineux hématome sous chirurgie de la hanche augmente également le risque de survenue d’une phlébite pouvant se compliquer d’embolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant à fluidifier le sang sous forme de piqûres quotidiennes ou de comprimés est prescrit pendant tout le mois suivant l’intervention. Il existe également des risques spécifiques à la chirurgie de la prothèse de hanche. Tout d’abord, la prothèse peut se déboiter luxation. La luxation survient le plus souvent dans les premières semaines qui suivent la pose de la prothèse alors que tout n’est pas encore cicatrisé autour de celle-ci. Lorsqu’elle est déboitée, une courte anesthésie est nécessaire pour la ré-emboiter. Il arrive également que les deux jambes ne soient pas exactement à la même longueur après l’opération. Cette inégalité de longueur est souvent bien tolérée et passe inaperçue. Si ce n’est pas le cas et qu’il existe une boiterie, on peut être amené à prescrire le port d’une semelle de compensation. Enfin, des complications plus rares peuvent également survenir. Une fracture du fémur peut survenir lors de sa manipulation pendant l’opération. Elle a en général pour conséquence de différer la reprise de l’appui. Des nerfs peuvent également être accidentellement abîmés au cours de l’intervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilité du membre opéré qui peuvent être transitoires ou cas d’inquiétude concernant l’intervention, n’hésitez pas à questionner votre chirurgien ou le médecin anesthésiste afin qu’ils répondent à vos interrogations. La prothèse de hanche par voie antérieure en quelques questionsQuel résultat espérer d’une prothèse totale de hanche ?La prothèse de hanche vise à restaurer une fonction satisfaisante de l’articulation de la hanche. Son but est double supprimer les douleurs et redonner de la mobilité à l’articulation. A terme, dans leur grande majorité, les patients oublient qu’ils sont porteurs d’une prothèse de hanche. Toutefois, ce propos doit être modéré en fonction de la pathologie initiale qui a amené à la pose d’une telle prothèse. Dans le cas de certaines malformations de la hanche, une boiterie peut persister à terme liée à un déficit musculaire d’ mal à la hanche depuis plusieurs années. Dois-je me faire poser une prothèse de hanche ?La prothèse de hanche est une intervention fonctionnelle et donc non obligatoire. Seul le patient est apte à dire si sa gêne est suffisamment importante pour justifier une intervention. Toutefois lorsque l’usure de l’articulation est peu avancée il faut, avant d’envisager la chirurgie, avoir au préalable essayé de soulager les douleurs par des traitements médicamenteux antalgiques, infiltrations d’acide hyaluronique qui peuvent souvent retarder la mise en place de la est la durée de vie d’une prothèse de hanche ?La durée de vie d’une prothèse de hanche de première intention varie en fonction du type de prothèse, des matériaux du couple de frottement de l’articulation prothétique, mais aussi de l’activité du patient très dynamique ou sédentaire. Toutefois, on peut raisonnablement dire aujourd’hui que la durée de vie d’une prothèse est d’environ 20 ans et probablement davantage avec les couples de frottement à faible usure comme la céramique dont les résultats sont très trop jeune pour être opéré d’une prothèse de hanche ?Derrière cette question se cache la question de la durée de vie de la prothèse. Car remplacer une prothèse de hanche est une opération plus compliquée et susceptible de donner un résultat fonctionnel moindre que pour la prothèse de première intention. Il est donc préférable de poser des prothèses à des personnes susceptibles de ne jamais avoir besoin d’en changer, c’est à dire celles de plus de 65 ans. Toutefois ce qui est préférable ne doit pas être un dogme et mieux vaut une prothèse de hanche à un âge où l’on peut en profiter que de retarder indéfiniment le moment de l’intervention au prix de douleurs et de limitations difficilement supportables. Ainsi, dans les cas d’atteinte de la hanche chez des sujets de moins de 40 ans ostéonécrose aseptique de la tête fémorale par exemple, mieux vaut une prothèse qui redonne une qualité de vie satisfaisante que de résister plusieurs années avec des douleurs difficilement supportables pour au final finir avec une prothèse quelques années plus tard et ce, d’autant plus, que les couples de frottement comme la céramique laissent espérer une très longue durée de vie des prothèses totales de quel matériau est fabriquée la prothèse ?Les prothèses de hanche sont fabriquées avec des matériaux inertes biocompatibles si bien que les risques d’allergie ou de rejet sont exceptionnels. Les parties métalliques des implants prothétiques sont des alliages qui sont le plus souvent faits de chrome-cobalt ou de titane. Les implants non cimentés sont généralement recouverts de matériaux