! catalogue d'arguments La violence existe sous différente formes. Elle peut être individuelle ou étatique, physique, mentale ou spirituelle… La violence se définit par l’utilisation de force, de pouvoir physique ou psychique afin de contraindre, dominer, protéger, tuer, détruire ou endommager. La nécessité quand à elle est ce qui ne peut pas ne pas être ou ce qui ne peut pas être autrement. L’expression “un mal nécessaire” donne déjà une connotation négative à la violence et désigne un mauvais acte qui doit être fait afin d’atteindre un but considéré comme juste. Toutefois, la violence existant sous de nombreuses formes, les définitions que nous pouvons lui donner ne peuvent qu’être incomplètes et pour l’analyser nous ne devons retenir que certains aspects de la définition. Certains la rejettent au profit du pacifisme ou au nom du respect des individus, d’autres au contraires pense qu’elle est nécessaire pour le bien être de la société et des êtres humains en général. Pour l’avancée du monde, la violence peut être obligatoire. Nous pouvons donc nous demander L’utilisation de la violence est obligatoire ou si a contrario nous pourrions nous en passer ? Nous allons dans un premier temps nous montrerons que celle-ci est nécessaire à l’accomplissement de l’homme et de son environnement, et que nous ne pouvons pas faire autrement qu’avec la violence pour y arriver. Puis, nous expliquerons qu’elle est contingente et qu’il faut la rejeter au nom du respect ou du pacifisme. Pour commencer, nous allons montrer que la violence est nécessaire à l’accomplissement de l’homme et de son environnement. La violence chez l’homme peut être le fruit de la société. Tout d’abord, Hegel souligne le rôle constructif qu’a joué la violence dans l’histoire. La liberté par exemple s'est gagnée dans un combat entre celui dont la liberté est niée et celui qui la nuit. Autrement dit, la violence la violence devient ici une nécessité dans l’histoire universelle, c’est-à -dire l’histoire de chacun. Pour-lui, si l’humanité veut progresser, elle doit réaliser de grands bouleversements parce que c'est ainsi qu'elle peut facilement l'atteindre. L’auteur établit aussi une distinction entre le despotisme et la tyrannie. Les deux formes politique ont en commun qu'elles s'expriment par une violence exercée par un souverain sur son peuple. Mais dans le despotisme, la violence est injuste et superflue, alors que dans la tyrannie, la violence est nécessaire et justifiée ce pouvoir n'est pas le despotisme mais la tyrannie, pure domination épouvantable, mais elle est nécessaire et juste dans la mesure où elle constitue et conserve l'Etat en tant qu'il est cet individu effectif ». Hegel ne justifie pas donc toutes les formes de violences et ne cautionne l'utilisation de la violence par le tyran que lorsque celle-ci est nécessaire, c'est-à -dire lorsqu’elle conserve le mode de gouvernement et permet la défense de l’Etat. Ensuite, Marx quant-à -lui souligne son rôle moteur. C'est elle qui, selon-lui, fait avancer le monde et permet d’accoucher d’une société libre. Beaucoup critiqué pour ses propos parfois jugés extrémistes il écrivait “il n’y a qu’une seule façon d’abréger [...] les souffrances meurtrières de l’ancienne société et les douleurs sanglantes de la nouvelle, et c'est la terreur révolutionnaire”. Il cherchait à transformer radicalement la société en appelant à la violence afin de renverser les classes. Pour se faire il s’adressait essentiellement à la classe moyenne. Enfin, pour Machiavel cette cruauté doit être utilisée si son objectif est la paix. Il écrit un traité politique nommé Le Prince dans lequel il explique comment atteindre le pouvoir et s’y maintenir, mais aussi les rapports qu’il faut avoir avec la violence pour gouverner. Il explique ainsi qu’il faut se montrer cruel si la situation l’exige, argument que nous développerons plus tard. Pour lui, il existe deux manières de combattre avec les lois et avec la force. La première est propre aux hommes, l’autre est commune aux