Temps de lecture 5 minutesLorsque l’on débute le cyclotourisme, une question essentielle revient très souvent combien de km par jour à vélo je peux faire en voyage ? Découvrez notre retour d’expérience concernant le nombre de km à vélo possible en fonction des conditions, du poids de vos bagages et de votre condition physique. Calculer son nombre de km par jour à vélo La question du nombre de kilomètres par jour à vélo et donc de la distance parcourue journalière en voyage est vraiment importante quand on se lance pour planifier son itinéraire vélo. D’après notre expérience nous parcourons environ 15 km chaque heure à vélo en voyage. Car même si nous allons plus vite que 15 km/h en roulant nous perdons toujours du temps à chercher le chemin, prendre des photos, etc. On détermine donc le nombre d’heures qu’on va pédaler grâce à cette métrique si on veut faire 80 km à vélo dans la journée, on sait qu’on va pédaler environ 80 / 15 = 5 heures et demi ! C’est basique et ça fonctionne honnêtement plutôt très bien pour nous ! Facteurs externes influant le nombre de km par jour à vélo Votre distance journalière à vélo va cependant dépendre de nombreux éléments externes sur lesquels vous n’avez aucun levier le dénivelél’état de la routela météoLe dénivelé Tous les voyageurs à vélos seront d’accord sur ce point le dénivelé est l’un des points important à regarder lorsque l’on prévoit son nombre de km à vélo par jour. Heureusement pour nous de nombreux GPS vélo fournissent désormais le dénivelé du parcours. Ce qui permet de se faire une idée en avance le matin en préparant son parcours par exemple ! Sachez qu’une journée de vélo avec peu de km mais beaucoup de dénivelé correspondra à une longue journée de vélo en terme d’effort physique. En effet, grimper demande beaucoup d’énergie en voyage à vélo ! Monter pendant plusieurs heures à 4-5 km/h est un vrai défi pour le corps et l’esprit. Prudence donc avec votre estimation du nombre de km à vélo du jour si vous avez une route très vallonnée. L’état de la route goudron, piste, bosses… Qu’on se le dise l’état de la route a une grosse influence sur le nombre de km que l’on va pouvoir parcourir. En effet, sur une route bien goudronnée il est assez facile de maintenir une allure d’environ 15-20 km/h, même chargé. Sur des pistes de terre, de sable, voire caillouteuse il va falloir être prudent et faire attention. Idem si vous avez des racines qui rendent la route cabossée. Vous allez devoir être plus concentré et souvent slalomer pour éviter les nids de poules par exemple. De plus, vous aller avoir des frottements importants au niveau de vos pneus de vélo avec des graviers / de la terre qu’avec du bitume. D’ailleurs, si vous ne savez pas quel pneus choisir cyclotourisme, n’hésitez pas à lire cet article. La fatigue est également plus importante en roulant sur de la terre. Voyez donc à la baisse votre nombre de km à vélo sur une piste non goudronnée et plus technique. Le vent Il est important de se renseigner sur la direction et vitesse du vent pour estimer son nombre de km de la journée à vélo. En effet, rouler une journée entière avec un fort vent de face est vraiment fatiguant et réduit la distance que l’on fait à vélo. Par contre, rouler avec un vent dominant de dos permet d’atténuer la fatigue et d’augmenter la vitesse moyenne ! Mais comme tout cyclotouriste le sait, le vent est toujours de face, jamais dans le dos 😀 La pluie Attention également au mauvais temps les km parcourus à vélo sont souvent plus faibles sous la pluie car on doit être plus prudent avec la visibilité amoindrie. On a aussi plus tendance à s’arrêter dans un café au chaud rires… Qui a envie de passer 7h sous la pluie à pédaler ? La chaleur Les grosses chaleurs sont aussi compliquées à gérer en voyage à vélo en effet il est vraiment difficile de rouler quand il fait très chaud. Il