ostéoconducteurs pour faciliter la réhabitation osseuse au contact de l’implant. Quant au couple de frottement de la prothèse c’est à dire les surfaces de contact entre les implants du cotyle et du fémur, ils peuvent être en céramique, en métal, ou en polyéthylène plastique. La tendance actuelle est de privilégier les couples de frottement à faible usure et en particulier la céramique Alumine.Existe-t-il des mouvements à éviter après la pose de la prothèse ?C’est là le grand avantage de la voie d’abord antérieure mini-invasive par rapport aux autre techniques d’implantation des prothèses de hanche. En effet, avec cette technique, même s’il n’est pas nul, le risque de luxation déboitement de la prothèse est très nettement diminué du fait de la préservation de l’environnement tendineux et musculaire. De plus, les mouvements susceptibles d’entraîner une luxation de la prothèse sont peu habituels dans la vie de tous les jours extension de la hanche combinée à une rotation externe. Par conséquent, même s’il faut rester prudent dans les 2 premiers mois suivant l’intervention, cette technique au contraire des autres n’impose pas de dormir avec un oreiller entre les jambes et n’interdit pas de se pencher en adapter le domicile après la pose d’une prothèse de hanche ?Non cela n’est pas nécessaire. Cependant, certains accessoires qui ne sont pas considérés comme indispensables, peuvent néanmoins faciliter le confort lors des premières semaines suivant l’intervention. C’est notamment le cas du réhausseur en cas de toilettes la voie d’abord antérieure mini-invasive présente des avantages, pourquoi n’est-elle pas plus largement utilisée par les chirurgiens pour la pose des prothèses de hanche ?Cette technique, même si elle est très ancienne, était jusqu’à ces dernières années peu répandue et donc peu enseignée notamment dans les hôpitaux universitaires, lieu de formation des chirurgiens. C’est donc la raison essentielle de sa faible sera située la cicatrice ?Lorsque la prothèse est implantée par voie d’abord antérieure mini-invasive, la cicatrice est située sur la face antérieure de l’articulation, dans le sens de la longueur ou parfois, transversalement dans le pli de l’aine cicatrice Bikini ». Elle est de taille limitée, le plus souvent inférieure à 8 centimètres. Son aspect cosmétique est souvent apprécié. Il peut être amélioré par l’utilisation de crèmes grasses favorisant la ré-épidermisation et par la protection de la cicatrice à l’exposition du soleil pendant les 2 années suivant l’ être obligatoirement endormi pendant l’opération ?Non, cette intervention peut être réalisée sous anesthésie loco-régionale en l’absence de contre-indication à ce type d’ est-elle douloureuse ?Il s’agit d’une opération qui provoque des douleurs modérées dans les premiers jours post-opératoire. Ces douleurs sont souvent bien soulagées par les traitements antalgiques classiques et le glaçage de la hanche. Toutefois le ressenti de la douleur est une chose très personnelle et peut donc varier d’un patient à l’ est la durée de l’hospitalisation?La durée d’hospitalisation varie en général entre 1 et 3 jours. Dans certaines conditions, cette opération peut être effectuée en de temps faut-il avant de retrouver son autonomie ?Une autonomie satisfaisante est souvent retrouvée après 4 à 6 de temps après mon opération pourrai-je à nouveau voyager ?Il faut compter entre 2 et 3 mois pour pouvoir voyager loin dans de bonnes conditions port des bagages, piétinement lors des visites …Quand pourrai-je reconduire après l’opération ? Puis-je faire des trajets en voiture ?Il faut en général compter 2 à 4 semaines après l’intervention pour pouvoir reconduire. Les trajets en tant que passager peuvent intervenir plus tôt mais ils sont souvent inconfortables du fait de la position assise basse et mieux vaut limiter leur fréquence et surtout leur est la durée de l’arrêt de travail après l’opération ?Tout dépend de la profession et du niveau d’activité physique requis. Il varie en général entre 1 mois et 3 faire du sport avec une prothèse de hanche ?Oui, mais il vaut mieux privilégier les sports en décharge aux sports avec impacts. Le vélo et la natation seront donc préférés mais l’expérience de patients ne respectant pas ces consignes a montré que certains sports plus contraignants pour la prothèse tels que le ski pouvaient être pratiqués. La reprise du sport n’intervient pas en général avant le 3ème mois sont les risques liés à la pose d’une prothèse totale de hanche ?Le risque nul n’existe malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opérer. Toutefois, si une intervention vous est proposée, c’est que le chirurgien et le médecin-anesthésiste estiment que le bénéfice attendu est nettement supérieur au risque risques sont communs à tous les types de chirurgie. C’est le cas de l’infection où des microbes viennent envahir la zone