animaux. Lorsque les lois sont impuissantes, il faut recourir à la force. Machiavel explique ainsi les situations dans lesquelles il faut recourir à la force, il faut se défendre et pour se faire il faut attaquer avant d’être attaqué. La violence sert ainsi de défense et la guerre maintient la paix. Toutefois, il est important de noter qu’à aucun moment la guerre n’est valorisée en tant que telle. Ainsi, l’homme doit être partagé entre deux rôles le renard, rusé, qui combat avec la loi et le lion, brave, qui combat avec la force. Mais, elle peut aussi être innée, comme lorsqu’elle est le fruit de la société, elle est inévitable et nécessaire. Tout d’abord, “Homo homini lupus”, “l’homme est un loup pour l’homme” dit-Hobbes. Lorsque les hommes vivent en société ils s’affrontent afin de préserver leur propre nature. L’état de nature, de guerre et de violence condamnent l’homme à une existence quasi animale. Mais pour le philosophe il existe des moyens d’éviter ces violences la création d’un état. Car l’homme est l’ennemi de l’homme s’il n’est pas contrôlé, et les sanctions permettent ce contrôle. Pour lui, “L’Etat, cette création humaine, est destiné à mettre fin à la barbarie naturelle.”. Hobbes écrit dans Léviathan que les hommes à l’état de nature ne cherchent qu’à survivre et à défendre leurs intérêts. Une insistance supérieure doit alors pacifier la société, en utilisant si besoin la violence pour pacifier les plus récalcitrants. Cette insistance est souvent l’état c'est-à -dire, selon Weber, une communauté humaine qui revendique le monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire donné. La violence est donc, selon cette définition, nécessaire à l’exercice de l’autorité de l’Etat Cette expression définit la caractéristique essentielle de l'État en tant que groupement politique comme le seul pouvant utiliser la violence physique sur son territoire. À l'occasion d'une conférence sur le métier et la vocation d'homme politique», Weber cherche à définir quel groupement politique qui lui semble le plus digne d'intérêt. Observant que l’État exerce des activités identiques à celle d'autres formes de communautés humaines, il affirme qu'il faut chercher sa spécificité ailleurs que dans ses activités. Du point de vue sociologique, le propre de l'État se trouve en réalité dans l'un des moyens qu'il emploie il est le seul groupement à bénéficier, sur son territoire, de la violence physique légitime. Cette violence est nécessaire à sa défense et à la protection de ses habitants car “malheureusement, il y a des moments où la violence est la seule façon dont on puisse assurer la justice sociale” selon Eliot. Certains ont alors tenté de comprendre pourquoi l’homme se comportait ainsi. C'est le cas de Freud qui a donné sa réponse au cour de deux topiques. Il a donné une première réponse en affirmant que la violence en l’homme qu’il doit impérativement faire sortir venait d’un refoulement. Un désir qui ne pouvait pas voir le jour pour diverses raisons et qui se transformait en frustration en faisant peu à peu augmenter la pression jusqu’à ce que celle-ci devienne trop haute. Cette pression donne, selon-lui, lieu à des agressions ou de la violence. Toutefois, cette cause n’était pas légitime pour lui, tout comme son explication lui paraissait erronée. Car, si il est vrai de dire que certaines personnes commettent des violences suite à des refoulements, il serait faux de dire que c'est le cas de chacun. Il a donc écrit une seconde topique complétant cette première. Freud écrit alors que deux pulsions s’affrontent en nous la pulsion de vie qui représente la recherche dû plaisir, la conservation de soi, la libido… et la pulsion de mort, qui cette fois n’est pas le produit d’un refoulement mais quelque chose que l’on a en nous. Elle nous donne envie de détruire ou de tuer, et nous voyant dans l’incapacité de l’éradiquer, nous nous devons de la maîtriser. Mais “le moi n’est pas maître dans sa propre maison” et cette pulsion finit toujours par reprendre le dessus. Le rôle de