faut se ménager de longues pauses pendant les heures les plus chaudes et partir le matin très tôt sur son vélo. La chaleur fatigue également plus vite les muscles car on se déshydrate rapidement. Facteurs internes influant le nombre de km par jour à vélo Votre condition physique Vous aurez plus de facilité à faire de plus longues distances les premiers jours si vous êtes un cycliste accompli. Sachez toutefois que même si vous n’êtes pas sportif du tout votre corps va s’habituer à l’effort au fur et à mesure des jours ! Le vélo étant un moyen de transport doux, vous allez vous sentir de mieux en mieux avec les jours qui passent . En effet, vos muscles vont se développer et vous allez vous découvrir des ressources insoupçonnées. Ce qui est vraiment génial avec le voyage à vélo c’est de voir nos limites toujours repoussées ! Le poids de votre vélo et des bagages Si vous êtes partis en voyage à vélo autonomie totale, vous allez avoir un vélo qui va être lourd avec les bagages. Il est donc de toute évidence plus difficile de faire beaucoup de km par jour avec un vélo chargé de 50 kg qu’en bikepacking en ultra léger ! Ne vous comparez donc pas à d’autres cyclotouristes qui n’auront pas la même pratique du voyage à vélo que vous. Le nombre de kilomètre par jour à vélo varie du simple au quadruple selon l’équipement et les objectifs ! D’après notre expérience, nous pouvons donner ces quelques métriques dans des conditions optimales Je débute le voyage à vélo / en famille ~50 km à vélo par jour 100 km par jour > 100 km sur la journéejournée complète à vélopeu de temps de pause, départ matinal et arrivée assez tardiveEt nous, combien de km à vélo par jour on fait alors ? De notre coté, nous faisons en moyenne 70-80 km par jour à vélo en voyage. Nous sommes en bonne condition physique, avec un chargement assez classique pour des cyclotouristes en autonomie. Evidemment c’est une moyenne, car nous faisons parfois 50 km quand nous avons des visites de prévues et parfois 100 km si il n’y a rien de particulier à voir sur la route et que nous sommes motivés ! 🙂 Pour conclure, je pense que tous ces chiffres servent à se faire une idée mais que chacun doit trouver son rythme et savoir ce qui l’anime, sans jugement aucun pour les autres ! Certains vont adorer rouler toute la journée le plus vite possible pour la beauté du challenge et du dépassement de soi. D’autres vont prendre leur pied en faisant le moins de km par jour à vélo possible, pour profiter le plus possible des moments de pause et de la nature. Chacun sa façon de voir le cyclotourisme, et tout le monde sera heureux !

20/08/2011 0000 • nicolas Salut je suis nouveau sur le forum, j'ai 17 ans et j'envisage de m'inscrire dans un club à la rentrée, mais je voulais savoir si j'ai le niveau pour -Lors de mes sorties relativement plates je fait des moyennes tournant entre 29 et 32 de moyenne. Par exemple je viens de faire 106km à 30 de moyenne hier. -J'ai grimpé un col de à % 960m de dénivelé en 1h10, soit une vitesse ascensionnelle de 823 m/h. J'ai grimpé une montée de à de moyenne 425m de dénivelé en 28mn soit une vitesse ascensionnelle de 911 m/h. J'en déduit que ma vitesse ascensionnelle se situe aux alentours de 850 m/h. Est-ce bien? merci pour vos réponses 21/08/2011 0000 • hauhazice69 Bonjour nicolas, A mon avis ton niveau me semble un peu léger pour s'inscrire dans un club. Quoi que je ne sois pas bien sûr qu'il faille un niveau pour s'inscrire dans un club, l'important étant de se faire plaisir. Tes performances sont très proches des miennes et franchement je me considère comme un touriste quand je vois les gonzes qui me doublent sur le plat ou dans les montées. Là je viens de faire chamrousse à 890m/h, ça me convient tout à fait, et crois moi que j'ai déjà vu des mobylettes me doubler ! 