opérée. C’est une complication heureusement rare mais qui, lorsqu’elle survient, nécessite un lavage de la prothèse au cours d’une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques. Plus rarement, certaines infections peuvent nécessiter le changement de la prothèse. Un hématome peut également survenir au niveau de la zone opérée. Il est habituellement évité ou limité par la mise en place d’un drain aspiratif en fin d’intervention qui sera retiré dans les jours suivant l’opération. Parfois, en cas de saignement important une transfusion sanguine peut être nécessaire. Exceptionnellement, il faut recourir à une intervention pour évacuer un volumineux hématome sous chirurgie de la hanche augmente également le risque de survenue d’une phlébite pouvant se compliquer d’embolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant à fluidifier le sang sous forme de piqûres quotidiennes ou de comprimés est prescrit pendant tout le mois suivant l’ existe également des risques spécifiques à la chirurgie de la prothèse de hanche. Tout d’abord, la prothèse peut se déboiter luxation. La luxation survient le plus souvent dans les premières semaines qui suivent la pose de la prothèse alors que tout n’est pas encore cicatrisé autour de celle-ci. Lorsqu’elle la prothèse est déboitée, une courte anesthésie est nécessaire pour la ré-emboiter. Il arrive également que les deux jambes ne soient pas exactement à la même longueur après l’opération. Cette inégalité de longueur est souvent bien tolérée et passe inaperçue. Si ce n’est pas le cas et qu’il existe une boiterie, on peut être amené à prescrire le port d’une semelle de des complications plus rares peuvent également survenir. Une fracture du fémur peut survenir lors de sa manipulation lors de l’opération. Elle a en général pour conséquence de différer la reprise de l’appui. Des nerfs peuvent également être accidentellement abîmés au cours de l’intervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilité du membre opéré qui peuvent être transitoires ou cas d’inquiétude concernant l’intervention, n’hésitez pas à questionner votre chirurgien ou le médecin anesthésiste afin qu’ils répondent à vos interrogations. En résumé Quand opérer ?Quand la douleur est trop vive et que les médicaments ne la soulagent plus suffisamment. But de l’opération Disparition des douleurs / Restauration des mobilités de la hanche et de la marche Quelle anesthésie ?Générale ou loco-régionale déterminée au cours de la consultation d’anesthésie pré-opératoire Durée d’hospitalisationEntre 1 et 3 jours, parfois opération effectuée en ambulatoire Reprise de l’appuiDès le jour même ou le lendemain de l’intervention, aidée au début par l’utilisation de béquilles Après l’opérationRetour à domicile dans la plupart des cas, sortie en centre de rééducation en cas de patient très isolé ou de configuration de domicile compliquée Durée de la rééducation En général, 1 mois Durée de l’arrêt de travail1 à 3 mois Reprise de la conduite automobile 2 à 4 semaines après l’opération Reprise du sport3 mois après l’opération en privilégiant les sports sans impact Prendre rendez-vous Vous avez une question ou vous souhaitez réserver une consultation? N'hésitez pas à nous contacter ou à prendre rendez-vous dés à présent via DoctoLib
Spécialisationen CHIRURGIE DU GENOU (arthroscopie pour problèmes de ligaments - ménisques, prothèses) et CHIRURGIE DE LA HANCHE (prothèse par voie antérieure). Exerçant à la Clinique Jouvenet (Paris 16ème) et Clinique du Val d'Or (St Cloud)
Philosophie et expertise du Docteur Aurélien Frison J’exerce la chirurgie du membre inférieur en utilisant les techniques chirurgicales les plus modernes et les moins invasives afin de permettre une récupération la plus rapide possible. Je réalise la mise en place de prothèse de hanche par voie antérieure mini-invasive avec une incision bikini » permettant une reprise de la marche le jour de l’intervention. Celle-ci respecte au maximum les muscles et les parties molles péri articulaires dans le but d’obtenir le meilleur résultat fonctionnel possible ainsi qu’une récupération rapide. Je pratique également beaucoup la chirurgie du genou avec la mise en place de prothèse du genou. La chirurgie du sportif sous arthroscopie comme la ligamentoplastie du genou reconstruction des ruptures des ligaments croisés et la chirurgie des ménisques représentent une autre part importante de mon activité. Formé à l’Hôpital Cochin, ma philosophie est de mettre au service du patient les techniques modernes les plus adaptées aux besoins de chacun tout en offrant une sécurité optimale. Dans cet état d’esprit je favorise toujours les techniques mini invasives associées à des protocoles d’analgésies modernes permettant une prise en charge globale du patient avant, pendant et après la chirurgie dans le cadre de la RAAC Récupération Améliorée Après Chirurgie.