la civilisation est de l’éloigner au maximum, mais croire que la violence est entravée n’est qu’une illusion. Nietzsche à son tour a tenté de donner des éléments de réponse à la violence de l’homme. Pour lui, l’homme prend plaisir à infliger des souffrances, c’est donc contre-nature pour lui d’essayer de taire cette partie de nous-même. Toute tentative de rallier les hommes est forcément liée à une mise à l’écart d’un autre groupe comme par exemple la religion, qui réunit les croyants de cette religion, mais qui exclut les non croyants et les croyants d’autres religions, pouvant même créer des tensions et des guerres par la suite. La violence est ici inconsciente, et si l’homme veut quelque chose alors il ne se rendra même pas compte du mal qu’il fait suite à cette impulsion. De plus, On n'attaque pas seulement pour faire du mal à quelqu'un mais peut-être aussi pour le seul plaisir de prendre conscience de sa force.», l’homme est violent autant par plaisir que par nécessité. Si la plupart des penseurs ont souligné le rôle moteur de la violence dans l’avancée des sociétés ou des rapports humains, certains philosophes rejettent la violence au nom du respect des individus ou du pacifisme. Nous allons ainsi montrer que la violence est quelque chose de contingent. Pour commencer, Jankélévitch a donné une définition à la violence et dit d’elle “il ne serait pas exagéré de définir la violence comme une force faible”. C’est à dire une force dont l’homme abuse au détriment des plus faibles. Elle bafoue les droits de l’autre et se traduit par l’usage de la force brutale ou par l’intimidation. C'est la force et l’arme des faibles, un signe d’échec du dialogue, de la communication. Le philosophe pense aussi que la morale est plus importante que tout l’homme peut, grâce à la morale, être supérieur à ses pulsions primitives. La violence n’est donc pas un mal nécessaire mais ça demande du travail pour l’éradiquer. Ensuite, Sartre à son tour s’est opposé à la violence et a tenté de montrer que celle-ci n’était pas nécessaire. Pour lui, la violence est injuste et c'est un véritable échec. La violence entraîne la violence. Il dit à ce sujet que “la violence n’est pas un moyen parmis d’autres d’atteindre la fin, mais le choix délibéré d’atteindre la fin par n’importe quel moyen”. De plus, l’homme est libre, et si il est violent, c'est qu’il a choisi de l’être. Bien entendu, la conscience peut choisir en feignant de ne pas être libre, mais ce mensonge à soi même et sur soi même est de la mauvaise foi. Ainsi, il a pris pour cible la violence imposée de façon structurelle par des systèmes sociaux fondés sur l’inégalité, et pensait que l’existence même d’autrui est violence en ce qu’il porte un regard, une objectivité sur soi. Cette violence permet néanmoins d’entrer en communication avec autrui car c'est aussi ce qui nous rapproche. De plus, Rousseau pense qu’il est possible de vaincre le mal et donc la violence. Tout comme Hobbes il dit que l’Etat, la civilisation est le seul moyen d’y remédier, en créant une société dans laquelle l’homme puisse se reconnaître lui-même, obéir à la loi, et en même temps, être libre. Il développe l’idée de Hobbes selon laquelle il devrait y avoir un “souverain” et des “sujets”, peuples soumis aux lois de l’Etat. Toutefois, Rousseau contredira Hobbes lorsqu’il dit que l’état de nature condamne l’homme à une existence quasi animale en utilisant le mythe du bon sauvage. Un homme qui vit libre du péché originel, sans pudeur, sans gourmandise, sans luxure, sans propriété privé.. Et qui vit dans un paradis perdu qui pourvoit à tous ses besoins. Cet homme pur et innocent vécu la période la plus heureuse de l’humanité. De plus, pour Rousseau, l’homme peut évoluer en bien, mais aussi en mal puisque la créativité humaine se double de la formation du mal social. Selon lui la propriété représente le terme de l’état de nature. Et le premier qui dit “ceci est à moi” fut le vrai fondateur de la société civile. La société civile, régie par la violence, la force