21/08/2011 0000 • Elki Salut Nicolas,, Ta vitesse ascensionnelle n'est pas si mauvaise que ca, c'est même pas mal je trouve. Perso sur des ptits cols avec 600-700m de denivelé je suis aux alentours de 1000m/h et je desends à 800m/h sur des gros cols type Lombarde, Turini, Bonnette...Je ne suis pas dans un club mais j'ai l'occasion de rouler avec des potes qui eux y sont. J'ai fait, entre autres, la Bonnette avec eux. Et bien je n'etais pas si minable que ca. En plus tu es jeune et un club te ferra progresser en te donnant des bases pour les entrainements, en t'obligeant a faire un certain nombre de sorties par semaines ou mois etc... en plus ca permet souvent d'aller faire des cols que tu ne ferrais jamais seul. Les clubs ont une logistique d'organisation que l'on ne peut pas avoir quand on est seul. Bonne route 21/08/2011 0000 • guillaume33 Pour ta vitesse ascensionnelle, tout dépend a quel rythme tu as monté les cols Moi j'arrive à monter à 1050 m/h quand je tape dedans, mais sur des sorties longues avec plusieurs cols, je suis souvent entre 800 et 900 Sur le plat, tes moyennes sont plutôt bonnes si tu fais tes sorties sans trop taper dedans, et puis de toute façon la moyene ne veut pas dire grand chose, tu peux avoir fait une sortie a 26-27 de moyenne, mais avec une séance de PMA fractionné court, ça aura toujours été profitable Je te conseille de te lancer, si tu trouves un club avec des mecs sympa qui ne se la "pêtent" pas, tu ne pourras que progresser 22/08/2011 0000 • pistolero-63 Bonjour nicolas, j'ai 16 ans et j'en fait club depuis vitesse ascensionnelle dans l'aubisque est de 800, dans marie blanque par escot elle était de 830. Donc tu as un niveau correct cependant tu risques de souffrir car tu seras en junior 2ème bon tu verras que tu progresses vite sur des sorties de 100 km de moyenne montagne je faisais 22 km/h de moyenne aujourd'hui je fais 25-26 km/h de moyenne. L'an prochain je passe en junior et pour te dire sur des courses en circuit platesbeaucoup de relances je fais 31-32 km/h de moyenne alors que j'ai discuté avec un ami qui est en junior et qui m'a dit que sur cette course il avait fait 40 km/h de moyenne il était dans les 15 premiers. 22/08/2011 0000 • nicolas Ok merci pour vos avis. Si je veux m'inscrire dans un club, c'est avant tout parce que c'est lassant de toujours rouler seul et aussi pour progresser, je suis conscient que je n'ai pas le niveau pour jouer la gagne dans les compétitons. Les cubs, ce n'est pas ce qui manque vers chez moi, je devrai en trouver un qui me convienne 22/08/2011 0000 • guillaume33 t'as pas le niveau "pour l'instant" 22/08/2011 0000 • pistolero-63 tout à fait d'accord avec guillaume, tu progressera très vite, certes tu vas souffrir pendant un temps mais tu prendra le habites où? 23/08/2011 0000 • nicolas J'habite à une dizaine de km de Lyon 25/08/2011 0000 • conifere2 tu peux t inscrire dans un club , ca te pourra que t ameliorer apres les courses c est autres choses .. en entrainement tu te rendra vite comptes de tes capacités a tenter le coup .. sinon le cyclotourisme en groupe est une super experience avant de t engager en course en ligne, ou les chutes sont quand meme nombreuses 25/08/2011 0000 • lotto Dans quelle ville exactement ? 25/08/2011 0000 • nicolas J'habite à Meyzieu

Après une semaine de vacances quasiment sans vélo, puis une semaine de reprise de l’entraînement sans trop forcer, je m’alignais en ce dimanche 21 avril au départ de la course de Marcoing en Ufolep. Pour une fois, c’est un beau soleil qui allait nous accompagner, et même si le vent restait frais, je pouvais enfin sortir le maillot court en cette saison 2013. Pour les moins connaisseurs du cyclisme, le terme “giclette” est un synonyme d’explosivité dans le jargon du vélo. La giclette est donc ce qui permet d’attaquer très fort et de façon très soudaine. C’est bien ce qu’il m’a manqué pour cette course … Un