Laprothèse est implantée par voie antérieure mini-invasive. Cette technique ne sectionne ni tendon, ni muscle pour faciliter la récupération post-opératoire. L’intervention se déroule sous anesthésie générale ou locorégionale et dure environ 1h. Une cicatrice est réalisée à la face antérieure de la hanche, de taille adaptée
Tout le monde, ou presque, en a entendu parler dans la presse écrite, à la radio, à la télévision dans les émissions sur la santé du fameux Dr Cymes, et bien entendu sur Internet… Zoom sur la prothèse totale de hanche par voie mini-invasive. Par le Dr Serge Benoit, chirurgien orthopédiste. Tout acte chirurgical est malheureusement agressif, en particulier pour mettre en place une prothèse articulaire. Cela nécessite l’ouverture de l’articulation, la résection de l’os abîmé, fracturé ou usé et donc de passer à travers la peau, les tissus sous-jacents et d’écarter voire sectionner muscles et tendons avant de pouvoir implanter la prothèse qui remplacera l’articulation, c’est ce que l’on appelle la voie d’abord ». À la fin de l’intervention, le chirurgien s’efforcera de réparer, replacer et suturer tous ces dégâts » qui ont été nécessaires à l’abord chirurgical. Évidemment, moins il y aura de dégâts, plus les suites chirurgicales seront simples, les douleurs diminuées et la récupération fonctionnelle, plus rapide. Ainsi s’est développée la chirurgie mini-invasive » qui, au niveau de la hanche, est grandement facilitée par l’utilisation de la voie d’abord antérieure. Depuis de nombreuses années, les prothèses de hanche dans leur grande majorité étaient posées par des incisions postérieures de 15 à 20 cm de long, impliquant la section de muscles ou d’os avant de pouvoir mettre la prothèse. Ces techniques, si elles ont donné d’excellents résultats dans des centaines de milliers de cas, ne sont pas dénuées d’inconvénients risque de luxation dislocation des deux parties de la prothèse précoce, douleurs assez prolongées ou encore nécessité de se servir de cannes pendant plusieurs semaines. À l’inverse, la chirurgie par la technique antérieure mini-invasive ne coupe pas les muscles, permet une incision cutanée plus petite moins de 10 cm et est beaucoup moins douloureuse. Il y a moins de luxations, moins de pertes sanguines et des suites opératoires plus simples. Ainsi la reprise de la marche est immédiate, le soir même de l’intervention. Il y a alors moins de problèmes liés à l’immobilisation phlébites… et bien sûr une sortie de l’hôpital plus précoce. Une à deux journées d’hospitalisation sont en règle générale suffisantes. On peut même envisager cette chirurgie en ambulatoire, sur la journée. Le retour à une vie normale sera ainsi plus rapide, et l’absence complète de section musculaire ou tendineuse, le respect de la capsule articulaire permettent d’envisager la reprise du travail et des sports vers les deuxième ou troisième mois postopératoires. Cette technique qui existait depuis longtemps mais était peu utilisée a été remise au goût du jour grâce entre autres aux industriels qui ont fait de gros progrès sur le matériel chirurgical, mais surtout au développement de la réhabilitation améliorée après chirurgie RAAC qui prend une ampleur grandissante dans la conception et l’approche des soins du troisième millénaire.
FDnqO. 199 395 285 18 137 353 134 293 160
prothèse de hanche par voie antérieure avis