déchaînée, sans nul recours au droit, tend au despotisme, sa forme extrême, qui lui est quasi inhérent. Le despotisme est une autorité politique, ne se soumettant pas à loi, se mettant au dessus d’elle, et usurpant le pouvoir souverain. Enfin, Ganhi a été un des plus fervents opposant à la violence. Il dit ceci à son sujet “Je m’oppose à la violence parce que lorsqu’elle semble produire le bien, le bien qui en résulte n’est que transitoire, tandis que le mal produit est permanent”, il faut donc trouver un autre moyen, un moyen non-violent de régler les problèmes. Gandhi a milité pour l’indépendance de l’Inde de façon non-violente et a fait de nombreuses grèves de la faim lors de ses emprisonnements. Il préconise la désobéissance passive et collective pour lutter contre les discriminations. Ainsi que la non-participation c’est-à -dire le refus des décorations ou le boycottage des produits anglais, et prescrit même la grève des impôts dans le district du Gujarat. Il a aussi créé le concept de non-violence c'est à dire une opposition à la violence sans nuire ou causer de tort à autrui. Pour finir Andrzej Sapkowski, le célèbre auteur des livres du Sorceleur aussi connu sous le nom de The Witcher, adaptés en livre et en jeux vidéo, a dit ceci au sujet de la violence “le mal est le mal, qu’il soit moindre, suprême, moyen, ils se valent tous.”. Le mal, peut importe son impact, n’est pas nécessaire car le mal reste le mal, et même utilisé pour faire le bien, le mal n’en produira finalement pas. Il faut donc s’opposer à toute sorte de violence, même moindre, si l’on veut avoir quelque chose de bien. La violence est elle donc un mal nécessaire ? Nous avons pu comprendre tout au long du devoir la difficulté qu’il y existe à discerner les différents types de mals les uns des autres, et donc à définir si ceux ci sont nécessaires ou non. Notre travail a, en tout cas, cherché à démontrer que si la plupart des philosophes soulignent le rôle indispensable de la violence dans l’avancée des sociétés ainsi que la nature violente de l’homme, certains penseurs au contraire montrent sa contingence et prouvent qu’il est possible de faire autrement, avec des moyens non-violents. Nous pourrions toutefois nous demander e Est-ce-que nous pourrions vivre, ou survivre, dans un monde totalement dénué de violence ? N'oubliez pas de vous abonner au blog pour lire les prochains articles et partagez l'article si ils vous a aidé. 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Dissertation, Discuter, est-ce renoncer à la violence ? », sujet national, juin 2021
LÉtat est-il un mal nécessaire ? L’État a toujours joué un rôle crucial dans l’histoire de l’homme, souvent au cˆ ur des décisions, grâce à son rôle politique et social. L’État se définit par un ensemble d’administration, d’institutions qui régulent la vie en société par l’instauration de lois pour permettre une cohabitation des hommes dans une même
Publié le 21 juil. 2022 à 1425Mis à jour le 8 août 2022 à 1551L’inflation est aujourd’hui est au cœur des grandes orientations économiques mondiales, elle préoccupe les gouvernements, les Etats, au point de mettre en danger les plus fragiles financièrement. Omniprésente dans les discussions politiques, l’inflation est aussi au centre de débats entre spécialistes, objet d’oppositions entre les "faucons", partisans de l’orthodoxie monétaire et les "colombes", qui plaident pour un plus grand soutien à l’économie, elle rythme et rythmera encore de longs mois notre quotidien. Jusqu’à la première moitié de l’année 2023 si l’on en croit les prédictions du Gouverneur de la Banque de France lors d’un entretien aux Echos ».L'inflation bouleverse également les équilibres sociaux, comme en Allemagne, où elle menace désormais la cohésion du pays. Dans ce dossier, Les Echos » vous proposent une sélection de textes de nos meilleurs contributeurs pour comprendre et analyser les enjeux économiques, politiques et sociaux d’une notion aux multiples facettes, désormais inhérente à notre vie quotidienne.