beau circuit, finalement très roulant Arrivé un peu en avance sur les lieux de la course, j’en profitais pour faire un tour du circuit en voiture, et découvrir que celui-ci paraissait particulièrement corsé. Une longue côte suivait la ligne de départ, puis une succession de faux-plats montants et descendants jalonnaient le reste du parcours, constitué de routes bien larges. En voyant cela, je m’attendais à un chantier, même si mon tour d’échauffement allait me faire comprendre que les bosses n’étaient pas si dures que ça. Je prenais le départ serein et motivé à l’idée d’aller chercher un premier bouquet. Dès la première côte, je plaçais une attaque et me retrouvais en tête avec quelques coureurs. Il fallait tout de suite embrayer dans le faux-plat descendant, mais le peloton revenait déjà. Je me replaçais rapidement dans les roues en veillant à rester bien placé. Deux kilomètres plus loin, le leader de notre catégorie, Frederic Selwa, plaçait une énorme attaque. L’ayant vu venir, je sautais directement dans sa roue que j’avais toutes les peines du monde à suivre. Après s’être retourné, il en remettait une couche et j’explosais en plein vol, incapable de suivre un coureur si puissant. Je retrouver un peu de souffle en me calant dans les roues, tandis que cet attaquant fou furieux se faisait lui aussi reprendre. Ce deuxième effort en moins de 5 kilomètres avait au moins pour mérite de me mettre dans l’ambiance ! Les deux premiers tours de ce circuit de 7,5 kilomètres étaient parcourus à toute allure, et personne ne semblait pouvoir sortir de ce peloton imposant. Je tentais plusieurs fois d’aller de l’avant, mais je sentais bien qu’il me manquait un petit quelque chose pour vraiment faire la différence … Je loupe la bonne … qui n’ira pas au bout ! Au début du 3ème tour, dans la bosse du début de circuit, quelques gros bras attaquaient et je sentais bien qu’il fallait y aller. Malheureusement, j’étais très mal placé et complètement bloqué dans le trafic, ne pouvant me dégager qu’au sommet. Il était déjà trop tard, les fuyards avaient fait la différence, et il était vain d’essayer de boucher le trou seul à cet endroit. Un peu frustré, je restais cependant mobilisé pour tenter de rester dans la course, et pourquoi pas organiser un contre. C’est ce que j’essayais de faire dans le tour suivant en plaçant plusieurs attaques, alors que l’échappée n’avait qu’une trentaine de secondes d’avance. Mais mes attaques n’étaient pas couronnées de succès, tantôt trop timides pour faire la différence, tantôt bloquées par les équipiers des coureurs échappés qui essayaient de contrôler la course. Et sur un tel terrain finalement taillé pour les rouleurs, je n’avais pas les jambes pour partir seul. La fin de course approchant, notre peloton toujours conséquent comptait toujours une trentaine de secondes de retard. Au passage sur la ligne pour le dernier tour, je voyais remonter beaucoup de coureurs qui allaient s’organiser pour rouler à l’avant. Et surprise du chef, alors que tout semblait être joué, nous revenions sur le groupe d’échappés à moins d’un kilomètre de l’arrivée. C’est donc un peloton presque au complet qui se présentait pour jouer la victoire … dans un faux-plat descendant ! J’essayais de me replacer rapidement pour avoir une chance de jouer la gagne, mais à quasiment 70 km/h, mon braquet en 52×12 était trop limité pour pouvoir produire un véritable sprint. J’assistais impuissant à la victoire de David Laleu, pourtant présent dans l’échappée. Bravo ! Finalement, cette course m’a permis de me rassurer physiquement, même si j’ai encore un peu de travail pour améliorer ma condition. Et avec une moyenne de plus de 40 km/h, on peut dire que nous n’avons pas chômé en ce dimanche après-midi … Vous aimerez également

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cyclisme comment rouler a 40 km h