LEtat est-il un mal nécessaire? L’Etat a été mis en place tout au long de l’Histoire selon les civilisations, il a suscité des interrogations sur sa mise en place, son rôle politique et social. Il se définit par un ensemble d'institutions organisées censées régler la vie en société par l'instauration de lois applicables à chacun, pour éviter que les hommes ne se nuisent
SHERBROOKE, Qc – Le gouvernement Couillard traite l’État québécois comme s’il s’agissait d’un mal nécessaire», selon le chef péquiste Pierre Karl Péladeau. Ce gouvernement est obsédé par le démantèlement de l’État, comme en font foi les offres salariales à ses employés et les compressions dans les services publics, a estimé M. Péladeau, à l’ouverture du conseil national du Parti québécois, qui se tient tout le week-end à Sherbrooke. D’abord en point de presse, puis au cours d’une allocution de plus d’une demi-heure, se posant en grand défenseur de l’État, il a déploré la propension du gouvernement Couillard à dévaloriser le secteur public et à démolir le modèle québécois». Il s’en est pris particulièrement à celui qui mène les négociations pour le gouvernement, le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, qui considère l’État comme un mal nécessaire». Pour appuyer son argumentaire, M. Péladeau, qui en est à son premier conseil national à titre de chef, citait en exemple le dernier sondage Léger-Le Devoir-Journal de Montréal, publié samedi, indiquant une hausse du taux d’insatisfaction des Québécois à l’égard du gouvernement. On apprend que 64 pour cent d’entre eux jugent que Québec gère mal les négociations actuelles avec les syndicats du secteur public. De plus, 51 pour cent appuient la position syndicale, contre 28 pour cent qui se rangent derrière le gouvernement. Cependant, ce rejet des positions gouvernementales ne se traduit pas par une hausse des intentions de vote pour le Parti québécois, qui stagne à 32 pour cent, contre 35 pour cent pour les libéraux de Philippe Couillard. A ce propos, M. Péladeau a dit qu’il souhaitait étendre le rayonnement du PQ et se rapprocher des non-francophones. Son équipe fera donc un effort accru dans les années à venir pour multiplier les rendez-vous» avec les anglophones, immigrants et citoyens des communautés culturelles, une partie de la population traditionnellement peu portée à joindre les rangs souverainistes. Cela m’apparaît essentiel pour faire en sorte de réaliser notre pays», a commenté M. Péladeau, à la recherche d’une majorité de Québécois favorables au Oui». Que ce soit la communauté anglophone, la communauté congolaise, la communauté haïtienne, toutes les communautés doivent entendre le message», a renchéri la députée d’Hochelaga-Maisonneuve, Carole Poirier, qui fait partie, avec ses collègues Maka Kotto et Pascal Bérubé, du comité chargé par le chef de bâtir des ponts avec les non-francophones. Contrairement à l’idée répandue, l’option souverainiste, ça pogne» auprès de différentes communautés, selon elle. On repart cette machine-là », a ajouté Mme Poirier, déterminée à vendre notre projet de pays». Quand un journaliste anglophone lui a demandé, en anglais, de décrire le mandat du comité, Mme Poirier a répondu, en français Je ne le fais pas en anglais», avant de tourner les talons. Le conseil national regroupe quelque 350 personnes dont l’exécutif, les députés, les présidents d’associations des 125 circonscriptions et présidents régionaux qui veulent définir de meilleurs outils de promotion de la souveraineté au cours du week-end et préparer le terrain du prochain congrès des membres, qui devrait avoir lieu l’an prochain et aborder plus directement la délicate question du processus d’accession du Québec à la souveraineté.
LÉtat est une collectivité dont la structure est juridique, qui est délimitée par des frontières territoriales et constituée d'institutions lui assurant un pouvoir suprême (la souveraineté). D'après Max Weber dans Le Savant et le politique, « l'État est une entreprise politique à caractère institutionnel dont la direction administrative revendique avec succès dans
Consommation9 février 2013Le gouvernement s'interroge sur une éventuelle entrée de l'Etat chez de sauvetageLe contexte pourrait être propice au soutien de PSA, qui s'efforce de développer la technologie hybride malgré ses difficultés financières. Mais une politique globale s'impose, s'adressant tant aux grandes entreprises qu'à leurs sous-traitants et visant la de l'Etat au capital de PSA, un mal nécessaire ?avec Jacques SapirLe gouvernement "réfléchit" quant à une entrée dans le capital de PSA a-t-on appris vendredi matin. Les raisons en sont évidentes. La crise de l’automobile a particulièrement fragilisé le groupe, qui a enregistré des pertes sévères. Depuis la fin de 2011, les pertes opérationnelles sont de l’ordre de 200 millions d’Euro par mois. Les résultats consolidés indiquent quant à eux des pertes sur l’année 2012 qui sont estimées à plus de 5 la stabilité financière du groupe n’est pas encore directement mise en cause, ces pertes risquent de peser sur l’investissement. Le groupe PSA, qui vient de déprécier massivement ses actifs, n’aura probablement pas le choix, même s’il refuse pour l’instant d’évoquer la possibilitéd’une prise de participation de l’État. La question du développement de la technologie des moteurs hybrides demandera des sommes importantes. Jérôme Cahuzac, le Ministre du budget a pour sa part reconnu que la possibilité existait pour l’État d’entrer dans le capital de PSA par l’intermédiaire du Fond Stratégique d’Investissement. Même s’il a été partiellement démenti par le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, mais le gouvernement n’en est plus à un "couac" près, la question est à l’évidence à l’ordre du telle opération n’aurait rien d’extraordinaire. Ce fut, après tout, la stratégie du gouvernement américain en 2009. Mais elle pose un certain nombre de problèmes. Une entrée dans le capital d’un groupe connaissant de grandes difficultés présente deux types de risques pour l’État un risque économique, que cet argent soit dépensé à fonds perdus, et un risque politique, que l’État soit contraint d’avaliser et même de promouvoir un plansocial après avoir apporté son soutien aux ouvriers de l’usine d’Aulnay, le gouvernement socialiste se ferait le bras armé de nouvelles réductions d’effectifs. Assurément, cela n’empêchera pas le Ministre de l’intérieur de dormir. On voit bien que Manuel Valls s’apprête à endosser le costume de Jules Moch. Mais, cela impliquerait une cassure lourde de conséquences entre le gouvernement et une grande partie des salariés français. À l’inverse, s’il se refuse à assumer les plans sociaux, le gouvernement prend le risque de voir l’hémorragie financière se le fond, la question d’une entrée dans le capital de PSA pose le problème de cohérence générale de la politique industrielle du gouvernement. Pour l’heure cette politique se limite à une action au coup par coup. Il s’agit de sauver ce qui peut encore l’être du tissu industriel français. Ceci n’augure pas bien de ce que pourrait signifier cette entrée dans le capital de PSA. Une politique globale, s’adressant tant aux grandes entreprises qu’à leurs sous-traitants et visant à la réindustrialisation du pays s’ la cohérence de cette politique passe aussi par l’instrument monétaire. La France a besoin d’une monnaie dont le taux de change serait compris entre 1,00 et 1,05 dollar, au plus, si elle veut mener une telle politique. Elle ne pourra l’obtenir dans le cadre de l’Euro. Et c’est bien là que le bât blesse. En s’en tenant à une défense de l’euro, le gouvernement se prive des moyens de concevoir et de mettre en œuvre une telle Lire AussiPSA la fermeture du site est inéluctable selon MontebourgPSA Peugeot Citroën vers une perte comptable historiquePSA une entrée de l'Etat au capital ? "Possible" dit Jérôme Cahuzac, "non" affirme Bercy"Ça peut plus durer" le rap des ouvriers de l'usine PSA d'AulnayMots-ClésThématiques
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